Quand 2 frères deviennent 2 soeurs

Certaines familles doivent se dirent : oh ! parmi nos enfants, nous avons le « soucis » d’avoir un transgenre et assez souvent, ils ne sont pas satisfaits et ajoutent qu’ils auraient préféré que cela se passe chez leurs voisins. Mais dans le cas que nous relatons ici, ce n’est pas un , mais deux frères d’une même famille qui deviennent … deux soeurs. La cellule familiale, aussi bien que celle du cinéma, dans laquelle ces deux la tiennent une place importante, « perd » deux mâles et hérite à la place de deux « pauvres » femmes. Oups ! ça n’a pas du être évident pour les deux garçons d’expliquer ça à leurs proches : parents, amis et collaborateurs.


ARTICLE

Sister Act [film américain d’Emile Ardolino,
avec Whoopi Goldberg, sorti en 1992. Ndle]

The Filmmaking Wachowski Siblings Are Both Transgender – Les frères cinéastes Wachowski  sont tous deux transgenres

Lilly Wachowski

DrapeauAngloSaxon Ahead of a planned outing against her will by a news outlet, Lilly Wachowski has announced that she’s transgender. With her sister Lana, who came out publicly in 2012 after rumors that she was trans had circulated for several years, Lily is half of the famed Wachowski filmmaking siblings, best known for the Matrix franchise and the sizzling lesbian thriller Bound. While we don’t approve of outing, we certainly welcome Lilly, formerly known as Andy, to the LGBT family and this is likely the first time two siblings in the entertainment industry have come out publicly as trans so hooray for progress.

Double GenreEn avance sur une révélation qu’elle avait planifiée et contre sa volonté, suite à une fuite dans la presse, Lilly Wachowski a annoncé qu’elle était transgenre. Avec sa soeur Lana, qui avait fait son annonce publique en 2012, après que des rumeurs sur sa transidentité aient circulé pendant plusieurs années, Lily est le deuxième des célèbres frères Wachowski, plus connus pour la suite des Matrix et le thriller lesbien « Bound ». Alors que nous n’approuvons pas [le mode de] cette annonce, nous accueillons volontiers Lilly, autrefois connue comme Andy, dans la famille LGBT et c’est probablement la première fois que deux frères de l’industrie du spectacle fassent l’annonce publique de leur transidentité, aussi poussons-nous un « hourra ! » pour le progrès.

DrapeauAngloSaxon GLAAD quickly issued a statement through Nick Adams, the org’s Director of Programs for Transgender Media.”GLAAD is thrilled that Lilly Wachowski is able to be her true and authentic self today, however, she should not have been forced to disclose her transgender identity before she was ready to do so,” he said. “Journalists must learn that it is unacceptable to out a transgender person, in the same way it is unacceptable to out a person who is gay, lesbian, or bisexual.”

Double GenreGLAAD a rapidement publié une déclaration signée Nick Adams, le directeur de l’Association des Programmes pour les Médias Transgenres. « GLAAD est ravi que Lilly Wachowski puisse être capable aujourd’hui [d’exprimer] son véritable et authentique soi, cependant, elle n’aurait pas dû être forcée de divulguer son identité transgenre avant d’être prête à le faire, » a-t-il dit. « Les journalistes doivent apprendre que c’est inacceptable d’annoncer la sortie [à la place] d’une personne transgenre, de la même façon que c’est inacceptable [à la place d’]une personne homosexuelle, lesbienne, ou bisexuelle. »

Related : Lana Wachowski Made “Cloud Atlas”
To Combat Transphobia, Homophobia
On rapporte que : Lana Wachowski a fait « Atlas de Nuage »
pour combattre la transphobie, [et] l’homophobie

Lilly shared her story with the Windy City Times.
Read her full statement below.
Lilly a partagé son histoire avec le Windy City Times.
Lisez sa déclaration complète ci-dessous :

SEX CHANGE SHOCKER
Provocant changement de sexe,
WACHOWSKI BROTHERS NOW SISTERS !!!”
les frères WACHOWSKI sont maintenant des soeurs !!!  »

DrapeauAngloSaxon There’s the headline I’ve been waiting for this past year. Up until now with dread and/or eye rolling exasperation. The “news” has almost come out a couple of times. Each was preceded by an ominous email from my agent—reporters have been asking for statements regarding the “Andy Wachowski gender transition” story they were about to publish. In response to this threatened public outing against my will, I had a prepared a statement that was one part piss, one part vinegar and 12 parts gasoline.

Double GenreVoici le titre que j’ai attendu depuis cette année passée jusqu’à maintenant, avec effroi et/ou l’oeil roulant exaspération. « Les nouvelles » sont presque sorties à deux ou trois reprises. Chacune a été précédée par un courrier électronique sinistre de mes agents- Des reporters ont demandé des déclarations quant « à la transition de genre d’Andy Wachowski » pour l’article qu’ils étaient sur le point de publier. « En réponse à cette menace de sortie publique contre ma volonté, j’avais préparé une déclaration qui était [composée] d’une partie de pisse, une de vinaigre et 12 d’essence. »

DrapeauAngloSaxon It had a lot of politically relevant insights regarding the dangers of outing trans people, and the statistical horrors of transgender suicide and murder rates. Not to mention a slightly sarcastic wrap-up that “revealed” my father had injected praying mantis blood into his paternal ball-sac before conceiving each of his children to produce a brood of super women, hellbent on female domination. Okay, mega sarcastic.

Double GenreIl avait beaucoup d’implications politiquement pertinentes en rapports avec les dangers de « sorties » des personnes transgenres et les horribles statistiques de suicide des transgenres et les ratios de meurtres. Sans parler d’un déballage plutôt sarcastique qui « a révélé » que mon père aurait injecté du sang de mante religieuse dans ses bourses paternelles avant de concevoir chacun de ses enfants pour produire une couvée de superwomens, des acharnées de la domination féminine. Ok, mega sarcastique.

DrapeauAngloSaxon But it didn’t happen. The editors of these publications didn’t print a story that was only salacious in substance and could possibly have a potentially fatal effect. And being the optimist that I am, I was happy to chalk it up to progress.

Double GenreMais ce n’est pas arrivé. Les rédacteurs de ces publications n’ont pas imprimé un récit qui était en substance seulement grivois et pourrait probablement avoir un effet potentiellement fatal. Et en étant l’optimiste que je suis, j’étais heureux de l’inscrire comme un progrès.

DrapeauAngloSaxon Then last night while getting ready to go out for dinner my doorbell rang. Standing on my front porch was a man I did not recognize.

Double GenreAlors hier soir alors que je me préparais à sortir pour dîner, la sonnette de ma porte [d’entrée] a sonné. Se tenant debout sur mon porche de devant, il y avait un homme que je n’ai pas reconnu.

DrapeauAngloSaxon “This might be a little awkward,” he said in an English accent. I remember sighing. Sometimes it’s really tough work to be an optimist.

Double Genre« Ceci pourrait paraître quelque peu maladroit, » dit-il avec un accent anglais. Je me rappelle son soupir. Parfois c’est un travail vraiment dur que d’être un optimiste.

DrapeauAngloSaxon He proceeded to explain he was a journalist from the Daily Mail, which was the largest news service in the UK and was most definitely not a tabloid. And that I really had to sit down with him tomorrow or the next day or next week so that I could have my picture taken and tell my story which was so inspirational! And that I really didn’t want to have someone from the National Enquirer following me around, did I ? BTW—The Daily Mail is so definitely not a tabloid.

Double GenreIl a continué par m’expliquer qu’il était un journaliste du Daily Mail, qui était la plus grande agence de presse au Royaume-Uni et qui n’était certainement pas un canard à sensation. De telle sorte que j’ai dû m’asseoir pour de bon avec lui le lendemain, le jour suivant et [encore] la semaine suivante pour qu’on puisse me tirer le portrait et que je raconte mon histoire si inspirante ! Et je ne voulais pas vraiment avoir quelque enquêteur national tournant autour de moi, n’est-ce pas ? BTW – [Non] le Daily Mail n’est décidément pas un tabloïd !

DrapeauAngloSaxon My sister Lana and I have largely avoided the press. I find talking about my art frustratingly tedious and talking about myself a wholly mortifying experience. I knew at some point I would have to come out publicly. You know, when you’re living as an out transgender person it’s … kind of difficult to hide. I just wanted—needed some time to get my head right, to feel comfortable. But apparently I don’t get to decide this.

Double GenreMa soeur Lana et moi avons en grande partie évité la Presse. Je trouve que de parler de mon art est extrêmement ennuyeux et [considère] les interviews à mon sujet comme une expérience complètement mortifère. Je savais qu’à un certain moment je devrais faire ma sortie publique. Vous savez, quand vous vivez comme une personne transgenre, c’est ainsi … c’est difficile de se cacher. J’ai juste voulu – eu besoin – de quelque temps pour avoir les idées claires, me sentir à l’aise. Mais apparemment je n’arrive pas à me décider.

DrapeauAngloSaxon After he had given me his card, and I closed the door it began to dawn on me where I had heard of the Daily Mail. It was the “news” organization that had played a huge part in the national public outing of Lucy Meadows, an elementary school teacher and trans woman in the UK. An editorial in the “not-a-tabloid” demonized her as a damaging influence on the children’s delicate innocence and summarized “he’s not only trapped in the wrong body, he’s in the wrong job.” The reason I knew about her wasn’t because she was transgender it was because three months after the Daily Mail article came out, Lucy committed suicide.

Double Genre Après qu’il m’eut donné sa carte [de visite] et que j’ai eu fermé la porte, ça a commencé à me revenir d’où j’avais entendu parler du Daily Mail. C’était « la nouvelle » organisation qui avait joué un rôle important dans la sortie publique [au niveau] national de Lucy Meadows, un enseignant du primaire et une femme transgenre au Royaume-Uni. L’éditorial d’un « non-tabloïd » l’a présentée comme un être démoniaque, ayant une influence destructrice sur la délicate innocence de ses jeunes [élèves] et a conclu : « il est non seulement piégé dans le mauvais corps, [mais aussi] dans la mauvaise profession. » La raison pour laquelle je la connaissais n’était pas qu’elle fut transgenre, c’était à cause que trois mois après que l’article de Daily Mail fut sorti, Lucy s’est suicidée.

DrapeauAngloSaxon And now here they were, at my front door, almost as if to say— “There’s another one ! Let’s drag ’em out in the open so we can all have a look!”
Being transgender is not easy. We live in a majority-enforced gender binary world. This means when you’re transgender you have to face the hard reality of living the rest of your life in a world that is openly hostile to you.

Double GenreEt maintenant il était là, à ma porte d’entrée, presque comme pour dire – « Il y en a un autre ! traînons-le au grand jour de sorte que nous puissions tous y jeter un coup d’oeil ! »
Être transgenre n’est pas facile. Nous vivons dans un monde binaire de genres majoritairement obligatoires. Cela signifie que quand vous êtes transgenre, vous devez faire face à la dure réalité de [devoir] vivre votre vie dans un monde qui vous est ouvertement hostile.

DrapeauAngloSaxon I am one of the lucky ones. Having the support of my family and the means to afford doctors and therapists has given me the chance to actually survive this process. Transgender people without support, means and privilege do not have this luxury. And many do not survive. In 2015, the transgender murder rate hit an all-time high in this country. A horrifying disproportionate number of the victims were trans women of color. These are only the recorded homicides so, since trans people do not all fit in the tidy gender binary statistics of murder rates, it means the actual numbers are higher.

Double GenreJe suis parmi les chanceux. D’avoir le soutient de ma famille et des moyens pour m’offrir des docteurs et des médecins, en réalité m’a donné la chance d’échapper à ce processus. Les transgenres sans aide, ni moyen, ni  privilège n’ont pas ce luxe. Et beaucoup n’y survivent pas. En 2015, le nombre de meurtre de transgenres a atteint un record historique dans ce pays. La quantité la plus terrible de victimes était,  [de façon] disproportionnée, [celles] des femmes transgenres de couleur. Et il ne s’agit là que des homicides enregistrés, puisque les personnes transgenres ne sont pas toutes dans les statistiques des meurtres classés de façon binaire, par genre ; cela signifie que les chiffres réels sont plus importants.

DrapeauAngloSaxon And though we have come a long way since Silence of the Lambs, we continue to be demonized and vilified in the media where attack ads portray us as potential predators to keep us from even using the goddamn bathroom. The so-called bathroom bills that are popping up all over this country do not keep children safe, they force trans people into using bathrooms where they can be beaten and or murdered. We are not predators, we are prey. So yeah, I’m transgender. And yeah, I’ve transitioned.

Double GenreEt quoique nous ayons parcouru un long chemin depuis le « Silence des Agneaux », nous continuons à être démonisés et diffamés dans les médias où des publications agressives nous décrivent comme des prédateurs potentiels, au point de nous interdire même l’accès à la sacro-sainte salle de bains. Les projets de loi sur des soit disant salles de bains [sécurisées], qui surgissent de partout dans ce pays, ne protègeront pas les enfants, [mais] obligeront les personnes transgenres à utiliser des salles de bains où ils pourront être frappés et/ou assassinés. Nous ne sommes pas les prédateurs, nous sommes la proie. Aussi, ouais ! je suis transgenre. Et ouais ! j’ai fait ma transition.

DrapeauAngloSaxon I’m out to my friends and family. Most people at work know too. Everyone is cool with it. Yes, thanks to my fabulous sister they’ve done it before, but also because they’re fantastic people. Without the love and support of my wife and friends and family I would not be where I am today.

Double GenreJ’en suis sortie avec mes amis et ma famille. Dans mon travail, a plupart des gens sont au courant aussi. Tout le monde est cool avec cela. Oui, grâce à ma fabuleuse soeur, ils l’ont accepté auparavant, mais aussi parce que ce sont des gens fantastiques. Sans l’amour et le soutient de ma femme, mes amis et ma famille je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui.

DrapeauAngloSaxon But these words, “transgender” and “transitioned” are hard for me because they both have lost their complexity in their assimilation into the mainstream. There is a lack of nuance of time and space. To be transgender is something largely understood as existing within the dogmatic terminus of male or female. And to “transition” imparts a sense of immediacy, a before and after from one terminus to another. But the reality, my reality is that I’ve been transitioning and will continue to transition all of my life, through the infinite that exists between male and female as it does in the infinite between the binary of zero and one. We need to elevate the dialogue beyond the simplicity of binary. Binary is a false idol.

Double GenreMais ces mots, « transgenre » et « transition » sont difficiles pour moi, parce qu’eux deux ont perdu de leur complexité à cause de leur assimilation au courant dominant de la pensée [unique]. Il y a un manque de nuance en [ce qui concerne] le temps et l’espace. Être transgenre est, en grande partie, quelque chose de compris avec les termes dogmatiques de mâle ou femelle. Et « transition » sous entend un sentiment d’urgence, un avant et un après ; d’une [position] achevée à une autre. Mais la réalité, ma réalité, consiste en ce que si j’ai fait ma transition, je continuerai à faire ma transition toute ma vie, dans l’infini [espace] qui existe entre mâle et femelle, comme cela se passe dans l’infini entre les nombres binaires, zéro et un. Nous devons élever le dialogue au-delà de la simplicité de la binarité. Le système binaire est une fausse idole.

DrapeauAngloSaxon Now, gender theory and queer theory hurt my tiny brain. The combinations of words, like freeform jazz, clang disjointed and discordant in my ears. I long for understanding of queer and gender theory but it’s a struggle as is the struggle for understanding of my own identity. I have a quote in my office though by José Muñoz given to me by a good friend. I stare at it in contemplation sometimes trying to decipher its meaning but the last sentence resonates:

Double GenreMaintenant, la théorie de genre et la théorie du Queer s’entrechoquent dans mon minuscule cerveau [ 😉 ]. Ces combinaisons de mots, comme [dans le] free jazz, font [comme] des cliquetis disjoints et discordant dans mes oreilles. J’ai mis longtemps pour comprendre le [phénomène] Queer et la théorie de genre, mais c’est un combat, comme c’est [aussi] une lutte pour comprendre ma propre identité. Dans mon bureau, j’ai une citation de José Muñoz qui m’a été donné par un bon ami. Je la contemple fixement dans [une attitude] de contemplation, essayant parfois d’en déchiffrer la signification [profonde], [tandis que] la dernière phrase résonne :

DrapeauAngloSaxon “Queerness is essentially about the rejection of a here and now and an insistence on potentiality for another world.”

Double Genre« Le [Phénomène] Queer [= la Singularité] est essentiellement un rejet d’un ici et  maintenant et une insistance sur la potentialité d’un autre monde. »

DrapeauAngloSaxon So I will continue to be an optimist adding my shoulder to the Sisyphean struggle of progress and in my very being, be an example of the potentiality of another world.

Double GenreAussi continuerai-je à être un(e) optimiste ajoutant [le soutien de] mon épaule à la lutte sisyphéene du progrès ; et dans mon véritable moi, d’être un exemple de cette potentialité d’un autre monde.

Lilly Wachowski.

Par : Windy City Times
Publié le : 08.03.2016
Titre Original : « The Filmmaking Wachowski Siblings
Are Both Transgender »
Commentaires et traduction de : Lio de France / DG
SOURCE : QUEERTY.com

Du rouge à lèvres pour « honorer » les femmes ?

Attention, ça chauffe dans les cervelles de nos députés atteints de l’hERPèS, qui n’ont rien trouvé de mieux que de se barbouiller les lèvres avec du rouge, pour « honorer » les femmes en cette journée du 8 mars 2016.

Il est vrai qu’ils auraient pu faire pire en choisissant une couleur rose, comme la fleur que ceux « dits de gauche » qui vous assènent un coup de poing dans la gueule avec le logo de leur parti (pris). Pour ceux « dits de droite » – et dont le nouveau symbole affiche un drapeau français ou le blanc est plus important que le bleu et le rouge que le blanc, indiquant ainsi vers où penche le … déséquilibre – ce n’est pas mieux !

PolitiqueTravesti

Mais prétendre par ce geste lutter une bonne fois pour toute « Pour que le 8 mars ne soit plus le jour de rappel des tristes chiffres à changer », c’est se moquer du monde en général et des femmes en particulier. Quels résultats ont été obtenus depuis que la journée du 8 mars a été instituée en Journée Internationale des Droits de la Femme, par les Nations Unies en 1977 ? Nichts, 何もです, nothing, שום דבר, niente, Ничто, nada, لا شئ, que dalle !

NStravesti

Les femmes ne sont-elles pas toujours sous-payées, humiliées, dénigrées, battues, violées, tuées ? Alors, quel spectacle ridicule et à la limite méprisant que de se faire photographier avec du rouge à lèvres devant l’objectif complaisant de son service de presse ? De plus, où sont les femmes sur la photo ? …

Où sont les Amazones ou autres égéries qui, le temps d’un cliché mémorable, auraient pu chevaucher en string et gode ceinture, cette batterie de politicards ? voici qui aurait eu de la gueule ! Des coups de fouet et une bonne séance de BDSM ? voilà qui aurait été un message fort à l’attention de la gente masculine qui aurait enfin vécu, quelques instants, le stress qu’éprouvent leurs compagnes, les 364 autres jours de l’année, pour peu qu’il y ait réellement une trêve ce jour là.

Au contraire, la plus part des hommes perdurent dans leurs efforts de contrainte de tout ce qui féminin, avec désormais l’hypocrisie supplémentaire de faire semblant de régler le problème avec l’institution d’une « journée spéciale femme », comme il y en a une pour les animaux ou le cancer ;  comme si d’être une femme était une maladie dont les hommes devaient se prémunir en sortant … couvert.


ARTICLE

Journée de la femme. Plusieurs députés se mettent du rouge à lèvre.
[Lèvre, sans « S », une ça suffit, faut pas déconner tout de même. 😉 Ndle]

  • Olivier Falorni, Denis Baupin, Jean-Christophe Lagarde, Christophe Borgel, Benoist Apparu, Fabrice Verdier, Jacques Krabal ont joué le jeu Mettez du rouge. 

Olivier Falorni (radical), Denis Baupin (Eelv), Jean-Christophe Lagarde (Udi), Christophe Borgel (P.S.), Benoist Apparu (Les Républicains), Fabrice Verdier (journaliste), Jacques Krabal (Radical de gauche) ont joué le jeu Mettez du rouge. | Capture Twitter.

Plusieurs députés dont Denis Baupin, Jean-Christophe Lagarde ou encore Benoist Apparu ont osé le rouge à lèvres pour participer à la campagne « Mettez du rouge ».

Souhaitant participer à la Journée internationale des droits des femmes, plusieurs députés, de tous bords, ont participé à la campagne « Mettez du rouge », en mettant du rouge à lèvres.

Olivier Falorni, Denis Baupin, Jean-Christophe Lagarde, Christophe Borgel, Benoist Apparu, Fabrice Verdier, Jacques Krabal, se sont ainsi retrouvés dans un studio du 9e arrondissement de Paris, et se sont fait photographier, les lèvres maquillées de rouge.

L’image, immortalisée, a ensuite été postée par les intéressés sur les réseaux sociaux avec cette légende : « Pour que le 8 mars ne soit plus le jour de rappel des tristes chiffres à changer ».

ObamaGay


Par : la rédaction de Ouest France
Publié le : 08.03.2016 | 21:17
Titre original : »Journée de la femme.
Plusieurs députés se mettent du rouge à lèvre. »
Commentaires par : Lio de France/ Double Genre
SOURCE : Ouest-France.fr
§

Avez-vous la frousse des rousses ?

On a tout dit sur les rousses, le pire comme le meilleur. Pour ceux qui veulent emmagasiner un savoir quasi encyclopédique sur les rousses, Double Genre a déniché sur le Net, six intervenants qui se sont sentis concernés par ces femmes :

  • le toujours transgressif Serge Gainsbourg avec sa chanson Mickey Maousse,
  • le journal Le Parisien évoque brièvement mais efficacement quelques rousses du cinéma,
  • une admiratrice des rousses via son blog Ma Vie Intrépide ainsi qu’une vidéo de la série Zora la Rousse,
  • Alexia, une vraie rousse qui a fait un sondage très élaboré
  • que nous avons illustré avec les photos de 10 belles rousses sélectionnées par Topito qui pose la question de savoir si on en connait d’autres ?
  • et moi-même qui répond OUI ! voici ma préférée :

Les Chevaliers du ciel
Marlène JOBERT, actrice, romancière et conteuse pour enfants française est née le 4 novembre 1943 dans le département d’Alger de l’Algérie française. Marlène Jobert est la fille d’Andrée Azoulay et d’un père, adjudant-chef, militaire de carrière dans l’aviation.

Marlène Jobert est aussi la mère de l’actrice Eva Green (née en 1980 et connue pour avoir joué dans Casino Royale) et de sa sœur jumelle Joy. Elle a également deux nièces : la chanteuse Elsa, fille de sa sœur Christiane Jobert, et l’actrice Joséphine Jobert, fille de son frère Charles Jobert.

Comme Edwige Feuillère et Claude Jade, Marlène Jobert fait des études au conservatoire de Dijon parallèlement aux beaux arts de Dijon. Elle étudie ensuite le drame et l’art au Conservatoire de Paris, gagnant sa vie comme modèle pour photos et figurante dans des productions cinématographiques.

Elle a fait ses débuts à la scène en 1963 et à l’écran en 1966 dans un rôle important avec Masculin, féminin de Jean-Luc Godard, où elle joue aux côtés de Jean-Pierre Léaud et Chantal Goya qu’elle retrouvera par ailleurs dans Les Dossiers de l’Agence O en 1968. En 1967, elle joue au côté de Jean-Paul Belmondo et de Geneviève Bujold dans Le Voleur de Louis Malle.

Le grand public la découvre véritablement en 1968, dans le rôle de Rita dans « Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages » de Michel Audiard.

La célébrité viendra réellement en 1969 avec Le Passager de la pluie, film de René Clément, dans lequel la jolie rousse n’hésite pas à dévoiler ses charmes à l’acteur américain Charles Bronson.

De 1971 à 1974, Marlène Jobert, donne la réplique aux plus grands acteurs américains, Orson Welles, Kirk Douglas et tourne avec des réalisateurs cultes dont Maurice Pialat, Philippe de Broca, Claude Chabrol, Robert Enrico et Claude Lelouch.

Parallèlement, elle crée une collection de contes musicaux pour enfants de 5 à 8 ans, Un jour là bas, éditée par Atlas. Une fois encore le succès est aux rendez-vous et les tout-petits raffolent de Panique chez les sorcières, En route pour les étoiles, ou encore Pierre et la pluie magique… En 2002, Marlène refuse de jouer dans 8 femmes. En 2007, elle reçoit le prix d’honneur lors de l’attribution des Césars.

Top 10 des plus belles actrices rousses du cinéma

Quand on est roux, on est pas supposé n’être que l’adjoint d’un jeune sorcier prétentieux ou jouer de la cornemuse en kilt. Non, on peut aussi être acteur ou actrice. Après les actrices X et les mannequins, voici les actrices classiques rousses, et aussi et surtout jolies et célèbres. Et vous, en connaissez-vous d’autres ?

  1. Lindsay Lohan

    Le 07 mars 2013, le journal Le Parisien écrit  :

    Il y a le mythe de la blonde fatale ou angélique. Celui de la brune piquante ou rassurante. Autrement dit : un partout, la balle au centre. Et la rousse alors ? Vénéneuse, toujours ! Au panthéon de notre imaginaire capillaire, les crinières de feu sont toujours plus énigmatiques, troublantes, éternels symboles de transgression.

    Les stéréotypes médiévaux ont la peau dure, on est forcément fougueuse pour sortir ainsi du lot, même en 2013…
    De Rita Hayworth à Julia Roberts, le grand écran regorge de rousses mythiques. Et le petit écran aussi. Pendant que, depuis l’inoubliable Ron Howard dans « Happy Days », les premiers rôles rouquins se comptent sur les doigts d’une main chez la gent masculine (David Caruso dans « les Experts : Miami », Damian Lewis dans « Homeland », ou Michael C. Hall dans « Dexter »), les dames mènent la danse avec une constante : un caractère bien trempé. Retour sur quatre icônes flamboyantes.

  2. Rachel Hurd-Wood

    Lundi 9 mars 2015, la blogueuse de Ma vie intrépide :

    « Zora était une orpheline rousse, rebelle et farouche, comme le chanson de générique le scandait. Elle et sa bande parcouraient le pays en vivant des aventures hors du commun pour la gamine que j’étais.
    Partout on les rejetait. Ils étaient poursuivis car ils se nourrissaient en vivant de vols et menus larcins. Bien que cela paraisse contestable maintenant au point de vue de la morale, il n’en était rien pour moi, et il n’en est rien encore aujourd’hui. Cette vie de liberté me fascinait. Leur périple était extraordinaire. Il leur arrivait bien plus de choses en une journée que moi en un mois.
    Malgré le nombre réduit d’épisodes, je me souviens encore de cette série avec une certaine nostalgie. Zora était débrouillarde, hardie et dévouée aux siens. Elle n’avait peur de rien et moi, à l’inverse, j’étais une vraie froussarde. C’est sans doute pourquoi j’aimais tant regarder ses exploits. Pour l’anecdote, je regardais chaque épisode en mangeant invariablement de la marmelade dans un morceau de pain. La couleur de cette marmelade avait la teinte de la chevelure flamboyante de mon héroïne intrépide. Je peux encore chanter la chanson du générique.

    Et si vous vous souvenez de la farouche Zora, allez-y épatez moi. »

  3. Julianne Moore

    Serge Gainsbourg : Mickey Maousse

    J’ai un mickey maousse
    un gourdin dans sa housse
    et quand tu le secousses
    il mousse.

    J’ai un mickey maousse
    une espèce de pousse
    de bambou dans sa brousse
    qui pousse

    J’ai un mickey maousse
    un gourdin dans sa housse
    et quand tu le secousses
    il mousse

    J’ai un mickey maousse
    de quatre pieds six pouces
    qui fiche aux blondes aux rousses
    la frousse

    J’ai un mickey maousse
    un gourdin dans sa housse
    et quand tu le secousses
    il mousse

    J’ai un mickey maousse
    une paire de pamplemousses
    en avant toutes et tous
    je pousse.

  4. Marcia Cross

  5. Christina Hendricks

  6. Emma Stone

  7. Kirsten Dunst

  8. Nicole Kidman

  9. Isla Fisher

  10. Laura Prepon

    Alerterousse.com

    Résultats du sondage :
    Que pensent les hommes des femmes rousses?

    Cette semaine, plus de 600 hommes ont répondu au sondage « Que pensent les hommes des femmes rousses? ». Tout d’abord, merci pour votre participation et vos réponses que j’ai trouvées très sincères, parfois drôles et souvent touchantes . Et maintenant mes rouquines adorées, c’est le moment de découvrir leurs réponses. Avouez, vous en mourrez d’envie !

    1 – Quel âge avez-vous?
    Note d’Alerte Rousse : Les participants sont âgés de 15 à 65 ans.

    2- Vos cheveux sont :13 – Avez-vous des rousses :24- Si vous êtes attiré par les rousses c’est parce que :3Autre :

    – J’ai vécu les plus beaux moments de ma vie avec une rousse
    – J’ai vécu 3 ans avec une blonde vénitienne
    – Je trouve qu’elles ont dans le regard quelque chose de coquin
    – Maman était rousse
    – J’aime les femmes différentes
    – Je suis admiratif de leur beauté
    – C’est une couleur rare et magnifique
    – J’aime leur caractère en général
    – Une relation amoureuse il y a 20 ans
    – Elles sont souvent sexy
    – Leur chevelure de feu
    – Tellement magnétique
    – Fantasme
    – Trop trop belles
    – Premier amour
    – Ça change de l’ordinaire brun/blond des cheveux
    – Elles sont magnifiques et les tâches de rousseurs, c’est trop sexy
    – Créatures uniques et magnifiques
    – Mon nom est Leroux, ça doit venir de là
    – Leur peau est magnifique
    – Elles se démarquent des autres filles
    – Les plus belles au monde
    – Elles sont divines
    – Ça les rend sauvages et mystérieuses, comme un félin
    – Captivantes
    – C’est profond, indéfinissable
    – Le côté peau très claire et tâches de rousseur me fait craquer

    5- Par rapport aux autres femmes, vous trouvez les rousses plus :

    4Autre :

    – Sages
    – Tout cela à la fois
    – Pétillantes
    – Exceptionnelles
    – Mystérieuses
    – Sexy et féminines
    – Irrésistibles
    – Sauvages
    – Uniques
    – Sérieux ? Mignonne implique du charme et sexuelle qu’elle pique. Y a que le dernier qui sort de l’ordinaire et c’est pas le cas de toutes les rousses qu’on soit bien d’accord
    – Mieux tout simplement,
    – Colorées, même si c’est difficile à expliquer. Elles paraissent plus vivantes, énergiques et lumineuses alors que d’autres aux cheveux plus « standards » peuvent parfois faire fades
    – Plus vraies, plus de caractère
    – Rares
    – Mystiques
    – Magnifiques
    – Originales
    – Attirantes, envoutantes, une des merveilles du monde
    – Rousses
    – Magiques
    – Naturelles
    – Mystérieuses dans la lumières quand d’autres sont dans l’ombre

    6- Vous préférez qu’une rousse ait les yeux :

    5Autre :

    – Peu importe
    – Gris mélangés de vert
    – Vairons
    – N’importe quelle couleur tant qu’ils sont très clairs
    – Ce n’est qu’un détail
    – Miel
    – Ambrés

    7- Vous préférez les rousses :

    Note d’Alerte Rousse : Vous voyez les filles ? Assumez à fond !

    6

    8 – Si oui, vous aimez les tâches de rousseur, vous préférez qu’elles en aient :

    7Autre :

    – Peu importe
    – Où qu’elles soient c’est toujours joli
    – Indifférent aux tâches de rousseur
    – Toutes ces réponses sont envisageables

    9 – Vous aimez qu’une rousse ait la peau :

    8

    Note d’Alerte Rousse :

    10 – Vous préférez le maquillage :

    9

    11 – Selon vous, les couleurs qui vont le mieux aux rousses sont :

    10

    12 – Pour vous, la rousse idéale est :

    11Autre :

    – Naturelle, entière, souriante, pas ou peu de maquillage, avec beaucoup de tendresse mais aussi du caractère
    – Un mélange qui peut être fatal mais pas trop sûre d’elle. Et le reste du temps, sans maquillage et simple
    – J’aime la simplicité, mais avec des talons
    – Simple et discrète
    – Maquillée légèrement, un fort caractère, du rouge à lèvre rouge et pourquoi pas une tenue sexy de temps en temps
    – Il n’y a pas d’idéal, c’est au feeling avec la personne ! Le mieux est un peu des trois
    – Un mélange de tout, agréable, sensuelle, sûre d’elle mais légèrement innocente
    – Dans mon lit
    – Comme elle est !
    – Ça dépend, il faut qu’elle me plaise quelle que soit son allure
    – Juste naturelle
    – J’hésite vraiment entre pure et volcanique
    – Épanouie et lucide vis à vis de son essence et de son existence
    – Rockeuse, aventurière, curieuse
    – Un maquillage suffisant pour faire ressortir ses traits, introvertie avec énormément de classe

    13 – La célébrité rousse qui vous plait le plus est :

    12Autre :

    – Deborah Ann Woll
    – Sandy Lobry
    – Sophie Turner mais en moins grand et avec des yeux noisettes
    – Simone Simons
    – Félicia Day
    – Lauren Ambrose
    – Jessica Chastain
    – Kelly Reilly
    – Alexia
    – Le modèle Luca Hollestere
    – Lindsay Lohan
    – Karen Gillan
    – Emma Stone
    – Rose Leslie
    – Asima Sefic
    – Mylène Farmer
    – Faye Reagan
    – Ma future femme
    – Faith Picozzi
    – Hayley Williams
    – Kari Byron
    – Hattie Watson
    – Bianca Beauchamp
    – L’admin de la page « Les plus belles rousses »
    – La mienne
    – Odile Vuillemin
    – Molly Caitlyn Quinn
    – Delphine Weispiser
    – Elle Alexandra
    – Kirsten Dunst
    – Jayma May
    – Isabelle Huppert

    14 – Êtes-vous déjà sorti avec une rousse ?

    13

    15 – Quel souvenir gardez-vous de cette relation?

    – Bon souvenir
    – Le coeur brisé et beaucoup d’alcool
    – Magnifique
    – Superbe
    – J’aimerais avoir une relation pour le dire
    – La meilleure qu’il soit et j’espère que ce n’est pas fini
    – Beaucoup de joie, de rires, de complicité, de moments de partage. Je ne me lassais pas de sa beauté, sa douceur. Une relation à la fois calme, posée et pleine de vie.
    – Très bon
    – Un excellent souvenir
    – Traumatisante pour des raisons personnelles mais j’ai vécu des moments incroyables
    – Très bonne mais pas assez longue
    – Fantastique
    – Bon
    – Mémorable
    – Excellent même si nous étions jeunes
    – Très agréable
    – Sensuel
    – Dingue
    – Ok
    – La chimie incroyable
    – De très bons moments et je fantasme encore
    – Un très bon souvenir, impérissable
    – Génial
    – Volcanique et excellent
    – Toujours plus expressive qu’une autre, plus heureuse mais aussi plus sensible. On voit quand elle aime, quand elle est déçue ou en colère. Ça touche plus, ça marque plus. Et le regard envieux ou jaloux des autres
    – Je suis marqué à vie et je ne l’oublierai jamais
    – Que de bons souvenirs et je n’ai jamais croisé autant de rousses que depuis que je suis avec elle
    – Le sexe
    – Ce n’est pas un souvenir, je l’Aime ma Rousse!
    – Très proche, aimante
    – Laquelle ?
    – Magique
    – Exceptionnel
    – Passionné
    – Relation amoureuse et intense
    – La complicité qui nous unissait
    – Un bonheur au quotidien
    – Que du bon
    – La plus parfaite de toutes et qui continue
    – Ce n’était pas une vraie mais j’aimais
    – Le sourire qu’elle a avec ses tâches de rousseur au niveau des joues. Wonderful
    – De la passion
    – Elle
    – Le plus beau moment de ma vie
    – Quelque chose de différent, avec un « plus » par rapport aux autres
    – Une expérience unique et certainement à renouveler, sans rupture cette fois-ci
    – Épique
    – Inoubliable
    – Top
    – À la fois la plus belle, la plus intéressante et la plus douloureuse lors de la rupture
    – Que de la douceur
    – Moyen car il y avait la barrière de la langue irlandaise
    – Court
    – Je pense que je ne pourrai pas vivre sans avoir une femme rousse
    – Merveilleux
    – Sensuel et chaud
    – Génial, la perfection
    – Fort, complexe mais avec beaucoup d’amour
    – Magnifique relation avec une femme très douce et adorable
    – Je suis marié et j’ai deux magnifiques enfants
    – Son sourire
    – Instants magiques inoubliables
    – Un souvenir impérissable d’une relation honnête et volcanique
    – Excellent
    – RAS
    – Sentiment de bien-être
    – C’est ma relation actuelle et elle est exceptionnelle
    – Un fantasme inassouvi
    – Femme de ma vie
    – Une relation très complice avec une jeune-femme parfois encore un peu « enfant », très attachante et à la personnalité très affirmée
    – J’y suis encore donc très bon souvenir
    – Une personnalité plus haute en couleurs que ses semblables
    – Conquis par sa beauté
    – Intense et passionnées
    – Excitante en tout point
    – Chaud et piquant
    – Tous les regards qu’elle pouvait lancer à travers ses cheveux sublime avec son petit air timide
    – Pffft… encore !
    – Torride
    – Mon plus beau souvenir
    – Que les rousses sont les plus belles (même si c’était une teinture)
    – Que du bon
    – La femme de ma vie
    – Vu que cette relation n’est pas basée sur le fait qu’elle soit rousse, je ne vois pas l’utilité de répondre
    – Bof
    – Merveilleux
    – Romantisme
    – Amour comblé
    – La plus agréable !
    – Volcanique et sensuelle
    – Merveilleux et je suis toujours à la recherche de cela
    – Torride
    – Fabuleuse (elle fût ma femme)
    – Fascination
    – Courageux
    – Distingué des autres relations
    – Une belle histoire qui ne risque pas de se terminer
    – Je ne peux rêver femme plus attirante qu’une rousse
    – Moyenne
    – Quatre enfants
    –  Que du bonheur
    – Pas très bonne
    – Sensuelle, romantique, fougueuse, parfaite
    – Merveilleux
    – Passionnée
    – Inoubliable

    16 – Avez-vous remarqué une odeur particulière?

    Note d’Alerte Rousse : J’ai posé cette question pour montrer une bonne fois pour toute que ce préjugé est complètement débile! Malheureusement, certains ignorants continuent d’y croire… Les réponses proviennent d’hommes ayant CONNUS intimement des rousses. Donc les 7% de « Oui » concernent certainement l’hygiène ou tout simplement une odeur différente, propre à chacun. Voilà!

    Nouveau17 – Était-ce une odeur commune à toutes les rousses ?

    Note d’Alerte Rousse : Idem. La preuve est là, le débat est clos.

    Nouveau18 – Avez-vous trouvé que sa libido était supérieur à celle des autres femmes ?

    Note d’Alerte Rousse : Idem. Et non, nous ne sommes pas toutes de grosses nympho, juste des femmes comme les autres avec une libido plus ou moins élevée.

    Nouveau

    19 – Auriez-vous aimé être roux ?

    Note d’Alerte Rousse : 20% de OUI n’est pas négligeable ! Les mentalités seraient elles en train d’évoluer pour les hommes aussi? :)

    Nouveau20 – Pourquoi ?

    – C’est original, plus rare et flamboyant
    – J’ai pas la tête qui va avec
    – Cela va mieux aux filles
    – J’ai toujours trouvé cette couleur de cheveux mystérieuse, attirante et magique
    – Je suis bien comme je suis
    – Car dans la nature les opposés s’attirent
    – Le roux n’a pas autant de charme sur un homme quel qu’il soit sur sur une femme
    – Aucune idée
    – Parce que j’ai déjà une couleur de cheveux particulière depuis ma naissance : noirs parsemés de blanc
    – Moins ténébreux
    – Si un jour j’ai des enfants, j’adorerais avoir un roux
    – Je me plais comme je suis ou du moins j’ai appris à vivre tel que je suis
    – Je suis très beau brun aux yeux vert, ça va avec mon caractère et mon tempérament
    – Les hommes roux ne sont souvent pas attirants
    – Je le suis
    – Mon physique m’indiffère, pas celui de ma partenaire
    – Parce que je ressemble à mes parents donc j’aime mon apparence
    – Je m’aime comme je suis
    – Je suis ce que je suis
    – Déjà persécuté par mon poids, je n’aurais su imaginer pour les deux
    – Je ne suis pas né roux
    – Plus original
    – Sans opinion
    – Plus originale : je me colore les cheveux mais je n’ai que des reflets au soleil
    – Je n’aurais peut-être pas eu envie de relations me ressemblant
    – Difficile d’être différent
    – C’est atypique
    – Oui pour avoir cette différence
    – Charisme
    – Parce que je le suis!
    – Aucune raison, on est comme on naît
    – C’est beau
    – Reflets roux dans la barbe suffisants. J’aime ma couleur
    – Une couleur qui sort du lot habituel
    – J’aurais pas aimé particulièrement mais pas détesté. Je m’en moque un peu
    – Les rousses sont attirantes mais pas les roux
    – C’est moins facile à porter pour un homme
    – J’aime la rareté
    – C’est beau
    – Non à cause des idées reçues et blagues pourries
    – Heureusement qu’ils sont là pour faire perdurer le gène sinon y aurait certainement plus de rousses non plus!
    – Mon crâne est toujours rasé, on ne verrait pas mes cheveux
    – Ça ne collerait pas avec mon style vestimentaire
    – Pure celtique
    – Je ne peux pas changer ce que je suis
    – Se démarquer des autres
    – J’aime mes origines et je les assume. Pourquoi devenir différent de ce que je suis ?
    – Parce que c’est beau
    – Le regard puant des anti roux vis à vis de mon fils roux
    – Je suis blond vénitien
    – Les préjugés trop présents
    – Pour le côté unique ou rare
    – Trop sensibles au soleil
    – Ça donne un style Viking avec les cheveux longs et la barbe
    – Ça m’est égal mais comme mon nom est Leroux, ça aurait été encore pire pendant mon enfance
    – Je suis blond avec un cerveau de blond. Si j’étais roux, ça collerait pas.
    – J’aime trop le soleil
    – J’ai déjà assez de mal à pécho
    – Je fais ce que je veux avec mes cheveux
    – Sortir du lot
    – La rareté a un prix
    – Blond, brun, roux, aucune importance pour moi
    – Je m’appelle Lebrun, ça aurait fait tâche
    – C’est classe parfois quand même!

    21 – Apprécieriez-vous l’idée d’avoir un enfant roux ?

    2022 – Pourquoi ?

    – Pour la différence
    – Parce que je veux une fille rousse
    – Les femmes rousses sont de loin les plus belles ! Si un jour j’ai une fille, j’aimerais qu’elle soit rousse. Si c’est un garçon, j’aimerais qu’il soit brun avec de beaux yeux verts
    – Ils sont tellement beaux !
    – Peu importe, il resterait mon enfant
    – Parce que j’apprécie tout autant l’idée d’un enfant blond ou brun
    – La surprise de voir que ce magnifique gène a été transmis, ce qui montrerait que le petit ressemble à sa mère
    – Car je trouve ça so cute !
    – J’en ai deux et ils sont magnifiques
    -Original
    – Je ne veux pas d’enfants
    – Pour qu’il/elle soit aussi beau/belle que ma femme
    – Car j’en serai fière
    – Ils sont rares
    – C’est mon rêve et si je rencontre une fille qui en désire un, pas de problème, même avec l’aide la science si nécessaire !
    – Car mon enfant aurait l’héritage des magnifiques cheveux de sa mère
    – Car c’est une mutation génétique donc une évolution de l’espèce
    – Je trouve ça beau et unique
    – Pour avoir un enfant qui se démarque des autres au premier regard
    – Pour qu’il me ressemble
    – C’est mignon
    – Rare et joli
    – Si c’est une fille
    – Unique
    – J’aime les roux bordel
    – C’est vraiment très beau
    – Parce que j’en ai marre de voir que de couleur capillaires dominantes
    – Ça serait trop mignon
    – Un enfant est un enfant, peu importe sa couleur de cheveux
    – Une fille car elles sont parfaites
    – Ça me dérange pas
    – Un roux avec des origines asiatiques ça serait encore plus unique
    – J’aurais la plus belle des filles
    – Mon rêve d’enfance
    – Le passage de mes origines irlandaises
    – Une fille rousse : une fierté personnelle
    – J’ai un petit garçon roux
    – Avoir une fille aussi belle que sa mère
    – C’est marrant
    – C’est une belle teinte
    – Parce que je trouve cette couleur de cheveux tellement belle et respectable, je serais très heureux d’être un jour père de petits roux et/ ou rousses
    – C’est une rareté donc une bénédiction
    – Parce qu ‘il en faut plus !
    – Rejet à l’école
    – Vive les roux ! Il y en a de moins en moins
    – Cette couleur atypique est fascinantes
    – Si c’est le cas, ça voudrait dire que je suis en couple ou marié avec une rousse. Le rêve quoi
    – Ça va avec aimer les rousses, faut bien faire des enfant un jour
    – C’était notre rêve à mon ex femme et moi : des jumelles rousses et frisées

    23 – Trouvez-vous qu’il existe toujours de la discrimination envers les roux et les rousses ?

    Note d’Alerte Rousse : Je vais bientôt publier mon témoignage, suivi de ceux d’autres rousses. Si vous voulez m’envoyer le vôtre, écrivez-moi à alerterousse@gmail.com – Les garçons aussi !

    2224 – Pourquoi ?

    – Chez les jeunes notamment. Je pense que c’est parce qu’ils sortent du lot. On ne croise pas autant de roux que de blonds ou bruns. Il y a aussi les préjugés.
    – Cette discrimination pour moi c’est selon le sexe. Devant une femme rousse : les hommes sont frustrés, les femmes jalouses. Devant un homme roux : les hommes n’aiment pas cet avantage de rareté, les femmes n’aiment pas vraiment les roux, désolé de le dire.
    – De mon vécu, je n’en ai jamais vu autour de moi
    – Bonne question
    – La bêtise humaine
    – C’est quelque chose qu’on voit régulièrement sur internet ou qu’on peut entendre sur le ton de l’humour auprès des proches
    – Parce que les gens sont bêtes et que quel que soit le contexte, ils trouveront toujours un « type » de personnes à accuser/blâmer/stigmatiser (noirs, roux, homos, juifs, musulmans…)
    – Parce que les gens sont débiles!
    – Les vieux préjugés ont la peau dure et les gens sont cons
    – À l’école, les enfants sont cruels entre eux, dès qu’il y en a un qui sort de lot, il prend.
    – Beaucoup de clichés et de plaisanteries entendues
    – Problème culturel, la peur de personnes différentes donc qui dérangent, la télé.
    – Tout le monde est discriminé : blanc, noir, jaune, rouge. Il suffit d’envoyer chier ceux qui ne vous aiment pas
    – Car je l’ai vécu et cela m’a renforcé
    – Ils sont mal perçus, surtout pour les hommes
    – Idiotie et intolérance face à ce qui est rare
    – Humour et dérision ne sont pas bien compris par les plus jeunes
    – Sauf entre enfants, la couleur de cheveux n’est pas sujette à la discrimination
    – Surtout chez les garçons enfants, moins chez les filles ou les adultes. Chez l’adulte c’est devenu aimé justement. Beaucoup de mannequins roux, les femmes rousses sont toujours très appréciées.
    – Je n’en ai pas dans mon entourage, je ne peux pas savoir
    – S’il y en a, c’est de la discrimination positive
    – Il existe plutôt une discrimination positive en ce moment
    – Oui, surtout pour les hommes
    – Jalousie
    – Les gens n’aiment pas la différence
    – Trop de blagues nases
    – Ils sont peu nombreux. J’ai des amis qui n’en connaissent pas et donc ne les aiment pas et pourtant, les rousses qu’on voit sont magnifiques
    – Débilité humaine
    – Surtout sur les réseaux sociaux. Je croise des propos très injurieux envers les roux qui me révoltent!
    – Car elle le vit
    – On les traite souvent sans raison
    – Juste un phénomène de mode passager peu intelligent
    – De vieilles rumeurs
    – Certains de comprennent pas qu’elles m’attirent
    – J’ai l’impression que hormis l’humour comme envers les blondes, il n’y a pas grand chose. Peut-être ai-je tort ?
    – Les rousses c’est sexy, un roux ça pue, etc, etc.
    – J’entends régulièrement des moqueries, voire des insultes sur mes ami(e)s rou/x/sses.
    – À vrai dire j’en sais rien, mais de ce que j’ai pu voir, rien d’offensant mais beaucoup de « taquinements ».
    – L’idée des sorcières ancrée
    – Jokes blessantes et inutiles
    – J’entends moins de mauvaises critiques sur les roux
    – De pures rumeurs sur l’odeur et tout, bêtises! Je pense que ça dépend des personnes, y a des brunes et des blondes qui fouettent croyez-moi sur parole!
    – On est plus au Moyen-Âge où les roux étaient d’office considérés comme Satan
    – Trop de gens parlent des roux et des rousses de façon péjorative et c’est vraiment nul
    – Ça reste de l’humour. Beaucoup de mes amis les trouvent superbes aussi
    – Les gens parlent de ce qu’ils ne connaissent pas
    – On aime les embêter parfois mais rien de méchant
    – Mois que lors de ma jeunesse
    – Les gens ont besoin d’un bouc émissaire
    – Les temps ont changés
    – Seulement chez les jeunes de moins de 18 ans
    – Odeur
    – J’entends encore souvent des phrases toutes faites du style les rousses puent
    – Grâce au cinéma mais pas seulement. On se rend compte que les cheveux roux donnent une valeur ajoutée à beaucoup d’actrices faisant d’elles des beautés rares, là où les brunes et les blondes sont légions
    – Comme pour toutes les minorités malheureusement
    – Il y a toujours des blagues douteuses sur eux, cela n’est pas de très bon goût
    – Souvent les gens trouvent que les gens différents sont mauvais alors que c’est l’inverse
    – Un relent de vieux préjugés sur leur odeur et surtout que les rousses font des jalouses
    – Ils sont uniques, ce qui les rendent très intéressants et en même temps étranges pour certains
    – Beaucoup d’insultes
    – C’est anecdotique, comme pour les gros. Les enfants sont terriblement intolérants
    – J’en ai été témoin
    – Parce que les moeurs évoluent
    – Il y aura toujours de la discrimination, les roux ne sont pas les seuls
    – Les blagues persistent mais comme toutes les blagues il faut les prendre au second degré
    – Couleur clairement à la mode chez les femmes
    – Ils sont encore trop critiqués, ce sont des gens comme les autres, nous sommes tous égaux
    – Jusqu’à la fac, quand il y avait une rousse dans mon entourage, j’entendais souvent des critiques bêtes et méchantes ou des surnoms idiots. Il s’agit peut-être plutôt de la jalousie ?
    – Parce que tout le monde dit que les roux et rousses puent mais ayant moi-même eu une relation avec une rousse, je peux démonter ce mythe ! En tout cas pour ma part, je suis fixé
    – Beaucoup de gens sont cons et pensent que c’est mal
    – Elles sont très bien acceptées je trouve
    – Racisme. Les roux sont une minorité visible au même titre que les noirs, arabes, homosexuels, handicapés, etc Le monde ne les comprend pas. Ils n’ont pas choisi la couleur de leurs cheveux
    – Car j’en vois toujours dans les écoles qui se moquent des rousses
    – Le roux est à la mode !
    – Car vous représentez les races nordiques, donc une menace pour les peuples noirs et musulmans
    – N’importe quoi
    – Les mentalités ont changées : les rousses sont devenues des personnes extrêmement prisées
    – À cause de la soit disante odeur et les cheveux du diable
    – Les blagues faciles font des ravages

    – C’est plus pour l’humour noir qu’un réel jugement. Dans mon cas en tout cas
    – Jeunes, les roux sont souvent opprimés d’après ce que j’ai vu, maintenant c’est la mode
    – Les gens aiment critiquer les minorités, mois je considère ça comme de la jalousie
    – Surtout chez les jeunes enfants, c’est triste
    – Insultes dans la cour de récré, notamment dans les collèges
    – Je ne savais pas qu’il y avait une discrimination
    – Je pense que ce temps est révolu
    – Beaucoup moins de préjugés, elles s’affirment, beaucoup de fausses rousses donc signe de changement de mentalités
    – Préjugés véhiculés par les médias
    – Méchanceté infantile transmise par les enfants eux-mêmes
    – Tout ce dont je suis témoin, ce sont des vannes amicales dont je peux parfaitement être l’auteur, sans animosité aucune
    – Internet développe ça
    – C’est plutôt à la mode et médiatisé positivement
    – Car les gens sont des moutons quand il s’agit de discrimination
    – L’humour en France faut le prendre au second degré. Si on ne le fait pas qui le fera?
    – Les roux quoi… (south park)
    – Toujours les mêmes stéréotypes ou clichés

Admin

Alexia, 27 ans,
journaliste beauté
et VRAIE rousse,

Par : Topito,
Le Parisien,
Blog Ma vie intrépide,
Serge Gainsbourg,
Alexia  d’Alerte Rousse.

Commenté par : Lio de France / Double Genre

Titre original : « Top 10 des plus belles actrices rousses du cinéma. »

SOURCE : les liens sont ci-dessus (Par : …).

Cet homme supportera t-il les talons ?

Que doit-on penser d’une personne qui chausserait des skis pour la première fois et après avoir pris le télésiège attaquerait, tout de go, une piste noire ? Chez moi, dans ma ville natale, les gens qui se livreraient à de telles « performance » se verraient gratifier d’un : « mais ce gonze, c’est un vrai calut. » [en Languedoc : calu, calut, caludo, caludasse = idiot, fada, fou …]

Même la femme la plus stupide, mais on sait que cela n’existe pas, n’est pas sans connaitre les règles du port des chaussures à talons.

Choisir la bonne taille en longueur, c’est bien, mais il faut veiller aussi à la largeur (les homme font souvent du G ou du H). Bien-sûr la hauteur des talons est importante : on ne part pas faire une virée shopping montées sur des talons de plus de 6 cm, à moins de vouloir séduire le vendeur, ce qui est tout de même facile : il suffit d’emporter dans son grand sac, une paire de rechange.

VieEstCourteTalonsNon
Photo : La vie est courte, pas les talons – La vida es corta los tacones no

L’épaisseur du talon est aussi un facteur de confort et les « talons carrés » sont à la fois dans l’air du temps et forcément moins traumatisants que les fines aiguilles qui « s’embrochent » dans tout ce qui est à leur portée.

La forme de la chaussure et sa matière compte aussi pour beaucoup. Rien ne remplace une chaussure réalisée en 100% cuir, car le plastique est bien moins souple et blesse facilement les parties du pieds qui s’y adossent, sans parler du problème des mycoses liées à la transpiration (saupoudrez vos chaussures avec du talc pour bébé et vos pieds vous dirons merci.)

Dans le cas de notre journaliste calut, il a tout faux : sandales tressées, donc instables, et une certitude de récolter assez d’ampoules pour éclairer des nuits de douleurs. Porter des talons aiguilles, c’est dangereux et inconfortables pour se déplacer toute une journée où nos pieds vont fouler des sols très différents. Quel pilote irait faire le Paris Dakar en Ferrarri ? Je suis sûre que bien cornaquée par une pro de la chaussure, notre petit man passerait une agréable journée et comme le suggérait une de mes fidèles lectrices, ne voudrait plus les quitter et les porter au lit pour mettre un peu de piment dans ses ébats amoureux. Pauvre de lui, il ne sait pas à côté de quoi il est passé.


Article

VIDÉO. Cet homme porte des chaussures à talons pendant une journée et déclare vouloir « mourir »

INSOLITE – Pour certaines, c’est un plaisir, pour d’autres, c’est un enfer. Trop hautes, inconfortables, incommodantes… Les chaussures à talons sont aussi convoitées que détestées par la gent féminine. Afin de comprendre pourquoi les femmes se plaignent si souvent de douleurs aux pieds, un reporter vidéo a décidé de passer une journée entière à en porter.

Ce défi insolite et saugrenu nous offre des séquences hilarantes, à regarder ci-dessus. Brandon Cohen, qui réalise des vidéos pour le site BroBible, enfile donc une paire de sandales hautes qu’il est censé conserver durant 24 heures. Son but ? Montrer aux filles qu’elles sont des « mauviettes ». Mais comme il l’explique sur Youtube, tout ne s’est pas passé comme prévu. Il décidera en effet d’arrêter à 19h15 seulement.

« Je ne vais pas survivre »

Dès ses premiers pas en talons, le jeune homme, qui a visiblement de grandes difficultés à marcher, clame qu’il « souffre déjà tellement ». Le plus difficile reste pourtant à venir. Se rendre au travail en talons, conduire en talons… Tant d’épreuves qui définissent le quotidien d’une femme qui tient à ses escarpins. Brandon Cohen évoque leur humeur parfois massacrante, et se montre compatissant. « Je comprends mieux maintenant […] J’ai envie de tuer tout le monde […] Je mesure désormais l’importance de se garer près de la sortie », ironise-t-il.

Brandon ajoute: « C’est la version moderne du bandage des pieds en Chine », faisant ainsi référence à cette pratique asiatique très douloureuse, qui consistait à se bander les pieds pour réduire leur taille et leur donner la forme d’un bouton de lotus.

Le ridicule de la situation semble beaucoup amuser les passants, qui n’hésitent pas à le prendre en photo. D’autres l’interpellent et lui lancent des phrases telles que « jolies chaussures », ou encore « j’aime beaucoup vos chaussures ». Complètement à bout, Brandon Cohen se plaint: « Je ne vais pas survivre […] Je veux mourir. S’il vous plaît, laissez-moi mourir […] Je ne peux plus tenir debout. Mes jambes tremblent ». Selon la chronique qu’il a écrite suite à son expérience, c’était « la pire journée » de sa vie, et les filles sont « masochistes ».

Postée le 22 juin sur Youtube, la vidéo a déjà été vue 235.812 fois sur Youtube à l’heure où nous publions. Une internaute a même laissé un commentaire pour lui prodiguer quelques conseils: « Vous ne les portez pas de la bonne manière. Vous devez placer la pression ainsi que le poids de votre corps sur la plante de votre pied, et non pas sur le talon. C’est complètement à l’opposé de ce que l’on doit faire lorsque l’on porte des chaussures plates ».
Antidepresseur
DG : les talons ? un antidépresseur vraiment féminin 😉


Par : Alev Yildiz | Le Huff Post
Publié le : 26.06.2015 | 12:38 CEST
Titre original : « VIDÉO. Cet homme porte des chaussures
à talons pendant une journée et déclare vouloir ‘mourir’. »
Commentaires : Louboutinccll-162422 Lio de France | DG
SOURCE : HuffingtonPost.com
§
PSTT .. Voila comment il faut archer avec des talons 😉

8.3 journée des femmes et des trans

Eh oui ! on s’invite dans cette journée dédiée aux femmes et à celles qui souhaitent s’y assimiler, parce que certains hommes sont des femmes comme les autres. 😉

TalonsAiguilles

Une fois n’est pas couture, coutume, parlons un peu de moa, Lio de France, car si je ne pas une vraie femme authentiquement éclose d’une culture in vivo, issue d’un cru biologique d’appellation contrôlée, je suis pour le moins … un Helix aspersa aspersa, un petit gris de Provence, un gastéropode terrestre, bref un escargot ;

non que je bave sur les pages de mon blog, encore que cette sécrétion intempestive n’aurait pas que des inconvénients, puisqu’il est désormais reconnu scientifiquement qu’elle possède la vertu de cicatriser les plaies (de la vie) ;

mais parce que sa particularité est d’être hermaphrodite. En effet, « un même individu est capable de produire des spermatozoïdes et des ovules, mais l’autofécondation étant impossible, il doit s’accoupler avec un partenaire. »

Préliminaires Lorsque deux escargots se rencontrent
et que la saison des amours bat son plein, il commencent par s’embrasser « baveusement »: ce sont les préludes

Après avoir épousé un femme cisgenre, (faut-il le préciser), cette charmante personne m’a quitté façon Petit Prince (de Saint Exupéry). Marie (on l’appellera ainsi), bien que née au pays du haschich, ne fumait (rien) ; fille d’un représentant en vin, elle ne buvait pas  (outre mesure), faisait beaucoup de sport (une athlète complète), mais son capital génétique n’était pas fameux. Aussi la maladie l’a emportée, alors qu’elle était encore une jeune maman, me chargeant de fait de m’occuper seul de notre fille de 7 ans.

Sans réel désir initial de quitter la tranquillité de mon célibat forcé (zéro tracas, zéro bla bla) , j’ai été tout de même été obligé d’adopter rapidement une vie de femme et suis illico devenue :

  • une vraie fée du logis, piégeant la poussière à la Marie-Pierre Casey :

>>  youtube.com/watch?v=fhI1zeDwoI0

  • une chef de cuisine … mais surtout de la pizza au four micro onde,
  • un plongeuse en apnée spécialiste … des vaisselles récalcitrantes,

GrandNettoyage

  • une technicienne de surface expérimentée,
    normal : récurer les viers, ça me connait ( 😦 oupss ! je sors.)
  • une addict des lessives qui lavent plus blanc…

    >>  youtube.com/watch?v=elL2-cdEjZA

  • une championne de la patte mouille, comme jadis une de mes tantes maternelles qui repassait sur le trottoir, devant son échoppe, tellement il y faisait chaud et humide.>

8maiJour2laFemme

–  habilleuse, admiratrice et manager des spectacles de danse de ma « petite » que j’accompagnais les mercredis après midi chez les mères de ses amies pour déguster des cookies, parler chiffons et de « leurs mecs. »

08.03feteFemme

Ajoutez à cela mon envie irrésistible de porter des bas et des talons,
des sous vêtements soyeux et à l’occasion un vrai dirndl bavarois.

Dirndl
Dirndl bavarois
  • ce qui aurait fait sûrement plaisir à ma trisaïeule, l’épouse de Philippe de France, frère gay du Roy Soleil, Madame Palatine avec laquelle je partage :
MadamePalatineDirndl
Madame Palatine
  • le goût immodéré de l’écriture, grande épistolaire reconnue pour les uns, « Commère du Grand Siècle » pour les autres ;
  • un visage aux traits plutôt masculins…
    … et avec tout ça, vous avez une nouvelle dame dans votre club 😉

D’ailleurs mon cas n’est pas unique. Il respecte la règle des 3 D
Décès – Divorce – Déménagement *
* Pas folle la guêpe, elle ne divorce pas de suite,
séparée de corps, et l’esprit tranquille, elle va vivre chez sa mère 🙂

08MarsJourFemme

Dans ces 3 cas prédédents, l’homo sapiens sapiens se retrouve seul dans sa caverne, sa caserne, sa cahute ou encore sa casbah et doit, faute de mourir de soif, de faim, de poussières diverses … assumer le rôle qu’il a, depuis la nuit des temps, dévolu à la femme dont je ne suis pas sûre qu’elle l’ait revendiqué.<


Et POUTINE, qu’est-ce qu’il en dit ?

Congratulation on International Women’s Day
by Vladimir Poutine — da!

Vladimir Putin congratulated Russia’s women on the International Women’s Day holiday.

Vladimir Putin: Dear women,

From all my heart, I congratulate you on International Women’s Day. Russia celebrates this holiday with particular love, probably more so than any other country. It is a holiday filled with gifts and flowers and with our warmest, fondest feelings for our mothers, wives, daughters, colleagues and all the women close to our hearts. After all, it is women who give us life and warm us with their love, support and care. It is women, with their dignity and compassion, who incarnate Russia’s true soul.
I want to say particular words of gratitude today to the women of the wartime generation. Your strength of spirit and your feats taught us to be real men and reach victory in spite of all the obstacles. Today’s women follow in your footsteps, succeeding in every field, in professional and creative careers and public work, and create a happy and comfortable environment for founding families and raising children.
Dear women, you possess a mysterious power: you keep up with everything, juggle a myriad of tasks, and yet remain tender, unforgettable and full of charm. You bring goodness and beauty, hope and light into this world. We are proud of you and we love you.
Once again, let me congratulate you sincerely on this holiday. I wish you days and years filled with joy. I wish you happiness.

Владимир Путин поздравил российских женщин с праздником – Международным женским днём.
В.Путин: Дорогие женщины!
Сердечно поздравляю вас с Международным женским днём. Этот праздник в России отмечают с особой теплотой. Пожалуй, как нигде в мире. Он наполнен подарками и цветами, самыми добрыми чувствами к нашим мамам, жёнам, дочерям, коллегам по работе – ко всем близким нашему сердцу женщинам. Ведь женщины дают нам жизнь, согревают своей любовью, поддержкой и заботой. Именно в женщине, в её достоинстве и милосердии раскрывается истинная душа России.
Особые слова признательности хочется сказать сегодня женщинам военного поколения. Ваша сила духа, ваш подвиг научили нас быть настоящими мужчинами, побеждать вопреки всему. Современные женщины вам под стать. Им всё удаётся: достигать вершин в профессии, в творчестве, в общественной деятельности, создавать радушную, комфортную обстановку в семье, воспитывать детей.
Вы, дорогие наши женщины, обладаете непостижимым секретом: всё успевать, справляться с огромным грузом забот и оставаться нежными, яркими, обаятельными. Вы приносите в этот мир добро и красоту, свет и надежду. Мы гордимся вами и любим вас.
Ещё раз от души поздравляю вас с праздником. Желаю побольше радостных дней и лет. Будьте счастливы.

Attention, biologique ou en transition, la femme 2016 a changé 😉


Par : Lio de France
Publié : ce jour
SOURCE : Double Genre.

Qui veut des petites tenues pour trans ?

Dans cet article, rien de romantique ! on évoquera surtout les besoins en sous-vêtements spécifiques adaptés aux besoins de (re)modelage des corps des personnes transgenres et non pas de jolis dessous soyeux, comme celui de la photo que nous avons placée ci-dessous. Vous ne perdez rien pour attendre et nous saurons vous en parler bientôt, de façon plus poétique que les exemples qui nous sont présentés par la journaliste du Guardian.

PhotoDoubleGenre

Pour débuter, on évoquera avec vous, le cas d’un jeune homme américain qui ayant plutôt mal choisi un corset de maintient sur internet se voit pris de troubles respiratoires et de malaises tant physiques que psychiques. Cette histoire nous rappelle celle de sa compatriote qui avait fait un procès à un fabricant de fours à micros ondes, au motif que son caniche avait perdu la vie après qu’elle l’eut mis à sécher dans l’appareil incriminé ! Les américains nous étonnerons toujours, même si l’on sait que ce qui ce passe chez eux aujourd’hui sera notre quotidien dans vingt ans, chez nous, dans notre vieille Europe.


ARTICLE

DrapeauAngloSaxon How new shapewear designs are helping transgender people avoid dangerous and painful tactics to create their desired body shape – Trans underwear illustration.

Louboutinccll-162422 Comment les nouvelles conception dans les formes de vêtement aident les personnes transgenres à éviter des tentatives dangereuses et douloureuses pour créer la forme de corps qu’ils désirent – Illustration de sous-vêtements pour transgenre.

Trans underwear illustration

DrapeauAngloSaxon Underwear can be central to shaping a trans person’s identity. Illustration: Chloe Cushman for the Guardian

Louboutinccll-162422 DG : Les sous-vêtements peuvent être la pièce maitresse pour modeler l’identité d’une personne transgenre. Illustration de Cloe Cushman pour le Guardian.

DrapeauAngloSaxon Four years ago, Teddy Tinnell put on a compression garment on his chest for the first time and headed to a party. An hour later, the 21-year-old transgender man became so light-headed that friends had to pry the binder off him.

Louboutinccll-162422 DG : Il y a quatre ans, Teddy Tinnell met un vêtement de compression sur sa poitrine pour la première fois et part à une fête. Une heure plus tard, le transgenre de 21 ans est devenu si tête folle que ses amis ont dû lui retirer de force son équipement.

DrapeauAngloSaxon Earlier that week, Tinnell had placed his order from Underworks, an online company that specializes in body sculpting products. It was a size too small but Tinnell persevered through the pain, desperate to cover up his breasts.

Louboutinccll-162422 DG : Plus tôt cette semaine, Tinnell avait passé sa commande chez Underworks, une entreprise en ligne spécialisée dans les équipements de sculpture du corps. La taille était trop petite, mais Tinnell a persévéré malgré la douleur, désespéré de [ne pouvoir] dissimuler sa poitrine.

DrapeauAngloSaxon Tinnell, a Colorado native, often bound his chest for 24 hours instead of the recommended eight, constricting his breathing in the process. Rashes were commonplace, too – Tinnell rarely washed his binder because he considered it, unlike regular underwear, an extension of his body.

Louboutinccll-162422 DG : Tinnell, originaire du Colorado, comprimait souvent sa poitrine durant 24 heures au lieu des 8 recommandées, comprimant par la même sa respiration. Les irritations étaient fréquentes, et aussi – Tinnell lavait rarement son corset parce qu’il le considérait contrairement aux sous-vêtements réguliers, comme une extension de son corps.

DrapeauAngloSaxon “The parts of our bodies that are the most dysphoric need the most tenderness and love,” he said. “But it’s really hard to address those parts, especially when you don’t have options that make you feel sexy and comfortable.”

Louboutinccll-162422 DG : « Les parties de notre corps qui sont les plus dysphoriques* ont besoin de plus de tendresse et d’amour, » a-t-il dit. « Mais il est vraiment difficile d’appréhender durement ces parties, particulièrement quand vous n’avez pas d’options qui vous font vous sentir sexy et à l’aise. » *Dysphorie : Trouble psychique caractérisé par une humeur oscillant entre tristesse et excitation. Sentiment de malaise.

DrapeauAngloSaxon For transgender people, finding functional and attractive undergarments is difficult. Simply walking into a store is out of the question, since mainstream brands don’t cater to such specific needs. Instead, trans men and women rely on undergarments made for cross-dressers or post-surgery patients, or make do with DIY adjustments to regular underwear gleaned from YouTube videos, forums and blogs.

Louboutinccll-162422 DG : Pour les personnes transgenres, trouver des sous-vêtements fonctionnels et séduisants est difficile. Simplement se déplacer dans un magasin est hors de question, puisque des marques courantes ne satisfont pas de tels besoins spécifiques. Au lieu de cela, les hommes et les femmes trangenres comptent sur des sous-vêtements faits pour des travestis ou des patients de post-chirurgie, ou se débrouillent avec des rajustements de bricolage aux sous-vêtements réguliers glanés sur des vidéos YouTube, des forums et des blogs.

Pinterest
YouTube users offer underwear advice.

DrapeauAngloSaxon As a result, trans undergarments have always been more about function than fashion – until recently.

Louboutinccll-162422 DG : En fait de résultats, les sous vêtements des personnes transgenres ont toujours privilégié la fonctionnalité à la mode – [enfin] jusqu’à récemment.

DrapeauAngloSaxon In the past few years, a number of designers have begun creating attractive underwear that caters specifically to the needs of trans bodies: binders to compress the chests of trans men and drawers with room for a prosthetic penis or stuffing material; underwear that flattens the groin area with stretch fabric and has room for hip and buttock padding for trans women, and bras made to fit a wider rib cage and accommodate inserts. These garments don’t just offer comfort – they can transform a person’s silhouette.

Before my top surgery, my undergarments were the only things that made me able to leave the house – Sonny Oram

Louboutinccll-162422 DG : Lors des quelques années précédentes, un certain nombre de concepteurs ont commencé à créer des sous-vêtements séduisants qui desservent spécifiquement les besoins du corps des transgenres : des corsets pour comprimer les poitrines [et la taille] des hommes transgenres et des plis pour la place d’un pénis prosthétique ou une matière de rembourrage ; les sous-vêtements qui aplanissent la zone de l’aine avec un bout de tissu, ont un logement pour la hanche et du remplissage de « gras » pour les femmes transgenres et des soutiens-gorges conçus pour s’adapter à une cage thoracique plus large et accepter des inserts. Ces vêtements n’offrent pas juste du confort – ils peuvent [surtout] transformer la silhouette d’une personne.

« avant mon opération au niveau de la cage thoracique, mes sous-vêtements n’étaient que des choses qui me permettaient de quitter la maison » – [dit] Sonny Oram

DrapeauAngloSaxon Wearing underwear plays a huge part in shaping a trans person’s identity. “Before my top surgery, my undergarments were the only things that made me able to leave the house,” says Sonny Oram, a 27-year-old who identifies as non-binary trans. “They were very crucial for my existence.”

Louboutinccll-162422 DG : Le port de sous-vêtements joue une partie énorme dans le modelage d’une identité d’un-e trangenre. « Avant ma chirurgie [de la partie] supérieure, mes sous-vêtements étaient les seules choses qui m’ont rendu capable de quitter la maison, » dit le Sonny Oram, une personne de 27 ans qui s’identifie comme trans non-binaire. « Ils étaient primordiaux pour mon existence. »

– Cy Lauz

DrapeauAngloSaxon Cy Lauz, a transgender woman, says the lack of garments is more than inconvenient – it takes take a psychological toll. “On a human level, it’s disheartening,” she says. “When there are products out there [for you], it’s usually because someone recognizes your existence.”

Louboutinccll-162422 DG : Cy Lauz, une femme transgenre, dit que le manque de vêtements, est plus que de l’incommodité – ils ont un impact psychologique. « Sur le plan humain, ça décourage », dit-elle. « Quand il y a des produits là-bas [pour vous], c’est bien souvent  parce que quelqu’un reconnaît votre existence. »

DrapeauAngloSaxon In 2013, Lauz left her career as an interior designer to launch a line of underwear and bras for trans women called Chrysalis. Her T-strings are very different from a regular pair of women’s underwear: they have an inner panel that helps tuck and hold the penis between a person’s legs. They’re made from mesh tight enough to smooth out any bulge. It is high-waisted to give the appearance of long legs, and has cinchers that help create an hourglass figure. Save for the padding and high cut, the T-string wouldn’t be out of place in Victoria’s Secret.

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Louboutinccll-162422 DG : En 2013, Lauz a quitté sa carrière comme architecte d’intérieur pour lancer une ligne de sous-vêtements et de soutiens-gorges pour des femmes transgenres appelées « Chrysalide ». Ses strings sont très diffèrent d’un modèle habituel de sous-vêtements de femme : ils ont un panneau intérieur qui aide à mettre et tenir un pénis entre les jambes de la personne. Ils sont faits avec une maille assez serrée pour aplanir n’importe quel bombement. Il est à taille haute pour donner l’apparence d’avoir de longues jambes et a des « cinchers » [?] qui aide créer une taille de guêpe. Excepté pour le rembourage et la coupe haute haute, le string ne serait pas déplacé dans [l’émission TV] le Secret de Victoria.

DrapeauAngloSaxon In just six months, Lauz sold out of her initial batch of 1,000 pairs. Chrysalis also has bras and silicone inserts, a combination many trans women struggle to perfect. Hannah Simpson, a 30-year-old who lives in New York, remembers how difficult it was to find the right padding. As a child and teen, she started stuffing with socks, T-shirts and scarves. In high school and college, she even experimented with water-filled condoms. “[They] had a very realistic effect,” she says. “But if they popped, you were both soaking wet and lopsided.”

Louboutinccll-162422 DG : En moins de six mois, Lauz a vendu son lot initial de 1,000 paires. Chrysalide a aussi des soutiens-gorges et des inserts en silicone, une combinaison que beaucoup de femmes transgenres s’efforcent à perfectionner. Hannah Simpson, une personne de 30 ans qui vit à New York, se souvient combien fut difficile de trouver le remplissage parfait. Etant enfant, puis teenager, elle a d’abord commencé à bourrer avec des chaussettes, des T-shirts et des écharpes. Au lycée et à l’université, elle a même expérimenté des préservatifs remplis d’eau. « [Ils] avaient un aspect très réaliste, » dit-elle. « Mais s’ils [venaient à] éclater, vous étiez autant trempées que [toute] biscornues. »

Chrysalis designer Cy Lauz
Pinterest
Chrysalis designer Cy Lauz. Photograph: Cy Lauz

DrapeauAngloSaxon The lack of options means trans women who haven’t had surgery must come up with creative and often painful solutions to create the desired silhouette. Many use duct tape to conceal their genitals. Others make do with anything tight, whether kids’ underwear or a gaff – a stretchy thong-like underwear marketed to cross-dressers and often too uncomfortable for everyday wear.

Louboutinccll-162422 DG : Le manque de solutins a pour résultat que les femmes transgenres qui n’ont pas bénéficié d’une chirurgie, doivent s’inventer des solutions créatives, mais souvent douloureuses pour se créer la silhouette désirée. Beaucoup utilisent du ruban adhésif pour dissimuler leurs organes génitaux. D’autres se débrouillent avec n’importe qui serre, aussi bien des sous-vêtements d’enfants ou une gaff [?] – des sous-vêtements semblables à la bande élastique commercialisée pour les transformistes, mais qui se révèle souvent trop inconfortable pour des tenues de tous les jours.

DrapeauAngloSaxon Chest binding is a big issue for trans men, and most DIY solutions range from comical to risky. On an Underworks review forum, a user named Adrian said he layered five sports bras for maximum compression. Others try Ace bandages, a dangerous option since they tighten with the slightest movement. Most binders available online are made from low-quality fabric that scratches the skin and doesn’t breathe. They also tend to look bland – more medical garment than Calvin Klein.

Louboutinccll-162422 DG : Le corset est une importante question pour les hommes transgenres et la plupart des solutions bricolées relevant plus du comique sont risquées. Sur le forum d’Underworks, un utilisateur nommé Adrian dit qu’il superpose cinq soutiens-gorges de sport pour une compression maximale. D’autres essayent les bandages « Champion », une solution dangereuse puisqu’ils se raidissent au plus léger mouvement. La plupart des corsets disponibles en ligne sont faits du tissu de mauvaise qualité qui griffe la peau et ne son pas respirants. Ils ont aussi tendance à avoir l’air [trop] mou – un vêtement [au look] plus médical que Calvin Klein.

Laura Treas

DrapeauAngloSaxon Laura Treas, a designer with All is Fair in Love and Wear, a lingerie brand that caters to trans women and men, spent eight years working in post-plastic surgery design, and learned pain-free ways to create masculine silhouettes in the process. With binders, for example, she uses square-shaped seams to help flatten the chest, using the highest quality Lycra.

Louboutinccll-162422 DG : Laura Treas, la conceptrice  de « Tout Est Parfait En Amour Et En Vêtements », une marque de lingerie qui satisfait les femmes et les hommes transgenres, a passé huit ans à travailler dans la conception « post-chirurgie-esthétique » et a appris sans difficulté les procédés de création des silhouettes masculines. Avec les corsets, par exemple, elle utilise des coutures carrées-en-forme pour aider à aplanir la poitrine, utilisant du Lycra de la meilleure qualité.

DrapeauAngloSaxon Bluestockings Boutique, an online shop that launched in April, sells underwear with space and support for a penis-like bulge. Its packing brief, designed by Origami Customs, has an inner pocket and mesh hole that accommodate a Stand to Pee (STP) device, a prosthetic with an opening that allows trans men to use urinals.

Louboutinccll-162422 DG : La boutique Bas-bleus, un magasin en ligne qui a été lancé en avril, vend des sous-vêtements avec l’espace et le support pour un bombement semblable à un pénis. Son pack [?], conçu par Origami Customs, possède une poche intérieure avec un trou en maille qui permet une position pour uriner (PU) avec un accessoire, une prothèse avec une ouverture, qui permet aux transgenres d’utiliser des urinoirs.

Binders from All is Fair in Love and Wear
Pinterest
Binders from All is Fair in Love and Wear. Photograph: All is Fair in Love and Wear

DrapeauAngloSaxon While these products are a welcome alternative to makeshift underwear, trans people want more options.

Louboutinccll-162422 DG : Tandis que ces produits sont [déjà] une alternative bienvenue aux sous-vêtements de fortune, les personnes transgenres veulent encore plus d’options.

DrapeauAngloSaxon “A lot of these garments are, frankly, boring from an aesthetic perspective,” wrote Elaine Mendus, a 25-year-old trans woman, in an email. “Where’s the lace ? Where’s the risqué ? Where’s the fun?”
While trans underwear businesses can work on diversifying their products, the most valid critique is the price point. While at least one company, LeoLines, offers male to female underwear for as little as $12, Chrysalis, Bluestockings Boutique and All is Fair sell items for between $36 and $175.

Louboutinccll-162422 DG : « Beaucoup de ces vêtements sont franchement ennuyeux d’un point de vue esthétique, » a écrit Elaine Mendus, une femme transgenre de 25 ans, dans un courrier électronique. « Où est le lacet ? Où est l’osé ? Où est le plaisir/fun ? »
Tandis que le commerce de sous-vêtements pour transgenres peut fonctionner par la diversification de leurs produits, la critique la plus pertinente est celle sur les prix. Tandis qu’au moins une entreprise, LeoLines, offre des sous-vêtements MtF (Male to Female) pour à peine moind de 12 $, Chrysalide, la Boutique de Bas-bleus et Tout est Parfait, vendent des articles à entre 36 $ et 175 $.

DrapeauAngloSaxon That’s too steep a price to pay for most members of the trans community, who are twice as likely to be unemployed than the general population and have high rates of homelessness.

Louboutinccll-162422 DG : C’est un prix trop « raide » à payer pour la plupart des membres de la communauté transgenre, qui ont deux fois plus de chances d’être au chômage que la population générale et d’être au régime des sans logement.

DrapeauAngloSaxon “The parts of our community that are most in need can’t access these [undergarments],” says Oram. “I see it as a medical necessity.”

Louboutinccll-162422 DG : « La partie de notre communauté qui a le plus de besoin ne peut pas avoir accès ces [sous-vêtements], » dit Oram. « Je vois ça comme une nécessité médicale. »

DrapeauAngloSaxon The designers say there isn’t yet enough demand to produce high-quality underwear at a lower price.

Louboutinccll-162422 DG : Les créateurs de mode disent qu’il n’y a pas encore assez de demande pour produirespite e des sous-vêtements de haute qualité à un prix inférieur.

DrapeauAngloSaxon Despite their shortcomings, the mere fact that businesses recognize the specific needs of trans people is a positive sign.

Louboutinccll-162422 DG : Malgré leurs défauts, le simple fait que les fabricants reconnaissent les besoins spécifiques des perzsonnes transgenres, est un signe positif.

DrapeauAngloSaxon In August, Tinnell had top surgery and no longer needs to wear a binder. But looking back on his transition years, he thinks a greater choice of underwear would have put him in a healthier state of mind.

Louboutinccll-162422 DG : En août, Tinnell ayant subit une opération chirurgicale au niveau de sa poitrine, n’a plus à porter de corset. Mais regardant en arrière ses années de transition, il pense qu’un choix plus grand de sous-vêtements l’aurait mis dans un état d’esprit plus sain.

DrapeauAngloSaxon “You might be cool with your chest one day and think it’s horrible the next,” he says. “Having really gorgeous [undergarment] options made for trans people – it can only help.”

Louboutinccll-162422 DG : « Vous devez être cool avec votre poitrine un jour et penser que c’est horrible le suivant, » dit-il. « Avoir de réelles et magnifiques options [de sous-vêtement] faites pour les transgenres – cela ne peut qu’aider. »


Par : Angelina Chapin
Publié le : 24.09.2015 | 14.00 BST
Dernière modification :  29.09.2015 | 18.07 BST
Traduction amateur : Louboutinccll-162422 Lio de France / Double Genre
Titre original : « Sous vêtements pour trangenres »
SOURCE : TheGuardian.com

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BlasonLaGrandCombe
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Témoignage d’un homme travesti

Je suis un homme, et je me travestis — Témoignage

Bertrand se travestit : son double s’appelle Pénélope, se pomponne pendant plus d’une heure dans la salle de bains et mesure deux mètres talons compris. Et il le vit très bien, merci pour lui !

Je suis un homme, et je me travestis — Témoignage

Je suis un travesti

Je m’appelle Bertrand, j’ai 36 ans, je suis hétérosexuel, je me travestis.

Cet article est une sorte de réponse à celui dans lequel une madmoiZelle racontait ses réactions au travestissement de son mec. Ma réponse vient donc « de l’intérieur », si on veut — et sans jeu de mots graveleux !

Je vais d’abord être très factuel, puis poursuivre en analysant un peu.

Depuis quand est-ce que je me travestis ?

J’ai toujours plus ou moins eu envie de me travestir. Le plus vieux souvenir que j’ai d’avoir eu cette envie, c’était vers mes 19 ans, mais ça remonte sûrement à plus loin. En gros, à la puberté et à la conscience de la différence des sexes et de leurs utilités respectives.

Mais le passage à l’acte n’est arrivé qu’à 33 ans. Grâce au mec d’un pote, qui est danseuse burlesque, à qui j’expliquais que j’avais toujours voulu faire ça et qui m’a dit avec un air de défi « qu’est-ce que tu attends, viens on va t’habiller ». Et j’y ai été.

Pourquoi est-ce que je me travestis ?

C’est difficile pour moi de dire pourquoi ça m’intriguait à l’époque. Je ne m’en souviens pas bien. Ce qui est sûr, c’est que ce que j’y ai trouvé est différent de ce pourquoi ça m’intriguait.

Je crois que j’imaginais à l’époque pouvoir me transformer en femme, au moins visuellement. Et ce qui me motivait, c’était de savoir comment ça se passait dans « la vie d’une femme ».

Comment est-ce que je me travestis, et à quelles occasions ?

En trois ans, j’ai dû me travestir huit fois. Soit dans des environnements gay-friendly ou simplement gay, soit dans en compagnie de gens que je connais, hétéros en majorité. Mais pas dans un endroit hétéro inconnu, à part pour aller d’un point à un autre.

Lorsque je me travestis, j’essaye d’obtenir le résultat le plus réaliste possible.

« Comment c’est, la vie d’une fille ? »

Tout d’abord, et pour lire ce qui suit, il vous faut savoir que le moment de ma vie le plus proche d’une expérience homosexuelle a été un crush que j’ai eu pour un garçon, vers 15 ans, avec qui je faisais du skate, qui était beau à tomber par terre avec ses cheveux longs et ses taches de rousseurs.

En gros, j’avais une attirance esthétique pour lui, sans désir. Il était vraiment très beau, mais n’a pas nourri de rêve humide pour autant. Il aurait fait une fille splendide, dommage !

Cela n’a pas déclenché de « période de doute » chez moi sur mon orientation sexuelle. J’ai toujours eu l’impression d’être hétéro sans vraiment me poser la question. Ceci n’est pas une précaution oratoire, mais juste une description de contexte.

Ce qui m’intéressait dans l’idée de me travestir, c’était de savoir ce qui se jouait dans le camp d’en face. Par empathie, certainement, un peu comme on écoute le calvaire quotidien d’un ami maghrébin qui vous raconte l’enfer du contrôle au faciès, sans vraiment pouvoir le ressentir parce qu’on est blanc et BCBG.

Là où je me fourrais le doigt dans l’oeil, c’est qu’avec mon mètre quatre-vingt-douze, tout fin que j’étais, je ferais une fille bien trop grande pour être crédible, à plus forte raison avec des talons ! J’avais naturellement l’intention d’être la plus « réussie » possible. Cette volonté de crédibilité fut à l’origine de ma première découverte.

L’enfer de la féminité

Être une belle fille, c’est l’enfer. Se raser les jambes. Les aisselles. Porter un string inconfortable. Des collants qui tiennent chaud et qui scient le ventre. Des talons qui font mal. Une robe qui remonte, très légère et sans poche. Pas de poche donc un sac. Robe légère donc un manteau. Manteau et sac dont on sait pas quoi foutre et qu’il faut toujours mettre au vestiaire ou confier aux copines. Maquillage qui gratte la figure mais qu’on ne peut pas toucher sans tout bousiller. Déplacement dangereux en talons dès qu’on croise une plaque d’égout, une grille, du gazon, des dalles avec un interstice un peu trop grand…

Au bas mot 45 minutes de préparation pour une fille qui a l’habitude, 1h30 dans mon cas. Une heure et demie pour apparaître fabuleuse au sortir de la salle de bain et tomber nez à nez avec un connard qui a enfilé un jean et un t-shirt blanc et qui fait la gueule parce qu’on est en retard. Celui qui aurait dit qu’on était fagotée comme un sac si on avait fait la même en 10 minutes. Je sais de quoi je parle, j’ai été ce connard !

Cette découverte-là, depuis que je me travestis, me permet de comprendre et d’apprécier les efforts faits par les femmes dans le vestiaire et la salle de bain.

Ainsi, avant même d’avoir présenté mon double féminin au monde, j’avais déjà compris quelque chose. Si vous êtes un mec, que vous lisez ces lignes et que vous vous dites « oui, bon, ben d’accord, pas besoin de se travestir pour comprendre ça », sachez que vivre quelque chose et se le faire raconter, ça n’est pas pareil.

Bienvenue, Pénélope !

Mon double féminin s’appelle Pénélope, a son propre profil Facebook et vous remarquerez que j’en parle à la troisième personne. J’ai vu le film Tootsie un an après avoir commencé à me travestir. Tout ce qui y est décrit est exactement ce que je ressentais avant d’avoir vu le film. Dustin Hoffman a encore parlé de ce rôle récemment, avec les larmes aux yeux.

Le seul reproche que je ferais à ce film est d’avoir fait de Tootsie un personnage genré mais pas sexué puisqu’il s’agit d’une dame ménopausée. Le même film avec la dimension de séduction homme-femme aurait été plus intéressant ! Permettez-moi donc de combler ce vide (là encore, sans jeu de mot graveleux).

Comme je l’ai expliqué, malheureusement, Pénélope n’est pas une femme et n’est pas perçue comme telle. Deux mètres cinq sur talons, la confusion serait difficile ! Néanmoins, elle est très convaincante et n’a absolument rien de comparable avec les VRP qui enterrent leur vie de célibataire affublés d’une jupette en vinyle, résilles bas de gamme sur jambes poilues, torse velu, et perruque hirsute et bon marché.

Pénélope et les femmes

Ainsi, si Pénélope n’est pas une femme, elle n’est pas non plus un homme. La seconde découverte déroutante est donc la réaction des femmes en présence de Pénélope.

N’étant plus un homme, je suis observé sous toutes les coutures, sans aucune gêne. Tripoté, aussi. On touche mes vraies fesses, mes faux seins, on me fait des compliments. Tellement régulièrement qu’à mon tour, je touche les fesses et les seins de celles qui me manipulent, en essuyant tout au plus des protestations amusées.

Je ne suis plus une menace. En garçon, toutes ces inconnues me colleraient leur main dans la figure, mais Pénélope peut tout se permettre. Elle n’est pas un homme, donc pas un risque.

Je commence donc à comprendre la dimension de prédateur sexuel qu’un homme représente pour certaines femmes. L’incompréhension des hétéros qui ignorent pourquoi « les homos peuvent aller parler à n’importe quelle nana et s’en faire une copine en trois minutes » alors qu’eux sont refoulés à la première phrase d’approche m’apparaît évidente. Pénélope n’est pas refoulée. Pénélope n’est pas le prédateur que je semble être.

« Mais pourquoi tu fais ça si t’es hétéro ? »

Pour autant, les femmes que cela intrigue posent des questions sur mon orientation sexuelle, car je ne cherche pas à transformer ma voix. Lorsque je réponds que je suis hétéro, elles demandent généralement « mais alors pourquoi tu fais ça ? » et se contentent du « pour voir ce que ça fait » que je leur réponds. Rares sont les femmes qui creusent plus que ça. En général, ma réponse est suivie d’un sourire et d’une variante de « ah, ok, c’est cool ! ».

En revanche, pour les mecs, c’est une autre histoire. Une infime minorité de mecs acceptent l’idée que je sois hétéro sans plus de questions.

    Dans Breakfast on Pluto, Cillian Murphy incarne un travesti homosexuel.

Pénélope et les hommes

Certains jouent la carte de « non mais pour faire ça, tu dois quand même pas être clair ». D’autres cachent leur gêne en poussant des hauts cris façon grande folle, certainement en croyant m’encourager à leur manière et en se rendant plus ridicules que moi, l’homme vêtu en femme. Certains me tripotent avec plus ou moins de second degré, en m’imposant, sûrement malgré eux, leur nature de prédateur et ma nouvelle nature supposée de proie sexuelle. D’autres encore refusent en bloc la démarche, comme si ça mettait en péril une sorte d’équilibre cosmique où les cochons seraient bien gardés.

Lorsque l’on creuse, la plupart de ces mecs prennent des précautions oratoires du genre « je ne suis pas homo, mais... » qui me semblent illustrer leur insécurité sexuelle. L’hétérosexualité étant l’orientation par défaut, il y a finalement assez peu d’hétéros qui ont vraiment réfléchi à leur orientation sexuelle.

Ainsi, à l’occasion de la naissance de Pénélope, je me suis retrouvé dans des situations où j’aurais pu avoir des expériences homosexuelles assez simplement si le désir s’était présenté. J’ai eu une attirance pour une ravissante créature dont le physique me plaisait beaucoup, mais c’est bien son apparence féminine qui m’attirait et pas son sexe biologique. À priori, je suis très hétéro, pour l’instant.

Pénélope, ma petite part de folie

Enfin, Pénélope m’apporte autre chose. Elle m’apporte la possibilité de porter un masque sans mentir. Pénélope est outrancière, provocante et fait des choses que je ne me permettrais pas forcément « en garçon ».

Personne n’est dupe sur la réalité de Pénélope, et pour autant, elle a tout de même sa petite existence. Si je me déguisais en milliardaire argentin pour sortir, que je prenais un accent et des lunettes extravagantes, tout le monde me croirait fou et mythomane !

Mais même les mecs qui ne comprennent pas la démarche acceptent l’idée que Pénélope soit une « expérience ».

Pénélope est un vaste champ d’expérimentation pour moi, une sorte de Mr Hyde que je n’ai pas besoin de vraiment dissimuler. La question de la virilité revient souvent pour tenter d’invalider la démarche. Les lecteurs ne me connaissant pas auront du mal à apprécier ma virilité comme garçon, aussi je leur suggère d’étudier cette liste de travestis notoires ainsi que leur virilité : Bowie, Iggy Pop, James Franco, Mick Jagger, Daniel Craig, etc. Pas vraiment des « femmelettes », quoi.

D’autre part, les femmes que je séduis n’ignorent rien de mes expériences et cela ne les rebute pas. Depuis qu’elle existe, j’ai toujours évoqué « le sujet Pénélope » avant de partager l’intimité d’une femme, sans que ça pose de problème. Ma pratique de l’hétérosexualité n’a pas changé depuis ces expériences.

Je ne prétends pas avoir tout compris de la psyché et de la vie des femmes au motif que je me travestis, mais j’en sais assurément plus que les lecteurs qui, arrivés à ce stade, en sont encore à se dire « non mais quel gros gay, celui-là… » !

Même à ces lecteurs, je tiens à dire que je suis certainement un meilleur compagnon depuis ces expériences. De la à conseiller à chaque mâle hétéro de tenter l’aventure, il n’y a qu’un pas… que je vous laisse le soin de franchir !

Par : Un madmoiZeau
Publié : 1° le 11.10.2013 | 2° le : 22.09.2015
Publication sur DG : 28.01.2016 | 19:20
SOURCE : MADMOIZELLE.com

Les trans, icônes du new business

Deux ans déjà que cet article du magazine les Inrocks est sorti sur La Toile. Qu’en est-il de la mouvance transgenre depuis les marches Exitrans 2014 et 2015 ? Faisons le point sur ce cette pseudo révolution transgenre que nous préférons nommer la réorientation trangenre vers le new businnes : My (trans’s) tailor is rich … of profit : Le tailleur de mon trans est riche … de profit).

Comment la révolution transgenre
[se serait] mise en marche

LesInrocksLogo A l’Eurovision, dans les médias mainstream, sur internet, et même au Vatican, les transgenres sont au cœur de l’actualité en 2014. Raisons et limites de cette récente visibilité.

Louboutinccll-162422 DG : Qui dirige l’Eurovision ? Qui possède les merdias mainstream ? Qui a infiltré le Vatican, lequel n’a pas attendu les trans pour porter des robes 😉 ? Raisons et limites … financières de cette récente MISE en visibilité.

LesInrocksLogo Le 10 mai 2014, soir de finale. Dans le complexe industriel de la B&W Hallerne à Copenhague, où se tient la 59e édition du concours de l’Eurovision, le futur gagnant s’apprête à monter sur scène. A moins que ce ne soit une gagnante. Voix de diva, cheveux longs, boucles d’oreille, faux cils, robe pailletée et barbe de trois jours : la candidate qui s’époumone sur Rise Like a Phoenix brouille les frontières du genre et envoie un signal de modernité au cœur du télé-crochet le plus ringard du monde. Elle s’appelle Conchita Wurst et va être sacrée, cette nuit, de la plus haute distinction de l’Eurovision, après des années d’insuccès, de petites galères et de chant dans les cabarets de Vienne.

Louboutinccll-162422 DG : Oui, eh bien de l’aveu même de Conchita Wurst, alias Thomas Neuwirth, il est un chanteur et drag queen, né le 6 novembre 1988 en Autriche à Gmunden. Il a même l’honnêteté de préciser que s’il a adopté les codes vestimentaires de la drag queen, c’est pour faire le buzz et monnayer son image auprès de riches annonceurs. De message en faveur des transgenres, vous pouvez aller vous faire raser gratis !

LesInrocksLogo Né il y a vingt-cinq ans sous le nom de Thomas Neuwirth, ce travesti hyperglamour, homosexuel et militant du cross dressing, a été choisi [par qui je vous prie ? Ndle] pour représenter l’Autriche [l’autre qui triche,Ndle] au prix de nombreuses polémiques alimentées par les mouvements d’extrême droite [mais, c’est bien sûr, encore un coup des fascistes 😉 ] et par certains membres [oh, les vilains ! Ndle] de la communauté LGBT où son côté show-off ne fait pas l’unanimité [c’est le moins que l’on puisse dire]. Le soir de sa victoire, celle qui est devenue entretemps l’égérie de Jean Paul Gaultier, pour qui elle a défilé lors de la dernière fashion week, aura fait taire momentanément les débats en dédiant son prix “à tous ceux qui croient à un avenir qui se construira grâce à la paix et à la liberté”, ajoutant que “l’Eurovision est un projet qui célèbre la tolérance, l’acceptation et l’amour”. [un petit pas pour les trans, un grand pas pour l’humanité, Ndle]

Louboutinccll-162422 DG : En fait de révolution, il s’agit surtout d’une révolution financière, ou plutôt une réorientation des capitaux du monde de la mode et des fournisseurs d’articles de grande consommation, vers ce qui semble porteur sur le moment, c’est à dire, comme tout ce qui est publicitaire, sur ce qui étonne et dérange, sur ce qui « buzze », sur ce qui abuse.
Aujourd’hui ce sont les transgenres, ou prétendus tels, demain ce sera les adeptes du BDSM ou les fétichistes de tous poils ou plumes. Non pas que nous jetions l’oprobe sur ces derniers, mais qu’eux aussi seront pris pour ce qu’ils valent au yeux de la grande distribution : des appâts, des guignols pour les gogos.

LES 30 NOMS DE DEMAIN

LesInrocksLogo A l’occasion de leurs 30 ans, les inRocKs avec HUGO EXTREME vous proposent les 30 personnalités « fraîches » de demain…en partenariat avec HUGO Parfums.

Quelques jours plus tard, de l’autre côté de l’Atlantique, un événement similaire allait bouleverser une autre vieille institution médiatique. Dans son édition du 9 juin, Time offrait sa couverture pour la première fois de son histoire à une personnalité transgenre, Laverne Cox. L’actrice trentenaire, révélée par son rôle dans la série de Netflix, Orange Is the New Black, qui raconte le quotidien d’une prison pour femmes, s’affiche en robe de gala à la une de l’hebdomadaire, accompagnée d’un titre à vocation de manifeste: “The transgender tipping point” (“Le point de bascule pour les transgenres”). Sur sa page Facebook, la comédienne commente cette opération médiatique : “Je réalise que tout cela dépasse largement mon propre cas et que nous entrons dans une phase de changement dans l’histoire de notre nation, où il n’est plus acceptable pour les trans de vivre stigmatisés, ridiculisés, criminalisés et méconnus.” Là encore, la couverture de Time a provoqué son lot de polémiques, s’attirant les foudres des commentateurs de la droite [encore elle ? Ndle] dure américaine, mais qu’importe : “La révolution transgenre est en marche”, nous assure Aren Z. Aizura, l’une des figures montantes des recherches sur les théories du genre et corédacteur en chef de la revue The Transgender Studies Reader 2.

LesInrocksLogo “Il y a une prise de conscience dans les médias à propos de la question trans, qui accède enfin à une nouvelle visibilité, annonce-t-il. 

Un nouveau sujet mainstream

LesInrocksLogo De Conchita Wurst à Laverne Cox, 2014 semble en effet bien partie pour être l’année des transgenres. “Il y a un déplacement très net des figures trans de leur lieu traditionnel l’underground, à une culture plus mainstream, note le docteur en sociologie et spécialiste de la transidentité Arnaud Alessandrin. Que ce soit dans la fiction américaine, le rap ou la mode, avec des mannequins comme Andrej Pejic ou Lea T, on remarque que de nouvelles personnalités trans apparaissent chaque mois et replacent leurs enjeux dans l’espace public.” Pour expliquer cette émergence médiatique, la plupart des observateurs évoquent la convergence de plusieurs phénomènes, au premier rang desquels l’influence exercée par les mouvements sociaux pro-transgenres. “Depuis quelques années, il y a eu dans toutes les grandes villes américaines une augmentation du nombre d’actions menées en faveur des trans, avec l’apparition de nouvelles formes de militantisme, explique Reina Gossett, codirectrice de l’association new-yorkaise Sylvia Rivera Law Project, qui vient en aide aux trans victimes de violences. Les médias ne pouvaient pas rester hermétiques à cette pression sociale, ils ont fini par entendre nos revendications.”

Timadolph

Louboutinccll-162422 DG : En fait, les vrais trans sont celles que les innombrables difficultés à émerger ont transformé spirituellement en personnes ouvertes sur le monde ; celles qui ne veulent pas de nouveaux droits pour elle-mêmes, égoïstement, mais pour toute la société.
Les partisans du Nouvel Ordre Mondial se servent des trans pour donner un coup de pied supplémentaire dans la société, pour la déstabiliser encore plus.
Nous, les trans, voulons vivre en paix et en harmonie avec nos conjoints, nos familles, nos voisins, nos employeurs ou nos employés, avec la société toute entière. Nous ne voulons pas être des icônes, c’est à dire dressées comme des « i », connes de services pour le compte du merchandising des multinationales. Faire la Une du Time ? La belle affaire, le chancelier Adolphe Hitler ne l’avait-il pas fait aussi, lui qui avait été déclaré « Personnalité de l’année » par ce même Time Magazine qui lui avait décerné ce titre en 1938 [Lien Wiki] ?

LesInrocksLogo Un autre facteur pourrait justifier cette nouvelle vague de visibilité trans : internet. “Avant, les transidentités se vivaient de manière confidentielle ou alors en groupe restreint, rappelle Aren Z. Aizura. L’usage des réseaux sociaux a complètement modifié le rapport des trans à leur identité ; il a permis le partage d’expériences et ainsi la banalisation de la parole, notamment chez les plus jeunes.” Ts Madison peut en témoigner. Cette transgenre male to female, actrice porno à son propre compte, s’est fait connaître début 2014 sur le réseau social Vine en publiant des vidéos de six secondes dans lesquelles elle s’affichait nue, dansant ou courant dans son jardin la bite à l’air. Devenues virales en quelques jours, les vidéos ont été parodiées et partagées par des flots d’internautes de tous âges, contribuant selon Ts Madison à “promouvoir la tolérance envers les trans”.

Louboutinccll-162422 DG : Non, désolé, la majorité des trans que nous connaissons ne veulent pas promouvoir leur identité en « s’affichant nue, dansant ou courant dans son jardin la bite à l’air. » Les trans aspirent au respect de leur vie privée, à être reconnues en tant qu’individus « comme les autres », les blancs, les noirs, les jaunes, les verts, les bleus, les albinos, les autistes, les trisomiques … ni plus, ni moins. Membres de la société humaine, ils veulent vivre en harmonie avec leurs semblables et pas forcémment faire la une des merdias et des téléréalités. Les trans ne sont pas des bêtes de foire, des femmes troncs ou à barbes !

LesInrocksLogo “Internet permet de lever tous les complexes, de se montrer sans crainte, nous confie-t-elle depuis sa villa d’Atlanta. Depuis que j’ai publié mes vidéos, des gamines m’envoient des messages pour me remercier, d’autres m’interrogent sur ma transition, sur la chirurgie. Elles parlent librement. Il y a eu bien sûr des tas d’insultes, des trucs haineux, mais la plupart des gens comprennent le message. Ils ont compris ce qu’il y a de révolutionnaire à être une femme et à agiter sa bite devant une caméra.”

Louboutinccll-162422 DG : Internet n’est pas, pour Ts Madison, un outil pour lever les complexes, mais les inhibitions : se montrer – A POIL-  sans crainte ;). Et encore à propos d’Internet, voilà un beau média pour s’informer sur les innombrables aspects de la transidentité sans avoir à demander à la soeur spirituelle de Rocco Siffredi.
Quand à dire qu’ : »agiter sa bite devant une caméra » est révolutionnaire, alors la révolution a commencé depuis longtemps avec la statuaire grecque, le David au vit en marbre de carrare de Michael Ange (1501) et le Manneken-Piss de Bruxelles qui offre généreusement ses parties de bronze à tous les visiteurs de la capitale belge depuis 1618.

LesInrocksLogo A l’Eurovision, dans les médias mainstream ou sur le net, les transgenres s’affichent partout depuis quelque temps, et parfois là où on les attend le moins. En avril 2013, un site américain spécialisé dans les news sur le téléchargement, TorrentFreak, avait analysé les fichiers informatiques du Vatican et les résultats furent assez surprenants : on y découvrait que l’Etat de la papauté téléchargeait en boucle des pornos transgenres, avec une préférence pour les films de l’actrice Tiffany Starr, un male to female habitué au X hardcore. “Au départ, j’ai été choquée d’apprendre ça. Il y a quand même une injustice dans le fait que des opposants déclarés aux trans délirent secrètement sur vous”, raconte-t-elle, qui préfère aujourd’hui voir dans cette révélation le premier signe possible d’un changement de mentalité. “Dévoiler les fantasmes est un bon point de départ pour lutter contre les discriminations”, ajoute-t-elle, avant de lancer un clin d’œil : “J’ai d’ailleurs reçu beaucoup de messages de soutien de la part de catholiques.”

Louboutinccll-162422 DG : Non, désolé, les transgenres ne s’affichent pas ! ON les affiche ! Quant aux téléchargements de vidéos pornos mettant en scène des personnes transsexuelles, cela prouve qu’il y a des gros empaffés qui les produisent pour se faire du fric, d’autres gros empaffés qui les distribuent via leurs réseaux et au Vatican, infiltré par les loges maçonniques [P2], il y a bien un groupe de tordus encallotés qui se décallotent à la vue du serpent à queue, leur dieu satanique ;). Enfin, ces attitudes mortifères ne sont pas le signe d’un changement de mentalité, si ce n’est une involution vers une mentalité pourrie de P.P.P. (Petits Pervers Pépères).

L’empowerment des trans

LesInrocksLogo Pour la plupart des observateurs, ce n’est pas tant cette nouvelle visibilité qui compte, mais plutôt les changements de discours sur les transgenres. Avec l’émergence de personnalités comme Laverne Cox apparaissent aussi de nouvelles manières de parler de transidentité, plus libérées et réalistes. “Le vrai point déterminant est qu’il y a un changement de storytelling dans les médias, où on a modifié nos perceptions de la question trans, confirme Vincent Paolo Villano, directeur de la communication de l’une des plus puissantes associations LGBT américaines, le National Center for Transgender Equality. Il y a encore quelques années, les seuls transgenres que vous pouviez voir dans les médias étaient des malades, des victimes de violences, des prostitués. On commence enfin à sortir de ce prisme négatif grâce à des personnes comme Laverne Cox, qui sont des femmes plus indépendantes, qui ont du pouvoir.”

Dédramatisée, la figure des transgenres serait aussi en voie de normalisation dans les médias selon Maxime Foerster, auteur d’une Histoire des transsexuels en France :

LesInrocksLogo “Il y a surtout, dans les pays anglo-saxons, de nouveaux modèles de représentation qui émergent, et qui sont moins dans le domaine de l’exotisme, explique-t-il. Des transgenres femmes d’affaires apparaissent par exemple, des femmes fortunées, qui n’ont rien à voir avec les vieux clichés de chanteuses de cabaret ou de muses d’artistes. Il est encore trop tôt pour en juger, mais il semble que les trans maîtrisent de plus en plus leur image.”

Louboutinccll-162422 DG : « … apparaissent par exemple, des femmes fortunées… » ah, c’est sûr, l’argent a toujours fourni aux yeux du « bourgeois » un vernis de respectabilité. Alors, trans qui ne roulez pas carrosse, vous savez ce qu’il vous reste à faire: allez aduler les richissimes icônes de la transexualité, celles qui habitent Beverly Hills et achetez leurs marques de vêtements, parfums, bijoux, films, chansons, journaux … qui vous sont destinées, à vous issues du Vulgum Pecus et utilisatrices de vulgaires pécus.

LesInrocksLogo Surtout, ils se sont échappés des débats médicaux et sexuels auxquels ils ont longtemps été réduits. “Les trans ne veulent plus entendre parler de sexualité, ils se sont complètement désolidarisés de ces sujets, assure Arnaud Alessandrin. Lorsque Conchita prend la parole à l’Eurovision, elle ne pose que la question du droit : ai-je le droit d’être intégrée à une société sans être assimilée à tous ses codes ? Ai-je le droit à une vie normale sans pour autant me conformer à toutes ses normes binaires ?” Quand on interroge Ts Madison, jamais la question du sexe ne revient vraiment dans la discussion : elle dit qu’elle est simplement une femme avec une bite (elle en a même commercialisé un T-shirt : “She’s got a dick”) et n’aspire qu’à avoir les mêmes droits fondamentaux que les autres. “Les débats se sont recentrés sur des thématiques d’ordre politique ou social, résume Maxime Foerster. C’est d’ailleurs tout le sens du sous-titre de la couverture de Time, qui dit que les transgenres sont ‘la nouvelle frontière des droits civiques américains’. Maintenant que l’homosexualité est quasiment soluble dans la société hétéronormée et bourgeoise, on commence à se poser la question du droit pour les trans.”

Louboutinccll-162422 DG : Certes, la transidentité n’a que peu de rapport avec le sexe et la médecine ; mais de là à dire que Conchita Wurst pose le problème du droit : oui, mais du droit à passer pour une drag queen aux fins d’empocher les subsides des marques et d’engranger les royalties des produits vendus pas le business des multinationales de la mode, mais aussi des enceintes audio de la marque Parrot, Perroquet en français, oiseau symbolique pour un chanteur à la voix aussi controversée 😉

ConchitaParrots

Visibles mais ignorés ?

LesInrocksLogo Dans la réalité, pourtant, ces questions de droits semblent loin d’être résolues. Car si les transgenres ont accédé à la visibilité, notamment aux Etats-Unis, ils tardent encore à faire leur apparition dans les agendas politiques. Depuis son bureau de Brooklyn, Reina Gossett a du mal à s’enthousiasmer pleinement pour ce nouvel engouement des médias.

LesInrocksLogo “Bien sûr que la couverture de Time est un événement important pour nous, mais elle rend encore plus insupportable l’inaction politique, dit-elle. Les transgenres continuent de souffrir de discriminations et je ne suis pas sûre qu’une couverture puisse y changer quelque chose. Par exemple, dans plusieurs Etats américains, on se bat pour faire annuler des décrets qui empêchent les transgenres d’accéder à certains soins médicaux, mais ça personne n’en parle. Personne ne parle du chômage qui affecte les trans, ni de la situation vécue par les trans de couleur, victimes de violences raciales. Les médias négligent leur réalité quotidienne.” C’est là le paradoxe de cette récente exposition médiatique, qu’Arnaud Alessandrin résume ainsi :

LesInrocksLogo “Une certaine frange de la transidentité, liée à la scène et aux artistes, commence à être visible. Mais le trans reste invisible dans l’espace politique. Et rien ne dit que l’arrivée de figures transgenres populaires permettra d’aller vers plus d’acceptation.”

LesInrocksLogo En transition depuis une vingtaine d’années, Ts Madison a tout connu de la réalité trans : le rejet de sa famille, les mauvaises hormones achetées au marché noir, la discrimination à l’embauche, la violence physique. Elle assure mieux vivre aujourd’hui aux Etats-Unis que dans les années 90 et sait à qui elle le doit : “Dans chaque génération de transgenres, il y a eu des pionnières, des femmes écoutées qui ont rendu la vie un peu plus acceptable aux suivantes. Tant mieux si les médias se cherchent une nouvelle femme pour occuper ce rôle.” Dans un grand rire, elle nous dira qu’elle s’y verrait bien, elle, en pionnière trans.

Louboutinccll-162422 DG : Comme Jésus (eh oui, rien que lui) nous ne jetterons pas la pierre à Ts Madison qui comme le chantait Léo Ferré (repris par Serge Régiani) « aurait vendu son âme pour quelques sous« , mais ne craignons pas de fustiger la promotion des trans par la voie de la prostitution qui loin d’être royale serait plutôt déloyale à l’égard de l’avenir des jeunes (et moins jeunes) qui veulent sortir de leur placard.
La prostitution n’est pas une fatalité et de même que l’on connait de nombreuses mères de familles dites mono-parentales qui ont trimés à l’aspirateur sur les moquettes des bureaux d’une grande administration française, à 4h30 du mat ; ou comme « filles de salle » à l’A.P. (Assistance Publique) à refaire une propreté dans leurs hôpitaux à 6 € de l’heure, mais n’ont pas vendu leur c*ul aux abords de la Gare Saint Charles de Marseille ou sur les parking des routiers de l’Autoroute A6.
Dans notre village natal, la devise des mineurs de fond était « Mains noires, pain blanc. » Pour ces femmes, ce serait : « Mains sales, c*l propre ». Le petit astérisque, c’est pour que les moteurs de recherche ne nous classent pas dans les sites pornos, injurieux ou pire : dis-si-dents 😉


Par :
Publié : le 21.09.2014 | 18:30
Commentaires : par  Louboutinccll-162422 Lio de France / DG
Titre original : « Comment la révolution transgenre s’est mise en marche. »
SOURCE : LesInrocks.com
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La transgenre Jordan Gray performe à The Voice UK

Cette fois, Double Genre vous propose de vous transporter en Grande Bretagne, aux compétitions de la 5° saison de l’émission The Voice UK, avec la participation de la chanteuse transgenre Jordan Grayy qui a bouleversé l’équipe des coachs, au départ impassiblement calés dans leurs fauteuils sur le bord de la scène.

The Voice UK : Jordan Gray, une chanteuse transgenre bouleverse les coachs lors des battles de la cinquième saison.

Lors de la première session des battles diffusée samedi dernier, Jordan Gray, une artiste transgenre, a une nouvelle fois bouleversé les coachs de la version anglaise de The Voice. Regardez.

Le hasard fait bien les choses pour Jordan Gray. Ou pour BBC One. Samedi soir, la chaîne anglaise donnait le coup d’envoi des battles de la cinquième saison de The Voice. Après avoir sélectionné 48 talents, Will.I.Am, Boy George, Paloma Faith et Ricky Wilson (les coachs de la version anglaise du télé-crochet, NDLR) ont dû se séparer d’une partie d’entre eux. Mais surprise, les fidèles du show ont pu découvrir sur scène un talent pour lequel aucun coach ne s’était retourné lors des auditions à l’aveugle. En effet, en reprenant « Just like a woman » de Bob Dylan, Jordan Gray n’avait séduit aucun coach. Mais après sa performance, en se retournant, les coachs avaient eu un choc en découvrant Jordan Gray, une chanteuse transgenre. Sa prestation sur le titre culte de Bob Dylan prenait donc une toute autre dimension. Face aux règles implacables du télé-crochet, les coachs -et notamment Paloma Faith- regrettaient de ne pas pouvoir garder la jeune femme.

>>> The Voice UK : L’étonnante audition d’une drag queen fait le buzz (VIDEO)

Mais rebondissement la semaine dernière ! Dans un communiqué, BBC One annonçait que l’un des candidats de l’équipe de Paloma Faith devait quitter l’aventure « pour raisons personnelles« . La chanteuse a alors profité de l’occasion pour rappeler Jordan Gray et compléter son équipe. Samedi, les sept millions de fidèles de The Voice UK ont un pu découvrir la battle [lutte] entre la chanteuse transgenre et Theo Llewellyn, un autre candidat, sur « This Woman’s Work » de Kate Bush.

>>> C’est la meilleure battle de l’histoire de The Voice. Regardez (VIDEO)

Très vite, l’émotion a envahi le plateau. Paloma Faith et Boy George ont même versé plusieurs larmes. Evidemment, à la fin, la coach a décidé de poursuivre l’aventure The Voice avec Jordan. Heureusement pour Theo Llewellyn, Will.I.Am a décidé de le sauver en le volant à la dernière minute. Les téléspectateurs la retrouveront bientôt pour l’ultime épreuve avant les primes en direct. Télé-Loisirs.fr vous propose de découvrir l’émouvante séquence dans la vidéo ci-dessus.

tele-loisir
©  Capture d’écran TV


Par : Programmes TV
publié le : 29.02.2016 | 16:36
Titre original : « The Voice UK : Jordan Gray,
une chanteuse transgenre bouleverse les coachs. »
SOURCE : Programmes-Tv
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Chantelle Winnie, une coccinelle au top !

Pour faire suite à notre article sur les Albinos, Double Genre a le plaisir de vous présenter une mannequin [je sais, il n’y a pas – encore – de féminin pour ce mot] qui bien qu’atteinte de vitiligo, est plutôt bien sans sa peau.

Une coccinelle au top

Chantelle Winnie:
Un corps taché d’or

Chantelle Winnie: Un corps taché d’or Beverly Hills : entre deux shootings, une fille bien dans sa peau. ©Sébastien Micke

A 21 ans, ce mannequin canadien, vedette des réseaux sociaux, s’est rendu célèbre en apprivoisant ses marques de vitiligo.

Qui est cette fille ? Vingt et un ans, 1,75 mètre, 1 million d’abonnés sur les réseaux sociaux, une vingtaine de taches blanches sur sa peau noire et un contrat avec un empire du prêt-à-porter. Baptisée Chantelle Brown Young à la naissance, surnommée Winnie Harlow par ses amis, elle a choisi un pseudonyme, Chantelle Winnie, pour signer ses prestations de modèle. Jeune fille aux trois identités, elle montre aussi plusieurs visages.

Au téléphone, pour répondre à notre interview, Chantelle traîne la voix, laisse une musique allumée en fond sonore, justifie son retard de quarante minutes par un désinvolte : « Je me suis endormie. » La boudeuse se transforme devant ­l’objectif des photographes, son sourire illumine la pellicule, sa gaieté enchante. La mutation finale a lieu sur Internet où elle se dévoile entièrement. A ses ­followers, des adolescents pour la plupart, elle révèle sa fantaisie et son humour, autant que son ambition forgée au feu d’une enfance de paria.

Elle pose pour Desigual, Diesel et donne l’exemple : depuis, un physique atypique est devenu un argument commercial

Moquée dès l’école primaire à cause de la dépigmentation de sa peau, exclue au collège, quasi dépressive à 16 ans, elle abandonne les études et trouve refuge sur le Web où l’insolite devient fabuleux en quelques clics.

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Petite, elle se voyait ballerine, puis présentatrice télé. Depuis l’an dernier elle est la nouvelle égérie de la marque espagnole Desigual. ©Sébastien Micke

En ligne, les photos de son corps symétriquement tacheté font mouche. Sa mère, coiffeuse dans la banlieue de Toronto, au Canada, l’élève seule et laisse faire. Son père, mécanicien ­automobile, installé à Atlanta, aux Etats-Unis, préférerait qu’elle s’engage dans l’armée. La petite, de taille mannequin, fomente d’autres plans ; elle contacte une journaliste de Toronto qui, intriguée, vient la filmer. Puis une rappeuse canadienne la fait tourner dans l’un de ses clips. Relayée sur YouTube, la vidéo dépasse les frontières et récolte des milliers de mentions « J’aime ». La baguette magique du numérique inaugure le conte de fées. Chantelle se choisit une bonne fée, l’ex-top californienne Tyra Banks, devenue animatrice télé, qu’elle apostrophe sur Internet dès que possible. Le charme fonctionne : l’année de ses 19 ans, la jeune fille reçoit le coup de téléphone qui va changer sa vie. Les producteurs de l’émission « America’s Next Top Model » veulent la rencontrer. La présentatrice de ce show très regardé n’est autre que Tyra Banks, qui déclare : « Quand je vois quelqu’un comme Chantelle, je me dis : “C’est beau, c’est unique, le monde a besoin de voir ça.” » En candidate de télé-réalité, sa protégée fait long feu, mais cela suffit à la lancer.

Née en 1994, issue d’une génération aux talents informatiques innés, Chantelle construit sa carrière sur le ­virtuel. Elle découvre le monde sur les écrans d’ordinateur. Pour elle, la télévision est une ancêtre ; le Smartphone, une raison de vivre. Présente au quotidien sur Instagram, Facebook et Twitter, elle est une virtuose du digital, un génie du ­selfie, une pro de la communication numérique. Laconique au micro des journalistes, elle devient bavarde pour répondre aux questions posées par ses fans sur le site chantellewinnie.com.

Grâce à ­l’application Periscope, la jeune femme retransmet en direct ce qu’elle filme avec son téléphone. Plus besoin d’écrire, elle ­discute par vidéo avec ses admirateurs, leur montre où elle vit, ce qu’elle mange, et raconte volontiers sa maladie, le vitiligo, apparu à ses 4 ans.

Ainsi, entre « j’adore les sushis » et « je rêve d’être en couverture de “Vogue” », elle explique : « La première tache est arrivée sur mon ventre, puis les autres se sont étendues très rapidement. » Ou encore, plus pédagogue : « Le vitiligo se développe quand les mélanocytes meurent. Ces cellules donnent la couleur à notre peau et à nos cheveux. »

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Des dessins qui ne changeront plus : la maladie de Winnie a cessé d’évoluer. © Sébastien Micke

Parmi ceux qui l’interrogent, certains souffrent de la même maladie ; c’est à eux que Chantelle accorde le plus de temps. Elle met leurs portraits sur son site, les encourage à assumer leur différence et ne prescrit qu’un seul remède : la volonté. Fière ambassadrice d’un mal ­incurable, elle a donné un nom à sa communauté de fans, les « coccinelles ». « Toutes mes ­coccinelles varient de forme, de couleur, de taille, de race. Et elles sont toutes parfaitement imparfaites », écrit Chantelle sur son blog. En février 2015, elle est invitée à raconter son histoire sur la scène des réputées conférences Ted (Technology, entertainment et design), au même titre que Bono et Bill Clinton.

L’industrie du textile suit. La marque espagnole Desigual, qui a fait de son style coloré original une réussite internationale, la choisit comme égérie et affiche son visage bigarré dans toutes les capitales du monde. L’empereur du jean, Diesel, l’imite.

Fière ambassadrice de son mal, elle appelle sa communauté les « coccinelles »

Aujourd’hui, la différence fait vendre, et Chantelle n’est pas le seul mannequin dont le physique atypique est devenu un argument commercial. Jillian Mercado, New-Yorkaise de 27 ans atteinte de ­dystrophie musculaire, a posé pour Diesel en chaise roulante. La Sud-Africaine Thando Hopa, albinos, est le visage des produits solaires Vichy. Chez les hommes, Shaun Ross, lui aussi albinos, a collaboré avec de grands couturiers. Avec une taille 40 – une hérésie dans le monde de l’ultra-minceur – Myla Dalbesio a été choisie pour incarner­ une ligne de sous-­vêtements Calvin Klein, tandis que le mannequin transsexuel Andreja Pejic, muse de Jean Paul Gaultier, sera l’héroïne du prochain film de Sofia Coppola. Même l’âge n’est plus un ­obstacle. La Française Françoise de Staël, née en 1931, a affiché son élégance sur les campagnes Petit Bateau et Krys avant de faire la couverture du magazine « M ».

Chantelle a son idée sur la différence : « J’ai la conviction qu’il est inutile de rabaisser les gens. Si leur bonheur passe par les relations homosexuelles, le transgenre ou même la chirurgie correctrice pour effacer le vitiligo, par exemple, très bien ! Mon seul message, c’est que chacun a droit à une existence heureuse. » Chantelle la tolérante n’a, elle, aucune intention de ­changer les couleurs de sa peau.

  • Par : Pauline Delassus
    Crédit photos : © Sébastien Micke
    Titre Original : « Chantelle Winnie : Un corps taché d’or. »
    SOURCE : ParisMatch

Virée de KFC parce que trans

Unfair Transition
Une transition pas cool

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A transgender woman alleges she was hired and fired by KFC within an hour after being forced to come out to her new manager as trans.

Drapeau de la France Une femme transgenre affirme qu’elle a été embauchée, puis renvoyée par KFC dans [un délais d’]une heure après avoir été contrainte d’avouer sa transidentité à son nouveau directeur.

27-year-old Georgia Carter says she was thrilled to get the job at KFC and that it helped her to become “an active member of society” after being unemployed:

Drapeau de la France Georgia Carter âgée de 27 ans, a dit qu’elle était ravie d’obtenir de KFC un travail qui allait  l’aider à devenir « un membre actif de société » après une période de chômage :

“He was like, ‘You have got the job. I am going to start you out at $7.50 an hour. It’s yours. We are going to start you training on the computer tomorrow.’ It was like 11 to 4.”

Drapeau de la France« Il a dit : ‘ Vous avez le travail ! je vais vous faire débuter à 7.50 $ l’heure. C’est à vous. Nous allons vous commencer votre formation sur l’ordinateur demain.’ « 

However, she says the situation changed after her manager got a look at her driver’s license, which identified her as male.

Drapeau de la France Cependant, dit-elle, la situation changée après que son directeur ait jeté un coup d’oeil à son permis de conduire, qui l’identifie comme étant un homme.

“He was like, ‘My supervisor and I have a problem because on your license it says ‘male,’ but you’re…’ and I was like, ‘I’m transgender.’”

Drapeau de la France « Il a dit : ‘ Mon superviseur et moi avons un problème parce que sur votre permis de conduite, il précisé ‘ masculin ‘, mais vous êtes … ‘ et j’ai alors dit : ‘ je suis transgenre.’ « 

CarterVsKFC

Carter says the manager then told her they couldn’t hire her because they “didn’t know which bathroom” she could use.

Drapeau de la France
Carter a ajouté que le directeur lui a alors dit qu’ils ne pouvaient pas l’embaucher parce qu’ils « ne savaient pas quelles toilettes » elle pourrait [bien] utiliser.

KFC’s management denies her claims, and says she was only brought in for an interview and never officially hired. They also say she’ll be reconsidered if she changes her gender on her driver’s license.

Drapeau de la France La direction de KFC nie sa réclamation et dit qu’elle n’a été seulement qu’invitée à un entretien [d’embauche] et jamais embauchée officiellement. Ils disent aussi que sa [candidature] sera reconsidérée si elle change [la mention de] son sexe sur son permis de conduire.

Carter’s story highlights one of the many hardships transgender people endure when looking for work. Watch the report via ABC13 below.

Drapeau de la France L’histoire de Carter met en évidence l’une des nombreuses difficultés que les personnes transgenres supportent quand ils sont à la recherche d’un travail. Regardez le reportage via ABC13 [lien] ci-dessous :

http://abc13.com/video/embed/?pid=1221607


Par : Rob Smith
Publié le : 01.03.2016
Drapeau de la France traduction amateur par : Lio de France
Titre original : « Virginia Woman Claims
She Was Fired From KFC For Being Trans
Traduit et mise en page par : Lio de France / Double Genre
SOURCE : QUEERTY.com
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Albinos, les mal-aimés de l’Afrique

Au cours de mon séjour d’un mois au Cameroun en 2005, j’ai pu observer au bord des routes de latérite rouge des hommes et des femmes, au teint pale et aux cheveux blancs qu’on appelle les Albinos.

J’avais aussi constaté que dans ce pays où l’on m’interpellait volontiers d’un « hé, beau-frère ! » narquois, ou d’un « hé, le blanc ! » plutôt naïf et bon enfant, les albinos étaient ostracisés de façon très outrancière, preuve supplémentaire que le racisme n’est pas l’apanage des populations dites « blanches », mais que souvent, comme j’ai pu là aussi le constater de mes propres yeux dans les plus de cinquante pays francophones de l’Afrique, les maghrébins détestent les « blacks » qui eux-même détestent les Albinos et les Pygmées.

  • 1° ARTICLE

Préjugés et croyances sur l’albinisme

Persécution en Afrique


Photo d’un Albinos sénégalais (1894)

Les personnes atteintes d’albinisme sont sujet de meurtre en Afrique, car la population utilise leurs différents membres pour des potions et autres fabrications dans la sorcellerie. Ces problèmes sont dus à la persistance de légendes conférant des caractéristiques mystiques aux personnes atteintes d’albinisme. Certaines indiquent ainsi que les albinos ne meurent pas mais disparaissent, qu’ils ne voient pas la nuit, qu’ils ont les yeux rouges, une intelligence médiocre et un développement anormal.

Ils sont encore aujourd’hui victimes d’exclusion, de persécutions, et même d’assassinats (dans ce dernier cas, les victimes étant parfois même enlevées) dans des buts magiques (les croyances locales attribuant des pouvoirs guérisseurs aux organes des albinos) notamment au Mali, au Cameroun, en RDC, au Burundi, ou en Tanzanie.

Cependant les mentalités auraient tendance à évoluer dans certains de ces pays, puisqu’en 2009, sept hommes furent condamnés à mort par pendaison en Tanzanie pour meurtre d’albinos dans deux affaires différentes. Il semblerait qu’aucun des sorciers qui se livraient à la préparation des breuvages « magiques » à partir des membres des victimes pour en faire commerce n’ait encore été poursuivi.

En 2008, pour tenter d’enrayer le phénomène, le Président Jakaya Kikwete nomme Al-Shymaa Kway-Gee, elle même albinos, à un poste de députée. Deux ans plus tard, un autre député [albinos] accède au Parlement, cette fois par la voix des urnes.


Par : Wikipédia
Publié le : en ligne en février 2016
SOURCE : Wikipédia

ARTICLE

Les mannequins albinos qui ont conquis le monde de la mode.

Le milieu d’ordinaire très fermé de la mode s’ouvre peu à peu et permet de faire émerger des tops qui nous prouvent qu’il n’existe pas qu’un seul type de beauté. C’est notamment le cas des mannequins atteint d’albinisme qui, très souvent persécutés pendant leur enfance, sont aujourd’hui sur le devant de la scène.
« Bousculer les diktats de la beauté ». Voici une expression que l’on entend fréquemment ces dernières années. Depuis quelques temps maintenant, il semblerait que le monde de la mode ait pris un nouveau virage et veuille mettre tous les physiques en lumière. Sur les podiums des défilés comme en première page des magazines, les physiques se diversifient et les tops dits « atypiques », car ils ne correspondent pas aux normes établies jusqu’à présent dans le milieu, sont de plus en plus présents. Il y a qu’à voir le succès d’Ashley Graham, mannequin qui est de toutes les campagnes, ou bien encore l’engouement autour de Shaun Ross, le top atteint d’albinisme. Comme lui, plusieurs modèles touchés par cette particularité génétique, qui correspond à un défaut de mélanine, ont été repérés par des professionnels de la mode et de la beauté. Leur donner leur chance, c’est aussi briser les tabous sur cette maladie à cause de laquelle les personnes qui en souffrent sont parfois victimes de discrimination et de persécution dans certains pays.

Shaun Ross © Getty

Thando Hopa égérie de Vichy

Impossible que le visage de Thando Hopa vous soit inconnu. Elle a été choisie comme égérie par Vichy pour sa gamme de produits solaires. L’occasion de rappeler que la peau des personnes atteintes d’albinisme est d’autant plus sensible aux rayons du soleil et que les risques de cancer de la peau ne sont que multipliés.

Thando Hopa pour Vichy © Vichy

Refilwe Modiselle

Refilwe Modiselle est connue pour avoir été le premier top albinos à défiler en Afrique du Sud.

Refilwe Modiselle
© Facebook Refilwe Modiselle / Tereza Cervinkova

Stephen Thompson

Fait d’arme de Stephen Thompson : avoir été choisi pour incarner la collection printemps-été 2011 de Givenchy shootée par Mert Alas et Marcus Piggott. Avec ses traits parfaits et son regard envoûtant il a su charmer les professionnels de la mode.

Stephen Thompson
©
Getty

Connie Chiu

ConnieChiu

Connie Chiu est née à Hong Kong en 1969. Elle a commencé sa carrière à l’âge de 25 ans et a notamment été repérée par un certain… Jean-Paul Gaultier. C’est le nouveau visage de la fashion sphere.

Diandra Forrest

Diandra Forrest © Getty

Du haut de son mètre 80, Diandra Forrest a séduit le monde de la mode. Elle a posé pour de nombreuses couvertures de magazines et a foulé les catwalks du monde entier. Moquée pendant son enfance à cause de sa maladie, elle est aujourd’hui un top très demandé.

Sanele Junior Xaba

Sanele Junior Xaba
©
Instagram Sanele Junior Xaba


Par : Au féminin. com / new-style
Publié le : 25.02.2016
Titre original : « Les mannequins albinos
qui ont conquis le monde de la mode. »
SOURCE : AuFeminin.com
Autre Source : Albinism.Ohchr.org

Jeanne d’Arc en habits d’homme

Jeanned'Arc

Jeanne d’Arc qui signe Johanne, est dite « la Pucelle* d’Orléans ».
* « Pucelle » ne signifiait pas « vierge », mais « jeune fille ».

1412 – Jeanne d’Arc nait à Domrémy, en Lorraine, dans les Vosges.
1425 – Elle reçoit la mission de délivrer la France des Anglais.
1429 – En homme, rencontre Charles VII, conduit ses troupes à la victoire.
1429 – Elle lève le siège d’Orléans et fait sacrer le roi à Reims.
1430 – Compiègne, les Bourguignons la capture ; est vendue aux Anglais.
1431 – Après un procès* en hérésie, elle est condamnée au bûcher.
1455 – Le pape Calixte III ordonne la révision de son procès.
1456 – Un second procès l’innocente et la réhabilite entièrement.
1909 – 18 avril. Elle est béatifiée par l’Église catholique.
1920 – 16 mai. Sainte Jeanne d’Arc est canonisée.
1920 – 30 mai. L’anniversaire de sa mort est institué fête nationale.
1922 – Le Pape Pie XI la proclame ste patronne secondaire de la France.

Jeanne d’Arc, le Film 1/2

LE PROCÈS

1431 -février. A Jeanne qui déclare « qu’elle croit avoir environ 19 ans », par défaut, le tribunal lui reproche de porter des habits d’homme. Bientôt, soixante-dix chefs d’accusation seront finalement trouvés, le principal étant : Imagination mensongères de révélations et d’apparitions (divinest Revelationum et apparitionum divinorum mendosa confictrix).

24 mai – Les juges tentent d’effrayer Jeanne et la pressent de reconnaître ses fautes. Sous la promesse du tribunal de l’incarcérer dans une prison ecclésiastique, Jeanne signe d’une croix (alors qu’elle savait écrire son nom) l’abjuration de ses erreurs, reconnaissant avoir menti à propos des voix et se soumet à l’autorité de l’Église. Elle est alors renvoyée dans sa prison, aux mains des Anglais. S’estimant trompée, elle se rétracte deux jours plus tard et endosse à nouveau des habits d’homme.

30 mai – Après que le tribunal l’ait déclarée « relapse  » c’est à.dire retombée dans ses erreurs passées, elle est brûlée vive en place de Rouen.

JEANNE n’a pas été brûlée pour sorcellerie, mais parce qu’elle portait des habits d’homme

Au cours du procès, les juges essayent de démontrer que Jeanne s’adonnait à la sorcellerie, mais n’y parviennent pas. Elle va finalement être condamnée essentiellement pour deux choses : le fait d’affirmer entendre des voix et le fait de porter des habits d’hommes.

Au moment de son arrestation, le procès-verbal de son jugement dit : « cette femme, au mépris de la pudeur et de toute vergogne et respect de son sexe, portait, avec une impudence inouïe et monstrueuse, des habits difformes convenant au sexe masculin ». De quels habits difformes s’agit-il  ? robe courte, chaperon, pourpoint, chausses et même « habits du dessous ».

 A un moment, pendant son procès, Jeanne d’Arc consent à abjurer ses erreurs et accepte de reprendre ses habits de femme. Elle pense ainsi sauver sa peau en échange d’une promesse – purement orale – de condamnation à la prison à vie.

Mais, quelques jours plus tard, volte-face, elle revient sur son abjuration et reprend ses habits d’homme, une manifestation d’insoumission intolérable aux yeux de l’Église.

Jeanne aurait décidé, au dire d’un témoin, de reprendre ses vêtements d’homme parce qu’elle aurait été maltraitée dans sa prison et victime d’une tentative de viol par un lord anglais.

Mais elle donne une autre réponse à l’évêque Pierre Cauchon et à ceux qui l’interrogent en ce 28 mai. Elle déclare qu’elle a pris cet habit parce qu’elle se trouve parmi des hommes. Elle l’a fait « de sa volonté, sans nulle contrainte » et précise même : « j’aime mieux l’habit d’homme que celui de femme

Pour condamner Jeanne, les juges vont se fonder sur la Bible qui interdit, sauf en cas de nécessité, de porter des habits d’homme :

« Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu. » (Deutéronome 22-5).

https://www.youtube.com/watch?v=EJ_OG0NKnzY
Jeanne d’Arc, le Film partie 2/2

PERSONNALITÉ

1431 – Les minutes de ses deux procès ont été conservées et révèlent une jeune femme courageuse, dont le franc-parler et l’esprit de répartie se tempèrent d’une grande sensibilité face à la souffrance et aux horreurs de la guerre, comme devant les mystères de la religion.

1456 – Le 14 février, Aubert d’Ourches, ancien compagnon d’armes de Jeanne d’Arc, qui comparait à Toul comme témoin, atteste « La Pucelle me parut être imbue des meilleures mœurs. Je voudrais bien avoir une fille aussi bonne… Elle parlait moult bien ».

Jeanne d’Arc (1412-1431) par Henri Guillemin 2/7 (il y a 7 vidéos au total)

RELATIONS AVEC LES HOMMES

1428 – Une plaque (apposée en 1930) sur le parvis de la cathédrale de Toul, précise : « En l’an de grâce 1428 Jeanne d’Arc, diocésaine de Toul, comparut ici […] dans un procès matrimonial que lui fit un jeune homme de Domremy. Ses juges l’ayant déclarée libre de tout lien, Jeanne d’Arc put entreprendre sa merveilleuse chevauchée et sauver la France ». Elle avait dit elle même : « Je ne l’ai pas fait citer ; ce fut lui qui me fit citer ».

RELATIONS AVEC LES FEMMES

Selon le duc d’Alençon, à Saint Denis, près de Paris, elle aurait brisé l’épée que le roi lui avait offerte, sur le dos d’une prostituée qui trainait parmi ses troupes.

L’historien Olivier Bouzy précise encore : « Il semble qu’elle ait pris l’habitude de frapper avec cette épée sur le dos des filles de joie qu’elle rencontrait, de tels incidents étant précédemment mentionnées à Auxerre par le chroniqueur Jean Chartier et par son page Louis de Coutes pour l’étape de Château-Thierry ».

JEANNE, VRAIE FEMME HABILLÉE EN HOMME

1429 – 23 février. Pour tenter de rencontrer le dauphin Charles (VII), Jeanne se rend incognito à Chinon, portant des habits masculins et arborant la coupe « en écuelle » ou en «sébille» à la mode masculine de l’époque, autrement dit la chevelure taillée en rond au-dessus des oreilles, avec la nuque et les tempes rasées, ce qu’elle fera jusqu’à sa mort, excepté pour sa dernière fête de Pâques.

Sur la tapisserie, trouvée par le marquis d’Azeglio à Lausanne, « Jeanne d’Arc qui fait son entrée à Chinon, est montée sur un cheval blond clair, et armée de toutes pièces. Elle porte une huque [casaque non ajustée portée comme manteau ou sur l’armure] vermeille [d‘un rouge éclatant, légèrement plus foncé que l’incarnat et tirant sur le rouge cerise], frangée de jaune, et un chaperon [coiffure à bourrelet terminée par une queue] de même couleur avec aigrette [ornement constitué de plumes d’aigrette ou s’en inspirant], par-dessus lequel est posé une chapeline [chapeau (avec ou) sans bords] de fer. Ses cheveux sont entièrement enveloppés et cachés, tandis qu’à la main droite elle tient son étendard… »

1429 – en mars, à Poitiers lors de son interrogatoire par les autorités ecclésiastiques, des matrones supervisées par la duchesse douairière d’Anjou, belle-mère du Dauphin, constatent sa virginité et attestent qu’elle n’est pas un homme, réfutant ainsi ses ennemis qui la qualifient de « putain des Armagnac ».

1431 – 13 janvier. Rouen, l’évêque Pierre Cauchon ordonne un deuxième examen de virginité pour trouver, mais en vain, un chef d’accusation contre elle.

INFLUENCE DE JEANNE D’ARC

De nos jours et dans le monde entier, elle est une personnalité mythique qui a inspiré tous les domaines de l’art : architecture, bande dessinée, chansons, cinéma, radio et télévision, jeux vidéo, littérature (poésie, roman, théâtre), musique (notamment opéras et oratorios), peinture, sculpture, tapisserie, vitrail, philatélie, etc.

Elle a aussi donné son nom :
– à l‘astéroïde (127) Johanna,
– à une rose La rose Jeanne d’Arc,
– à La Jeanne d’Arc, navire porte hélicoptère de la Marine Française qui sillonne les mers du monde pour la promotion des valeurs de la France.

Récupérée par tous et toutes, Jeanne d’Arc fut surtout la preuve vivante qu’une femme peut être un homme comme les autres.


Liens annexes :
Vêtements de Jeanne (page très bien documentée)
Neuf choses que vous ne savez sans doute pas sur Jeanne d’Arc
Par : Lio de France
Publié 1° fois le : 24.01.2016
SOURCE : Double Genre
VIDEO : YOUTUBE.com

Mon homme est-il féminin ?

Pour changer, un article extrait du site d’un journal plutôt féminin, bourré de clichés alimentés par les innombrables légendes urbaines, mais aussi avec son lot de vérités toujours bonnes à connaître. Quant à l’opinion exprimé dans ce texte, comme quoi les petits Chéris seraient la coqueluche des femmes et que « ce sont les hommes efféminés qui ont le moins de difficultés à faire des rencontres féminines », permettez nous d’en douter fortement et d’affirmer que le côté métrosexuel d’un homme n’est pas suffisant pour déclencher le coup de foudre. Le macho, descendant direct de l’homme de Cro-magnon, a encore une belle carrière devant lui 😉

Article

Mon homme est féminin…et alors ?

Et si c’était l’homme idéal ?

Crème teintée, hydratante, anti-cernes, poudre libre, crème réconfortante pour les mains…OMG, Chéri a plus de crèmes que nous dans sa trousse à maquillage ! Et, OMG, il a une trousse à maquillage ! Ça plus ses belles manières et son look raffiné…c’est officiel, Chéri est un peu efféminé. Et alors ?

Un homme efféminé : pourquoi ça choque ? 

Même en 2014, à une époque où tout le monde prône la tolérance et l’ouverture d’esprit, certains clichés débiles persistent. Parmi lesquels : si un homme est efféminé, il est forcément gay [Surligné par DG]. Ceux qui pensent ça ont sans doute grandi à Raccourci-Ville… Mais si, la ville où quand on aime la salade on est végétarien, et accro au jeu quand on joue au Loto un vendredi 13 !

C’est comme ça, les stéréotypes ont malheureusement la vie dure. Si on est hétéro, on doit forcément aimer le foot, la bière, les voitures, la muscu et la violence. A défaut, on sera automatiquement rangé dans la catégorie « homos ».

Évidemment, cette approche tout en nuances fait fi de toutes les subtilités qui font l’identité de chacun, et oublie totalement qu’en terme de personnalité on ne peut appliquer aucune norme [surligné par DG], bien heureusement d’ailleurs !

Alors même si on reconnaît aux hommes le droit le prendre soin de leur apparence physique et de leur look, d’être des « métrosexuels », dès qu’ils profitent de ce droit ouvertement, ils paraissent suspects. Paradoxal, mais c’est ainsi.

Mon homme est féminin : tant mieux !

Quand on est avec un homme un peu efféminé, tout le monde nous abreuve de questions. « Tu n’as pas l’impression de faire l’homme du couple ? », « C’est pas bizarre qu’il ait autant de crèmes de beauté que toi ? », «Tu es bien sûre que ça ne cache rien tout ça ? »… Bref, un florilège de questions  insupportables, qui en viendrait presque à nous faire oublier qu’être en couple avec un homme efféminé, c’est le pied !

Quelle chance on a d’être avec un hétéro aux antipodes de l’hétéro beauf moyen ! Chéri a : 

  • de bonnes manières (notre ex ne concevait pas la mastication bouche fermée)
  • de la culture (quand on parlait du peintre Jérôme Bosch à notre ex, il pensait qu’on lui parlait de sa perceuse à percussion)
  • du goût (on se remémore encore avec effroi la fois où il nous avait offert un « tregging » léopard…)
  • une intelligence plus fine (alors que notre ex pensait que l’ironie et la causticité, c’était des MST !).

Et puis allez, avouons-le : c’est quand même canon de pouvoir lui piquer son anti-cernes touche éclat Yves Saint Laurent quand le notre est fini !

Mon homme est efféminé :
je me méfie ?   

Que Chéri soit efféminé, ça a de bons côtés. Mais aïe aïe aïe, il attire deux fois plus de monde !

  • Les gays. Avec son épilation des sourcils et sa collection de pulls cols en V, Chéri a tendance à attirer des homos. Il a l’habitude et il s’en fout, mais en fait, c’est nous que ça énerve le plus. Surtout quand un mec qui vient de se faire gentiment remercier nous prend à part en nous assurant que Chéri n’est pas un hétéro, mais un gay refoulé. Si, si, il le sait, il le sent, et ne se trompe jamais. Dans ces cas la, on ne s’engage pas dans un grand débat, on laisse couler !
  • Les filles. C’est un fait 100% avéré et qui n’est plus à prouver : les hommes un peu efféminés attirent toujours les filles. Elles vont le trouver plus sensible, plus à l’écoute, plus ouvert et plus raffiné qu’un macho de base et ses passionnantes discussions foot-bagnoles ! Et plus fragile aussi, ce qui explique que les hommes efféminés trouvent toujours protection et réconfort auprès de la gent féminine.

On a donc intérêt à se méfier du « faux syndrome du meilleur ami gay ». Explication : c’est bien connu, les filles adorent avoir un copain homo. Avec qui elles parlent fringues, manucure, bronzage, déco, cellulite, potins…

Alors quand elles vont se rendre compte qu’on peut faire tout ça avec Chéri, mais que LUI, en plus, il est hétéro, elles ne vont plus le lâcher ! Et oui, même si les filles disent majoritairement préférer les mecs virils, ce sont les hommes efféminés qui ont le moins de difficultés à faire des rencontres féminines…

Par : Thomas FB
Publié le : mardi 09.09.2014 | 17:58
Titre original : « Mon homme est féminin. »
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SOURCE : FourchetteEtBikini.fr

Sheila est-elle un homme ?

Sheila revient sur la rumeur de son changement de sexe : « Je serais la première à en rire aujourd’hui »

Dans une interview exclusive pour le magazine Gala, Sheila s’est confiée à cœur ouvert sur la folle rumeur qui à fait croire à un changement de sexe, lancée par Gérard de Villiers.

Sheila revient sur la rumeur de son changement de sexe : "Je serais la première à en rire aujourd'hui"

L’interprète de ‘Bang Bang’ et ‘Spacer’ est également revenue sur ses débuts difficiles dans la musique, exploitée et manipulée par son producteur et sur ses rapports avec ses parents.

Avec déjà plus de cinquante ans de carrière et 85 millions de disques vendus dans le monde, Sheila a bercé toute une génération de fans. Chanteuse populaire et machines à tubesLes Rois Mages, Spacer ou encore Bang Bang, la chanteuse fêtera ses 70 ans le 16 août prochain. Pour cette occasion, nos confrères du magazine Gala sont allés à sa rencontre dans un club de sport « qu’elle fréquente depuis vingt ans » pour une interview vérité.

En 2013 déjà, Sheila se confiait sans tabou dans son autobiographie choc « Danse avec ta vie« , où elle lève le voile sur ses rapports conflictuels avec son producteur Claude Carrère, sa relation chaotique avec son fils unique Ludovic, qui l’accuse d’être une mauvaise mère sur les plateaux de télévision et dans ses livres ou encore sur LA rumeur lancée par Gérard de Villiers il y a plusieurs années, qui laissait entendre qu’elle était en réalité un homme.

« Le doute s’est immiscé dans les esprits »

Dans une interview exclusive pour le magazine Gala, en kiosques ce jeudi 6 août, Sheila est revenue sur cette rumeur qui l’a profondément blessée. « Les gens croyaient ce qui était écrit dans les journaux. Pas de fumée sans feu, comme on dit. Le doute s’est immiscé dans les esprits. Aujourd’hui, je serais la première à en rire car ce qui est publié dans la presse, on s’en fout un peu, non ? Je ne vous parle même pas d’Internet. On y raconte tellement de conneries qu’on en vient à douter des vérités les plus élémentaires !« , a-t-elle confié.

Face à cet acharnement médiatique, la chanteuse déçue des Enfoirés a pu compter sur le soutien de ses parents. « Si je suis toujours debout, si je manifeste toujours autant d’énergie, c’est grâce à eux, à leur éducation. Mon père et ma mère étaient de gros bosseurs (…) Ce fut la meilleure des écoles« , a-t-elle ajouté.

Par : Clara Pouvil
Publié le : 05 Août | 2015 ? – 11:44
Titre orignal : « Sheila revient sur la rumeur
de son changement de sexe je serais la première en rire. »
SOURCE : Non.Stop.People.com

2° Biographie express : Annie Chancel, dite Sheila, est une chanteuse française née à Créteil le 16 Août 1945. Elle est issue d’une famille modeste originaire de Salins, près d’Aurillac, dans le Cantal. Ses parents tenaient une confiserie ambulante sur les marchés de la banlieue sud parisienne.[Wikipédia]

3° Article :

SHEILA est un homme

On ne peut rien faire contre la rumeur, dans le show biz, elles sont légion mais celle qui atteint Sheila en 1964 est vicieuse et cruelle car elle atteint l’intimité d’une jeune fille encore fragilisée par une grave anémie..Sheila interrompt sa tournée et fatiguée, on parle même de leucémie, le Dr Varnier lui prescrit un traitement à base d’hormones mâles qui font que sa voix devient plus grave, qu’elle développe des signes passagers de pilosité, et elle reçoit le journaliste de France dimanche : Gérard De Villiers à qui elle se confie et celui qui n’est pas encore célèbre pour ses « SAS » rend un article dont le titre comme toujours dans ce genre de presse est racoleur à l’extrême « Sheila a peur de devenir un homme ! « , la rumeur va s’amplifier, le fait que Sheila disparaisse des écrans trois mois, ne reprenne pas sa tournée va encore accentuer la rumeur que Sheila traite avec le mépris au debut, mais qui va empoisonner toute sa vie, l’affaire va aller jusqu’ aux facultés de médecine ou il n’y a pas un professeur qui ne connaîtra pas celui qui a opéré Sheila, elle fera même exemple d’une opération réussie.
Les choses ne s’arrangent pas quand elle se marie, auparavant, comme l’explique Jean-Noel Kapferer dans son livre « Rumeur, le plus vieux média du monde » paru chez Seuil, Sheila représentait la jeune fille bien élevée, restant dans le droit chemin, le public attendait d’elle qu’on la voit avec des petits amis, le tout finissant par un honnête mariage avec un gentil garçon style Adamo.


Par : Rumeurs anciennes Paul is dead Cloclo Sheila Roswell
Publié le : ?
Titre original : Rumeur N° 3 « Sheila est un homme. »
SOURCE : Hardrive.chez.com
§

Pink Flamingo, le film qui vous met en trans

PinkFlamingos1
Certainement le film le plus drôle, le plus trash, le plus déjanté de John Waters.

CINQ (5) ARTICLES SUR PINK FLAMINGOS

1 – Critique du film, publiée en 2011 par [le très critique] John Flichty :
« Pink Flamingos was an antihippie movie made for hippies
who would be punks in two years. »

[Flamands Roses était un film anti hippies, réalisé pour des hippies qui allaient devenir des punks deux ans plus tard.].

[…] Si tout le monde l’a vu sauf toi, on y suit les parcours croisés de 2 familles se disputant le titre de la personne la plus dégueulasse. D’un côté Divine, sa mère en couche culotte et son fils enculeur de poules, de l’autre les Marble, kidnappeurs de jeunes femmes dont ils vendent ensuite les bébés au plus offrant. C’est bordélique, moche, joué avec deux pieds gauches, bourrés d’idées implacablement dégueulasses et on en redemande. C’est d’ailleurs pour ça qu’on va aller mater Female Trouble si on se dépêche et qu’on loupe pas le [Dernier] métro de 1974.

A savoir que John Waters avait prévu une suite appelée Flamingos Forever. L’histoire prenait place 15 ans plus tard avec Divine et sa famille (plus un petit-fils travesti de 8 ans) de retour à Baltimore. Sur leur route, des parents du couple Marble (le mari s’occupe d’un cimetière) vont leur donner du fil à retordre. Troma lui avait proposé 600 000$ pour tourner le film mais la mort de Divine et Edith Massey, indissociables du projet, l’en ont dissuadé. Le script original et intégral est dispo dans un bouquin appelé Trash Trio avec ceux de Pink Flamingos et Desperate Living.

Anecdote sympa, Elizabeth Coffey, le transexuel dont on voit le zigouigoui dans le film, se l’est fait ôter peu de temps après le tournage et avait donc fini sa transformation lorsqu’il/elle joue la copine de cellule de Divine/Dawn Davenport dans Female Trouble (faut jongler avec les pronoms personnels, ils nous font chier les transexuels).

Par : JohnFlichty | Source : SensCritique.com | Publié le 13 .03.2011

La scène du cadeau d’anniversaire :


2 – Critique publiée en 2014 par Camille Buracco
 » Regardez moi comme je suis subversif  » :

La réputation du film le précède, on s’attend à voir du vulgaire, du sale. Mouais. Dans les faits, j’ai plutôt eu l’impression à une suite de tableaux immoraux qui n’apportent pas grand chose et sont plutôt creux.

Je n’ai tellement pas senti de message ou de réelle conviction dérrière que je n’ai même pas été spécialement choquée. Ca n’a ni queue ni tête, et étrangement j’ai fini par trouver ça vraiment prétentieux.
Bien sûr, le scénario n’est pas supposé être un support pour le film, mais c’est tellement affligeant de débilité et de non sens que ça finit quand même par jouer contre lui… Les personnages sont très superficiels, caricaturaux mais sans charisme. Je me suis sévèrement ennuyée devant Pink flamingos, ce qui m’a moi même beaucoup surprise. C’est lent, il ne se passe pas grand chose, et quand quelque chose devrait se produire, c’est bien plat et décevant.
Et puis l’image… je sais bien que les moyens techniques étaient bien moindres à l’époque, mais quand même, on dirait une vieille vidéo de vacances (enfin, pour la forme).Les costumes sont clinquants mais jamais assez grotesque pour être superbes, les tirades sont chiantes à mourir et mal appropriées… Je n’sais pas, c’est peut être parceque j’écris à chaud après avoir vu le film, mais j’ai vraiment du mal à trouver un point positif à cette perte de temps.

Par : Camille Buracco |Publié le : 2014 | Source :


Réactions du public à la sortie du film en 2...


3 – Article / FILM: Pink Flamingos by John Waters

I usually don’t blog after having watched a film I’d previously seen but for Pink Flamingos I’m willing to make an exception. It’d been a while since I’d last watched it – I think I was around the age of fourteen or fifteen actually. I was going through my adolescent phase of watching extreme films in which I saw a handful of Larry Clarks and some Gaspar Noé features amongst others. It was a very teenage angsty period. But out of all those films there was something about Pink Flamingos that just stood out. It was a guilty pleasure which took your gauge of right and wrong, offensive and acceptable; defecated on it then sent it in the post to your mother.

Pink Flamingos is the story of Divine – a criminal on the run from the law who claims she is the filthiest person alive. Divine lives a happy life in a trailer home with her estranged family including her mother who spends her days in a cot eating eggs. Her filthiness is put to the test, however, when couple Connie and Raymond Marble begin to compete with Divine claiming that they are in fact the filthiest people alive. A series of crude, outrageous and downright unspeakable events ensue until the final showdown between Divine and the Marbles takes place. Pink Flamingos could almost be a messed up home movie. The camera zooms in and out constantly as the Dreamlanders (Waters’ regular ensemble of actors) deliver their golden lines which are either fabulously grandiose or hilariously stunted. This home movie element makes the film all the more outrageous – it’s almost like you’ve found the tape of the film the kids hanging out at the end of the road have been making and you’re wondering whether or not to report it to the police. A similar technique was used by Harmony Korine in his 2009 feature Trash Humpers about a group of senior delinquents which was shot in a way that imitated VHS with truly harrowing consequences.

What’s most memorable about the film (and what it’s renowned for) is its shock value. Nearly forty years after its original release, Pink Flamingos has not lost this aspect which twinned with its hilarity make a devilish concoction. Whether it’s a singing arsehole, graphic incest, artificial insemination, an exhibitionist transwoman or the infamous coprophagia scene – there will be something that makes you go “WHAT THE FUCK?!” Like a ceaselessly turning roulette wheel of taboos, by the end of the film, you’re so inured to the extremity of it all that you can’t help but feel thoroughly depraved. Certain scenes and quotations will stay with you for days on end and you’ll want to walk around the house screaming “Someone has sent me a bowel movement!”

No it’s not Citizen Kane, Seven Samurai or Bicycle Thieves but Pink Flamingos is a chef-d’œuvre of filth. Allowing us to indulge in the side of our human nature which likes to be naughty, wreak havoc and break taboos. This is why I will always be a cult follower of Pink Flamingos – a cinematic experience that’s truly divine.

4 – Article par Francis PALLUAU
de la Revue Des Moments Perdus (wordpress.com)

Fuck it up beautifully

J.Waters, RISD2015John Waters, RISD2015Go out in the world and fuck it up beautiffuly.
John Waters.

C’est ainsi que ce réalisateur culte, de Pink Flamingos,  termine son discours lors de la remise de diplômes, entre autres à ma fille, dans l’une des plus importantes université de beaux arts du monde, à RISD, providence, USA, le 30 Mai 2015.

Bien sur, il entrait une grande part de provocation et son intervention, drôle, intelligente et émouvante, ne se résumait pas à cette sentence, loin de là. Mais elle mérite tout de même de s’y attarder un moment… Elle peut se traduire par :  » Sortez dans le monde et baisez le en beauté ». Sachant qu’il s’adressait à des futurs artistes pour la plupart, du moins à une nouvelle génération dont l’art est à priori la préoccupation, on peut y voir une incitation à découvrir le monde, à s’y confronter,  à le vivre avec intensité, à le prendre à bras le corps ou à se laisser envahir par sa puissance, pour en extraire la beauté. Et non pas à s’en servir, à le dépouiller, à le pervertir, pour son propre intérêt. Le cynisme apparent de cette réplique masque cette volonté, cette vocation de l’art et de la culture qui est de révéler en se révélant soi même.

Une semaine auparavant, François Morel dans sa chronique sur Europe , à l’occasion de la présence de Fabrice Luchini, défendait avec élégance et virtuosité la nécessité de l’art. Pour ce faire, il citait la réponse de Winston Churchill quand on lui conseillait de réduire le budget de la culture durant la seconde guerre mondiale pour accentuer l’effort de guerre :

Alors pourquoi nous battons nous ?

Hélas, Churchill n’a jamais prononcé cette phrase mais n’est elle pas vraie et nécessaire pour autant ?

Dans ses « Lettres à un jeune poète » que je recommande non seulement aux écrivains en herbe mais à tout apprenti artiste, donc à ma fille… Rainer Maria Rilke évoque la nécessité comme raison d’être et de créer.

Rainer Maria Rilke« Votre regard est tourné vers le dehors ; c’est cela surtout que maintenant vous ne devez plus faire. Personne ne peut vous apporter conseil ou aide, personne. Il n’est qu’un seul chemin. Entrez en vous-même, cherchez le besoin qui vous fait écrire : examinez s’il pousse ses racines au plus profond de votre cœur. Confessez-vous à vous-même : mourriez-vous s’il vous était défendu d’écrire ? Ceci surtout : demandez-vous à l’heure la plus silencieuse de votre nuit : « Suis-je vraiment contraint d’écrire ? Creusez en vous-même vers la plus profonde réponse. Si cette réponse est affirmative, si vous pouvez faire front à une aussi grave question par un fort et simple : « Je dois »,alors construisez votre vie selon cette nécessité. Votre vie, jusque dans son heure la plus indifférente, la plus vide, doit devenir signe et témoin d’une telle poussée. Alors, approchez de la nature. Essayez de dire, comme si vous étiez le premier homme, ce que vous voyez, ce que vous vivez, aimez, perdez. »

Cliquez sur le lien ci-dessous pour lire les lettres complètes :

Lettres à un jeune poète

Ma lettre à une jeune artiste enfin, en guise de dédicace, de signe indéfectible d’amour et de fierté.

Tout d’abord les recommandations d’usage, facultatives mais néanmoins toujours utiles, d’un père naturellement anxieux… (à parcourir d’un œil gentiment moqueur)

L’artiste ne se définit pas par son mode de vie, par le port d’un jean élimé sur une veste hors de prix, par un rictus désabusé sous un regard halluciné, par des provocations puériles, par un taux record d’alcoolémie ou de psychotropes, par une posture qui souvent fleure l’imposture. Il offre à ressentir, à éprouver par nos cinq sens et notre pensée, en remettant en cause notre regard, nos certitudes, nos croyances. Non parce qu’il a un message mais parce qu’il ne peut faire autrement… et aussi pour payer son loyer.

Préserve ton âme d’enfant, cette capacité d’émerveillement, d’enthousiasme, d’irresponsabilité et d’inconscience, cette âme qui a permis à l’humanité de poser le pied sur la lune, de deviner l’invisible, telle que l’énergie noire de l’Univers ou d’inventer la roue pour permettre de faire le Tour de France en vélo, à défaut de le regarder en direct de son canapé en buvant une bière.

Ne renonce jamais à tes rêves, met tout en œuvre pour les réaliser et considère tes éventuels échecs comme des étapes, comme le prix à payer parfois pour l’audace. Dans tes jours plus sombres, car il y en aura hélas, ne te replie pas, ouvre toi aux autres, au monde. Relativise les flatteries comme les critiques, le succès peut s’avérer aussi éphémère, excessif ou trompeur que le mépris et l’incompréhension.

Avant tout, éprouve du plaisir, recherche la joie, la simplicité et l’évidence, la sincérité. La création ne passe pas nécessairement par la souffrance, mais par le désir, par sa propre estime et celle des êtres que l’on aime et que l’on respecte.

Capture d’écran 2015-05-30 à 19.20.08Maintenant, sors dans le monde et… bon, fais ce que tu veux, mais fais le en beauté. Cette beauté qui est en toi, dans ton : RevueDesMomentsPerduesprit, dans ton cœur et dans tes mains.

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5 – Article : Nathaël Molaison, un doctorant de la prestigieuse Université de Laval au Canada a rédigé un mémoire « Recevoir l’irrecevable », sur le film de John Waters (fichier Pdf à télécharger) : fichier pdf à télécharger »

RÉSUMÉ
Je m’intéresse à la figure du spectateur prévue par le film, à partir des travaux de Francesco Casetti, Roger Odin, Umberto Eco et Martin Lefebvre. Mon objectif est de montrer que la figure du spectateur est plurielle. Dans cette perspective, nous verrons que tout film fait une offre à son spectateur, mais que celui-ci y répond de manières différentes selon le contexte dans lequel il voit le film et les positions éthiques qu’il fait siennes. Le film Pink Flamingos, de John Waters (1972), cherche, par tous les moyens, à provoquer la sensation d’un dégoût intéressant. Il s’inscrit en faux contre l’institution du film de fiction traditionnel, puisqu’il propose au spectateur d’« interagir » avec lui. Nous verrons toutefois que cette proposition implique une distinction entre, pour simplifier, un « bon » et un « mauvais » spectateur, selon qu’il soit ou non participatif.


1° par :  JohnFlichty | Publié le : 13.03.2011
Source : SensCritique.com/JF
2° par : Camille Buracco | Publié le : 29.10.2014
Source : Senscritique.com/CB
3° par : le blog Young Cineast | Publié en : 03.2011
Source : YoungCineast.wordpress.com
4° par : Francis Palluau | Publié en: 2015
Source : RevueDesMomentsPerdus.wordpress.com
5° par : Nathaël Molaison | Publié en : 2014
Source : Theses.Ulaval.ca

Petit déjeuner sur Pluton : le film trans

BreakfastOnPluto

La filmographie du phénomène trans est très riche [voir : Célèbres films de genres] et nous avons le plaisir de vous présenter un film devenu culte en la matière : Petit déjeuner sur Pluton …

Réalisateur : Neil Jordan – Acteurs : Cillian Murphy (Patrick), Liam Neeson, Stephen Rea, Brendan Gleeson, Gavin Friday – 1ère sortie : 1 mars 2006 | Année de production : 2005.

Patrick « Kitten » Brady a quitté son Irlande natale en quête d’une nouvelle vie dans le tourbillon londonien des années 70. A la recherche de son identité sexuelle, il devient travesti et côtoie le monde haut en couleur de la prostitution. Au gré de ses errances et de ses rencontres, « Kitten » va rapidement se trouver mêlé à un complot de l’IRA visant la capitale britannique.

ARTICLE

La bande annonce de Petit déjeuner sur Pluton / Trailer of Breakfast on Pluto

L’action se déroule en Irlande du Nord dans les années 1970 : Le terrorisme et la répression policière s’entremêlent ; on est à la limite de la guerre civile. Dans ce contexte dérangé, Kitten (Cillian Murphy) tente de mener sa barque de jeune trans, assez peu concernée par le nationalisme, mais amourachée d’un soldat de l’IRA. Depuis son enfance (en garçon), on la suit dans des péripéties innombrables, jusqu’à son installation à Londres.

Petit extrait en…danois 🙂 , mais les images ne parlent-elles pas toutes seules ?

Breakfast on Pluto est un film inclassable, mélangeant la comédie débridée et un souffle historique. Surtout, le réalisateur a évité les lourdeurs d’un film « sur » de brûlants sujets : le terrorisme irlandais, la condition des trans dans une société catholique.

Film complet (payant de 1/mois à 10 €/an) :  1fichier.com – pub gratuite 🙂

À l’image de la légèreté aérienne de Kitten, le film évite la tragédie d’Un Battement d’Aile de Papillon. La performance d’acteur de Cillian Murphy est absolument à couper le souffle.

Et bien sûr on se laisse mettre sur orbite par Sugar baby love, le tube interplanétaire du goupe légendaire The Rubettes :


Texte par : CestCommeça.net
Mise en ligne (vidéo) le : 09.02.2006
Titre Original : « Breakfast on Pluto. »
SOURCE (vidéo) : YOUTUBE.com


BreakfastOnPluto2

 

Qu’entend on par le Sexe et le Genre ?

Eh bien, comme le disait en toute fin de son célèbre sketch Francis Blanche au Sar Rabindranath Duval, alias Pierre Dac, son complice de toujours :
« Ah bon, mais qu’est-ce que vous entendez par là ?  »;
le très imbibé (heu inspiré) Sar de répondre :
« Oh : par là je n’entends pas grand-chose ! »

Et maintenant, si vous voulez vous payer le luxe d’enfoncer une belle série de portes ouvertes et comprendre où passe l’argent de vos impôts, voici ce que l’O.M.S. – cette richissime organisation mondiale – souhaite vous dire, sur son très officiel site Internet. Attention, ces révélations sont décoiffantes et justifient très certainement les millions de dollars investis dans leur communication : désormais, comme le disent nos amis canadiens en leur savoureux langage : vous dormirez moins niaiseux. 😉

ARTICLE

OMS

Qu’entendons-nous par « sexe » et par « genre » ?

Il est parfois difficile de comprendre exactement ce que l’on entend par le terme « genre » et comment ce terme se différencie de celui de « sexe » qui lui est étroitement lié.

Le mot « sexe »se réfère davantage aux caractéristiques biologiques et physiologiques qui différencient les hommes des femmes.

Le mot « genre » sert à évoquer les rôles qui sont déterminés socialement, les comportements, les activités et les attributs qu’une société considère comme appropriés pour les hommes et les femmes.

En d’autres termes :

« Les hommes » et les « femmes » sont deux catégories de sexes,

tandis que des concepts « masculins » et « féminins » correspondent à des catégories de « genre ».

Les aspects de sexe ne changent pas beaucoup d’une société humaine à une autre, tandis que les aspects de « genre » varient beaucoup.

Voici quelques exemples de ces caractéristiques sexuelles :

  • Les femmes peuvent avoir leurs menstruations, et tel n’est pas le cas pour les hommes.
  • Les hommes ont des testicules et les femmes n’ont en pas.
  • Les femmes développent des seins et peuvent normalement allaiter.
  • D’une façon générale, les hommes ont de plus gros os que les femmes.

Voici quelques exemples de caractéristiques de « genre » :

  • Aux Etats-Unis (et dans la plupart des autres pays), les femmes gagnent sensiblement moins que les hommes pour un travail similaire
  • Au Vietnam, beaucoup plus d’hommes que de femmes fument, l’habitude de fumer n’étant traditionnellement pas considérée comme convenable pour les femmes
  • En Arabie Saoudite, les hommes ont le droit de conduire une automobile et les femmes ne l’ont pas
  • Presque partout dans le monde, les femmes font plus de travaux ménagers que les hommes


    Par : Organisation Mondiale de la Santé
    Publié : OMS2016
    Titre original : « Genre, femmes et santé.
    Qu’entendons-nous par « sexe » et par « genre » ? »
    SOURCE : OMS
    §

Secret du roi, le chevalier d’Éon

EondeBeaumont

En attendant de lire l’article circonstancié, par Quinte Septime, compagnie d’escrime de spectacle, nous vous recommandons cette vidéo :

Vidéo de : Madame de Beaumont d’Éon


Cette vidéo (de 01h05) produite dans le cadre de l’émission de FR3 « L’Ombre d’Un Doute » est suivie par un débat avec des journalistes qui présentent plusieurs livres au sujet du chevalier d’Éon :
Le Chevalier d’Éon, par Michel de Decker, chez France Loisirs.
Le Chevalier d’Éon, par Maurice et Évelyne Lever, chez Pluriel.
La confusion des sexes, par Sylvie Steinberg, chez Fayard
Le Secret Du Roi, la Passion Polonaise, par Gilles Perrault, chez J’ai Lu.

EonDeBeaumont

2° ARTICLE

Qui était le Chevalier d’Eon ?

Né sous le règne de Louis XV, mort sous celui de Napoléon 1er, ayant fréquenté de très près les Cours de France, de Russie et d’Angleterre, qui était vraiment ce personnage que l’on rencontre alternativement sous l’apparence d’une femme ou d’un homme ?

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Charles-Geneviève-Louis-Auguste-André-Timothée d’Eon de Beaumont naît à Tonnerre (dans l’actuel Département de l’Yonne) le 5 Octobre 1728.

Première bizzarerie : Pourquoi Geneviève ?…
Ce serait, tout simplement, le prénom de sa marraine !

Deplus il était coutume d’habiller les enfants en fillette comme les gravures d’époque le prouvent. Les garçons étaient habillé en homme que vers 7 ou 8 ans.

Charles-Geneviève voit son éducation confiée au rigoureux abbé de Marcenay qui, punitions physiques à l’appui, va faire de son élève un fin lettré. Il va avoir 15 ans quand son père l’envoie à Paris poursuivre ses études au Collège des Quatre-Nations (actuel Institut de France) fondé par Mazarin. Là, non seulement il approfondit ses connaissances, mais il pratique comme tout jeune Noble la danse, l’équitation et l’escrime.

5 ans plus tard il quitte le Collège, s’inscrit en Faculté de Droit et obtient en 1749, à 21 ans, ses diplômes de Droit.

Il sera d’abord avocat, puis écrivain… avant de devenir diplomate, militaire [et agent secret ] !

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En 1755 le Chevalier d’Eon est introduit « dans le monde » et fréquente des personnages bien en Cour, dont le Prince de Conti, familier du Roi , membre du « Cabinet secret »de Louis XV, diplomatie parallèle établie par ce dernier qui n’avait pas confiance en certains de ses ministres et ambassadeurs.

La fragilité des traîtés et des alliances fait de l’Europe un conflit perpétuel sous-jacent dans lequel la Prusse, l’Angleterre et la Russie pratiquent souvent un double-jeu. Un réseau d’espions est tissé auprès de toutes les Cours mais celle de la tsarine Elisabeth de Russie est difficilement pénétrable en raison du caractère de l’Impératrice qui n’hésite pas à exiler les ambassadeurs et à emprisonner les envoyés soupçonnés d’espionnage.

Conti va donc proposer à Louis XV d’envoyer à la Cour de Russie une femme, ou plutôt un homme déguisé en femme. Pour celà il propose au Roi le Chevalier d’Eon dont la jeunesse, la tournure déliée, les traits fins et le visage imberbe font le candidat idéal pour ce rôle.
Charles d’Eon accepte la mission et devient Mlle. Lia de Beaumont !

Juillet 1755, Mlle.de Beaumont part pour Saint-Pétersbourg où elle arrivera… en Octobre.
Elle est chargée de remettre à l’Impératrice une lettre de Louis XV, contenue dans la reliure de « l’Esprit des Lois » de Montesquieu. S’étant fait un ami, on ne sait comment, du vice-chancelier elle serait parvenue à rencontrer la Tsarine à qui elle aurait remis le message auquel il aurait été répondu par le même moyen.

A la fin de l’année Lia de Beaumont est de retour à Versailles à la satisfaction royale.
Première mission réussie !

De retour en France, l’alliance entre la France, l’Autriche et la Russie étant établie, Lia de Beaumont cède la place au Chevalier d’Eon de Beaumont… qui, pour des raisons de commodité diplomatique,devient le « frère » de Lia !

L’année suivante, suite à des maladresses de l’Ambassadeur de France, le Chevalier, maintenant officier dans l’armée du Roi, doit retourner en Russie pour rétablir l’alliance qui semblait compromise. Il y réussit à la grande satisfaction de Louis XV.

Les relations entre la France et la Russie se refroidissant à nouveau, Charles-Geneviève est à nouveau chargé de les réchauffer. Se sachant mal vu du Chancelier il manoeuvre de telle façon que la Tsarine se fâche contre celui-ci et renoue heureusement avec la France ; à tel point que d’Eon restera en Russie près de 3 ans. En 1761 il est de retour [dans sa patrie.]

En 1763 Elisabeth meurt. Son successeur éphémère Pierre III est un ami de la Prusse ainsi que son épouse qui le fait assassiner et devient Catherine II

La guerre dure depuis 7 ans, les belligérants sont au bord de l’épuisement et leurs pays de la ruine.

Louis XV aimerait bien traiter avec l’Angleterre et y envoie en Ambassadeur le Duc de Nivernais et son ami, le Chevalier d’Eon,émissaire du « Cabinet secret ».

chevalier-d-eon-capitaine.jpeg

Déjà introduit à la Cour d’Angleterre car connaissant bien, depuis l’Allemagne, la Reine Sophie-Charlotte épouse du Roi George III, d’Eon Capitaine des dragons tout récemment promu Chevalier de l’Ordre de Saint-Louis, va tout faire pour favoriser la paix agissant.

le Duc de Nivernais rentre en France recommandant au Roi de laisser en sa place d’Eon avec le rang de Ministre plénipotentiaire.

D’Eon va mener grand train en Angleterre, à tel point que cela va choquer ses ennemis versaillais. finalement Louis XV le fait rappeler et remplacer par le Comte de Guerchy.

Le nouvel Ambassadeur, le Comte de Guerchy, va bientôt entrer en conflit avec l’ancien pour essayer de récupérer ses « papiers diplomatiques », celui-ci refusant de les donner car beaucoup révéleraient l’existence du « Cabinet secret » ce qui évidemment embarasserait le Roi qui hésite à agir.

Après les menaces de toutes sortes qui n’ont aucun effet sur le Chevalier Guerchy va user de la calomnie.
Il fait lancer des pamphlets accusant de folie du Chevalier, folie provoquée par le fait qu’il ne serait… ni tout à fait un homme ni tout à fait une femme !

Il faut dire qu’à 40 ans le Chevalier est toujours aussi imberbe et qu’on ne lui connait aucune liaison de quelque sorte. De plus, au cours de ses missions il semble qu’il se soit encore plusieurs fois travesti. En France le scandale est tel que le Roi va lui ôter son brevet de Capitaine et sa pension. A Londres partisans et adversaires de Guerchy et du Chevalier s’affrontent. Un procès est entamé mais d’Eon se défend et contre-attaque pour tentative d’assassinat.

En 1765 l’Ambassadeur de France est reconnu coupable de tentative d’assassinat !

C’est subrepticement qu’il devra rentrer en France où il mourra quelque temps après.

Un nouvel Ambassadeur est nommé, ami du Chevalier, et ce dernier ayant rendu un des « papiers secrets » signé de la main de Louis XV semble à nouveau rentré en grâce ; on lui reverse une pension mais désormais on se méfie de lui

A partir de 1766 par la correspondance qui lui est adressée sous divers pseudonymes,
tous féminins, le Chevalier semble vivre le plus souvent en habits de femme.

1773 : Louis XV va envoyer un autre « agent secret » à Londres, un certain Chevalier de Ronac qui n’est autre que Caron de Beaumarchais afin de négocier le retour des papiers ainsi que certaines libelles écrites par un pamphétaire contre la favorite, Madame du Barry.

L’année suivante le Roi est mort. Louis XVI qui lui succède n’aime guère les aventuriers mais il veut récupérer les documents du « cabinet secret » de son grand-père.

Beaumarchais s’entremet à nouveau et, contre une forme somme d’argent et la promesse de pouvoir rentrer en France s’il reconnait être une femme et n’en plus quitter l’habit, d’Eon va rendre les papiers.

En 1777 le voilà donc de retour en France mais en uniforme de Capitaine des Dragons !
Il lui est alors enjoint d’obtempérer et de changer de costume s’il ne veut pas séjourner à la Bastille.
Il obéit et est même présenté à la Cour mais Charles-Geneviève a vieilli, s’est épaissi sans doute car les Chroniques de l’époque se gaussent de son allure « hommasse » sous ses habits féminins.

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L’année suivante il veut s’engager dans l’armée qui doit venir renforcer les Insurgents d’Amérique contre les Anglais, ce qui lui est évidemment refusé. Furieux il veut alors regagner l’Angleterre. Nouveau refus, la France étant en conflit larvé contre ce pays.

La paix ayant été signé avec l’Angleterre, en 1783, rien ne s’oppose plus à ce que d’Eon y retourne pour y récupérer ses livres et ses papiers.

En 1785 il  est à Londres où il se réinstalle ! Il va « améliorer son ordinaire » en s’exhibant dans des tournois d’escrime en habits féminins.

C’est en 1787 que va avoir lieu son fameux duel contre le Chevalier de Saint-Georges, célèbre bretteur mulâtre, qu’il va toucher à plusieurs reprises

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1789 : D’Eon est toujours à Londres d’où il écrit énormément : une oeuvre très éclectique allant facilement de la philosophie…

Lorsque la Révolution éclate en France il s’enthousiasme pour ses idées tout en restant, comme la majorité des citoyens, fidèle au Roi. C’est là qu’après avoir paraphé ses courriers de « Le Chevalier, puis La Chevalière d’Eon », il va maintenant signer « La Citoyenne Geneviève Déon » abandonnant à la fois son prénom masculin et sa particule.

L’exécution de Louis XVI, en 1793, lui fait changer d’opinion sur les idéaux révolutionnaires.

De plus en plus impécunieux il vend ses derniers bijoux et participe à des exhibitions au fleuret pour quelques subsides.

En 1796, une lame casse et s’enfonce dans sa poitrine. Sérieusement blessé ce sera la fin de sa carrière de « maître d’armes ». Il a 69 ans.

Ruiné il va trouver refuge chez la veuve d’un de ses anciens amis.
En 1804, ne pouvant plus payer ses dettes il est même emprisonné plusieurs mois.

Admirant Napoléon Bonaparte il souhaiterait rentrer en France, mais la maladie l’en empêchera.

Le 21 Mai 1810 il s’endort…de son dernier sommeil. Trois chirurgiens vont autopsier le corps, en présence de plusieurs témoins, et le Docteur Coperland va pouvoir écrire :

 » Je certifie par la présente que j’ai inspecté et disséqué le corps du Chevalier d’Eon de Beaumont et que j’ai trouvé les organes mâles à tout point de vue parfaitement conformés. »

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La Chevalière d’Eon était bien un Chevalier !

Par : Quinte Septime, compagnie d’escrime de spectacle
Publié le : 25.09.2012

SOURCE : Vivre au Grand Siècle

Vidéo : FR3

TRans, TRansgenre, TRanssexuel, TRavesti

Double Genre vous propose aujourd’hui de vous pencher sur la question de savoir :  Qu’elles sont les véritables différences de signification entre ces mots qui commencent tous par les lettres T et R : TRans, TRansgenre, TRanssexuel, TRavestisme … ?


Photo : Felicity Huffman dans le film Transamerica du réalisateur Duncan Tucker

ARTICLE

On emploie le terme « trans » pour signifier un processus ou un état de changement. Il est utilisé pour parler des personnes dont l’identité de genre est en contradiction* [nous préférons : « non aligné », Ndle] avec leur sexe biologique. Il regroupe les personnes transgenres et les personnes transsexuelles.

Une personne transgenre veut que son apparence reflète son identité de genre, sans aller jusqu’à se faire opérer pour cela. Cela passe par le port de vêtements ou d’objets traditionnellement attachés à un genre (par exemple, talons et boucles d’oreille pour les femmes, cravates pour les hommes, etc.). A ce stade, on parle de travestissement [mot à connotation malheureusement péjorative; nous lui préfèrerons …je réfléchis :), Ndle].

C’est la prise d’hormones qui va modifier l’apparence physique (pilosité plus grande pour les femmes, cheveux et ongles poussant plus vite pour les hommes). Les personnes transgenres ne se définissent pas forcément comme des garçons ou des filles, ne voulant pas forcément être enfermées dans une catégorie ou un comportement. [Il y a aussi la coiffure, la maquillage, les vêtements, les accessoires, le maintient, l’allure …, Ndle]

Un ou une transsexuel(le) est une personne qui a changé de sexe à l’issue d’une opération chirurgicale [aussi appelée réassignation sexuelle, Ndle]. C’est une étape supplémentaire (éventuelle), après la prise d’hormones. Le but pour les personnes transsexuelles est de faire coïncider leur sexe avec le genre auquel ils ou elles ont le sentiment d’appartenir. Le processus est très long et souvent semé d’embûches tant médicales que psychologiques et financières. [lire l’article : Au nom de la France et de mon C… », Ndle.]

Le changement chirurgical, comme les demandes de modification d’état-civil et autres reconnaissances par les autorités, sont soumis à l’accord d’une équipe de médecins et de psychiatres, ce qui est ressenti par la plupart des personnes trans comme une atteinte pénible à leur dignité et une manifestation patente de transphobie.

D’autres façons de distinguer (ou de refuser de distinguer) [les] personnes transgenres et transsexuelles existent. Certain-e-s sont d’ailleurs hostiles à l’utilisation du terme « transsexuel », dans la mesure où il n’est pas question dans le ressenti trans de sexualité mais d’identité de genre. Ici, le propos n’est pas de dire ce qui est « vrai » ou « faux » ni de porter un jugement, mais d’expliquer qu’il existe une grande diversité de situations vécues [exact ! Ndle.]

PostedePelotage

Centre de pilotage ou de pelotage ? en tous les cas, PILOTE est un mot Double Genre 😉


Par : SoS Homophobie / C’est Comme ça.net
Publié le : en ligne février 2016
Titre original : « Pour les jeunes lesbiennes, gays, bi, trans & curieux … »
[Ndle] (notes de l’éditeur) : Lio de France / Double Genre.
SOURCE : CestCommeCa.Net

Faites le Quizz sur la Transidentité

Quizz sur la transidentité

Ce quizz a été réalisé dans le cadre du projet DiscrimiNON, consistant en une clé USB de lutte contre les discriminations distribuée dans les lycées de la région Rhône-Alpes ainsi que dans diverses institutions. Ce quizz fait partie de documents abordant la transidentité et la transphobie.

QuizzTransidentite
Cliquez sur le lien ci-dessous :

http://chrysalidelyon.free.fr/quizz.php


Vous vous posez d’autres questions?
Vous pouvez consulter la FAQ de STS
ou contacter l’association ChrysalideLyon

Par : l’association Chrysalide (tous droits réservées)
Association militante de support et de diffusion
d’informations sur les transidentités.
Dessins de : Joachim Fablet
Publié : en ligne en février 2016
Titre Original : « Quizz sur la transidentité. »
SOURCE : ChrysalideLyon.free.fr/quizz.php
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Test : êtes vous une femme ou un homme ?

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Alors que dans un article précédent, nous vous présentions Jaiyah Saelua, une footballeuse transgenre de l’équipe des Samoa américaines; une Fa’afafine parfaitement intégrée dans une équipe masculine qui prétend jouer à un haut niveau de foot, la F.I.F.A., (Fédération Internationale du Football Association) fait preuve du sexisme le plus ringard qu’il soit, en appelant les fédérations à effectuer des tests de féminité souvent humiliants pour les joueuses et leur demande en plus de présenter des joueuses au joli minois, voire au profil sexy, pour soit disant convaincre les équipes adverses, mais surtout pour remplir leur caisse par de l’argent issu d’un show digne d’un zoo ou des anciens spectacles de foire où l’on exposait volontiers les femmes à barbe et les hommes éléphants..

Fa'afafine Double Genre

Article : Êtes-vous une femme selon la Fifa ? Faites le test !

Ce samedi au Canada, débute la septième édition de la Coupe du monde de football féminin. La Fifa, qui organise la compétition, a une façon discutable de s’assurer du sexe des participantes.

La Coupe du monde féminine de la Fifa commence ce samedi au Canada, et vous y verrez jouer – certains médias jamais avares de sexisme s’en lèchent déjà les babines – de jolies femmes.

C’est que la Fifa, si elle n’impose pas de tests poussés au niveau national, veille à ce que les fédérations certifient la féminité de leurs équipes avant de les envoyer au outre-Atlantique – ce que se sont d’ailleurs empressées de faire certaines fédérations.

Mais pourquoi tant de précaution ?

Examens nus, chromosomes, testostérone…

Depuis l’admission des femmes dans les compétitions internationales, notamment olympiques, une question taraude les instances sportives  : partant de l’idée commune qu’être un homme confère un avantage naturel dans certaines disciplines, comment, dans un sport non mixte, différencier les femmes des hommes et débusquer les hypothétiques tricheurs  ?

Il s’agit aussi de se prémunir d’éventuelles contestations des équipes ou compétitrices adverses – une défaite peut vite provoquer quelques aigreurs.

Dans les années 60, la fédération d’athlétisme et le comité olympique optent pour de simples et très humiliants examens nus, avant de basculer en 1968 sur des tests chromosomiques. Le Comité international olympique (CIO) les abandonne en 2000, sous le feu des critiques des chercheurs. Les tests sont coûteux, stigmatisants, et surtout sans base scientifique. Pendant dix ans, le CIO laisse à la responsabilité des fédérations d’établir leurs critères et leurs méthodes, avant d’opter, en 2011, pour un nouvel indice, le taux de testostérone.

« Des enjeux médiatiques importants »

Voir le document

La même année, la Fifa adopte un nouveau règlement [PDF] qui reprend ce critère. C’est la première fois, lors de cette Coupe du monde canadienne, qu’il s’appliquera. Anaïs Bohuon, socio-historienne, auteure d’un livre sur les tests de féminité et maître de conférence à l’UFR Staps de Paris-Sud (qui forme les futurs professionnels du sport) confirme :

« C’est une première. Jusque-là, le foot féminin n’intéressait pas grand monde, mais maintenant, il y a des enjeux médiatiques importants. D’où les tests. »

Problème : c’est très compliqué d’établir le sexe d’un individu, et la manière dont s’y prend la Fifa est pour le moins discutable…

Mettez-vous dans la peau d’une joueuse et essayez de franchir les obstacles qui vous attendent avant de pouvoir fouler les pelouses nord-américaines de vos crampons acérés.

1

Avant la sélection

Etes-vous « bien bâtie » ou « garçon manqué » ?

 

Le premier critère d’investigation est d’ordre physique pour la Fifa. L’organisation demande aux associations membres «  d’étudi[er] activement toute déviance dans les caractéristiques sexuelles secondaires  ».

« Déviance », vous avez bien lu.

Epaules larges, muscles très développés, manque de sein, de hanches, pilosité importante, etc. en font partie. Or les sportives de haut niveau voient leur corps profondément transformé par les entraînements intensifs. Certaines, parfois sujettes à moqueries, le vivent douloureusement. Conséquence, comme l’explique le Journal américain de bioéthique :

« Les femmes athlètes sont toujours sous pression pour apparaître féminines et même “sexy”. »

Des joueuses de l'équipe de France de foot féminin, le 11 mai 2015 au centre de Clairefontaine-en-Yvelines

Des joueuses de l’équipe de France de foot féminin, le 11 mai 2015 au centre de Clairefontaine-en-Yvelines – FRANCK FIFE/AFP

Cheveux longs et souvent maquillées, les joueuses de l’équipe de France de football ne sont pas des « garçons manqués ». Anaïs Bohuon y voit une manière d’être «  tranquilles » pour les joueuses, mais aussi un business pour la fédération :

«  Les enjeux sont aussi financiers et politiques. Dans les sports féminins médiatisés, les femmes doivent ressembler à des femmes.  »

A contrario, on ne reprochera pas à un sportif de ne pas paraître assez masculin. Si des tests de virilité sont aussi prévus dans le règlement de la Fifa, c’est plutôt pour se protéger contre l’accusation d’un traitement inégalitaire, mais on imagine assez mal une Mulan du foot.

Il suffit donc de ne pas jouer le jeu en cas de physique « hors normes », de porter les cheveux courts et aucun maquillage pour être suspectée d’être un homme.

Votre réponse

Oui. Vous avez les épaules larges et une coupe garçonne ? Dommage. Si votre entraîneur décide de vous sélectionner malgré tout, vous serez sous les radars. Passez au n°2.

Non. Vos cheveux longs vous ont protégée des soupçons. Félicitations : vous êtes une femme Fifa.

2

Sur le terrain

Etes-vous très performante ?

 

Vous êtes au Canada, sur le terrain, dans une équipe. Sauvée ?

Pas vraiment. Un porte-parole de la Fifa explique que, pendant le tournoi, une vérification poussée du sexe pourra être demandée, « en cas de doutes substantiels » et « à la demande de la joueuse, d’un médecin de la Fifa ou du médecin en chef », avant d’être examinée par le secrétaire général qui peut, ou non, l’accepter.

Pourquoi ? Parce que la Fifa n’est pas pleinement convaincue des « vérifications » faites par votre fédération. Et que vous avez brillé, un peu trop peut-être.

Car jusque-là, les tests de féminité ont été exigés, dans le monde du football, après une trop belle performance. Derrière ce soupçon, il y a des préjugés profonds. Anaïs Bohuon ironise :

«  Un homme qui a de trop bonnes performances, on lui fait faire des tests de dopage. Une femme, on teste sa féminité. »

En 2013, avec 19 buts en 22 rencontres, Park Eun-Seon, footballeuse sud-coréenne d’1,80 m, avait eu le malheur d’être la meilleure buteuse de la saison. Les autres équipes avaient refusé de jouer contre elle jusqu’à ce qu’elle prouve sa féminité.

Genoveva Anonma (Potsdam) et Noëlle Maritz (Wolfsburg), Coupe d'Allemagne de foot féminin, le 1er mai 2015 à Cologne

Genoveva Anonma (Potsdam) et Noëlle Maritz (Wolfsburg), Coupe d’Allemagne de foot féminin, le 1er mai 2015 à Cologne – PATRIK STOLLARZ/AFP

Cinq ans auparavant, la meilleure joueuse de l’équipe équato-guinéenne, sortie victorieuse de la Coupe d’Afrique des nations en 2008, avait été remerciée de ses performances… par un déshabillage en règle. Genoveva Anonma a raconté en janvier dernier son humiliation à la BBC  :

« On m’a demandé d’enlever mes vêtements devant les officiels de la CAF [Confédération africaine de football, ndlr] et les membres de mon équipe. Je m’attendais à ce qu’ils m’emmènent à l’hôpital pour effectuer des examens. Mais rien, ils ne m’ont pas aidée. J’ai dû me débrouiller toute seule pour me défendre.

J’étais bouleversée, très déprimée et j’ai beaucoup pleuré. J’ai été totalement humiliée mais avec le temps, j’ai réussi à dépasser cette épreuve. »

Problème : même si en faisant subir à une joueuse l’humiliation d’un déshabillage, on trouvait quelque chose qui ressemblait à un pénis, serait-on certain qu’elle est un homme ?

Eh bien non. Certaines femmes ont par exemple une hyperthrophie des glandes surrénales, c’est-à-dire un clitoris gros comme un petit pénis.

La Fifa en est consciente. D’où sa décision d’opter pour la vérification du taux de testostérone.

Votre réponse

Oui. Vous êtes adulée par votre équipe, mais détestée par l’équipe adverse. Pas de chance. Passez au n°3.

Non. Vous jouez sans briller. Félicitations : vous êtes une femme Fifa.

3

Au labo

Avez-vous un taux de testostérone « normal » ?

 

Vous êtes sous l’effet d’une procédure de vérification renforcée. On vous fait une prise de sang pour vérifier votre taux de testostérone.

Il y a en effet une différence importante entre le taux de testostérone d’un homme et d’une femme «  normale  »… mais les mesures limites se chevauchent. Autrement dit, le taux de testostérone ne détermine pas le sexe.

Le magazine américain Science cite (abonnés) une étude britannique de l’endocrinologue Peter Sonksen datant de 2000, effectuée sur 650 athlètes hommes et femmes  : résultats, 5% des sportives avaient des taux « masculins » de testostérone, quand 6% des sportifs comportaient, eux, des taux « féminins ».

La Fifa s’est pourtant alignée sur les principales instances du sport international (olympiques, d’athélisme…) pour son nouveau règlement. Le déclencheur : l’affaire Semenya.

Caster Semenya, à l'issue du 800 m femmes, JO de Londres, le 11 août 2012

Caster Semenya, à l’issue du 800 m femmes, JO de Londres, le 11 août 2012 – ERIC FEFERBERG/AFP

La coureuse sud-africaine Semenya, accusée en 2009 d’être un homme après avoir remporté le 800 m du championnat du monde de Berlin, avait un taux de testostérone – appelée à tort « hormone masculine » – comparable à celui d’un homme.

Semenya fait partie des athlètes dont l’intersexuation a été révélée par ces tests de féminité.

Erika Schinegger et Marielle Goitschel en 1966, championnats du monde de ski alpin, à Portillo au Chili

Erika Schinegger et Marielle Goitschel en 1966, championnats du monde de ski alpin, à Portillo au Chili – ARCHIVES/AFP

Comme Erika Schinegger, premier cas de ce type, particulièrement troublant. Cette skieuse alpine autrichienne, championne du monde de descente en 1966, découvre un an après, à l’occasion de tests pratiqués pour la première fois pour les JO de 1968, que son sexe, masculin, s’est développé à l’intérieur. Elle se fait alors opérer, se fait appeler Erik, et devient père de famille. Il rend sa médaille trente ans après à sa dauphine, Marielle Goitschel, disant que c’était la Française qui la méritait.

Anaïs Bohuon souligne que les cas d’intersexuation ne sont pas si rares :

« De l’homme à la femme, il y a une infinité de stades d’intersexuation, et si vous-même passiez des tests de féminité demain, vous pourriez être surprise. »

Avec ces tests de testostérone, l’idée n’est plus de débusquer les tricheurs, qui tiennent plus du mythe que de la réalité, en particulier dans un sport collectif – «  Qui voudrait jouer avec les filles  ?  » ironise encore Anaïs Bohuon. Mais de trancher sur les cas d’hyperandrogénisme.

On ignore la fréquence exacte de ces anomalies chromosomiques ou hormonales, qui ne menacent souvent pas la santé de l’individu. Selon les critères pris en compte, plus ou moins larges, elles toucheraient de quatre personnes sur mille à quinze personnes sur mille.

L’intersexuation est une variation qui se manifeste à tous les niveaux sexuels d’une personne. Elle peut être visible au niveau génital : un clitoris très développé, un vagin incomplet, un pénis très petit. Ou bien se traduire par une discordance entre les chromosomes et l’apparence extérieure : une femme très grande, XY, infertile.

Certains intersexués nés XY, mais atteints du syndrome d’insensibilité aux androgènes – les hormones mâles – développent une morphologie très féminine, avec un vagin très court, mais sans utérus.

Parfois, l’intersexualité est associée à un trouble de l’identité sexuelle (mise en scène par Jeffrey Eugenides dans son roman « Middlesex »), qui peut rester incertaine plus ou moins longtemps.

Le monde du sport, rigide et catégorisé entre hommes et femmes, est régulièrement secoué par ce « troisième sexe » (certains en comptent cinq ou plus) des intersexes voire des transgenres. Cette semaine, une pétition douteuse, suivie du hashtag #GiveBackTheGold, demandait au CIO de révoquer la médaille de Bruce Jenner, spécialiste du décathlon, devenu Caitlyn Jenner après un changement de sexe. Le Comité a décliné.

Votre réponse

Oui. Votre taux de testostérone est dans les normes  ? Vous avez eu chaud. Vous avez le droit de jouer.

Non. Dommage. Vous êtes «  hermaphrodite  », humiliée voire soupçonnée de triche sans vous être jamais dopée. Passez au n°4.

4

Après le match

Prenez-vous des anti-androgènes ?

 

Vous découvrez que vous avez des caractères intersexuels, dont vous ignoriez jusqu’alors l’existence.

De fait, la Fifa n’exclut pas définitivement les personnes intersexuées, mais souhaite que leur taux de testostérone rentre dans les fourchettes qu’elle a définies, à coup de médicaments anti-androgènes voire de chirurgie. Pour la Fifa, les intersexués sont avantagés

Certaines personnes intersexués (pas toutes) développent des caractérisques physiques proches des hommes, comme une grande taille, ou des épaules plus larges. Mais pour Anaïs Bohuon :

« Ce sont des caractéristiques endogènes et naturelles. Elles ne sont pas dopées. Au nom de quoi devrait-on faire la différence ? Ce serait comme de reprocher à Usain Bolt d’être trop gracile. »

Dans le préambule du règlement de 2011, la Fifa justifie cette discrimination sur le taux de testostérone en parlant de l’hormone mâle comme d’une sorte de dopant naturel. La Fédération tient pour évidente l’imagerie populaire qui associe la testostérone à la force masculine  :

« Les hormones androgènes ont un potentiel d’amélioration des performances – notamment en termes de force, de puissance et de vitesse – qui peut constituer un avantage en football et influer sur le résultat d’un match. »

Mais peu d’études scientifiques appuient la thèse selon laquelle les athlètes à fort taux de testostérone seraient meilleur(e)s que les athlètes à faibles taux. Cité par Slate, Allan Mazur, chercheur à l’université de Syracuse, le reconnaît :

« Nous n’en savons rien. Les hypothèses logiques à propos des hormones ne sont pas toujours confirmées. »

Dans l’étude de Sonksen, 25% des athlètes de haut niveau produisent moins de testostérone que la moyenne. Si l’hormone mâle était si importante, comment serait-ce possible ?

Peu importe, pour pouvoir participer aux matches féminins, la Fifa demande aux joueuses de retrouver des taux de testostérone dans la norme admise.

Votre réponse

Oui. Pour pouvoir être réintégrée à votre fédération, vous devez rentrer dans la fourchette en subissant un traitement anti-androgènes. Vous jouez le jeu. Vous aurez peut-être la chance, comme Semenya, de pouvoir rejouer dans un an.

Non. Vous préférez éviter les nombreux effets secondaires des anti-androgènes  : perte de libido, ostéoporose, vomissements, gonflements de la poitrine, entre autres joyeusetés. Vous êtes exclue de votre fédération. C’est la fin de votre carrière. Game over.

5

Conclusion du test

 

On le voit, les tests de féminité, en plus de stigmatiser et d’humilier les joueuses, avec des conséquences parfois tragiques sur leur vie, contribuent aussi à entretenir le mythe d’un système binaire  : les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. En réalité, le sexe biologique est un continuum.

« Les tests de féminité ont été critiqués de tous les côtés il y a de cela vingt à trente ans, parce qu’on ne peut pas tester le sexe  », explique au média public américain PRI Katarina Karkazis, spécialiste en bioéthique du sport à l’université de Stanford.

Et le débat est caduc : même les femmes les plus musclées et les plus grandes, voire « hermaphrodites », ne font pas des scores comparables à ceux des hommes. Car elles ont été éduquées comme des filles depuis leur enfance.

Pour Anaïs Bohuon, cela met en lumière que la différence de performance entre hommes et femmes n’a pas véritablement de cause physiologique :

« Ça tient à la culture et l’éducation. Les femmes ont un siècle de retard sur les hommes en sport parce que depuis l’enfance, les petites filles sont éduquées à moins bouger. Dès la puberté pour les sportives, les filles s’entraînent avec des filles. »

Votre carte d’identité indique que vous êtes une femme ? Depuis votre puberté, vous faites du sport entre femmes ? Ce sont les seuls critères que devrait retenir la Fifa.


Par :
Titre original : « Êtes vous une femme selon, la FIFA ? Faites le test ! »
SOURCE : Rue89.NouvelObs.com

§

BlasonLaGrandCombe
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Jaiyah Saelua, transgenre qui marque des buts

Docteur d’université, chanteuse, actrice , meneuse de revue, informaticienne… la liste est longue des activités menées par des personnes transgenres. Permettez que nous ajoutions à cette énumération, la première joueuse de foot transgenre : Jaiyah Saelua.


ARTICLE

Jaiyah Saelua, première joueuse de foot transgenre, est une fa’afafine. Qu’est-ce cela signifie ?

C’est l’histoire d’une équipe de football qui ne brille pas forcément par ses résultats mais par son charisme. Depuis que les Samoa américaines ont perdu 31 à 0 contre l’Australie en 2001, elle est considérée comme la « pire équipe de football de l’histoire ». C’est à elle que s’intéresse le documentaire de Mike Brett et Steve Jamison qui sort en salles ce mercredi 10 juin: Une équipe de rêve (voir bande-annonce ci-dessus).

Dans ce film, il est question de la passion des joueurs de cet archipel océanien pour le football, des valeurs qu’ils véhiculent. Des valeurs d’ouverture et d’intégration, entre autres, car dans cette équipe se trouve Jaiyah Saelua, la première joueuse de foot ouvertement transgenre dans une compétition internationale – elle a disputé un match qualificatif de Coupe du monde en 2014.

jaiyah saelua
©Bodega Films

Fa’afafine, « à la manière des femmes »

Transgenre, c’est le terme qu’elle emploie pour se faire comprendre, car Jaiyah Saelua, 26 ans, est une fa’afafine, un terme qui signifie littéralement « à la manière des femmes ». « Je suis ce qu’on appelle une fa’afafine », expliquait-elle récemment à L’Equipe, qui l’a rencontrée. « Culturellement, pour que tout le monde comprenne, on va dire que c’est ‘transgenre de la culture samoane' », précisait-elle à 20 Minutes. Ou encore: un « troisième genre ». Mais pour Françoise Douaire-Marsaudon, directrice de recherche émérite au Centre de Recherche et de Documentation sur l’Océanie (CREDO), ces termes employés pour se faire comprendre ne permettent pas de saisir entièrement le terme de fa’afafine. « Il faut comprendre une catégorie telle qu’elle est conceptualisée sur place », indique au HuffPost cette spécialiste des questions de sexe et de genre dans les sociétés de Polynésie.

Une fa’afafine est née homme mais se sent profondément femme. Comme une femme trans, certes, mais il faut noter une différence. « Une fa’afafine peut décider de vivre comme une femme mais elle peut aussi choisir de revenir à un sexe original », explique Françoise Douaire-Marsaudo. « Elle peut donc être ce qu’on appellerait un travesti. » Un homme peut donc, s’il le souhaite, devenir une fa’afafine mais cette décision n’est pas irréversible.

Les fa’afafine qui choisissent de le rester se rapprochent plus des femmes trans telles qu’on les connaît en occident, bien que ce soit un concept à part, qui varie d’ailleurs selon les régions de Polynésie. Quoi qu’il en soit, c’est le cas de Jaiyah Saelua, qui a réalisé assez tôt qu’elle était était une femme trans. « Je le cachais, en quelque sorte, en primaire. C’était confus pour moi, mais au lycée, j’ai rencontré d’autres personnes trans et ils sont devenus mes meilleurs amis. On a appris les uns des autres », racontait-elle à Vice.

« Elles s’occupent surtout des enfants »

Jaiyah Saelua a reçu une éducation de fille dès son enfance: « Chez nous, quand les garçons naissent dans des familles où il y a trop de mâles, l’un ou plusieurs d’entre nous sont choisis par les parents pour être éduqués comme des filles et s’occuper ainsi, entre autres, des tâches ménagères. J’ai donc reçu une éducation de fille », expliquait-elle à L’Equipe. Mais ça ne se passe pas toujours comme cela. « Une famille peut décider d’éduquer un garçon comme une fille mais cela ne signifie pas qu’elle deviendra une fa’afafine », insiste la chercheuse du CREDO.

Quant à leur rôle dans la société, il est bien semblable à celui évoqué par la joueuse de foot à travers ces « tâches ménagères ». « Elles s’occupent surtout des enfants », précise Françoise Douaire-Marsaudon. « Et si elles ont un métier, c’est souvent un métier dit de femme », ajoute-t-elle. Il faut savoir que chez les Samoa, la distinction entre hommes et femmes est très prégnante. Ce n’est pas le cas dans toutes les sociétés de Polynésie, à Tahiti par exemple.

Contrairement aux femmes trans qui peuvent être homosexuelles (mais hétérosexuelles ou bisexuelles aussi, bien sûr) et aimer les femmes, les fa’afafine « ont une sexualité qui les oriente vers les hommes », précise la chercheuse.

Dans un entretien à 20 Minutes, Jaiyah Saelua insiste sur le fait que chez les Samoa, « le mot Fa’afafine a un sens très positif (…) Historiquement, ils sont vus comme un genre supérieur aux femmes et aux hommes, presque comme des demi-dieux ».

« Elles ne sont pas des surhommes, plutôt des sages »

Françoise Douaire-Marsaudon n’irait pas jusque-là même si elle admet que ce n’est pas faux: « elles peuvent passer au travers des frontières invisibles entre les sexes. Elles ne sont pas des surhommes, plutôt des sages », souligne-t-elle. De fait, elles ont donc une certaine aura, car elles s’entendent aussi bien avec les femmes qu’avec les hommes. Elles ont d’ailleurs la possibilité de passer d’un groupe à l’autre. Jaiyah Saelua joue d’ailleurs dans une équipe masculine sans que cela pose le moindre problème.

« Dans ces sociétés, le genre n’est pas une propriété intrinsèque de l’individu, comme cela peut l’être chez nous », explique Françoise Douaire-Marsaudon. « Ce sont des sociétés qui ont dépassé la frontières entre les sexes », ajoute-t-elle.

Après les matches de qualification au Mondial en 2018, elle arrêtera toutefois de partager le ballon rond avec ses coéquipiers. « Après ces matches, je vais commencer mon processus de réassignation sexuelle », confie-t-elle à L’Equipe. Une fois que ce sera fait, elle pourrait jouer dans une équipe féminine. Si elle y arrive, car les tests pour établir le sexe d’une personne avant des compétitions internationales sont rudes. Mais ça, c’est une autre histoire.

Par : Marine le Breton | le Huffpost
Publié le : 10.06.2015 | 07:05 CEST
Mis à jour : 11.06.2015 | 10:31 CEST
Titre original :  » Jaiyah Saelua, première joueuse de foot
transgenre, est une fa’afafine. Qu’est-ce cela signifie ? »
SOURCE : HuffingtonPost.fr

Du féminin au Masculin en B.D.

BANDE DESSINÉE

On dit souvent qu’un dessin vaut mieux qu’un grand discours : c’est ce que nous démontre ici, le dessinateur et illustrateur Joachim Fablet, avec cette bande dessinée qui raconte l’histoire d’une fille trans (FtM) qui veut affirmer sa masculinité. Cette B.D. a été publiée en 2009 pour l’association Chrysalide de Lyon.

Chrysalide1

Chrysalide2

Chrysalide3

Chrysalide4

Par : Association Chrysalide Lyon
Association militante de support et de diffusion
d’informations sur les transidentités
Publié le : en ligne en Février 2016
Titre original : « Female To Male. » (De féminin à masculin)
Copyright : Joachim Fablet 2009
SOURCE : ChrysalideLyon.free.fr
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1er prix d’acteur pour la transgenre Mya Taylor

Encore une mise sous les projecteurs d’une personne transgenre qui remporte un 1er prix de performance d’acteur avec sa prestation dans le film réalisé par Sean S. Baker :

TANGERINE / MANDARINE

SANTA MONICA, CA - FEBRUARY 27: Actress Mya Taylor speaks onstage during the 2016 Film Independent Spirit Awards on February 27, 2016 in Santa Monica, California. (Photo by Kevork Djansezian/Getty Images)

Tangerine star Mya Taylor just became the first transgender person to win a major acting award, and her acceptance speech was every bit as sassy and inspiring as you’d expect it to be:

Drapeau de la France La star de mandarine, Mya Taylor est la toute première personne transgenre à gagner un premier prix de performance d’acteur et son discours de réception était à chaque instant aussi insolent et inspirant que l’on pouvait s’attendre  à ce qu’il le soit :

“There is transgender talent. There’s very beautiful transgender talent. You better get out there and put it in your next movie.”

Drapeau de la France « Il y a le talent transgenre. Il y a [aussi] le très beau talent transgenre. Vous [pouvez] obtenir encore mieux et le mettre dans votre prochain film. »

Taylor beat out Jennifer Jason Leigh and Cynthia Nixon among others to be named Best Supporting Female at the Independent Spirit Awards, a cool indie alternative to the Oscars that’s always held the night before the big show.

Drapeau de la France Parmi [tant] d’autres, Taylor a battu Jennifer Jason Leigh et Cynthia Nixon pour [réussir] à être nominée « Meilleure Supportrice Féminine » du prix « Esprit d’Indépendance », une alternative [plutôt] zen à [la remise des] Oscars qui se tient toujours la nuit avant le grand spectacle.

Taylor is on a roll, having just signed with ICM partners after her Gotham Award win for Breakthrough Actor, and she’s in development on a semi-autobiographical TV show. She’ll soon be seen in the short film Happy Birthday Marsha as Marsha P. Johnson, one of the trans pioneers responsible for the Stonewall Riots in 1969.

Drapeau de la France Taylor vient d’obtenir un rôle, ayant tout juste signé avec les partenaires d’ICM, après avoir remporté  le Prix Gotham pour « Acteur Révolutionnaire » et elle est en pourparler pour une émission semi-autobiographique à la télévision. On la verra bientôt dans le court-métrage « Joyeux anniversaire Marsha » jouant [le rôle de] Marsha P. Johnson, une des pionnières transsexuelles responsables des « Emeutes de Stonewal » en 1969.

Well done, Ms. Taylor. Watch her acceptance speech below, and if you haven’t seen Tangerine (and you should), it’s now streaming on Netflix.

Drapeau de la France Bravo, Mme Taylor ! Regardez ci-dessous [la vidéo de] son discours de réception et si vous n’avez pas vu « Mandarine » (et vous le devriez), c’est désormais en streaming sur Netflix.

Par :
Publié le : 29.02.2016
Titre original : « Tangerine’s Mya Taylor Is The First
Transgender Person To Win A Major Acting Award. »
Avec « Mandarine », Mya Taylor est la première
personne transgenre à gagner un premier prix d’acteur.
Traduction en  Drapeau de la France et mise en page : Lio de France / Double Genre.
SOURCE : QUEERTY.com


2° TANGERINE / MANDARINE : LE FILM

Tangerine Bande-annonce en V.O. Sous titrée en Français

 

« Tangerine est un film américain réalisé par Sean S. Baker, sorti en 2015. Il est présenté au Festival du film de Sundance 2015. Il remporte le Prix du jury au Festival du cinéma américain de Deauville 2015 » Cf. Wikipédia
Première sortie : 10 juillet 2015 (U.S.A.)
Réalisateur : Sean S. Baker



3° – ARTICLE

Tangerine: la folle journée de deux transsexuelles

Un ovni cinématographique tourné avec un téléphone intelligent : remarqué aux festivals de Sundance et Deauville, le film indépendant américain Tangerine raconte le périple survitaminé de deux prostituées transsexuelles au cours d’une journée à Los Angeles.

Cinquième long métrage de Sean Baker, 44 ans, Tangerine entraîne le spectateur dans les pas de Sin-Dee Rella, une Cendrillon («Cinderella» en anglais) haute en couleurs, à la recherche de sa rivale.

Prostituée transsexuelle noire, Sin-Dee vient de sortir de prison la veille de Noël, quand elle rencontre son amie Alexandra, également transsexuelle. Apprenant que son homme l’a trompée avec une femme en son absence, Sin-Dee va partir bille en tête dans les rues de son quartier mal famé de Los Angeles pour la trouver et se venger.

À partir de ce scénario très simple, qui immerge le spectateur dans la vie de ces personnages pendant 24 heures hystériques, Sean Baker construit une oeuvre à l’atmosphère électrique et baignée de soleil.

Le film est porté par ses deux interprètes principales à la fois énergiques, drôles et touchantes, Kitana Kiki Rodriguez et Mya Taylor, elle-même transsexuelle, dont c’est le premier film.

Sean Baker, qui avait filmé des personnages travaillant dans l’industrie du porno dans son précédent film Starlett, s’est cette fois-ci intéressé à cet univers après avoir rencontré Mya dans un centre LGBT de Los Angeles. Elle lui a ensuite présenté son amie Kiki.

«Mya a été notre passeport pour ce monde-là», a-t-il raconté à l’AFP lors d’un passage à Paris.

«Vérité pop»

«Je ne voulais pas raconter une histoire qui soit uniquement en rapport avec leur statut de transsexuelles. Je voulais parler de thèmes universels», souligne le cinéaste qui signe, au final, une histoire d’amour et d’amitié. Pour lui, ses personnages exubérants, au langage cru, ont aussi «un charme universel».Sean Baker suit au plus près ses actrices en les filmant avec un téléphone intelligent, un choix qui s’est fait au départ pour des raisons budgétaires. «J’ai commencé à réfléchir aux moyens de baisser les frais techniques, et je suis tombé sur des informations sur internet sur les iPhones», explique-t-il.

Le cinéaste a ensuite mené tout un travail en post-production pour obtenir un univers visuel alliant couleurs saturées et grain de l’image.

«Quand j’ai poussé les couleurs, soudain ça a paru plus réel», note-t-il.

«Certains m’ont dit que j’avais montré Los Angeles comme si la ville était radioactive. D’autres ont parlé de  »vérité pop »», ajoute-t-il. «C’est intéressant, parce que c’est vraiment ce que j’ai toujours cherché, cette alliance entre pop et vérité. Je pense que l’iPhone m’a aidé à la trouver».

Sean Baker n’est pas le premier réalisateur à filmer avec un téléphone. L’Iranien Jafar Panahi a par exemple tourné certaines scènes de son film Ceci n’est pas un film au téléphone portable. Comme le Suédois Malik Bendjelloul pour Sugar Man.

Tangerine est, lui, entièrement réalisé de cette manière.

En travaillant uniquement avec des téléphones intelligents, Sean Baker se félicite aussi d’avoir pu tourner de manière très libre, avec une toute petite équipe, de dix personnes maximum.

«Nous avons découvert que nous pouvions filmer plus clandestinement, capter des vrais moments de vie dans la rue, être plus fluides avec la caméra et que les actrices étaient beaucoup moins intimidées», détaille-t-il.

«Il y a finalement eu beaucoup d’avantages», estime-t-il. «Ça a commencé pour des raisons budgétaires, mais c’est devenu une esthétique».

Par : Canoe.ca/divertissement/cinéma
Publié le 29.12.2015 | 11h59
Titre original : « Tangerine: la folle journée de deux transsexuelles. »
SOURCE : fr.CANOE.ca
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39 ms pour faire bonne impression

La première impression

première impression

Ça vous est déjà arrivé un « j’t’aime pas la face »? Non ? Heureusement, c’est que vous n’avez pas un visage qui ressemble au mien. Premier regard, premier jugement. C’est normal, c’est humain, c’est même instinctif. La première impression physique, celle que l’on se fait de l’autre avant même de lui avoir parlé.

En fait, au premier regard, en 39 millisecondes exactement, nous nous sommes déjà faits une opinion de l’autre. En aussi peu de temps, notre cerveau a pu analyser le visage de l’autre, fouiller notre mémoire pour y trouver un visage ayant des similitudes, faire un lien avec notre passé et nous donner une impression positive ou non de notre interlocuteur. Bref, nous jugeons en fonction des ressemblances des personnes que l’on a déjà rencontrées.

Donc, si on rencontre une personne qui nous fait physiquement penser à notre petite rivale du primaire, cette personne devra travailler plus fort pour nous plaire et l’inverse est tout aussi véridique.

Si les caractéristiques d’un visage peuvent nous inspirer, ce n’est pas le cas pour tous. Par exemple, les gens ayant une baby face auraient droit à plus de faveurs et d’empathie que ceux qui ont le visage large et mûr, qui soit disant abuseraient de la confiance d’autrui, seraient tricheurs et se sentiraient plus puissants.

Notez que l’on se trompe sur notre première impression 4 fois sur 10 et qu’il faut aussi savoir que lorsque nous supposons que quelqu’un est gentil, nous agissons différemment en étant plus ouvert et naturel… Ce qui rend l’autre plus gentil.

Si nous voulons déjouer notre subconscient et nous assurer de ne manquer aucune opportunité à cause d’une mauvaise impression, il nous faut simplement agir comme si tout le monde nous faisait bonne impression. De cette façon, nous améliorons l’impression que nous laissons et nous pouvons faire la découverte de personnes formidables dont nous n’aurions pas pris le temps de connaître sinon.

Si vous avez un entretien pour un embauche ou une date [angl. rencontre. Ndle] bientôt, d’après les lectures que je viens de faire, le meilleur conseil que je peux vous donner serait d’être confiants. Agissez comme si vous avez du succès même si ce n’est pas nécessairement le cas et souriez. Parce qu’une première impression, c’est rapide et ça semble directement relié avec la loi de l’attraction. Plus vous semblerez naturels et heureux, plus les gens seront, en 39 millisecondes, naturellement heureux de vous rencontrer, et ça c’est tout à votre avantage!

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Par : Cyntia Roberge
Publié le : 25.05.2016
Titre original : « La première impression. »
SOURCE : LaFabriqueCrepue.com
©La Fabrique Crépue. 2016. Tous droits réservés

Caitlyn Jenner, médaille d’or de la transition

Le plus incroyable dans cette histoire, serait-il que l’ancien sportif de haut niveau William Bruce Jenner soit devenu Caitlyn Marie Jenner ? ou qu’un tribunal administratif américain ait fait passer son dossier comme une lettre à la poste, en moins de 15 jours ? Quand on connait les délais aberrants que nécessitent une telle démarche en France, c’est à notre avis cette rapidité de traitement administratif qui va faire rêver l’ensemble des candidat(e)s français(es) à la transition de genre.

En effet dans l’hexagone, les promesses électorales d’un certain François Hollande, relatives à une meilleure prise en compte des besoins d’identité administrative pour les transgenres, n’ont pas été suivies d’effet et le parcours du combattant des personnes en quête d’une nouvelle identité, s’effectue à la vitesse d’un escargot, ce qui n’est pas forcément de bon augure, même si tout le monde sait que ce dernier est un animal hermaphrodite.

ARTICLE :

L’ad­mi­nis­tra­tion américaine a offi­ciel­le­ment reconnu le changement de sexe de Bruce Jenner. Caitlyn est légalement une femme et détient désormais sa propre identité.

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C’est sous le nom de Bruce, que la star avait remporté la médaille d’or du décathlon aux Jeux de Montréal en 1976, battant le record mondial ! Il avait même été désigné comme l’un des plus grands athlètes de son temps ! Depuis, beaucoup de choses ont changé pour Bruce Jenner !

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C’est en avril dernier, qu’il a annoncé son changement d’identité sexuelle ! C’est désormais en Caitlyn Jenner qu’il se présente ! Par la suite, elle est apparue pour la première fois en femme sur la couverture de l’édition de juillet du magazine Vanity Fair. Depuis, devenue une icône transgenre, Caitlyn Jenner découvre sa vie de femme.

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Mais elle ne s’arrête pas là et veut faire les choses jusqu’au bout ! C’est pourquoi ce vendredi 25 septembre, un juge a accepté la requête de l’ancien champion olympique, visant à changer officiellement son nom et son genre ! La décision a été rendue lors d’une brève audience à laquelle la désormais femme de 65 ans, n’a pas assistée.

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Pour rappel, elle avait déposé sa demande au début du mois, insistant sur le fait que la plupart de son dossier devait rester sous scellés afin de protéger sa vie privée et sa sécurité. La décision de vendredi signifie que le nom de naissance William Bruce Jenner est devenu Caitlyn Marie Jenner.

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A peine 15 jours après le dépôt de son dossier devant le tribunal, Caitlyn Jenner est enfin reconnue comme une femme sur ses papiers d’identité !

Les bonnes nouvelles affluent ! L’héroïne de la télé-réalité « I am Cait », dont la première saison a cartonné, et la chaine « E! » ont annoncé aux nombreux fans qu’elle reviendra pour une deuxième saison attendue et lèvera un peu plus le voile sur sa nouvelle vie !

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« J’essaye de comprendre ce qui signifie être une femme et je poursuis dans cette voie. Parce que vous savez quoi, c’est très amusant » a confié celle que l’on peut désormais officiellement nommer Caitlyn Marie Jenner !

Et vous ? Qu’en pensez-vous ?

Double Genre : Comme le dit le dicton populaire, nous pensons qu’une « hirondelle ne fait pas le printemps », ou énoncé différemment par Blaise Pascal : « vérité en deçà des Pyrénées, erreur au delà » et qu’à la lecture de l’article « Au nom du peuple français et de mon C… » republié précédemment par notre blog, la régularisation en France (et aussi aux dernières nouvelles, dans les pays européens comme la Belgique), n’est pas pour demain.


Par : Star24.tv
Publié le : 28.09.2015 | 13:37
Titre original : « Caitlyn Jenner est officiellement une femme ! »
SOURCE : Star24.tv

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Caitlyn Jenner Wants A Man
To Take Care Of Her

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The speculation about trans superstar Caitlyn Jenner’s sexuality is sure to go into overdrive with her latest comments.

I Am Cait returns for Season 2 on Sunday, and it looks like we’ll be seeing the 66-year-old open up more about her hopes for a romantic relationship:

“To be honest, if I was in a relationship with a guy, I would enjoy being treated like that; opening doors for you, doing all that would think is the traditional stuff in a guy and a girl relationship. It would have to be a very special guy to be able to do that, but yeah, I would be open to that.”

Her hopes for a “traditional” relationship probably won’t win over her critics, but it shows an open and vulnerable side that we’re sure E hopes will bring in more viewers for the next round.

I Am Cait returns to E! Sunday, March 6th at 9, and you can get into the clip below.

http://www.eonline.com/videos/embed/246314


Par

Publé le : 03.03.2016
SOURCE : QUEERTY.com

Ces 11 femmes sont-elles des hommes ?

Voici.fr présente un diaporama de 11 photos de femmes célèbres dont d’autres célébrités comme la chanteuse Régine, l’écrivain de roman d’espionnage Gérard de Villiers ou le peintre Salvador Dali ont prétendus qu’elles étaient des hommes.
A la prose à l’eau de rose de Voici.fr, Double Genre propose un bref commentaire suite à des contre-enquêtes qui présentent des pistes intéressantes pour y voir plus clair…

Diaporama des 11 photos

Sheila

Sheila

Photo 1/11

Voici.fr : Sheila n’avait que 18 ans quand la rumeur est apparue. Inventée de toute pièces par l’écrivain Gérard de Villiers, elle a pourri la vie de la chanteuse pendant plus de 30 ans.

Double Genre : Peut-être que l’auteur prolifique Gérard de Villiers avait eu, une fois de plus, une imagination débordante, mais ses nombreux fans eux-même, se sont demandés pourquoi Mike Brant s’était suicidé, alors qu’ils avait tout L’argent la gloire et un homme dans son lit ? peut-être qu’a l’instar du héros du film « Crying Game », il n’avait pas pu consommer ?

Jamie Lee Curtis

Jamie Lee Curtis

Photo 2/11

Voici.fr : L’actrice serait selon certaines rumeurs un homme, ou un hermaphrodite. Des allégations que Jamie Lee Curtis a démenti dans un talk-show américain : « Comment osez-vous poser cette question ? J’ai des enfants ! », s’est-elle défendue.

Double Genre : Avec l’adoption, la PMA, la GPA … avoir des enfants n’est plus l’apanage des couples biologiques hétérosexuels. Et dans ce monde de non transparence , il y avait quelque chose de plus simple à faire, mais évidemment, ça demande beaucoup d’audace 😉

Amanda Lear

Amanda Lear

Photo 3/11

Voici.fr : Formée à partir de déclarations de Salvador Dalí dans les années 60, la rumeur n’est jamais partie. Aujourd’hui, elle préfère en rire.

Double Genre : article « Amanda Lear n’est pas celle que vous croyez. »

Elodie Gossuin

Elodie Gossuin

Photo 4/11

Voici.fr : En 2001, lorsqu’elle se lance dans le concours Miss Europe, Elodie Gossuin est la cible d’une rumeur la faisant passer pour un homme. Heureusement, cela ne l’a pas empêché de remporter l’écharpe.

 Double Genre :

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Megan Fox

Megan Fox

Photo 5/11

Voici.fr : Tout est parti d’une blague sur un tapis rouge : l’actrice a lâché « Je suis un transsexuel. Je suis un homme » sur le ton de la blague, et a malheureusement été prise au sérieux. Les gens manquent parfois de second degré.

Double Genre : Second degré … d’alcool ? Parce que selon le contexte, la blague pouvait passer pour un aveu.

Leila de Secret Story

Leila de Secret Story

Photo 6/11

Voici.fr : A l’époque où elle participait au Big Brother italien, une rumeur voulait qu’une des candidates du jeu soit un transsexuel. Leila a été prise pour cible. En réalité, elles étaient toutes des femmes : il s’agissait juste d’une opération de communication pour faire buzzer l’émission.

 Double Genre :

Lady Gaga

Lady Gaga

Photo 7/11

Voici.fr : Androgyne, extravagante, mystérieuse, Lady Gaga a suscité bien des fantasmes. Pour certains, la chanteuse était en réalité un homme, ce qu’elle a fini par démentir.

Double Genre :

Grace Jones

Grace Jones

Photo 8/11

Voici. fr : La célèbre mannequin l’a raconté elle-même, au début de sa carrière, « tout le monde pensait [qu’elle était] un homme ». Sans doute par rapport à son physique androgyne.

Double Genre : aussi bien dans ses rôles d’ami de l’ignoble X du film de James Bond que dans sa présence féline dans une pub pour une barre chocolatée, on à envie de lui dire : du calme ma grande, je ne suis qu’un homme habitué aux petites femmes poids plume.

Marie Garet

Marie Garet

Photo 9/11

Voici.fr : Quand elle était dans Secret Story, Marie Garet a été buzzée par Zelko, qui pensait qu’elle était un homme. Il n’en a pas fallu plus pour que la rumeur se répande sur les réseaux sociaux.

 Double Genre :

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Ciara

Ciara

Photo 10/11

Voici.fr : Plusieurs rumeurs affirment – au choix – que la chanteuse a été un homme, ou qu’elle en est toujours un. « C’est ridicule », s’est-elle défendue.

Double Genre :

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Michelle Obama

Michelle Obama

Photo 11/11

Voici.fr : C’est Alex Jones, un animateur radio américain fort antipathique, qui a lancé cette incroyable rumeur. En qualifiant la Première dame de « Première Trans » aux épaules trop larges, il a installé un doute chez beaucoup de ses compatriotes.

Double Genre: Vu la position éminente de la première dame des Etats Unis d’Amérique, cela a fait couler beaucoup d’encre et les fichiers informatiques sont pleins de controverses à ce sujet. Pour vous faire votre opinion, une visite au site Histoires-de-France s’impose, lui qui a compilé les enquêtes au sujet de la personnalité et du genre de Barack et de Michelle (ou Michael) Obama.

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Par : Voici.fr
Publié le : ?
Titre original : « Ces 11 femmes célèbres que la rumeur a changées en hommes. »
reformatage et commentaires : Lio de France.
SOURCE : Photo.Voici.fr

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BlasonLaGrandCombe
Pour vos journées, séminaires et weekends de rencontres et d’échanges,
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La Transidentité, un tabou français ?

Pour faire suite à notre article de présentation de Karine Espineira, 1ère transsexuelle Docteur d’Université Française, nous vous présentons un extrait d’un article de son blog que nous vous recommandons vivement d’aller liker 😉

Crédit Photo FranceTvInfo.fr
Le cortège de l’Existrans, une marche annuelle pour les droits des personnes trans et intersexe, à Paris, le 20 octobre 2012. (FRANÇOIS GUILLOT / AFP)

Ce papier est le complément à l’article de Louis Boy [LIEN], intitulé : « Transsexualité, transidentité : un tabou français ? », publié le 17/05/2015 | 07:09

Je remercie Louis Boy pour son travail.

Suite à cette interview, j’ai demandé/proposé quelques modifications de mes réponses, car  quelques changements dans un propos, qui demande des nuances, me semblaient nécessaires. Le journaliste a pu intégrer certaines de mes demandes au texte initial et je l’en remercie à nouveau. Mais je tenais à partager celles qui n’avaient pu être intégrées alors j’ai opté pour cette version sur mon blog que je partage avec vous :

La question trans est-elle le dernier vrai tabou concernant les questions de genre en France ? Pourquoi ce sujet est-il si peu familier du grand public ?

Dans les sociétés occidentales, on fonctionne depuis très longtemps sur le modèle traditionnel d’une différence du genre binaire : il y a les hommes, les femmes, et rien d’autre. Et d’un coup, en une ou deux générations, le grand public voit arriver des personnes trans, qui leur disent deux choses : Premièrement, il n’y a pas que des hommes et des femmes. Deuxièmement, la définition de ces termes ne repose pas sur la seule biologie mais sur des critères socio-historiques, juridiques, symboliques, etc. C’est une révolution qui doit se faire dans les esprits. On voit, dans les récents débats autour du genre, que cette question reste très polémique, et fait peur aux gens. Les personnes trans fascinent autant qu’elles effraient, parce que, quelque part, elles démontrent par leur existence quelque chose que beaucoup de gens pensaient indémontrable.

La question est rendue d’autant plus complexe par la diversité des personnes trans et de leurs parcours. Depuis les années 1950, on a expliqué aux gens qu’il y avait les personnes transsexuelles, qui prenaient des hormones, qui se faisaient opérer, qui changeaient leur état civil. Mais, alors que le grand public pensait avoir intégré ce qu’était un parcours de vie trans, est arrivé en France depuis une quinzaine d’années un mouvement transgenre, qui explique que l’on peut vivre son genre d’une autre façon, sans forcément faire appel à la médecine. C’est encore plus déstabilisant car cela complexifie les choses pour l’individu lambda.


Quelle est la part des personnes trans dans la population ? Sont-elles plus nombreuses que ne le soupçonnent la plupart des gens ?

Il est très difficile de chiffrer le nombre de personnes trans. Chacun a plus ou moins ses sources. Les derniers chiffres sont ceux d’un rapport de la Haute autorité de santé, datant de 2009, qui situe leur part dans la population entre une personne sur 10 000 et une personne sur 50 000.

En France, il y a des personnes trans absolument partout dans la société. Il m’arrive de plaisanter face à un auditoire : « On est parmi vous » [rire]. Je connais des personnes dans l’éducation nationale, dans l’armée, des secrétaires, des sex-workers, etc. Les profils sont très divers. Cela n’empêche pas qu’une partie de la population trans soit sans emploi, sans logement et dans une situation de précarité. Mais ce n’est plus 100% des cas.

Parfois, des détails font qu’on détecte malgré tout certaines personnes comme étant trans tandis que d’autres restent incognito. Avant, cet anonymat était le courant dominant. Aujourd’hui, davantage de gens jouent la carte de la visibilité, ce qui est aussi permis par le changement des mentalités, aussi minime soit-il.


Comment expliquer que les gens ne s’imaginent pas qu’une personne trans puisse avoir la même vie qu’eux ? Cette visibilité accrue peut-elle aider ?

C’est lié à leur imaginaire, à des décennies d’héritage culturel et à la pathologisation sous forme de psychiatrisation. Il est très difficile de se défaire de la caricature. Si vous prenez des gens dans la rue et que vous leur demandez : « Qu’est-ce qu’une personne trans ? », ils vont majoritairement vous répondre : « Un travesti ». [ou pire, un travelo ! Ndle]

Mais une image en chasse une autre. La prolifération de représentations qui ne correspondent pas à ces clichés va forcément changer la donne. Dans un certain nombre de pays, ce qui a fait la différence, c’est aussi la visibilité, et le fait que des personnes trans se retrouvent dans des positions de réussites : d’emploi, de vie de famille, de vie affective, de reconnaissances diverses.


Aux États-Unis, l’éclosion de stars trans comme l’actrice de la série Orange is the New Black, Laverne Cox, a initié un plus grand public à ces questions. Comment expliquez-vous qu’il n’y ait pas de personnalités trans aussi visibles en France ?

C’est lié à une différence de traitement médiatique. Aux États-Unis, depuis les années 1990, sont mises en avant dans les médias des personnalités trans qui sont des activistes, des intellectuels, des artistes. On fait appel à une forme d’expertise de leur part, sur le reste de la société et pas seulement sur leur propre existence. Quand on invite Laverne Cox, on lui demande à quoi ressemblera la nouvelle saison de sa série et on lui laisse une tribune pour parler de la condition trans des personnes trans racisées et non-racisées, ainsi que de la place des minorités dans la société américaine.

En France, dans la plupart des dispositifs médiatiques, une personne trans c’est encore une personne qui vient forcément raconter sa transition : on lui demandera quel était son prénom d’avant et si elle a des photos, pas ce qu’elle pense du chômage ou de François Hollande. Ce dispositif d’un autre temps est un handicap, car dans une lutte pour l’égalité des droits, être toujours renvoyé à son histoire personnelle est très disqualifiant.


De l’extérieur, on a l’impression que les personnes trans sont en retrait au sein du mouvement LGBT. Est-ce une réalité ? Si oui, comment l’expliquer ?

Le soutien des trans aux luttes LGBT remonte à bien avant la mobilisation pour le mariage pour tous mais leurs revendications ont été largement gommées. Du coup, beaucoup de groupes trans se sentent un peu désabusés, parce que dès qu’on parle de leurs combats, il y a beaucoup moins de monde. L’argument qui revient toujours, c’est que le combat des LGBT concerne uniquement l’orientation sexuelle, et « qu’avec les trans, c’est compliqué ». Et puis je crois que, même dans les milieux LGBT, où nous avons beaucoup d’alliés, l’incompréhension et la crainte que suscitent les personnes trans existent aussi.


Les combats des personnes homosexuelles et trans semblent aller de pair, elles sont réunies dans le sigle LGBT, mais est-ce vraiment le cas si leurs relations sont si compliquées ?

Il suffit de repenser au mouvement de libération homosexuelle dans les années 1960 aux États-Unis pour se rappeler que l’alliance existait. Les gays, les lesbiennes et les trans défilaient ensemble. Dans une société très binaire et hétéronormée, les personnes LGBT se retrouvent sur le fait que leur orientation sexuelle ou leur identité de genre ne correspond pas aux normes majoritaires, qui finissent par être imposées de façon parfois très oppressive aux individus.

J’ai des amies lesbiennes d’un certain âge qui ont connu les internements forcés par leur famille, et qui ont subi des électrochocs. La nouvelle génération gagnerait à se rappeler ce qu’ont vécu les personnes homosexuelles à une époque. Elles verraient pourquoi lutter ensemble n’est pas si hors de propos.


En France, les personnes désirant changer le sexe et le nom mentionnés sur leur état civil doivent, entre autres, justifier de leur identité de genre devant la justice, et avoir subi une opération stérilisante. Un parcours jugé humiliant et stigmatisant par les associations. La possibilité de changer plus facilement de genre auprès de l’état civil, et donc sur ses papiers, changerait-elle la vie des personnes trans ?

Une loi véritablement progressiste serait un texte sur le changement d’état civil démédicalisé et déjudiciarisé. Une telle loi serait vraiment la clé qui pourrait déverrouiller beaucoup de choses : l’accès au logement, à l’emploi ou encore à la santé [car beaucoup y renoncent de peur de subir des refus violents et humiliants, des propos ou des actes transphobes], la fin d’un certain nombre de discriminations administratives, que ce soit à la sécurité sociale ou au bureau de poste. Dans l’enquête sur la transphobie que j’ai menée avec Arnaud Alessandrin en 2014, on voit que ces embûches au quotidien sont extrêmement violentes pour l’estime de soi. Cela finit peu à peu par détruire les gens de l’intérieur.


Journaliste : Trois députés PS ont publié en octobre dernier une ébauche de projet de loi sur le sujet, qui a été très fraîchement accueillie par les associations. Les responsables politiques sont-ils trop éloignés des préoccupations de la population trans ?

Je pense que ces gens sont bien intentionnés à l’égard des personnes trans. Le problème, c’est qu’ils ne travaillent pas directement avec les associations, au sein desquelles il y a, aujourd’hui, des gens qui ont une grande expertise du débat. Les politiques se pensent tellement au-dessus de la question, quelque part, qu’ils ne font pas appel aux principaux concernés.

De plus, je trouve qu’en France, il y a un déficit de confiance dans le citoyen. A chaque fois qu’on parle d’égalité des droits, la question que l’on se pose, c’est : « Qu’est-ce que les gens vont faire des droits qu’on va leur donner ? », en sous-entendant toujours que certains vont en abuser. Pourtant, un certain nombre de pays ont légiféré de façon très progressiste sur la question, et ça marche. L’Argentine n’est pas devenue un pays sans foi ni loi où les gens changent de genre n’importe comment et pour n’importe quelle raison. C’est au contraire, un pays, à l’égal de Maltes très récemment, qui a eu le courage de légiférer pour dévulnérabiliser des personnes et rendre leur vie vivable.


Journaliste : Dans le climat politique actuel, marqué par les débats virulents autour du genre et du mariage pour tous, peut-on imaginer une loi dans les années à venir ?

Ce qui est sûr, c’est que les débats sur le mariage pour tous ont fait beaucoup de mal. Aujourd’hui, les politiques qui voudraient présenter des projets ont peur du qu’en-dira-t-on. Ils anticipent les réactions et choisissent l’autocensure, en se disant que, sinon, ils auront la Manif pour tous ou Civitas sur le dos.

A mon avis, s’il n’y a pas eu de proposition aboutie depuis le début du mandat de François Hollande, c’est que le gouvernement actuel a peur de mobiliser à nouveau, et encore plus fortement, ces mouvements. Si Hollande est réélu, osera-t-il se prononcer une nouvelle fois en faveur d’une simplification du changement d’état civil ? Ses adversaires pourraient-ils l’envisager ? Quel que soit le côté qui l’emporte, pour l’instant, ça me semble mal parti. Très sincèrement, je souhaite que les événements me donnent tort.

Par : Karine Espineira
Publié le : 17 mai 2015
Titre original : « Transidentité : un tabou français ? – interviewée’s cut ;-). »
SOURCE : KarineEspineira.Wordpress.com
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Karine Espineira 1° trans docteur universitaire française

Quand nous écrivons que Double Genre souhaitait présenter au public les Lettres de Noblesse des Travestis et des Transgenres, nous ne connaissions pas encore les travaux de Karine Epineira qui est, comme le titre de cet article le rappelle, la première transsexuelle à avoir reçu le titre de Docteur d’une Université Française.

Karine Espineira

Karine Espineira

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Enseignane – Chercheuse
UMR LEGS, CNRS/Paris 8 Vincennes Saint-Denis

Chercheuse en Science politique et en Sciences de l’information et de la communication.

Renseignements
Titre(s), Diplôme(s) :
Doctorat en Sciences de l’information et de la communicationFonctions actuelles : Enseignante – Chercheuse, Formatrice Multimédia

Pays d’origine : Chili

Bibliographie

CORPS TRANS / CORPS QUEER
Cahiers de la transidentité N° 3
Arnaud Alessandrin, Karine Espineira, Maud-Yeuse Thomas
TRANSFÉMINISMES
Cahiers de la transidentité N° 5
Sous la direction de Maud-Yeuse Thomas, Noomi B. Grüsig, Karine Espineira

TRANSIDENTITÉS : ORDRE & PANIQUE DE GENRE
Le réel et ses interprétations
Karine Espineira – Préface de Marie-Joseph Bertini

LA TRANSIDENTITÉ
De l’espace médiatique à l’espace public
Karine Espineira

MÉDIACULTURES : LA TRANSIDENTITÉ EN TÉLÉVISION
Une recherche menée sur un corpus de l’INA (1946-2010)
Karine Espineira – Préface de Maud-Yeuse Thomas

TRANSIDENTITÉS
Histoire d’une dépathologisation
Cahiers de la transidentité N° 1
Sous la direction de Maud-Yeuse Thomas, Karine Espineira, Arnaud Alessandrin

TABLEAU NOIR : LES TRANSIDENTITÉS ET L’ÉCOLE
Cahiers de la transidentité N° 4
Sous la direction de Karine Espineira, Maud-Yeuse Thomas, Arnaud Alessandrin

QUAND LA MÉDIATISATION FAIT GENRE
Médias, transgressions et négociations de genre
Cahiers de la transidentité Hors-série
Arnaud Alessandrin, Laetitia Biscarrat, Karine Espineira, Maud-Yeuse Thomas – Hors-série – Sous la direction de L. Biscarrat, K. Espineira, M-Y. Thomas, A. Alessandrin

« La Transyclopédie : tout savoir sur les transidentités ».
Collectif dirigé avec M.-Y. Thomas et A. Alessandrin.
Paris : éditions « Des Ailes sur un tracteur », 2012, 350 pages.
———–
Articles dans des ouvrages collectifs :

– « Naissance médiatique du Bois de Boulogne » in « Géographie des homophobies », dirigé par Y. Raibaud et A. Alessandrin, Paris : Armand Colin, avril 2013 (à paraître).

– « Introduction à la géographie du Pacs et des nouvelles configurations familiales » in « Géographie des homophobies », dirigé par Y. Raibaud et A. Alessandrin, Paris : Armand Colin, avril 2013 (à paraître).

– « Deux lesbotrans se posent des Q », in « Q comme Queer », dirigé par Marie-Hélène Bourcier, Lille : éditions GKC, 1998, 125 pages.

– « La construction médiatique des transidentités : Une modélisation sociale et médiaculturelle », rubrique « Recherche Actualités » de la revue « Le Temps des médias », n°20, printemps 2013 (à paraître).

– « Le bouclier thérapeutique, discours et limites d’un appareil de légitimation », in Le sujet dans la Cité, « Habiter en étranger : lieux mouvements frontières », n° 2, Delory-Momberger C., Schaller J.-J. (dir.), Revue internationale de recherche biographique, Téraèdre, p. 189-201, 2011.

– « Transidentité : de la théorie à la politique. Une métamorphose culturelle entre pragmatisme et transcendance », in L’Information Psychiatrique, Volume 87, n° 4, p. 279-282.

Communiqué
KARINE ESPINEIRA EST LA PREMIÈRE TRANS À OBTENIR LE GRADE DE DOCTEURE DE L’UNIVERSITÉ FRANÇAISE

 http://www.desailessuruntracteur.com/Karine-Espineira-est-la-premiere-Trans-a-obtenir-le-grade-de-Docteure-de-l-universite-francaise_a57.html, janvier 2013
Emission TV
MES QUESTIONS SUR… LES TRANS
France 5
http://www.france5.fr/et-vous/France-5-et-vous/Les-programmes/LE-MAG-N-20-2011/articles/p-12649-Mes-questions-sur-les-trans.htm, mai 2011

Par : éditions l’Harmattan.
Publié le : mise à jour régulière.
Titre Original : « Karine Espineira, fiche d’auteur[e]. »
SOURCE : éditions-Harmattan.fr
Site Perso : karineespineira.wordpress.com/

Habits pour trans/trav ? c’est pas gagné

Aujourd’hui, nous vous présentons un article paru en 2010 sur Yagg.com, qui en informant ses lecteurs sur une nouvelle gamme de vêtements suédois destinés à une clientèle de travestis, transgenres, et autres androgynes, ne pensait pas recevoir une volée de bois vert aussi nourrie, accompagnée de quelques « tomates pourries »,  comme à l’époque de l’Alcazar de Marseille, quand Fernandel y venait pousser la chansonnette. On a donc décidé de publier les commentaires, tous biens écrits et qui valent leur pesant de cacahuètes.

La marque suédoise Acne lancera en octobre une [mini-]collection de chemises en jean en collaboration avec le magazine madrilène Candy, « le premier magazine de mode qui célèbre le travestisme, la transsexualité, le travestissement et l’androgynie sous toute ses formes ». Destinée aux travestis et aux trans’, cette collection est composée de trois chemises en denim italien et crêpe de soie, déclinées en différents lavages: stonewashed (délavé) et bleached (blanchi), ce qui élargit la collection à 9 chemises. Elle sera notamment présentée lors de la fashion week de Paris.

« DES CHEMISES TRAV’ POUR TOUT LE MONDE »

« Cette collaboration s’est faite parce qu’on connait bien Luis Venegas, le rédacteur en chef de Candy Magazine, explique à Yagg Jonny Johansson, directeur artistique de la marque. L’idée n’était pas de faire une collection unisexe parce lorsque l’on crée des vêtements unisexes, ils sont très neutres pour vraiment pouvoir être portés par des hommes comme par des femmes. Cette fois-ci l’idée était de créer des chemises d’un style classique western avec des détails décidément féminins qui peuvent être portées par des garçons ou par des filles. On ne voulait vraiment pas de détails neutres mais des détails féminins. »

« J’ai tout de suite su que je voulais jouer avec l’idée d’ajouter des détails féminins à une chemise en denim classique, explique dans le communiqué d’Acne Luis Venegas, rédacteur en chef de Candy, dont la deuxième édition paraitra à l’automne. Je voulais des modèles qui créent un peu de confusion entre les sexes… Au lieu de la déclaration unisexe « Pour les hommes et les femmes », j’ai essayé de faire que les gens se demandent « Est-ce pour les hommes ou les femmes? »… Eh bien, pour tous les types d’hommes et de femmes dans le monde entier au 21e siècle. Ou plus simplement, l’idée était de créer quelque chose comme des chemises trav’ [« tranny » en vo, ndlr] pour tout le monde. Quelque chose de pertinent et ouvert d’esprit. »

HOMMAGE À « DYNASTIE »
L’équipe d’Acne est en pleine préparation des défilés et n’a pas pu répondre à nos questions sur ce qui distinguent ces chemises des autres. La collection est lancée en collaboration avec le rédacteur en chef d’un magazine consacré aux trans’ et aux travestis, on peut donc partir du principe qu’elles sont adaptées à la cible. En effet, le communiqué explique que cette collection s’adresse aux trans’ et aux travestis mais n’ayant pas eu les chemises en main, la rédaction a du mal à saisir la différence entre ces chemises et des chemises en jean d’une autre collection ou d’une marque différente. Ce qui ressort en revanche clairement du discours de la marque et de Luis Venegas, c’est plus une volonté de déconstruire le genre, de jouer sur la confusion des genres et l’androgynie plutôt que de créer des vêtements destinés réellement au travestisme. Des chemises queer, en quelque sorte.

Le détail qui tue: chaque chemise porte le nom d’un personnage de la série préférée de Luis Venegas, Dynastie: Krystle (incarnée par Linda Evans), Sammy Jo (Heather Locklear) et Alexis (Joan Collins).

La vidéo de présentation du premier numéro de Candy:

Si vous ne pouvez pas voir la vidéo ci-dessus, cliquez sur CANDY

Profile photo of Esther Trousset
Par : Publié le :  10.09.2010
Titre original : « Une collection de chemises
pour trans’ et travestis chez Acne »

SOURCE : YAGG.com
 TOUS LES COMMENTAIRES (28) s/Yagg.com
  • 1. Par Emilie – 10 Sep 2010 – 16 H 05

    Les culottes unisexe ont été testé il y a quelques années…Ce fut un flop commercial. Bien sur ils sont les bienvenues d’essayer, mais il y en a qui en ont ras le bol de l’exploitation commercial qui découle du communautarisme provoqué par l’idéologie de l’Etat de diviser pour mieux règner

  • 2. Par Murielle – 10 Sep 2010 – 17 H 08

    A quand des triangles mauves « fashioni » et vendus 30 euros pièce ?… Outre le fait que quand on est TV/TS on peut acheter n’importe quelle chemise n’importe où, comme tout le monde : Marre de la marchandisation des oppressions qu’on nous impose, marre du communautarisme (qui est par définition contre-révolutionnaire), marre que la presse LGBTI se fasse le porte-parole de ces manigances libéralistes. Boycottons les exploiteurs.

    • 3. Par Sylvie – 10 Sep 2010 – 22 H 10

      @Murielle : « marre que la presse LGBTI se fasse le porte-parole de ces manigances libéralistes »: Devrions-nous passer l’info sous silence sous prétexte qu’elle nous laisse dubitatifs (je pense que ça se sent dans notre article) ?

  • 4. Par Camille – 10 Sep 2010 – 17 H 25

    Consternant. Tout simplement.

  • 5. Par Geronimo – 10 Sep 2010 – 19 H 10

    Bande de coincos’ ! La mode n’est pas que le Mal, le grand capitalisme. C’est aussi un art de vivre, une formidable machine à recycler les époques, les phénomènes de société, les genres, etc…
    On doit s’habiller, quasiment toute notre vie, autant y prendre du plaisir, le faire avec goût… Et ça n’est pas parce que ces chemises existent que les trans ou trav sont obligés de les mettre… Bref, déridez-vous un peu…

  • 6. Par Cassis – 10 Sep 2010 – 20 H 10

    «Ou plus simplement, l’idée était de créer quelque chose comme des chemises trav’ [« tranny » en vo, ndlr] pour tout le monde.»
    Moi je trouve ça trop classe comme initiative, il n’y a pas assez de fashionisation, d’exotisation et de commercialisation des identités transgenres…
    J’espère qu’ils feront des packs commerciaux, du genre «la chemise « tranny » achetée, une bouteille d’Oasis « fruits exotiques » offerte».

  • 7. Par Lison – 10 Sep 2010 – 21 H 51

    Le côté « retour aux fifties- petits gants blancs- » me gonfle un peu. on peut être trans et n’avoir rien à cirer de la mode. Ou cisgenre et se contrebalancer des « détails féminins » sur les chemises denim « déclinées en trois versions ». Ceci dit, je n’en dégoûte pas les autres. Je me suis quand même marrée, quand la vidéo, nous sort la phrase qui tue : seulement 1 000 exemplaires distribués dans le MONDE ENTIER!! Y’en aura pas pour tout le monde!! Boouh hou hou.. Je n’en dormirai pas cette nuit, c’est sûr…

  • 8. Par Sophie – 10 Sep 2010 – 22 H 26

    @Murielle : comme d’habitudes la lecture de tes commentaires si constructifs laissent refléter ta grande tolérance et ton immense ouverture d’esprit. Sur le fond de l’article je ne vois pas l’intérêt de vêtements spécial Trans’, ceux ci peuvent s’habiller comme ils l’entendent FTM ou MTF.

  • 9. Par Emmanuelle – 10 Sep 2010 – 22 H 44

    @Geronimo : Bien sûr, la perception d’une mode et le droit d’y adhérer devrait être libre 🙂
    Cependant, quand une entreprise se lance dans une mode communautariste, une mode basée sur des définitions qui ne sont pas politiquement reconnues – et qui découlent d’une idéologie qui provoque des morts, des suicides, le besoin d’opérations et de traitements, la perception de « minorités sexuelles » ainsi l’augmentation de comportements à risque associés, ainsi tous les comportements misogynes – il faut savoir – et assumer – ce qui l’on soutient…

    @Cassis
    Dire qu’il s’agit d’une « initiative classe » et bien entendu, ton parfait droit, cependant, il démontre un manque de maitrise des enjeux de pouvoir politiques ainsi les conséquences. C’est tout comme dire que les triangles mauves sont « classe »: un droit, mais indicatif d’un ignorance consternant.

    • 10. Par Sylvie – 10 Sep 2010 – 23 H 08

      @Emmanuelle : Le ton du commentaire de @Cassis me laisse penser que c’était de l’ironie…

  • 11. Par Skype – 10 Sep 2010 – 23 H 08

    C’est : moche et sans goût. Limite insultant.
    Post non-politique mais définitif quant à l’intérêt de la « chose ».

  • 12. Par Murielle – 10 Sep 2010 – 23 H 32

    @Juliette : Il existe des dizaines de sujets dont la presse LGBTI ne se fait jamais l’écho, un tri est donc fait (et je trouve ça normal). Je ne vois en l’occurrence franchement pas pourquoi ce sujet absurde et parfaitement superflu, en plus d’être communautariste et transphobe, car favorisant la ségrégation des TV/TS, mérite autant de place ici.

    (et note technique au webmestre : c’est _très_ pénible de devoir écrire ses réponses en gris foncé sur fond gris clair, ça pète le yeux au bout de deux minutes, y’a pas moyen de faire plus ergonomique ?)

    @Geronimo : Et des fringues « collection spéciale pour les Juifs/Blacks/Beurs/Roms… ça te plairait, tu trouverais ça aussi classe ?…

    • 13. Par Sylvie – 11 Sep 2010 – 0 H 36

      @Murielle : Parce que justement nous avons essayé de comprendre les motivations de la marque. Cette collection existe, les sites de mode en parlent, personne ne relève l’absurdité (ou pas d’ailleurs, les avis sont partagés, même si les commentaires sur Yagg ne le montrent peut-être pas). Notre travail consiste aussi à attirer l’attention sur ce type d’infos. Et sur Yagg, le futile côtoie le sérieux, ce qui peut sembler superflu (Cristiano Ronaldo et Megan Fox pour Armani, par exemple) sert aussi à faire ressortir les sujets importants (les paroles de profs, par exemple). Si tout est du même niveau, il ne peut y avoir de hiérarchisation. Après, si cette collection choque, rien n’empêche les associations de se saisir du sujet.

  • 14. Par Maude – 11 Sep 2010 – 10 H 29

    Chemises pour TTT (transsexe, transgenre & travestis)
    Le moins qu’on puisse dire est que les commentaires de fidèles internautes valsent gaiement. Marchandisation du communautarisme, appel aux associations pour boycott ou, à l’inverse, pour valider l’opération. Après tout, la visibilité passe aussi par cette marchandisation à la carte des identités qui lorgne du coté des androgynes (suffisamment rare pour le souligner).
    Mais on trouve aussi cette curiosité : « une idéologie qui provoque des morts, des suicides, le besoin d’opérations et de traitements »…
    On est passé sans transition d’une critique de cette marchandisation à une quasi-théorie ou comment un mode de société basé sur la prohibition du genre créé ce besoin (d’opérations et de traitements)… Cette démarche peut créer un effet qui contrecarre cette prohibition et va dans le sens de la déconstruction queer. Faut-il rappeler que dans leur majorité les LGBT sont binaires ?

  • 15. Par Hip Hop – 11 Sep 2010 – 10 H 52

    Bonjour, cette collection n’a rien de choquant si l’on tient compte du fait que c’est une marque suédoise. En Suède l’approche LGBT est à mille lieu de ressembler à la française. (Autant dire que c’est le jour et la nuit comme aux Pays-Bas d’ailleurs.)

    De plus, si vous lisez un peu l’anglais vous comprendrez l’ambition de la marque ACNE. (Que je ne connaissais pas par ailleurs mais qui est très élaborée et développée, en effet, ACNE présente même une collection de meubles en haute couture, c’est pour dire!!!)

    http://www.acnestudios.com/category/about/

    « Founded in Stockholm in 1996 by four creatives, Acne’s ambition was to create and develop a lifestyle brand through desirable products, as well as helping other people to build their brands. This ambition led to diverse assignments in advertising, graphic design, Internet games and TV production (…) With confidence from the success of the jeans, Jonny Johansson ACNE’s creative director, branched out into other design genres ».

    Voilà! Donc A fond sur l’unisexe depuis longtemps et spécialisé sur LA MODE DES GENRES!

    D’ailleurs, où sont les trans pour donner leur avis sur ces chemises finalement? arf!

  • 16. Par Wasisdas – 11 Sep 2010 – 11 H 30

    Haha, génial, ça fait parler les lecteurs !!
    Je dois être un peu à l’ouest mais je ne vois pas en quoi ces fringues sont « trans » ou « queer » ou pour « les travestis » ??? (Déjà ça fait bizzare de dire ça non ???) C’est moi ou bien ???…
    Et… heu.. c’est quoi le rapport avec « Dynastie » ????
    Bon, je me sens un peu heuu… oui c’est ça, pareil que Judith, DUBITATIVE !

  • 17. Par Cassis – 11 Sep 2010 – 12 H 54

    «qui lorgne du coté des androgynes (suffisamment rare pour le souligner)»

    Ben je sais pas, mais j’ai l’impression que les dernières modes vestimentaires c’était quand même vachement «chemise de bucheron canadien avec une coupe féminine» ou «tee shirt rose pour mec avec des paillettes»… après la différence c’est qu’effectivement y’a pas le discours «ouais on est trop queer on fait une collection pour travelos» et que c’est à 15€ au lieu de 150, mais à part ça…

  • 18. Par Geronimo 11 – Sep 2010 – 13 H 41

    @Murielle : je te cite : « Et des fringues « collection spéciale pour les Juifs/Blacks/Beurs/Roms… ça te plairait, tu trouverais ça aussi classe ?… »

  • 19. Par Philippe – 11 Sep 2010 – 14 H 47

    Presque un « non-évènement » ! Toutefois, ce « marchandising » démontre – comme ce fut le cas en son temps pour la mode en direction des gays repris plus tard par les hétéros – que le « queer » (avec toutes ses variantes) prend de plus en plus sa place dans le monde. Et c’est un bien pour la reconnaissance de toutes les « différences » *.

    D’ailleurs, les stars « queers » de la musique sont déjà des vecteurs de tendances. Reste qu’à trouver à présent les (vraies) stars « queers »…

    Cela dit, c’est un joli coup de pub pour la marque suédoise qui réussit à faire parler d’elle dans la presse LGBT. Et peut-être bientôt plus largement !

    @Philippe, transgenre MtF

    Nota : Ces vêtements ne me tentent pas vraiment. Personnellement, je m’habille « out of fashion », de préférence dans la mode « recyclée » hors circuit commerciaux.

    *Plus utile : on attend les vêtements et accessoires pour les personnes handicapées (environ 10 % de la population française, tout handicap confondu).

  • 20. Par Murielle – 11 Sep 2010 – 17 H 47

    @Geronimo : Je ne simplifie rien (contrairement à toi, d’ailleurs). Et tu sembles parler en ignorance totale de ce que vivent les TV/TS en France en 2010, notamment à travers leur médiatisation / instrumentalisation commerciale. Je te conseille vivement ce livre : http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=26730

  • 21. Par Murielle – 11 Sep 2010 – 17 H 57

    @Juliette : Les associations ont mieux à faire que de se battre contre des parasites marchandEs autrement que par un appel au boycott. (d’ailleurs, personnellement, rien que le nom « Acne » me débecterait, peu importe pour quel genre de fringues…)

    L’ennui reste tout de même l’éternel effet performatif des media : si vous n’en parliez pas, personne en France ne se serait même rendu compte que ces sapes inutiles existent. Vous leur fournissez donc bien une campagne de pub gratuite. (ce qui n’empêchera pas ces fringues de faire un flop retentissant, à mon avis, puisque personne n’en a besoin) Bref, l’approche « infomercial » continue de me déranger fortement.

  • 22. Par Geronimo – 11 Sep 2010 – 23 H 41

    @Murielle : serais tu un peu psychorigide ? Pourquoi n’arrives tu pas à prendre les choses par leur bon côté ? Je sais ce que vivent les trans/trav, je sais leur difficulté, et je ne vois pas en quoi un concept mode de chemises peut aggraver leur cas… non mais pour qui tu te prends ? Tu as l’air triste comme les pierres et à moins que tu les aides vraiment tous ces gens, qu’est ce qui te permet de donner autant de leçons ? je pense que tu manques cruellement de fantaisie, il n’y a pas besoin d’être tout le temps aussi grave pour être concerné… Je pense que les gens qui se préoccupent vraiment d’aider les trav/trans dans leurs difficultés ne passe pas tout leur temps à ruminer au sujet d’une pub Acne ma foi bien inoffensive.

  • 23. Emmanuelle – 12 Sep 2010 – 16 H 33

    @Geronimo : « Je pense que les gens qui se préoccupent vraiment d’aider les trav/trans ds leur difficulté ne passe pas tout leur temps à ruminer au sujet d’une pub Acne ma foi bien inoffensive »

    Je pense que les gens qui se préoccupent vraiment d’aider les personnes dont l’identité de genre n’est pas reconnue passent une bonne partie de leur temps à se battre pour l’égalité de droit de toute identité de genre et pour que l’humanité comprenne que c’est l’identité de genre qui est l’élément déterminant de l’identité sexuée de toute personne – pas l’entrejambe.

    L’idée de « trav » et « trans » – et le communautarisme – donc l’inégalité de droits associé – provient de l’idée que l’identité de genre doit être déterminée par l’une de deux visions de l’entrejambe…

    La promotion de cette doctrine est dangereuse: ses conséquences sont affreuses…

  • 24. Par Loulou – 12 Sep 2010 – 17 H 46

    Elles sont moches ces chemises ! Les transsexuelles ont meilleur goût; faut sortir un peu !!

  • 25. Par Hip Hop – 12 Sep 2010 – 18 H 24

    « Je pense que les gens qui se préoccupent vraiment d’aider les trav/trans ds leur difficulté ne passe pas tout leur temps à ruminer au sujet d’une pub Acne ma foi bien inoffensive »

    Voilà qui est très bien dit! Au FSGL, il y avait une association de Trans qui était là pour le prouver par exemple.

  • 26. Par Nature – 14 Sep 2010 – 2 H 03

    Pfff ! être transgenre, comme queer ne se résume pas à l’androgénie… Marre de la récupération commerciale de nos identités…

  • 27. Par Solange – 18 Sep 2010 – 16 H 42

    Consternant, ou bien à mourir de rire (selon l’humeur du jour) et « on » se demande bien ce que les personnes transsexuelles viennent faire dans cette nouvelle galère?
    A quand les pots de yaourt pour trans’ ?

  • 28. Solitude – 18 Sep 2010 – 17 H 43

    A la place des responsables de cette marque, je changerais très vite l’équipe marketing !
    Pas encore vu cette marque sur les cintres mais si cela m’arrive, c’est certain, je change de boutique 😉

Soyez authentique, soyez vous-même

Be The She You Were Meant To Be

Be The She You Were Meant To Be
Drapeau de la France Soyez celle que vous êtes supposée être

Drapeau de la France Ce matin je passais en revue quelques posts sur la page d’un réseau professionnel, pour un groupe auquel j’appartiens et j’ai vu un post d’un membre de ce groupe qui a vraiment retenu mon attention.

Be authentic, Be yourself.
No one can say you’re doing it wrong.

Drapeau de la France Soyez authentique, Soyez vous-même.
Personne ne peut dire que vous êtes dans l’erreur.

It occurred to me how important this statement is in our lives and yet how difficult it can be for us to actually do. I also realized how much this sentiment has played in my life. It takes great courage to be yourself because we live in a world where we are trying so hard to be someone else. Finding our authentic voice is the most wonderful thing in the world and yet we mask it out by all the things that we have learned about who and how we should be.

Drapeau de la France Il est venu m’est venu à l’esprit, combien importante est cette déclaration dans nos vies et encore combien il peut-être difficile pour nous de la concrétiser réellement. Je me suis aussi rendu compte combien ce sentiment a joué dans ma vie. Il faut un grand courage pour être vous, parce que nous vivons dans un monde où nous faisons de gros efforts pour être quelqu’un d’autre. La découverte de notre voix/voie authentique est la chose la plus merveilleuse en ce monde et pourtant nous la masquons par toutes les choses que nous avons apprises au sujet du qui et du comment nous devrions être.

I titled this article « Be The She You Were Meant To Be » because this idea of authenticity is especially poignant to me. As a trans-gendered person I knew from a very young age that there was something about me that was different than who I was being taught to be. As it is with things that lay outside of the realm of our experience it is very hard to explain this in-congruence between who we are set up in life to be by virtue of our birth gender and who we know in our heart of hearts we are.

Drapeau de la France J’ai intitulé cet article « Soyez Celle Que Vous Devez Être » parce que cette idée d’authenticité est particulièrement importante pour moi. En tant que personne transgenre, je savais depuis mon plus jeune âge qu’il y avait quelque chose en moi qui était différent de que ce qu’on m’avait appris à être. Comme il en est avec les choses qui se trouvent à l’extérieur du domaine de notre expérience ; il est très dur d’expliquer cette congruence entre la personne que nous sommes  dans la vie, programmée en vertu de son genre de naissance et ce que nous savons que nous sommes dans notre for intérieur.

I knew deep down inside that I was a female but all of the messaging that I was getting was saying otherwise. The ubiquitous messages we receive through family, friends and the institutions that are part of our life experience, knowingly or unknowingly, act as very powerful currents pushing us down the river of assimilation into what is considered normal and it is done in such a way that we intrinsically understand that to challenge these expectations will subject you to potentially very negative consequences. Looking back on it now I can see the insanity of a world that speaks of individual experience and yet tries so hard to make us conform to the same patterns of behavior.

Drapeau de la France Je savais qu’au plus profond de moi, j’étais une femme, mais tous les signes que j’obtenais en retours disaient autrement. Les messages omniprésents que nous recevons de la famille, des amis et des institutions qui font partie de notre expérience de vie, sciemment ou inconsciemment, agissent comme des courants très puissants nous poussant en bas la rivière de l’assimilation dans ce qui est considéré normal et il est fait de telle façon que nous comprenons intrinsèquement que défier ces espérances vous soumettra potentiellement à des conséquences très négatives. Jetant maintenant un coup d’oeil en arrière sur cela, je peux voir la folie d’un monde qui parle d’expérience individuelle et fait toujours de efforts énormes pour que nous nous  conformions à des modèles de comportement identiques.

That being said I can now see that the strength of who I really am was greater than the invisible bars of the psychological prison social expectations created for me. While it took me a very long time to screw up the courage to step across the invisible boundary, one day I finally did it, I leaped off that cliff edge and stepped out into the storm.

Drapeau de la France Cela étant dit, je peux maintenant voir que, la force de qui je suis vraiment, est plus grande que les barreaux invisibles de la prison sociale et psychologique que l’on a espérée et créée pour moi. Tandis que cela m’a pris un temps infini à manquer de courage pour traverser cette frontière invisible ; un jour je l’ai finalement fait, j’ai sauté du bord cette falaise et je suis sorti dans la tempête.

As silly as it sounds it is extremely daunting to be our true and authentic selves, especially if being that self is very visible to others and yet there is a familiarity to this being that is hard to explain to others. We feel in every fibre of our being, in spite of shaking intensely with fear, that this is right for us. We can see now that we can exist within the world in a way that while to others may seem very difficult and very courageous for us is so liberating and natural. It is as if the wheels of our machine have been lubricated and we can operate without all the pain and squeakiness. Our wings stretch and our souls begin to soar.

Drapeau de la France Aussi idiot qu’il en parait, c’est extrêmement intimidant de faire apparaitre son soi vrai et authentique ; particulièrement si ce soi est très visible pour les autres et encore, il a un caractère intime qui est difficile à expliquer aux autres. Nous sentons dans chaque fibre de notre être, malgré un intense tremblement de peur, que ceci est juste, pour nous. Maintenant, nous pouvons constater que nous pouvons exister dans le monde; d’une façon que tandis qu’à d’autres cela peut sembler très difficile et très courageux, alors que pour nous, c’est si émancipant et naturel. C’est comme si les roues de notre machine avaient été lubrifiées et que nous pouvons fonctionner sans toute cette douleur et ces grincements. Nos ailes se déploient et nos âmes commencent à monter en flèche.

For me being able to finally step onto the stage of the world as who I am, to in effect be the she that I was always meant to was scary and yet so exhilirating. I knew that this was who I was all along and that I felt more real, more authentic than ever before in my life.

Drapeau de la France Pour moi, être finalement capable de marcher sur la scène du monde en temps que « qui je suis », paraitre en réalité celle que j’étais toujours supposée être, était effrayant et encore tellement « exhilirating ». Je savais que cette personne était celui que j’étais depuis le début et je me suis senti plus vrai(e), plus authentique que jamais auparavant dans ma vie.

Having lived this highly trans-formative process I know that it takes great courage and strength to stand by the conviction of who you know that you really are and yet the rewards are so wonderful. In this vast universe where we are but small cogs in a great machine and where our little challenges and worries are truly insignificant in the grand scheme of things and yet where those little things can have such great meaning to us and are the meaning of our lives I highly recommend that everyone find the courage to « Be authentic, be yourself » and recognize that « No one can say that you’re doing it wrong ».

Drapeau de la France Ayant vécu ce processus d’intense trans-formation, je sais qu’il faut un grand courage et de la force pour soutenir la conviction de ce que vous savez que vous êtes vraiment ; et pourtant les récompenses sont si merveilleuses. Dans cet immense univers où nous ne sommes que de petits rouages dans une grande machine et où nos petits défis et nos soucis sont vraiment insignifiants par rapport au grand plan de choses [de la Nature, l’Univers, de Dieu 😉 Ndle] et encore où ces petites choses peuvent avoir pour nous une si grande signification – et sont la signification de nos vies – je recommande fortement que tous, nous trouvions le courage d’ « être authentique, et être soi-même » et reconnaissions que « Personne ne peut dire que vous êtes dans l’erreur. »

  • Melissa Paige Kennedy

Je suis un gars qui f*ck le genre

F.ckLeGenre

Je suis un gars.

J’aime la poésie, les chats, le tricot, la douceur, le calme, le silence, l’affection, la mode, les plantes, les couvertures, la cuisine, jaser, ne rien faire, la déco, lire, écrire, faire la vaisselle, être en pyj, avoir un appartement propre…

Je n’aime pas les chars, le hockey, la lutte, la boxe, le baseball, les jobs manuelles, la bière, la chasse, la pêche, l’agressivité, la violence, les gens qui parlent trop fort, les machos, la viande, les blagues sexistes…

On m’a souvent reproché de ne pas être un « vrai gars ». Trop mou, trop féminin, fif, pas assez viril, pas assez fort, stable, name it. De ne pas m’intéresser aux activités habituelles des ti-gars de mon âge. Au lieu de jouer aux cowboys dans la boue en criant, j’étais plutôt l’enfant blême avec des lunettes qui lisait Harry Potter enfermé dans sa chambre en dessous de 1000 couvertures. J’ai tripé quand ma grand-mère m’a appris à tricoter. Seriously.

genre de gars

Aujourd’hui, on me recommande de mieux préparer mes « infrastructures ». De penser à la carrière, à la famille, aux REER, à m’habiller comme un adulte, etc. Parce qu’un vrai homme de mon âge se doit d’être responsable et sûr de sa destinée. Fuck off. Un « vrai homme », ça n’existe juste pas, d’abord. Une « vraie femme » non plus. Il y a autant d’identités sexuelles possibles qu’il y a de personnes sur Terre, pour reprendre une idée de Judith Butler, pionnière des queer studies.

On m’a déjà dit en insulte que je faisais l’amour comme une femme. Que j’étais trop doux, trop affectueux, trop sensible. Qu’un vrai homme, ça doit être rough et toujours prêt, tout le temps. Parce que ça pense juste à ça, les hommes. Non seulement c’est faux, mais ce sont des idées patriarcales très dangereuses qui ouvrent la porte aux abus de toutes sortes. On ne le répète sûrement pas assez, mais il n’y a rien de plus sexy que le consentement. Et ce, peu importe le sexe biologique ou l’identification de la personne.

men at bars

Vive les corps atypiques, le « pouel » féminin, les vergetures, la peau flasque, les cicatrices, les seins-pénis-fesses-vagins-bras-jambes-dos-ventres de toutes les grosseurs, grandeurs et formats possibles. Je vous aime; les corps maganés, poqués, avec de l’expérience, du vécu, du VRAI.

Je respecte les choix de tout le monde, mais je critique l’intolérance, la haine et la violence envers les différences. J’ai hâte au jour où les hommes pourront porter des robes sans se faire traiter d’homosexuels et que les femmes pourront exhiber leurs poils de dessous de bras sans se faire traiter de féministes lesbiennes frustrées. Il manque clairement d’éducation sexuelle, et ce, dès le plus jeune âge. (Gros scoop : je suis un gars hétéro et je trouve ça sexy le poil féminin. Ben oui, ça existe!)

Parce que le vrai luxe, c’est d’être soi-même : célébrons les différences!

Par Simon Poirier

popupelisetetreaultrond

Photo de couverture : source
Illustrations : Sarah Adersen
Par : Simon Poirier
Publié le : 16.02.2016
Titre original : « F*uck le genre. »
SOURCE  : LaFabriqueCrepue.com
© La Fabrique Crépue. 2016. Tous droits réservés

Quand les travestis sillonnent la nuit

© Elena Perlino / Picturetank

Lyon-Perrache

En 2006, Elena Perlino a obtenu une bourse du Conseil Régional Rhône-Alpes qui lui a permis de constituer un corpus documentaire sur la prostitution en France, un pays où le racolage est illégal tandis que la prostitution ne l’est pas. La nouvelle loi contre le racolage passif a eu pour conséquence immédiate un grand déploiement de voitures et de véhicules utilitaires faisant fonction de chambre dans les rues isolées la nuit.

Elena Perlino s’est rapprochée de prostituées venues d’Europe, d’Afrique et d’Amérique du Sud qui retournent chaque soir derrière la gare de Lyon-Perrache. Ce faisant, elle s’est particulièrement intéressée à un groupe de travestis algériens, et lorsqu’elle a fait connaissance des deux frères Cassandra et Sylvie, c’est une perspective toute nouvelle qui s’est révélée à elle. Il existe tout un réseau d’Algériens qui, chassés par le chômage, viennent à Lyon et dans d’autres villes de France tous les six mois pour nourrir femmes et enfants au pays. La loi algérienne interdit l’homosexualité et la transsexualité qui sont sévèrement punies par des peines de prison. C’est pourquoi ces hommes dissimulent leur véritable identité chaque fois qu’ils rentrent au pays, jouant le rôle du parfait Algérien hétérosexuel tout le temps qu’il est nécessaire.

 

Elena Perlino / Picturetank PEE0541134

Lyon. Cassandra prend un verre de whisky dans sa voiture à Perrache.

Lyon, France – 20/06/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541137

Lyon. Faisant fonction de chambre, les voitures et les véhicules utilitaires sillonnent les rues isolées autour de la gare Lyon-Perrache la nuit.

Lyon, France – 20/03/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541135

Lyon. Nuit de pluie pour les travestis qui travaillent dans le quartier de la gare Lyon-Perrache.

Lyon, France – 20/06/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541139

Lyon. Cassandra, assise sur les marches après une discussion avec son petit ami noir dans un night-club.

Lyon, France – 20/06/2006

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Lyon. Un travesti au travail avec un client dans le quartier de la gare Lyon-Perrache.

Lyon, France – 20/06/2006

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Lyon. Une prostituée brésilienne prend l’air à bord de son véhicule utilitaire.

Lyon, France – 20/06/2006

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Lyon. Un travesti dans sa voiture en train fumer une cigarette entre deux clients.

Lyon, France – 20/06/2006

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Lyon. Sylvie, qui a suivi une thérapie hormonale pour devenir femme, avec un client.

Lyon, France – 20/06/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541142

Lyon. Cassandra en train de montrer ses fesses pour aguicher le client.

Lyon, France – 20/04/2006

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Lyon. Le quartier de la gare Lyon-Perrache la nuit.

Lyon, France – 20/03/2006

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Lyon. Sylvie en train de prendre une pause au bar.

Lyon, France – 20/06/2006

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Lyon. Sylvie, descendue de la voiture d’un client, en train de montrer sa poitrine.

Lyon, France – 20/06/2006

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Lyon. Un contrôle de police.

Lyon, France – 20/06/2006

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Lyon. Un travesti au travail dans le quartier de la gare Lyon-Perrache.

Lyon, France – 20/04/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541154

Lyon. Une prostituée portugaise qui travaille à Lyon six mois par an. Quand la porte de la fourgonnette est ouverte, le client sait que la prostituée est disponible.

Lyon, France – 20/07/2006

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Lyon. Sylvie, qui a suivi une thérapie hormonale pour devenir femme, avec un client dans sa voiture.

Lyon, France – 20/07/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541149

Lyon. Une prostituée portugaise qui travaille à Lyon six mois par an.

Lyon, France – 20/06/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541151

Lyon. Un travesti au travail dans le quartier de la gare Lyon-Perrache, à l’aube.

Lyon, France – 20/04/2006

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Lyon. Un travesti au travail dans le quartier de la gare Lyon-Perrache.

Lyon, France – 20/04/2006

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Lyon. Cassandra en train de sniffer de la cocaïne sur un étui à CD dans sa voiture.

Lyon, France – 20/07/2006

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Lyon. Faisant fonction de chambre, les voitures et les véhicules utilitaires sillonnent les rues isolées autour de la gare Lyon-Perrache la nuit. Un client en quête de prostituées.

Lyon, France – 20/03/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541163

Lyon. Un travesti en attente de clients dans le quartier de la gare Lyon-Perrache, la nuit, dans sa voiture.

Lyon, France – 20/06/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541158

Lyon. Faisant fonction de chambre, les voitures et les véhicules utilitaires sillonnent les rues isolées autour de la gare Lyon-Perrache la nuit.

Lyon, France – 20/06/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541165

Lyon. Un travesti en attente de clients dans le quartier de la gare Lyon-Perrache, la nuit, dans sa voiture.

Lyon, France – 20/07/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541162

Lyon. Une prostituée africaine à bord de son véhicule utilitaire. Quand la porte de la fourgonnette est ouverte, le client sait que la prostituée est disponible.

Lyon, France – 20/08/2006

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Lyon. Une prostituée portugaise qui travaille à Lyon six mois par an.

Lyon, France – 20/06/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541153

Lyon. Sylvie, qui a subi une opération chirurgicale pour perdre son sexe masculin, en train de prendre une douche chez elle.

Lyon, France – 20/06/2006

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Lyon. Nuit de pluie pour les travestis qui travaillent dans le quartier de la gare Lyon-Perrache.

Lyon, France – 20/07/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541159

Lyon. Spectacle dans un night-club.

Lyon, France – 20/06/2006

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Elena Perlino / Picturetank PEE0541160

Lyon. Une prostituée brésilienne qui travaille à Lyon plusieurs mois dans l’année afin de soutenir sa famille. Chez elle, personne ne sait la nature de sa véritable activité en France.

Lyon, France – 20/07/2006

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Lyon. Cassandra et Sylvie en train de s’embrasser sur la bouche.

Lyon, France – 15/04/2006

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Par : © Elena Perlino / Picturetank
Photos prises entre Mars et Août 2006
Autorisation reproduction Double Genre 26.02.2016
SOURCE : Picturetank
Éditeur photo – Picture editor
Reportages et portfolios – Features and portfolio sales.

 

Se travestir, c’est être LIBRE !

UneNouvelleAmie

Double Genre vous présente trois articles parus sur de grands supports de la presse, au sujet du film du réalisateur François Ozon dans lequel il évoque le travestissement comme un moyen d’expression de liberté, au sein d’une société qui cherche par tous les moyens à formater sa population.

N’étant pas adepte de la censure, nous avons publié le texte dans son intégralité, y compris la vision politique du cinéaste qui voit dans le mouvement « La famille pour Tous, une manifestation de l’extrême droite, ce qui prouverait, s’il était besoin,  qu’on peut être cinéaste et ne pas avoir une vision de la champs d’expression du peuple français. Nous ne pensons pas en effet que ce soit à l’Etat de dire comment l’on doit vivre et qu’au contraire, le trangendérisme (ou trangénérisme) n’est pas un combat politique, mais selon nous, la conquête d’une liberté toute individuelle.

Article 1/3

Avec « Une nouvelle amie », déjà son quinzième long-métrage, le cinéaste français signe un mélodrame très… « almodovarien. »

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  •  Photo D.R.
    Photo D.R.

C’est au Festival de Gand, dont il est avec les années devenu un habitué, que François Ozon est venu, le mois passé, parler de son quinzième long-métrage, Une nouvelle amie. Si ce nouveau cru est mineur, après quelques récentes réussites (Potiche, Dans la maison, Jeune et jolie), il traduit une fois encore l’intérêt du cinéaste pour un thème qui ne cesse, en interview, d’inspirer sa verve.

De quoi avez-vous voulu nous parler, avec ce film ? De travestissement ?

Le travestissement n’est pas le sujet, pour moi, même s’il est traité dans le film. Pour moi, c’est un film sur la liberté. Sur la liberté de trouver sa propre identité. D’aimer qui on veut et de ne pas être dans une norme sociale, familiale, de genre que la société ou la famille peut nous imposer.

Ce message de liberté, dans la France d’aujourd’hui qui a tellement de mal à se faire au mariage pour tous, c’est peu dire qu’il n’est pas gagné !

Il faut se calmer. Vu de l’étranger, on a l’impression que toute la France est dans la rue. Or c’est une minorité de gens, puisque plus de 60 % de gens en France sont pour le mariage gay [???]. Mais il se trouve qu’il y a eu beaucoup de gens qui ont manifesté et qui ont fait beaucoup de bruit. Des gens qu’on n’avait pas l’habitude de voir dans la rue. des gens extrêmement religieux, très conservateurs, très réactionnaires, souvent proches de l’extrême droite. Ça nous a surpris. Même le gouvernement socialiste ne s’attendait pas à ça. Et les médias ont été complices parce qu’ils ont été fascinés par la nouveauté de ce mouvement-là. Moi, quand j’ai commencé à travailler sur ce film, les manifestations n’avaient pas commencé. Moi, je partais de la nouvelle de Ruth Rendell. Le film s’est en somme fait rattraper par l’actualité. Lorsque j’ai vu la nullité des politiques de gauche, qui n’étaient pas capables de défendre ce mariage et cette égalité des droits, je me suis demandé comment faire pour convaincre. Et je me suis dit que le meilleur moyen serait de prendre les codes d’un genre que tout le monde connaît, le conte de fées. On commence avec des personnages qui vivent un grand malheur, il y a un cheminement, et à la fin « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ». Le chemin est ceci dit très tortueux pour arriver jusque-là, mais c’était ça l’idée. Après il y a des aspects de mélodrame comme de comédie.

Cette idée de la liberté était déjà présente dans la nouvelle de Ruth Rendell ?

Non. Et je suis curieux de savoir comment elle va réagir. De la nouvelle, j’ai gardé l’idée qu’une femme découvre que le mari de sa meilleure amie se travestit. L’histoire du deuil du début, c’est moi qui l’ai rajoutée. Il n’y avait pas d’enfant non plus, dans la nouvelle. Ce qui est amusant dans la nouvelle, c’est qu’on la commence en pensant que c’est une histoire classique d’adultère : le mari, la femme, l’amant. Or c’est ici le mari, la femme et l’amie… sauf que l’amie est un homme.

La mort est le moteur du film, comme il l’était déjà dans « Sous le sable » ou « Le temps qui reste ». La mort vous intéresse, semble-t-il, parce qu’elle est le lieu de tous les déclenchements possibles…

Elle est un déclenchement, oui, je pense. Ce qui m’intéresse, ce n’est pas la mort, c’est le deuil. C’est comment on fait pour vivre après la disparition de quelqu’un qu’on a aimé. Dans « Sous le sable », comment Charlotte Rampling supporte la disparition de son mari, alors qu’il n’y a pas de traces. Le corps de son mari n’est pas retrouvé et elle va devoir vivre avec un fantôme. Alors qu’ici, Claire n’arrive à sortir de son deuil que lorsque Virginie va arriver.

La mort détruit mais, soulignent vos films, propulse vers une liberté nouvelle !

Et vers une renaissance ! Le premier deuil, qui est souvent le plus douloureux, est la perte de ses parents. Mais cette perte peut en même temps libérer certaines personnes.

C’est la première fois que vous travaillez avec Romain Duris, et on en est presque surpris !

C’est vrai qu’on a commencé à peu près en même temps. Quand il fait « Le péril jeune », je devais faire mes premiers films. C’est un acteur qui m’intéresse depuis longtemps. J’avais lu une interview dans laquelle il disait qu’un de ses rêves était de jouer le rôle d’une femme. Je lui ai proposé le rôle et il était ravi. Il s’est beaucoup amusé.

Duris en femme, c’est ce qu’on appelle une performance. Mais suffit-il de passer le rouge à lèvres et de se glisser sur des talons hauts pour être une femme ?

Je crois qu’il a vu ça comme une apothéose dans son travail d’acteur. Il y a des acteurs qui sont justes des présences. Et il y en a qui aiment composer. Romain est dans cette logique-là. Il aime à chaque fois avoir à créer quelque chose. Et là, il avait un truc énorme à créer. Et je pense qu’avec l’artifice du maquillage, de la coiffure, du costume, d’une certaine manière il trouvait une vérité en lui qu’il n’avait pas montrée avant.

Anaïs Demoustier et Raphaël Personnaz composaient déjà un couple dans « Quai d’Orsay ». C’est le film de Tavernier qui vous a donné des idées ?

Non. Ils ne m’avaient pas dit, tous les deux, qu’ils venaient de tourner ensemble. Je les ai choisis, et le Tavernier est sorti après. Je leur ai dit : « Vous ne m’aviez pas dit que vous aviez déjà joué ensemble ! »

Le film parle de la féminité, par les artifices du maquillage et des vêtements travestis. Qu’est-ce que ça dit pour vous de la femme et de la féminité ?

Je pense que souvent les hommes qui commencent à se travestir au début ont des idées stéréotypées de la féminité. Et ils vont vers des idées très extrêmes : beaucoup de maquillage, beaucoup de coiffure. Le fantasme d’être femme des hommes qui font ça, ce n’est pas un fantasme très révolutionnaire. Ces hommes-là ont presque envie de faire le ménage. Ils ont l’idée qu’une femme, ça reste à la maison, ça fait des courses, ça prépare à manger. Ils n’ont pas une idée très moderne de la féminité. Virginia, au début du film, c’est un peu ça. C’est un peu exagéré, et très traditionnel. Et petit à petit, Virginia va trouver son identité grâce à Claire. En arrêtant de surjouer sa féminité, avec perruque et robe rose. C’est juste too much..

Vos films sont assez différents. Thriller, comédie de boulevard, mélodrame… Les voyez-vous comme des pièces de puzzle qui communiquent entre elles ?

C’est impossible de faire table rase à chaque film. Je pense que les films ont des points communs, oui. Il y a des choses qui se rejouent, des thèmes qui reviennent. J’ai parfois l’impression de retourner la même scène, déjà tournée précédemment. Après, je n’analyse pas tant que ça. C’est plus quand je vous rencontre, vous, journalistes, que je réfléchis à tout ça. Mais sinon je tourne la page et je passe au suivant.

Par : Nicolas Crousse
Publié le : 05.11.2014 – 12h49
Titre original : « Homme, femme, travesti…
vive la liberté, clame Ozon ! »
SOURCE : LeSoir.be
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Article 2/3

« Je pense qu’il y a toujours du féminin dans le processus de jeu. » Romain Duris

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Les films de François Ozon ne laissent jamais indifférents, et Une nouvelle amie encore moins que les autres. Rencontre avec le cinéaste et son acteur, Romain Duris.

Pénétrer dans les bureaux de François Ozon, lieu de l’interview, c’est un peu comme visiter un musée de ses films. Sur les murs, de multiples photos, une affiche étrangère de Jeune & jolie, un immense portrait d’Isild Le Besco, alias Laura dans Une nouvelle amie. On y trouve également d’étranges objets, comme ces quatre poupées gonflables coincées dans un rectangle en Plexiglas, une oeuvre d’art récupérée sur le tournage de Dans la maison.

Au milieu de la pièce trônent deux immenses canapés en velours vert canard, moelleux et confortables. « Ce sont ceux de Potiche. Catherine Deneuve y a posé ses fesses », s’amuse le cinéaste, tout en jetant un coup d’oeil à sa montre. Romains Duris a vingt minutes de retard. Son taxi est coincé dans les embouteillages à cause d’une manif. Ça sonne. C’est lui. « Quelle journée de fou », s’exclame-t-il en gardant le sourire. Les cheveux dressés sur la tête, une épaisse barbe noire… Difficile de reconnaître le travesti David/Virginia qu’il incarne dans Une nouvelle amie. Un rôle peu ordinaire dans un film qui ne l’est pas moins.

Laurent Djian : À quand remonte votre première rencontre?

François Ozon: On ne s’était parlé qu’une fois avant de travailler ensemble. C’était à New York, pendant un festival. J’étais avec Catherine Deneuve pour présenter Potiche, et toi, tu venais pour Populaire.

Romain Duris: Même si on ne se connaissait pas, j’ai toujours eu la sensation de te connaître un peu. À travers tes films, d’abord. Et parce qu’on a des amis proches en commun.

François Ozon : Je t’ai découvert dès Le péril jeune, à la télé. Ton énergie m’avait bluffé. Ma mère avait d’ailleurs flashé sur toi. Après le film, elle répétait : « Quel acteur incroyable. »

Romain Duris : Et tu as attendu vingt ans avant de faire plaisir à ta mère. Pas très sympa…

François Ozon : Ta personnalité m’intéressait, je savais qu’on tournerait ensemble. J’attendais juste le rôle idéal.

Laurent Djian : Pourquoi, justement, avoir pensé à Romain pour le rôle de David/Virginia, ce veuf, père d’un bébé, qui aime se travestir?

François Ozon : J’ai fait passer des essais à d’autres comédiens avant Romain. Je les ai maquillés, coiffés en fille, mais ça ne marchait pas. Je sentais une gêne chez certains. Raphaël Personnaz, par exemple, quand je l’ai appelé pour finalement lui offrir le rôle du mari de Claire, m’a répondu : « Tant mieux, je t’avoue que je n’étais pas à l’aise en Victoria. » Toi, Romain, si je t’avais proposé le rôle du mari, tu aurais fait la gueule, je pense !

"À quoi bon prendre une caméra si c'est pour caresser le public dans le sens du poil?" François Ozon. (Une nouvelle amie)

« À quoi bon prendre une caméra si c’est pour caresser le public dans le sens du poil? » François Ozon. (Une nouvelle amie)

© Mars Distribution

Romain Duris : J’aurais été affreusement jaloux.

François Ozon : J’avais lu, dans une interview, qu’il voulait jouer un rôle de femme. Je l’ai donc appelé.

Romain Duris: Je ne sais pas d’où vient précisément cette envie. Je me souviens toutefois que gamin, vers 6 ans, ma soeur me déguisait. Pas en cow-boy ou en Indien, non, en fille. Elle me mettait un peu de rouge à lèvres ou un turban sur la tête. Pour s’amuser. Pour égayer une soirée chez des amis ou en famille. Et je suis bien forcé d’admettre que j’y prenais autant de plaisir qu’elle.

François Ozon: Un plaisir que j’ai perçu dès les premiers essayages. Et c’était encore plus flagrant sur le plateau. À tel point que je demandais parfois à la costumière si tu nous avais bien rendu tous les accessoires…

Laurent Djian : Il se dégage de Romain, des personnages qu’il incarne, une douceur et une sensibilité assez féminines, non?

Romain Duris : C’est vrai que j’ai beaucoup moins joué les gros durs que les types un peu sensibles. Je pense, de toute manière, qu’il y a du féminin dans le processus de jeu. Dans le fait de se donner, de s’abandonner, de recréer une émotion. J’identifie clairement des choses en moi que j’ai juste eu besoin d’agrandir pour interpréter Virginia. Me travestir m’a envoyé au plafond bien plus que je ne l’avais imaginé. Pas sûr du tout que je me serais autant éclaté en enfilant la tenue de Superman.

François Ozon : Les plus grands acteurs sont ceux qui assument leur part de féminité. Depardieu, cet ogre, cette masse, ne me bouleverse jamais autant que quand il dévoile ses failles. Ou quand il pleure. Pour en revenir à toi, Romain, tu as surtout tenu des rôles de jeune homme, des rôles avec encore une part adolescente. Dans Une nouvelle amie, tu incarnes, pour la première fois, un homme mûr. Tu te rends compte, c’est Virginia qui va te permettre de devenir enfin un homme. Quel beau paradoxe !

Laurent Djian : Romain, concrètement, comment vous êtes-vous transformé en Virginia?

Romain Duris : Dans un premier temps, on a d’abord cherché les costumes.

François Ozon : Avec un comédien, je m’intéresse toujours à l’apparence avant de me poser des questions d’ordre plus psychologiques. Il faut partir de l’artifice afin d’atteindre une vérité.

Romain Duris: Les essais de costumes m’ont amené à perdre du poids ; au moins cinq kilos. Avoir la taille fine m’aidait à mieux sentir le personnage. J’ai regardé quelques films avec des héroïnes fortes, comme Pretty Woman, puis des documentaires, dont Crossdresser, sur les transgenres. Ensuite, j’ai effectué un travail physique…

François Ozon : Sans même m’en parler.

Romain Duris : J’avais besoin de me sentir totalement à l’aise en femme, je ne voulais pas avoir à remettre en question ma féminité durant le tournage. J’ai essayé d’amener de l’émotion à Virginia car il ne fallait surtout pas que l’on rie à ses dépens. Je travaillais sur des détails, comme tenir un sac à main, mettre un foulard, l’enlever. La coach, chorégraphe, me demandait aussi de monter et descendre des escaliers en talons ou de courir. Quand votre femme vous dit : « Chéri, on s’arrête un peu, j’ai mal aux pieds », il faut la croire. J’ai compris que ce n’était pas du chiqué.

François Ozon : Certaines filles sont estomaquées et disent que tu marches mieux qu’elles en talons.

Romain Duris : Je m’étais tellement préparé que j’ai eu moins de mal à jouer les scènes en Virginia qu’en David.

Anaïs Demoustier dans Une nouvelle amie, de François Ozon.

Anaïs Demoustier dans Une nouvelle amie, de François Ozon.

Laurent Djian : Combien de temps durait le maquillage?

Romain Duris : Deux heures.

François Ozon : Avec une retouche vers 16 heures, la maquilleuse paniquait quand ta barbe commençait à repousser.

Romain Duris : Le maquillage m’apaisait, la sensation de devenir une autre personne m’envahissait. Moi qui d’ordinaire suis hyper speed, je ralentissais mes gestes, j’étais plus posé…

François Ozon : C’était frappant. C’était aussi agaçant, parce qu’il faisait durer le plaisir. On devait souvent l’attendre sur le plateau. Comme une actrice. Mais bon, ça valait le coup. Sa transformation était si réussie que personne ne le reconnaissait. Ni les clients d’un centre commercial dans lequel on a tourné, ni les figurants travestis durant la scène de la boîte de nuit. Ce n’est qu’au bout de six heures de tournage qu’ils ont percuté…

La première scène où l’on aperçoit David en femme provoque un certain malaise…

Romain Duris: D’autant plus qu’il, ou elle, donne un biberon à son bébé. Le spectateur le voit avec les yeux de Claire [l’amie d’enfance de son épouse défunte, NDLR] et il est aussi choqué qu’elle.

François Ozon : Ce sont avant tout les personnages aux comportements bizarres qui m’intéressent. À quoi bon prendre une caméra si c’est pour caresser le public dans le sens du poil ? Je n’aime rien tant que briser les idées préconçues et démontrer à quel point la société nous impose ses règles. Je voulais que, petit à petit, on comprenne David, qu’on accepte qui il est. Il faut d’ailleurs savoir que 80% des travestis sont hétérosexuels, qu’ils vivent avec femme et enfants. Ils se moquent généralement de leur apparence, excepté quand ils deviennent femme.

Laurent Djian : Avez-vous conçu Une nouvelle amie en partie en réaction aux Manif pour tous?

François Ozon : Le sujet me hante depuis longtemps : je l’abordais déjà dans mon court métrage Une robe d’été. Ce projet, en fait, date d’il y a vingt ans. J’avais adapté une nouvelle de Ruth Rendell, où une femme découvrant que le mari de son amie se travestit finit par le tuer, mais je n’ai pas trouvé de financement. Je n’ai jamais cessé d’y penser, et j’y suis logiquement revenu. En modifiant très nettement le scénario, en y ajoutant les codes du conte de fées : un début malheureux, des personnages qui parcourent un long chemin et un happy end. Sans oublier… le baiser magique ! Je me suis attelé à l’écriture peu avant les fameuses manifs. Et quand la polémique a éclaté, j’ai compris l’importance de montrer la complexité des choses. En dédramatisant le sujet. En le saupoudrant d’humour et de fantaisie.

Romain Duris : C’est moins un film sur le travestissement qu’un film sur la liberté, la tolérance et la différence. C’est vachement catho comme thématiques en fait !

Laurent Djian : Qu’attendez-vous comme réactions de la part des spectateurs?

François Ozon : À la fin de la projection pour l’équipe, un figurant de la boîte de nuit m’a expliqué à quel point il avait été bouleversé. Puis il a ajouté : « Grâce au film, je vais enfin trouver la force d’annoncer mon secret à ma famille. Mes parents ne sont pas très ouverts, mais qu’un acteur aussi connu que Romain Duris tienne un tel rôle central les aidera à mieux l’accepter. » Son témoignage m’a évidemment remué, je ne m’attendais pas à autant…

Romain Duris : Peut-être que certains hommes en sortiront avec l’envie d’enfiler en cachette des collants et de se vernir les ongles…

Une Nouvelle amie, de François Ozon, avec Romain Duris, Anaïs Demoustier… © Mars Distribution.

Propos recueillis par : Laurent Djian
Publié : le 05.11.2014 à 19:59
Titre original : VIDEO. Une nouvelle amie « est moins un film sur le travestissement qu’un film sur la liberté »
SOURCE : L’EXPRESS.fr

ARTICLE 3/3

« Une nouvelle amie », une comédie dramatique faussement subversive.

La France a beau avoir légalisé le mariage et l’adoption pour les couples homosexuels, on a bien conscience que certains sujets liés à la famille et aux études de genre restent sensibles. C’est dans ce contexte crispé de la société française que s’inscrit Une nouvelle amie, de François Ozon. Le film semble tomber à pic, comme un #pavédanslamare de la Manif pour tous et de ses idées étriquées. L’histoire raconte en effet la mutation d’un homme (Romain Duris) en femme (ou du moins, en travesti), à la suite de la mort de son épouse. Le protagoniste noue dès lors une amitié ambiguë avec la meilleure amie de la défunte et doit faire face au regard désapprobateur de la société face à son nouveau choix de vie.

Durant les trois quarts du film, Romain Duris évolue donc en robe moulante, collants et talons aiguille, le visage maquillé comme une danseuse du Lido et recouvert d’une perruque. On aurait envie de saluer le message de tolérance véhiculé par ce film, plein d’empathie pour ce travesti naissant qui tente de s’assumer. Mais plus je repense au film, plus je le trouve au contraire vieillot et même rétrograde, par certains aspects.

Des années de retard

Ce n’est pas vraiment la faute de François Ozon, reconnaissons-le, mais Une nouvelle amie arrive de loooongues années après de grands films sur le travestissement, et en pâtit : Tootsie (1982), Victor Victoria (1982), Priscilla, folle du désert (1992), Mulan (1999), Tout sur ma mère (1999), Tomboy (2011), etc. La liste est longue. Cette année, l’Oscar du meilleur second rôle est même allé à Jared Leto, pour son rôle de travesti bouleversant dans Dallas Buyers Club, de Jean-Marc Vallée. A côté, la prestation de Romain Duris, aussi doué soit-il, paraît fade. Ozon n’apporte rien de neuf. Dans un autre genre, il y a vingt ans, le héros de Trainspotting clamait déjà, bien plus subversif : « Dans 1 000 ans, il n’y aura plus de garçons ni de filles, juste des branleurs. Et ça me va parfaitement. »

Le film souffre en fait d’un scénario bancal. Il s’ouvre sur une scène -pour le coup- étonnante (une morte habillée en mariée), mais oublie progressivement ce sujet central, passionnant, pour devenir une étude superficielle sur l’instabilité des identités féminines et masculines, à grand renfort de fond de teint et de Nicole Croisille. La séquence olé olé dans la chambre d’hôtel, qui arrive comme une promesse de dévergonderie, est si peu crédible qu’elle en devient dérisoire. L’hypothèse de condenser « un papa, une maman » dans la même personne pour élever un bébé est évoquée mais jamais vraiment tentée. Au final, le héros, David, ne se déguise plus en Virginia pour oublier qu’il porte un deuil, mais pour devenir ce qu’il a toujours cru être : une femme. A la fin du film, on ne sait toujours pas si son travail de deuil est accompli. Ozon semble s’en fiche pas mal, et la nouvelle amie de Virginia, Claire (Anaïs Demoustier), aussi.

Les stéréotypes féminins renforcés

Le gros problème du film, c’est qu’il peine à interroger la notion de féminité et l’attrait qu’elle suscite chez David. Chez lui, devenir une femme passe nécessairement par le fait de reproduire les pires clichés à leur sujet : rouge à lèvre fluo, robes roses fendues, mise-en-plis, bref toute la panoplie de la femme fatale qu’on voit dans les films, mais pas dans la vraie vie. Pourquoi un homme qui « se sent femme » voudrait-il singer les femmes et non épouser simplement leurs qualités (au sens large) ? Pourquoi l’apparence est-elle aussi importante aux yeux de David, alors même que cette apparence de travesti est vouée à le faire souffrir ? J’aimerais bien le savoir.

une-nouvelle-amie-anais-demoustier

Cette vision outrancière de la féminité n’est pas neuve chez François Ozon. On se souvient de 8 Femmes ou de Swimming Pool, mais c’est surtout à son récent Jeune et jolie que son dernier film m’a fait penser. Jeune et jolie, ou l’histoire aberrante d’une ado magnifique qui se prostitue, sans qu’on comprenne jamais pourquoi. Le « mystère des femmes », sans doute… Dans Une nouvelle amie, un plan m’a d’ailleurs fait tiquer, quand Claire a un orgasme. Son mari (Raphaël Personnaz) la regarde presque terrifié, comme s’il apercevait un phénomène étrange, destabilisant, tandis qu’elle jouit. François Ozon n’en a peut-être pas conscience, mais il semble adhérer largement au fantasme du « continent noir » de la sexualité féminine, et renforcer un peu plus les idées préconçues sur la féminité. L’enfer est pavé de bonnes intentions, parait-il.

Un dénouement brumeux

L’ultime déception arrive à la toute fin du film [attention, spoilers]. Nous voici quelques années après sa transformation, sincèrement ravis d’apprendre que Virginia sort enfin en public, sans gêne. La fable mue en conte de fées, avec une variante « mariage pour tous », qui pourrait être résumée ainsi : « Il vécut heureuse et éleva son enfant comme avant. » Seul souci : le ton ironique de la séquence. Encore une fois, on ne sait pas très bien où l’on se situe, quand Claire et Virginia viennent chercher la jeune Lucie à l’école, comme deux mamans. Est-ce la suite logique des événements, un happy ending factice ou un simple pied-de-nez à la Manif pour tous ? On serait plutôt pour la dernière option, mais la scène est trop courte et imprécise pour connaître les intentions du réalisateur. Quel dommage de sortir d’une salle de cinéma aussi peu rassasiée, et avec en tête l’idée que le film qu’on aurait aimé voir, profondément, commence à la dernière minute.

Par : Ariane Nicolas / France Info TV
Publié le : 10.11.2014
A propos : Journaliste, cinéphile, bavarde, insomniaque. J’ai beaucoup pleuré la mort de Stanley Kubrick.
Titre original : « « Une nouvelle amie »,
une comédie dramatique faussement subversive. »
Commentaires de : Lio de France / DG
SOURCE : Blog.FranceTvInfo.fr
http://blog.francetvinfo.fr/actu-cine/2014/11/10/une-nouvelle-amie-une-subversivite-de-facade.html
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Cypris : Mémoires d’une transsexuelle

1 – Vous ne savez pas quoi lire en cette rentrée ? […]
[lisez] les mémoires d’une trans’ transphobe,

Memoires dune transsexuelleMÉMOIRES D’UNE TRANS’ TRANSPHOBE

Le livre de Marie Édith Cypris a sa place aux Presses Universitaires de France, dans une collection d’ordre scientifique :

elle est une parfaite illustration d’un syndrome trans’ classique :
la haine de soi intégrée, la haine de soi qui débouche sur la haine de ce qui lui ressemble.

Ce syndrome a été isolé par les afro-américains dans les années 50. James Baldwyn et Richard Wright ont décrit longuement ces noirs qui haïssent les autres noirs, tant la discrimination leur a appris à se haïr eux-même. L’image que crée Marie Édith Cypris d’elle est celle de cette séquence de Shock Corridor, le film de de Sam Fuller où dans un asile un noir interné veut lyncher les autres noirs.

Mémoires d’une transsexuelle – La belle au moi dormant est un fourre-tout. La biographie d’un enfant mal aimé, d’un adulte précaire en questionnement passant d’un petit boulot à l’autre, puis d’une transition sur le tard, après être passée par toutes sortes d’avanies (dont un épisode délirant) avant d’arriver à la réussite finale: son opération de ré-assignement sexuel, son travail (aide soignante), son hobby (DJ), son mari etc.

Marie Édith n’écrit pas si mal, et s’adonne à la citation: Balthazar Gracian, Joubert, Jankélévitch, Vauvenargues, La Rochefoucauld, Lacordaire etc. Bravo! Reste que ses influences majeures semblent plutôt Fréderic Dard, et son commissaire San Antonio. Particulièrement pour parler des autres trans’. Un croquis pris au hasard dans la description d’une réunion de l’ASB:

«Les mollets de footballeur qui surgissent de courtes robes stretch, aux traces de pilosité hors de leurs limites, les fonds de teints les plus éprouvés par la scène transformiste; des torses de championnes olympiques de l’ex-RDA, scintillants de strass, aux voix de ténors qui crépitent avec courage vers le timbre de Michel Serrault, la scène est totale.»

Elle se conduit avec les autres avec la même muflerie que la journaliste du JDD qui l’a interviewée et qui glose sur ses «grandes mains».

Quiconque a fréquenté l’ASB (association du Syndrome de Benjamin) peut témoigner que le tableau qu’en fait Mme Cypris est pour le moins une méchante caricature. L’ASB mélangeait un peu tout le monde, des femmes et des hommes trans’, des débuts de parcours, d’autres plus entamés; on ne peut résumer cette association aux débutantes malhabiles dont Marie Édith a été elle aussi.  N’est-elle  pas passée par le «bique et bouc» elle aussi, a -t-elle été sublime tout de suite?

Dans notre milieu on a isolé un autre syndrome, fréquent chez les trans’. C’est «moi je suis une femme les autres sont des guignols». L’exemple typique c’est l’autobiographie de l’amusante April Ashley, quand elle décrit le Carrousel :
«J’étais la seule qui pouvait sortir dans la rue sans être embêtée». Et d’en rajouter sur telle qui a un «big zeezee» et telle autre (une bonne amie) qui perdait ses cheveux… Marie Édith n’a qu’une seule fois un mot gentil dans son livre pour des trans’, deux Brésiliennes qu’elle ramène dans sa chambre.

Autrement Marie Édith (nous n’useront pas de ses initiales, s’est-elle rendue compte que ça fait «MEC»?) s’est inventée un dybbouk, un double malfaisant, le «transgenre des associations». Déjà elle brode sacrément en faisant de l’ASB (qui s’était baptisée ainsi en hommage au docteur Harry Benjamin, pionnier américain du traitement des trans’) une association farouchement anti-psy, de là elle s’est monté un repoussoir avec les «transgenres». Sait-elle seulement qu’aujourd’hui dans les associations le mot fait débat? Qu’il peut vouloir dire «trans’ pas opérée» ou «variant de genre» avec la plus grande étendue de possibilités ? Se rend-elle compte que ses délires sur les transgenres «constructions hybrides» ressemblent à des raisonnements à la Vanneste sur la fin de l’humanité, si on octroie des droits aux homosexuels ? Ce qu’elle craint surtout c’est que d’autres trans’, non opérées, aient accès à des papiers féminins sans être passées par le scalpel comme en Espagne et d’autres pays.

Ce mauvais livre vient soutenir les abus des psys et la négation des droits des trans’ à un moment crucial, au moment où nous attendons des lois et des meilleures pratiques des mandarins que Mme Cypris adule. Il y a de quoi se mettre en colère. Mais à la lecture on remarque qu’elle se déteste à un tel point qu’elle ne cite aucune amie trans’. Alors on la plaint.

Mémoires d’une transsexuelle – La belle au moi dormant,
de Marie Édith Cypris, PUF, coll. Souffrance et théorie, 336 p. 26 €.

Par : Hélène Hazéra
Publié le : 15.09.2012 – 09 h 16 | par
Titre original : Livres : «Mémoires d’une transsexuelle»
SOURCE : Yagg.com

2 – Extrait de la préface de Christophe Dejours

Ce texte dessine deux lignes parallèles autour du changement de sexe : d’une part celle du récit autobiographique, d’autre part celle des questions que se pose l’auteur.

Une réflexion théorique qui interroge sa souffrance et qu’elle tente de mettre en perspective avec un discours universitaire riche en controverses. Cela ne dure pas, car l’auteur prend davantage le parti de l’humour pour nous confier son histoire que celui de la conférence ; même si elle opère fréquemment des allers-retours entre les styles.

Elle conclut par une synthèse qui dévoile les problématiques en cascade qui surviendraient si certaines politiques vers l’abolition des genres devaient aboutir.

SOURCE : Amazon.fr qui propose gracieusement une fonction « feuilleter » (flèche bleu, au-dessus de la photo du livre.)

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Lecteurs de ce blog > Vos commentaires seront appréciés 🙂

Amanda Lear n’est pas celle que vous croyez

AmandaLear2

Qu’elle soit homme ou femme, Amanda Lear est avant tout une belle créature avec ses joies et ses peines. Un membre de la communauté humaine qui a toujours su nous montrer le chemin de l’exigence et manifester l’expression de ses multiples talents dont celle d’écrivaine d’un dernier essai biographique auquel le titre de l’article fait un clin d’oeil : « je ne suis pas celle que vous croyez » – Lio de France.

1° – Article

Amanda Lear : Homme ou femme ? Le document qui sème le trouble…

Amanda Lear homme

Pour ceux qui connaitraient mal Amanda Lear et qui la découvriraient seulement maintenant grâce à la promo de la pièce « Divina » au Théâtre des Variétés, voila un petit récapitulatif :

Avant tout, Amanda Lear est CULTE ! Voila, c’est dit.
Amanda Lear est chanteuse, actrice, animatrice de télévision et peintre. Elle fut mannequin entre autres pour Paco Rabannee, mais aussi égérie de Salvador Dali, et ex-maîtresse de beaucoup de gens célèbres (David Bowie, Brian Jones des Rolling Stones, Keith Moon des Who, etc : Voila enfin une vraie concurrente pour Carla Bruni !)

Mais Amanda Lear, c’est aussi une fabuleuse ex-reine du disco : Parmi ses tubes cultes, on peut citer  « Follow me« , « Queen of China Town » , « I don’t like disco » (cliquez sur les liens pour écouter).

Enfin, la sulfureuse Amanda a été poursuivie pendant toute sa carrière par une étrange rumeur : Elle serait un homme, née sous l’identité d’Alain Tap. On dit qu’elle est transsexuelle, mais certains pensent qu’elle serait plutôt hermaphrodite (donc née avec les caractéristiques des deux sexes). Un document officiel, se présentant comme son acte de naissance, a récemment refait surface : C’est assez troublant, je vous laisse vous faire votre idée vous-même. En tout cas, question chirurgie esthétique, on peut dire qu’elle n’y est pas allé de main morte ces dernières années…

Amanda Lear a toujours nié cette rumeur, le mystère reste donc entier, et c’est peut-être mieux ainsi !


Par : Stars au naturel
Publié le : octobre 2013
Titre original : Amanda Lear : Homme ou femme ?
Le document qui sème le trouble
SOURCE : StarsAuNaturel.com

2° – Article

Amanda Lear trans­sexuelle :
Régine relance la rumeur

Traitement psychiatrique des travestis

LeBocalOzoiseaux

Voici un copié collé d’une réponse que j’ai faite récemment à des familles d’accueil réunies en association 1901 et qui s’inquiétaient des récriminations de ceux leurs membres qui hébergeaient des travestis chez eux.

Ces familles d’accueil se posaient tant de questions, plus abracadabrantesques les unes que les autres, que je me suis fendue d’un message à leur intention :

Bonjour à vous tous et toutes, membres du Forum de l’association FAMIDAC

J’ai lu avec attention vos commentaires exprimant un certain désarroi vis à vis des personnes qui pratiquent le travestisme.
Mais rassurez-vous, le temps du traitement psychiatrique, des psychiatres comme :


DESTAL Didier

FANON Frantz


FREUD Sigmund


OURY Jean


PINEL
Philippe


RORSCHACH Hermann


SPITZER Robert

… ainsi que les concepts tels que le « syndrome de Benjamin » appartiennent désormais à la préhistoire.

Les travesti(e)s sont des hommes et des femmes, donc des êtres humains avec leurs joies et avec leur peines. Comme TOUTES les personnes dont la différence n’est pas acceptée par leur conjoint, leurs enfants, leur famille, leurs collègues de travail, bref de la société toute entière, ils peuvent être en effet conduits à une profonde souffrance et même au suicide. Mais pas plus que chez les policiers, les employés d’Edf ou de chez Renault.

AdapteSociete

Que ceux qui les considèrent comme des handicapés sociaux se posent la question de savoir si être parfaitement adapté à une société moderne complètement déréglée est bien un signe de bonne santé mentale ?

Quant à s’entourer d’une équipe, d’un éducateur référent apte à faire un « suivi psychiatrique ». Halte là ! Cette conception du problème a un nom : la TRANSPHOBIE et un traitement : le tribunal de Grande Instance où toute personne qui serait atteinte de transphobie se verrait recevoir, a minima, un rappel à la Loi et au pire une condamnation pour racisme et discrimination avec de copieuses indemnités à verser à la victime et à la cohorte des associations du type SOS Racisme, Homophobie.org et toutes les associations lgbT, où le T est celui des Transsexuels et Transgenres.

InterneInterne

Enfin comme vous m’avez tous l’air de gens sérieux et avides d’informations sur le sujet, consultez mon blog Double Genre que j’ai dédié à toutes les travesties ou transgenres (dont la liste des seules célébrités est plutôt impressionnante) et à toutes les personnes sincères qui souhaitent appréhender leurs modes de vie et leurs codes comportementaux qu’ils ont définis … EUX-MÊMES !

Bonne lecture et merci de m’avoir lu.
Je suis ouverte au dialogue, blogueuse, travestie pour mon plaisir et celui de mes ami(e)s partout dans le monde.
Chaleureusement vôtre, Lio de France.

P.S. à ce jour (06.06.16) l’association n’a pas publié ce post sur son forum (voir SOURCE), dédaignant de nous donner notre droit de réponse.

Et un petit livre pour la route …

LesGuerirLivre

« Les Guérir », d’Olivier Charneux

1944 – Un médecin pense avoir trouvé un remède pour guérir l’homosexualité. Une entreprise délirante et monstrueuse. Un roman bouleversant.
Consultable chez Calaméo.com en Pdf : Je-clique-ici
§
Par Lio de France
SOURCE : famidac.fr/forum

Les origines grecques du genre

GreceAntique

CLIO a lu pour vous :
Problèmes du genre en Grèce ancienne
de Violaine Sébillotte Cuchet et Nathalie Ernoult (dir.)

1 – L’ouvrage dirigé par Violaine Sébillotte Cuchet et Nathalie Ernoult s’inscrit dans la tradition des « Problèmes » qui réunissent plusieurs articles autour d’un thème d’actualité. Il n’est pas question ici de realia* comme la terre ou la guerre, mais d’un concept, le genre, qui, certes n’est pas récent, mais suscite encore les interrogations des historiens.

* realia : (nom féminin du latin médiéval realia, les choses réelles) : mot ou expression qui désigne une réalité particulière à telle ou telle culture.

Le livre propose non pas une définition, déjà largement abordée par la bibliographie antérieure, mais une réflexion sur la pertinence de l’utilisation du concept [de genre] en histoire ancienne et sur ses apports à l’histoire de la société grecque. Le très grand intérêt de l’ouvrage repose en particulier dans ses parties encadrantes qui présentent une approche historiographique et problématisée.

Violaine Sébillotte Cuchet, dans son introduction générale, « Les antiquistes et le genre », p. 11-26, rappelle combien la notion de genre, quoique théorisée tardivement, est un outil intégré assez précocement par les antiquistes français (en particulier Jean-Pierre Vernant, Nicole Loraux et Pauline Schmitt Pantel). La seconde introduction [est] de Louise Bruit Zaidman et Pauline Schmitt Pantel,

« L’historiographie du genre : état des lieux » (p. 27-48) propose un panorama des recherches récentes, en soulignant leurs ouvertures sur d’autres domaines, en particulier sur le politique.

Avec la conclusion de Claudine Leduc, « Conclusion : de l’histoire des femmes à l’histoire du genre » (p. 303-312), qui reprend l’historiographie sous l’angle des différentes écoles de pensée et disciplines qui s’intéressent au genre, ces trois interventions apportent une riche matière à réflexion aux historiens et une orientation précieuse à tous les étudiants qui devront s’aventurer dans ce domaine. Les articles se répartissent ensuite en trois parties : Regards sur les sources, Constructions de genre, Hiérarchies et usages.

2 – Certains articles présentent un état de la recherche (Brigitte Lion pour l’assyriologie).

D’autres adoptent un point de vue méthodologique, aussi bien sur le type de sources utilisées (Julie Delamard et Olivier Mariaud, sur la Grèce archaïque) que sur les outils conceptuels (Sandra Boehringer).

D’autres encore appliquent la notion de genre à un thème particulier :
– la religion spartiate (Nicolas Richer),
– les valeurs de la République romaine (Philippe Akar),
– les hérauts (Catherine Goblot-Cahen),
– la représentation des corps (Andreas Wittenburg, Ana Iriarte).

La plupart enfin exploitent un dossier documentaire particulier :
– l’iconographie des danses en armes au banquet (Jean-Christophe Couvenhes),
– les contrats de mariage (Bernard Legras),
– la tragédie grecque (Louise Bruit Zaidman),
– le discours médical (Jean-Baptiste Bonnard),
– Platon (Nathalie Ernoult),
– le roman grec (Sophie Lalanne),
– Plutarque (Pauline Schmitt Pantel), –
– la stèle du serment d’Acharnes (Violaine Sébillotte Cuchet) ou Xénophon (Vincent Azoulay).

SermentJeunesAtheniens

3 – Comme dans la plupart des ouvrages collectifs, on peut souligner l’inégal intérêt de la lecture et une certaine tendance à l’émiettement du sujet d’étude, chacun envisageant la notion selon sa spécialité propre. Ce qui ressort néanmoins, c’est la richesse des parties générales de la très grande majorité des articles. On pourra, pour finir, souligner l’intérêt de la lecture de plusieurs articles dans une thématique d’histoire du corps dont les préoccupations recoupent en partie l’histoire du genre.
MotifGrec

Par : Karine Karila-Cohen
Pour : clio.revues.org – texte intégral Pdf
Publié le : 2007, Publications de la Sorbonne, Paris
Mis en ligne : 16.06.2009
Titre original : « Problèmes du genre en Grèce ancienne »
SOURCE : clio.revues.org
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Garfield alias Spiderman travesti pour un clip

Après la chorégraphie de Greta Gerswin, c’est au tour de  l’acteur Andrew Garfield de danser dans le clip « We exist » du groupe canadien Arcade, issu de leur album reflektor. Travesti en femme, l’acteur de Spiderman est plutôt bluffant.

Article

LE PLUS. Le groupe canadien Arcade Fire a récemment dévoilé le clip de leur dernier single « We exist ». Tiré de l’album « Reflektor« , la chanson pose la question du genre à travers la transsexualité et l’homosexualité. Alors qu’ils sont en concert à Paris ce mercredi 4 juin, notre contributeur Ahmed Al Sarraf, passionné de musique, nous dit ce qu’il en a pensé.
Dans « We Exist » d’Arcade Fire, Andrew Garfield, star de « The Amazing Spider-man » est affublé d’une perruque (capture écran)

Un clip dit polémique d’Arcade Fire est sorti sur YouTube le 16 mai dernier. « We exist » parle du regard d’autrui et des différences. C’est un clip militant qui s’avère exceptionnel sur tous les plans. Une véritable ode à la tolérance.

Une histoire prenante dans un décor idéal

On ne dira pas qu’Arcade Fire vient de rentrer dans l’histoire de la musique avec ce clip car… il y est déjà depuis des années. Cette vidéo a juste le don de faire rentrer le groupe canadien dans une nouvelle dimension. Une dimension plus militante.

Le clip démarre fort : le décor dégage une atmosphère de solitude et nous fait plonger dans la quête identitaire du personnage. La main qu’il pose sur son front au moment de s’habiller en dit long.

Tout au long de la chanson, on aperçoit des symboles de questions métaphysiques sur le « soi ». Par exemple, la longue marche désespérée qui mène le personnage dans un bar contient une flopée de machos et de personnes aux regards déshonorants. Un bar lugubre et obscure, synonyme d’intolérance et de rejet.

Tout y est, le décor est planté. Ajoutez à cela un Andrew Garfield audacieux et génial.

Un choix : sensibiliser une jeunesse peu avertie

Voilà à quoi se résume la fameuse polémique autour du clip : le choix d’Andrew Garfield a suscité des critiques, certains auraient préféré que le groupe Arcade Fire mette en scène une personne vraiment transgenre.

Une polémique qui n’a pas lieu d’être, puisque l’acteur de « Spiderman 4 » s’avère tout simplement hors norme dans sa performance.

Arcade Fire choisit un acteur à la popularité grandissante et qui touche une audience très jeune, souvent peu informée sur la question de la tolérance et de l’identité sexuelle. Andrew Garfield est le choix de la sensibilisation.

Un clip militant dans les règles de l’art

Plusieurs ingrédients sont nécessaires à la bonne conduite d’un clip militant : des stéréotypes, de la provoc, des scènes chocs, de la colère, du drame et de l’émotion. Celui-ci y répond entièrement et avec une rare justesse.

La chorégraphie dans des endroits insalubres et l’obscurantisme qui se dégage des acteurs du clip démontrent la délicatesse de la question identitaire et de l’existentialisme.

Arcade Fire a joué sur un fil extrêmement fin pour parvenir à réussir là où d’autres groupes auraient échoué.

Le clip peut choquer, faire pleurer ou mettre en colère. Il regroupe tout ce qu’un être humain peut traverser sur un espace-temps aussi court. C’est ça aussi, la nature humaine. Un des messages subliminaux de la vidéo.

Au-delà de la dénonciation de la discrimination, Arcade Fire remet un genre de clip musical au goût du jour, plus ou moins délaissé ces dernières années.

Avatar de Ahmed AL Sarraf

Par : (dit) Oreilles d’éléphant

Publié le : 19.05.2014
Édité par Lison Lagroy
Source : LePlus.NouvelObs.com
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Transgenres, mariage en blanc ou en couleurs ?

La robe de mariée ! Oui, vous en rêvez depuis toute petit[e], mais voilà, les années ont passé et vos envies ont évolué. Difficile de faire votre choix parmi les magnifiques créations qui vous sont proposées ! Heureusement, nous vous avons concocté un petit quiz qui devrait vous donner des idées et vous aider à définir votre style !

Fabienne AlagamaPhoto : Fabienne Alagama

Chaque marié[e] a son propre style… Seulement voilà, encore faut-il être sûre du vôtre ! Vous aimez les robes romantiques aux jupes volumineuses et vous craquez aussi pour les coupes sirènes ? Difficile de se décider lorsque l’on connaît les multitudes de créations et de marques du marché nuptial !

Il vous faut bien sûr laisser parler vos envies mais aussi les caractéristiques de votre morphologie :
Vous êtes plutôt petit[e] ?
– Ou bien au contraire plutôt grand[e] ?
Vous êtes mince ?

Vous devez prendre ces éléments en compte. Lorsque viendra le moment des essayages, pour ne pas vous sentir dépassé[e], nous vous conseillons de définir au préalable ce que vous aimez et ce qui vous va !

Pour cela, nous avons créé un petit quiz rapide, qui devrait vous permettre d’y voir plus clair !

Testez vos envies avec ce quiz !

resulttest

CLIQUEZ > https://app.qzzr.com/quiz/164383/widget

 

Publié le : 13.02.2016
Titre original : Quelle robe de mariée est faite pour vous ?
Source journalistique : Zankyou.fr
Source image + vidéo Coluche/Le Luron : Ina.fr

2 – BONUS : Photos de Mariage Travesti/Bio  🙂

MariageMicheline
Voir toutes les photos > micheline.ca/photo-mariage

Un militant gay épouse une transexuelle à Cuba :

3 – MALUS : Non mariages 😦

Mariage trans-travesti : le procureur s’oppose – 31.05.2005

Splendeurs et misères des courtisanes

« La prostitution et le vol sont deux protestations vivantes, mâle et femelle, de l’état naturel contre l’état social. » – Honoré de Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes, Paris, 1847.

Nous aurions pu titrer cet article : Splendeurs et misères des travestis,
Comme tous les humains agrippés aux barreaux de l’échelle sociale, les travestis peuvent aussi bien tenir le haut du pavé comme Coccinelle ou Michou. Mais au quotidien, nombre d’entre eux sont rejetés pas leur conjoint, leur famille, leurs amis et leurs collègues de travail. La société voient dans ces « créatures », qu’elles n’hésitent pas à taxer de « ma-la-des ay-ant be-soin de se fai-re soi-gner par un bon psy », leurs propres monstres qui sommeillent dans leurs esprits étriqués de petites âmes frileuses.  »

Aussi, après quelques hésitations, j’ai décidé de rebloguer cette histoire récente, car significative des phantasmes, des haines et des peurs que suscitent le travestisme et ceux qui s’y adonnent. – Lio de France.

SpendeursEtMiseres

Épisode
Nuit noire à Rillieux-la-Pape

La veille, quelqu’un a pénétré chez lui alors qu’il était en vadrouille, il en est certain. Alors il a fait le nécessaire, et s’est préparé à recevoir l’intrus…

 

Poudre noire et bas résille

Nuit noire à Rillieux-la-Pape, au nord de Lyon. Tout dort quand soudain, dans le silence, un vrombissement aigu se fait entendre, d’abord lointain puis de plus en proche. Une mobylette hors d’âge arrive en cliquetant de tous ses boulons, s’engage dans la rue de la République et stoppe sa course devant le portail bleu à la peinture écaillée du numéro 39. Un homme maigre et chauve, bizarrement accoutré, met pied à terre et jette un regard soupçonneux autour de lui avant de pousser l’engin dans le jardin. C’est Alain S. Comme à son habitude, il rentre chez lui « à pas d’heure ». Cette maison, c’est celle où il est né il y a soixante-deux ans. Plutôt une masure, une bicoque sans étage qui tombe en ruines. Le crépi noircit, la mousse soulève les tuiles, le toit est rapiécé de lambeaux de bâche bleue qui n’arrêtent plus l’eau. La porte tient par une simple ficelle qu’Alain retire pour entrer dans l’unique pièce habitable, une salle aux murs blanchâtres qui lui sert de chambre. Rapidement, il rabat les volets des deux fenêtres donnant sur la rue. Puis, avant de se coucher, il y suspend des casseroles, des ustensiles de cuisine qui feront un bruit d’enfer en cas d’intrusion. Alain S. vit seul. Et il a peur. La veille, quelqu’un s’est s’introduit chez lui en son absence.

POURQUOI DÉPOUILLER UN MISÉRABLE ?

Inquiet, il est allé trouver ses plus proches voisins, il leur a demandé s’ils avaient vu quelque chose. Ils se sont contentés de hausser les épaules. Qui prendrait la peine de s’aventurer chez un vieil excentrique sans le sou où il n’y a rien à voler ? Pourtant Alain S. n’a pas rêvé, il y a eu effraction. Un intrus a fouillé chez lui, sinon pourquoi aurait-il trouvé ses affaires en désordre ? L’homme à la mobylette n’a pas d’argent, c’est vrai, mais avec la vie qu’il mène, et les tordus qu’il rencontre lors de ses escapades nocturnes, il n’a peut-être pas que des amis…

Un intrus a fouillé chez lui, sinon pourquoi aurait-il trouvé ses affaires en désordre ?

Quand Alain était gamin, rue de la République, on les surnommait, lui et sa famille, « les rats blancs » à cause de leur teint livide. Par la suite, il a conservé longtemps cette apparence fantomatique, presque invisible. Infirmier dans un hôpital de la banlieue de Lyon, il s’est marié à 35 ans avec une de ses collègues, qui lui a donné un premier fils, Fabrice, puis deux autres. Dix ans plus tard, le ménage a explosé, sans qu’on sache pourquoi. La femme a déménagé brutalement, avec les enfants, pour s’installer à Vaulx-en-Velin. Alain S. est resté seul. Trois mois plus tard, on a pu croire qu’il allait refaire sa vie. Un voisin, un soir, a vu une blonde plutôt sexy sortir du numéro 39, toute pimpante… Il s’est dit que le gars n’avait pas perdu de temps pour se trouver une nouvelle compagne. Erreur : la blonde s’est retournée et le voisin, sous le choc, a constaté que c’était Alain lui-même, travesti en femme ! Ce jour-là, dans le quartier, on a compris pourquoi la légitime épouse avait filé avec les gosses.L'entrée du domicile d'Alain S. à Rillieux-la-Pape.

Épisode
LA NUIT VENUE, ALAIN DEVIENT ALINE

SpendeursEtMiseres2


Depuis cette époque, le célibataire mène une existence insensée
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Le jour, il porte ses habits d’homme. Planqué chez lui, il occupe sa retraite en peignant des paysages ou en écrivant des poèmes. Mais au marché de Rillieux-la-Pape, on le voit farfouiller dans les bacs des marchands de fripes, en quête de lingerie féminine… Car le soir venu, Alain se transforme en Aline. Affublé d’une minijupe, d’une épaisse perruque blonde et d’une paire de faux seins volumineux, il arpente le quartier sous les regards effarés des passants. Le marchand de tabac redoute ses apparitions, car « Aline » est une cliente exigeante. Non seulement elle a un look invraisemblable, mais elle ne supporte pas de voir la mention « Fumer tue » sur ses cigarettes. Il faut aller fouiller dans la réserve pour lui dénicher de vieux paquets dépourvus du triste slogan. Et attention à ne pas l’énerver : un jour, pour se débarrasser de loubards qui lui cherchaient des noises, le travesti n’a pas hésité à sortir un pistolet de son sac à main ! Folklorique ? Sans doute. Mais surtout poignant. Il n’est pas difficile de deviner qu’Alain S., dans sa solitude, est un homme malheureux. Livré à lui-même, en proie à ses démons intimes, il mène une vie sordide. Tous les soirs, après s’être déguisé en femme, il part « travailler ». C’est-à-dire qu’il rejoint, sur sa vieille mob pétaradante, l’aire d’autoroute de Mionnay, sur l’A46, à quinze minutes de chez lui. Là, il se prostitue entre le parking des poids lourds et un hôtel bon marché. C’est ainsi qu’il gagne sa vie. Misérablement. Dangereusement. Car ce genre d’activité, on l’imagine, ne va pas sans mauvaises rencontres, sans heurts ni querelles. Voilà pourquoi il se sent menacé, en cette nuit du 10 au 11 avril. Et pourquoi il a suspendu, on l’a vu, des casseroles à ses fenêtres en guise de signal d’alarme… Plusieurs heures passent. Rien à signaler. Mais tout à coup, peu avant l’aube, voilà que les casseroles tintent ! Alain, qui dort sur un canapé, se réveille en sursaut. D’un bond, il se dresse, ouvre un placard en bois et saisit son pistolet, une très vieille arme à poudre noire. A-t-il pris le temps de chausser ses petites lunettes rondes ? En tout cas, il ne distingue pas le visage de son visiteur ; dans l’encadrement de la porte de la cuisine, il voit juste la silhouette d’un homme de taille moyenne, qui brandit une sorte de torche, un chiffon enflammé ! Affolé, Alain presse la détente. Une déflagration retentit, assourdissante ! L’intrus pousse un cri. Il porte une main à son ventre, bat précipitamment en retraite, tentant de s’enfuir, mais tombe dans le jardin au bout de quelques pas.

IL SE VIDE DE SON SANG SOUS SES YEUX

Alain S., éberlué, choqué par l’enchaînement des circonstances, le rejoint, se penche avec précaution sur lui. Et c’est alors seulement qu’il reconnaît ce visage déformé par la douleur. L’homme à terre, qui se vide de son sang sous ses yeux, c’est Fabrice, son fils aîné ! Le travesti, malgré sa stupeur, a conscience de la gravité de la situation. Ancien infirmier, il sait que la blessure est sérieuse. Il appelle aussitôt les pompiers, qui arrivent très vite. Fabrice est évacué vers l’hôpital où par bonheur les médecins, disons-le sans attendre, réussiront à le sauver.

« J’ai eu peur qu’il retienne des enfants chez lui… »

Quoi qu’il en soit, au 39 de la rue de la République, les policiers débarquent à leur tour. Et ils comprennent d’emblée que l’affaire n’est pas conventionnelle : l’homme qui leur ouvre sa porte branlante est affublé d’un maillot de corps et d’une paire de bas résille… Alain S. est abasourdi, incapable d’avancer une explication. Il raconte qu’il a longtemps continué à voir ses fils, après avoir divorcé de leur mère, qu’il leur rendait visite le dimanche et leur apportait des gâteaux, mais que depuis leur adolescence, soit une dizaine d’années, il a perdu tout contact avec eux.
Je ne comprends pas pourquoi Fabrice a fait ça, affirme-t-il.
Et Fabrice, que dit-il ? Dès qu’il est en état de parler, bien sûr on l’interroge, mais sa version des faits est confuse. Il raconte qu’après avoir vu à la télé une émission sur la pédophilie, il s’est mis à soupçonner son père !
J’ai eu peur qu’il retienne des enfants chez lui. Alors j’y suis allé une première fois pour fouiller ses placards. Mais je n’ai trouvé que de vieux magazines porno

UNE VENGEANCE, PEUT-ÊTRE

Pourquoi, dans ces conditions, est-il revenu la nuit suivante ? Et pourquoi avec un chiffon enflammé ? Aux enquêteurs, le jeune homme explique que c’était pour y voir clair, sans avoir à utiliser l’installation électrique trop vétuste. Mais on n’est pas forcé de le croire. Voulait-il plutôt mettre le feu à la maison ? Se venger de son père, le tuer peut-être ? Ou simplement lui faire peur ? Impossible à dire à ce stade de l’enquête. Avant de quitter la région, j’ai voulu rencontrer Alain S. Je me suis rendu chez lui et je l’ai trouvé accoudé à sa fenêtre, les lèvres maquillées de bleu. Il portait un bonnet de laine vert et un slip de laine assorti. Je n’ai pas pu saisir ce qu’il me disait, mais j’ai au moins compris qu’il ne tenait pas à me recevoir. Dommage. On ne saura peut-être jamais ce qui s’est passé chez lui, la nuit tragique où il a failli tuer son fils. Aujourd’hui, Fabrice reste hospitalisé, mais ses jours ne sont plus en danger. Quant à Alain S., il a été libéré après sa garde à vue et reste présumé innocent.

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Par : Mathieu Fourquet, enquêteur.
Publié le : 29 avril 2015
Titre Original : « Poudre noire et bas résille. »
SOURCE : LeNouveauDetective.com

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Qui veux des toilettes non genrées?

AllgenderRestroom

En finir avec les toilettes séparées selon les sexes, pour que les personnes transgenres ne soient plus embarrassées au moment d’aller faire pipi. En finir aussi avec l’indignité qui frappe les SDF, contraints de déféquer dans les rues comme des chiens.

Pourquoi choisir de relier ces deux actualités américaines quand le monde est à feu et à sang  ? Peut-être parce que ces sujets, scatos et sexuels à souhait, auraient en d’autres temps inspiré Charlie Hebdo.

Ainsi autodisculpée, je vous invite à étudier de plus près un exemple de dichotomie culturelle entre nos deux nations.

Les toilettes sexuées deviennent hors-la-loi

La semaine dernière, dans la municipalité de West Hollywood, est entrée en vigueur une mesure réclamée depuis longtemps par la communauté LGBT  : toutes les toilettes publiques individuelles seront désormais «  gender neutral  », unisexe.

« Les anciennes toilettes “hommes” et “femmes” sont démodées. Elles placent les personnes transgenres dans la position délicate de devoir ouvertement revendiquer un sexe [“to out themselves”, ndlr] en optant pour une porte précise. »

Pour l’instant, la mesure ne concerne que les cabines de WC individuelles (« single-stall restrooms »), celles qui ferment à clé et dont la porte va du sol au plafond. Notamment dans les restaurants de taille moyenne, les bars, les petites entreprises et les bureaux.

Il n’est pas encore question, du moins pas à West Hollywood, de convertir à la mixité les toilettes collectives, courantes dans les bâtiments recevant beaucoup de visiteurs, tels les cinémas, les aéroports, les grands magasins.

Papoter pendant qu’on fait pipi

Les cabines des toilettes collectives, en effet, sont juste séparées par des panneaux flottants, dont les portes ont parfois du mal à fermer pour de bon, qui laissent largement voir les pieds des utilisateurs, et permettent à ceux et celles qui les fréquentent de continuer à discuter tout en faisant leur petite affaire, voire à passer du papier quand le voisin en manque.

Abbe Land est l’élue qui a introduit la motion au conseil municipal de West Hollywood, une des premières villes californiennes à avoir rendu légal de mariage gay. Elle expliquait la semaine dernière au Los Angeles Times :

«  Je connais un certain nombre de personnes transgenres pour qui choisir d’aller dans les toilettes “hommes” ou “femmes” n’est pas aussi facile que pour n’importe qui. Il s’agit de penser en termes d’accessibilité et d’égalité.  »

Des grandes villes passent aux WC neutres

La petite voisine chic de Los Angeles n’est pas la première ville américaine à légiférer sur l’obsolescence des toilettes unisexes. Dans un article publié ce week-end – oui, l’événement occupe pas mal les médias –, le New York Times dresse la liste des municipalités ayant décidé de lutter contre la discrimination genrée  :

« Washington DC a adopté une législation analogue en 2006. Au cours des deux années passées, d’autres collectivités, dont Philadelphie, Austin, et Multnomah County, ont passé des lois exigeant des toilettes neutres. »

Je ne vais pas entrer dans le détail des débats et disputes qui agitent toujours les journaux et réseaux sociaux étudiants, féministes, LGBT et ligues de vertu. Même si la tendance des WC unisexes progresse inéluctablement, comme en témoigne cet article récent du HuffPost américain, le nombre d’individus à convaincre reste considérable.

Le risque de voir un pénis dans un urinoir

Témoin, ce coup de gueule d’une stagiaire du Slate américain  :

« Les arguments contre les toilettes neutres s’appuient souvent sur l’inconfort qui pourrait être ressenti par des femmes ayant été victimes d’agression sexuelle ou de viol, qui pourraient se sentir mal à l’aise en présence d’hommes dans les mêmes toilettes, surtout s’il y a le moindre risque d’apercevoir un pénis dans les urinoirs. […]

Mais du point de vue “queer” [altersexuel dit-on parfois en français, ndlr], aucun de ces arguments ne tient la route. »

L’association Youth Resource, qui aide les jeunes gays, lesbiennes, bi et transgenres à naviguer dans la vie, a publié une liste de questions et réponses à propos des toilettes neutres. Extrait  :

«  Les personnes trans et dont le genre varie ont de sérieux problèmes pour accéder aux toilettes, vestiaires, abris de nuit, centres d’aide aux drogués, prisons, etc. Tout le monde devrait avoir accès à ces lieux publics. Personne ne devrait être exposé à la violence et au harcèlement parce qu’il ou elle entre dans ces endroits.

Cette idée remonte à l’époque de la lutte pour les droits civiques, quand les militants luttaient contre la ségrégation des lieux publics basée sur la race.  »

https://www.youtube.com/watch?v=fRXHqs4hidM

En France, un combat mené par les féministes

J’ai quitté la France depuis un moment, je ne sais pas si le même combat pour les toilettes neutres est mené par les LGBT et les défenseurs des droits de l’homme (et des femmes, et des transgenres).

Quelques investigations m’ont permis de constater que, oui, la question est bel et bien posée en France. Mais davantage par les féministes, qui, d’ailleurs, parlent de toilettes « mixtes », plutôt que de toilettes « neutres », ou « non-genrées ».

Souvent, c’est le sexisme supposé du sigle de la femme en jupe et de l’homme en pantalon qui indispose. Il y a aussi le coup de la table à langer les bébés, toujours placée chez les femmes. Enfin, la longue file d’attente côté femmes, alors que les toilettes hommes sont vides, revient en boucle. Ce topic de forum d’AuFeminin.com est un bon exemple du ras-le-bol.

Globalement, à l’exception d’un article américain traduit en français et publié sur Slate.fr, et de la tribune de la sociologue queer Marie-Hélène Bourcier, également sur Slate, je n’ai pas vu qu’en France on abordait souvent la question des toilettes par le biais de la discrimination contre les personnes transgenres. En tout cas, aucune collectivité locale se semble s’être penchée sur le sujet.

Des crottes humaines dans la rue

Assez curieusement, dans ce même NYT qui applaudissait l’initiative de West Hollywood en matière de WC, un autre article titré «  Toilets for the people » donnait cette information surprenante  :

« Dans la ville de San Francisco, la majorité des cacas qu’on rencontre dans les rues ne sont pas déposés par des chiens, mais par des humains.

Cela peut faire rire des gens, mais la réalité n’est pas drôle du tout. Plus de 7 000 sans-abri à San Francisco n’ont pas d’endroit pour dormir – et pas d’endroit pour aller aux toilettes. »

Sur le site du projet (Human) Wasteland, on peut voir, quartier par quartier à San Francisco, la quantité de crottes humaines (tous genres confondus) ramassées chaque mois. On trouve aussi quelques articles de la presse locale, tel celui-ci, titré «  Le problème du caca à SF est sérieux  ».

Une salle de bain ambulante non-genrée

Ce genre d’initiative frappante incite les gens à filer un coup de main aux associations d’aide aux SDF. L’un des projets les plus spectaculaires est le bus LavaMae (lave-moi en espagnol)  : un ancien bus de la ville, transformé en salle de bain ambulante, qui se déplace dans les quartiers pour offrir douche et toilettes aux sans-abri.

Et vous savez quoi  ? Sur les flancs du grand bus bleu sont peints, sous des pommeaux de douche, quatre silhouettes  : un handicapé en fauteuil, une femme en robe, un homme en pantalon, et une personne transgenre (côté gauche en jupe, côté droit en pantalon).

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Publié le :
Titre original : Aux Etats-Unis, les toilettes non-genrées s’imposent lentement mais sûrement.
SOURCE : Rue89.NouvelObs.fr

En savoir plus ? :Safe2Pee  A Discussion about Public Restrooms

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Le pape et la drag queen

Non, ce n’est pas le titre d’une Fable de monsieur de La Fontaine, mais la relation d’un évènement récent du dernier show papal au Parlement de l’Europe :

Le Parlement européen invite le Pape François et le travesti Conchita Wurst

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Le Parlement européen a annoncé aujourd’hui que le Pape François avait accepté l’invitation du Président Martin Schulz de venir s’adresser au Parlement européen durant son assemblée plénière à Strasbourg, le 25 novembre 2014. Le Cardinal Reinhard Marx, président de la Commission des épiscopats de la Commission européenne (COMECE), a accueilli cette annonce avec enthousiasme.
 

Dans son communiqué, le Cardinal Reinhard Marx fait également preuve d’un enthousiasme débordant en faveur des institutions européennes.« Je suis très heureux d’apprendre aujourd’hui que le Pape François, en réponse l’invitation du Président Martin Schulz, se rendra à Strasbourg le 25 novembre prochain pour s’adresser à l’assemblée plénière du Parlement européen. […] Nous espérons que le Saint Père encouragera les parlementaires européens dans leur travail et qu’il indiquera comment les valeurs fondamentales de l’Union – qui sont inspirées en grande partie par la foi chrétienne – peuvent aider à forger l’Europe de demain » – Cardinal Reinhard Marx.

Que le Cardinal Marx soit un partisan inconditionnel des institutions européennes, c’est son droit. Qu’il soit aveuglé au point de confondre les valeurs de l’Union Européenne et celles de l’Eglise catholique, voilà qui est plus inquiétant. Car comment est-il possible de ne pas s’apercevoir que les institutions européennes participent activement depuis plusieurs décennies à un travail de sape du christianisme ainsi que des valeurs morales et familiales les plus élémentaires ?

Le dernier exemple en date est frappant : le travesti Conchita Wurst invité par cinq groupes politiques du Parlement européen.  Les cinq principaux groupes sur les sept que compte cette institution. Dont le Parti Populaire Européen (PPE) présenté comme « démocrate-chrétien » !

Voilà les valeurs fondamentales de l’Union européenne.
Elles n’ont rien de chrétien[nes] !

PopeWurst

Les deux invités de marque du Parlement européen !

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Par : /
Publié le : 11.09.2014 – 19h07
Sous le titre original : Le Parlement européen invite le Pape François et le travesti Conchita Wurst.
SOURCE : MediaPress.info

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Double Genre : Conchita Wurst n’est pas un travesti, mais selon ses propres dires, « une drag queen qui aime s’amuser à emprunter les codes vestimentaires de la drag queen pour faire le buzz et la promotion de mon activité de chanteur. »

Le patron de Secret Story, un travesti?

L’animateur [qui] fait sa rentrée sur TF1 pour la neuvième saison de “Secret Story”. Christophe Beaugrand,[et] n’a jamais fait mystère de ses fantasmes, a révélé ce qui aurait été son secret s’il avait été candidat…

Christophe Beaugrand
En cet été caniculaire, il est un animateur dont la température doit déjà avoir atteint des sommets vertigineux ! À tout juste une semaine du commencement de la neuvième saison de Secret Story, qui débarque sur TF1 ce 21 août [2015], Christophe Beaugrand affronte en effet l’un des plus grands défis de sa carrière…

Non seulement le jeune homme animera seul, pour la première fois, une émission hebdomadaire très populaire en prime time, mais en plus il devra faire oublier Benjamin Castaldi, son prédécesseur et présentateur vedette depuis les tout débuts…

D’autres que lui se seraient déjà rongé les sangs ; Christophe, lui, avec sa sincérité et son franc-parler habituels, ne se démonte pas devant la lourde tâche qui l’attend, et va même jusqu’à lever le voile sur ce qui aurait pu être son propre secret s’il avait été candidat !

« Je me travestis régulièrement, a-t-il confié sur le site “purebreak.com”. J’ai commencé jeune. J’ai des photos quand on était en vacances chez ma grand-mère. Ma sœur me déguisait tout le temps, elle me mettait des oranges à la place des seins avec un vieux maillot de bain de ma grand-mère ! »

Ch. BeaugrandAutodérision

Une marotte bien inoffensive que Christophe Beaugrand qui n’a jamais fait mystère de son homosexualité pratique dès que l’occasion se présente. Comme lors du 68e Festival de Cannes où il est apparu, le 15 mai dernier, vêtu d’une somptueuse robe de soirée rouge très échancrée sur son torse velu, suffisamment moulante pour souligner ses formes, affublé d’une perruque bouclée et chaussé de ravissants escarpins !

Preuve, s’il en était encore besoin, que celui qui n’a pas hésité à monter au créneau lors des manifestations organisées contre le mariage pour tous, et qui soutient Le Refuge, une association d’aide aux jeunes homosexuels rejetés par leur famille, possède aussi une bonne dose d’autodérision ! Une qualité qui lui sera sûrement très utile lorsqu’il se retrouvera aux commandes du célèbre jeu de la une.

Une chose est sûre, l’ex-animateur de Splash : le grand plongeon apportera à Secret Story un brin de folie et de bonne humeur. « On ne veut pas aller dans le côté trash, cracra, clash », a-t-il affirmé.

Et si sa formule fait un carton auprès des téléspectateurs, le compère de Laurent Ruquier dans Les grosses têtes nous fera peut-être la surprise de passer une robe en direct…

Encore mieux : « Si je dépasse les 3 millions d’audience, je refais un plongeon de 10 mètres ! » a annoncé Christophe Beaugrand. En maillot deux-pièces ?

Par : Clara Margaux
Publié le : 16.09.2015
Titre original :  Christophe Beaugrand : “Je me travestis régulièrement !
SOURCE : FranceDimanche.fr
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2° Article

Christophe Beaugrand,
travesti de choc…olat

Christophe Beaugrand, travesti de choc...olat
C’est habillé en femme que l’animateur star de TF1 a mis l’ambiance sur la plage Magnum. [A la] Une du  magazine Têtu de mai, Christophe Beaugrand, le nouveau présentateur de « Secret Story », affirme que l’on peut être « gay et fier à la télé » et confirme sur La Croisette que l’on peut s’amuser et se déguiser, même au pays des glaces !


Crédit photo ©  PJB/SIPA
Publié le : 05.2015
SOURCE : LeJournalDesFemmes.com
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Double Genre sur l’article de France Dimanche

Beaucoup de mauvais points pour cet article qui offre tous les travers habituellement commis lors de la couverture journalistique des travestis :

Pourquoi cette volonté délibérée d’associer : travestis et homosexuels ?
s’il y a certes de nombreux travestis qui sont gays et ce n’est pas nous qui allons le leur reprocher, ils ne sont pas la majorité, mais la partie visible, ou plutôt  médiatique. Inutile de rappeler que nombre de travestis de part le monde sont des père de famille qui mènent une vie de couple des plus « classique ».

Par contre la description de Christophe Beaugrand en « travesti » est très réaliste et ne ferait même pas rêver un fétichiste débutant : « vêtu d’une somptueuse (?) robe de soirée rouge très échancrée sur son torse velu, suffisamment moulante pour souligner ses formes, affublé d’une perruque bouclée et chaussé de ravissants (?) escarpins ». Faisons crédit au journaliste en pensant qu’il a « sûrement » employé les termes de « sompteuse » pour la robe et de « ravissants » pour les escarpins, pour souligner le côté dérisoire du personnage ?

Quant à aux projets de l’animateur de Tf1, « de passer une robe en direct », lors d’une émission de Laurent Ruquier » ou d’effectuer un « plongeon de 10 mètres, en maillot deux pièces », inutile de me prévenir du jour et de l’heure de ces évènements abracadabrantesques : je serai aux abonnées absentes.

Enfin, Christophe Beaugrand a affirmé ne pas vouloir « aller dans le côté trash, cracra, clash », mais il a oublié que lorsqu’on vient d’une émission qui s’intitule « Splash », le terrain devient rapidement glissant et le dérapage est vite arrivé. 😉

Double Genre sur l’article du Journal des Femmes

– Un bon point pour le/la  journaliste qui dans son court article, affirme d’entrée de jeu que Christophe Beaugrand « s’habille en femme » ; ça change des « accoutré, affublé, grimé, nippé … » habituels dans les médias dit « main stream ».

Nous lui pardonnons de bon coeur le « on peut s’amuser et se déguiser », parce que Christophe n’est pas un travesti, mais une sorte de Drag Queen, comme avoue honnêtement en être une, Conchita Wurst (= Saucisse en allemand) : même barbe d’un jour, poils apparents sur le torse et sous les aisselles (beurk !), même robe fendue en velours de rideaux et escarpins bling bling, démontrant encore une fois, s’il en était besoin, qu’il ne suffit pas à d’enfiler une robe et des chaussures à talons pour ressembler à une femme.

LuxeEleganceClasse

Les vraies Drag Queen de la 8° saison du RuPaul’s Drag race sont bien plus féminines que le présentateur vedette de l’émission de télévision Secret Story (Tf1), même si elles se travestissent dans des registres extravagants.

D’où le trait bien décoché de Travesti de choc…olat, pour un travestissement qui au delà d’une autodérision auto-déclarée se confit dans le ridicule d’un cacao de contrebande.

N’hésitez pas à donner votre opinion en utilisant la fenêtre des commentaires (ci-dessous).

 

Ni homme ni femme, neutre !

Ni homme, ni femme: Norrie May-Welby, la première personne «neutre» d’Australie

Weathered toilet signs / Dave Goodman via FlickrCC License by

Weathered toilet signs / Dave Goodman via FlickrCC License by

Jusqu’à présent les formulaires australiens proposaient deux options sous la case «genre»: homme ou femme. Il faut désormais ajouter une troisième possibilité, le neutre. Une décision de la cour d’appel de la Nouvelle-Galles du Sud a en effet reconnu officiellement l’existence de ce genre –ou non-genre– dans cet Etat d’Australie. Plus précisément, la décision annule l’obligation d’enregistrer un citoyen uniquement comme homme ou comme femme sur les certificats de naissance, de décès, et de mariage, comme l’explique le Sydney Morning Herald.

A l’origine de cette procédure, Norrie May-Welby, un homme devenu femme qui se considère désormais comme «neutre» ou «sexless», en anglais. En 2010, le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud avait reconnu que le sexe de Norrie –qui n’utilise que son prénom pour être désigné– n’est «pas spécifié». Quatre mois plus tard, Norrie recevait une lettre l’informant qu’il s’agissait d’une erreur. S’en est alors suivie une procédure judiciaire de trois ans.

On peut entendre Norrie May-Welby expliquer sa situation dans une interview datant de 2012:

Par cette décision prononcée le vendredi 31 mai, l’Australie fait un premier pas vers la reconnaissance officielle de la neutralité comme genre. Il demeure des conditions. Tout d’abord, cette désignation ne s’applique qu’aux personnes ayant subi des opérations de changement de sexe (donc pas, par exemple, aux enfants intersexués). Ensuite, la procédure d’appel s’est arrêtée car les documents en question avaient été délivrés par la Nouvelle-Galles du Sud et non par l’Etat fédéral.

L’affaire a maintenant été renvoyée à un tribunal administratif qui doit statuer sur la désignation officielle de ce nouveau genre. Le gouvernement de Nouvelles-Galles du Sud réfléchit de son côté aux implications plus larges de cet appel. Il est possible que d’autres Etats australiens adoptent à l’avenir des positions similaires, invitant l’Etat fédéral à reconnaître l’existence d’un troisième genre dans toute l’Australie. L’avocate de Norrie May-Welby commentait ainsi à l’annonce de la décision:

«Nous espérons que cette décision sera mise en place dans un contexte plus large à la fois par les cours de justice mais aussi par les agences gouvernmentales.»

Les Australiens ont depuis 2011 la possibilité de se déclarer neutre sur leur passeport, et ce même s’ils n’ont pas subi d’opération de changement de sexe. Une case «X» a en effet été rajoutée sur les passeports et la cocher ne requiert qu’une lettre de recommandation d’un médecin. Cependant, les certificats de naissance, de décès et de mariage –ce dont il est question avec l’affaire Norrie– ne proposent de case «neutre» pour le moment.

En Suède, ce débat faisait rage l’année dernière lorsque que l’Encyclopédie nationale à étudié l’utilisation du pronom neutre «hen» comme remplacement aux pronoms genrés «il» («han», en suédois) et  «elle» («hon»). Une proposition de vestiaire neutre avait également été avancée pour les enfants ne souhaitant se changer ni dans les vestiaires des filles ni dans ceux des garçons. Plus récemment, un couple a annoncé que leur enfant, nommé Pop, serait élevé sans que son sexe ne soit révélé –pas même à l’école– afin qu’il ne soit pas enfermé dans les stéréotypes de genre. Les parents s’expliquaient ainsi:

«Nous voulons que Pop grandisse librement, et non dans un moule d’un genre spécifique. C’est cruel de mettre au monde un enfant avec un timbre bleu ou rose sur le front. Aussi longtemps que le genre de Pop restera neutre, il ne sera pas influencé par la façon dont les gens traitent les garçons ou les filles.»

En 2011, le Népal –qui n’avait alors décriminalisé l’homosexualité que depuis trois ans– avait supris par son progressisme en offrant la possibilité de cocher «troisième sexe» lors du recensement. Un article de Slate, paru en juin 2011, expliquait alors:

«Si la capitale, Katmandou, évolue rapidement sur ces questions, le reste du pays peine à s’adapter. Dilu Buduja, la deuxième personne du pays a être officiellement reconnue en tant que transgenre, a expliqué à CNN que « les autorités locales ne connaissaient pas cette catégorie troisième sexe et craignaient d’être limogées si elles délivraient [ce certificat de citoyenneté “troisième genre”] »»

Travesti, quelle est ta morphologie ?

Le guide des morphologies

Le guide des morphologies permet de connaître son type de silhouette et ce qui la mettra le mieux en valeur. Sans jamais oublier que l’important, c’est de se sentir bien !

Le guide des morphologies

Afin de pouvoir s’y retrouver parmi tous les types de corps féminins que la nature a pu inventer, les spécialistes de la mode comptent généralement six types de silhouettes différents.

Pour savoir à quel type de morphologie tu appartiens, il suffit de te regarder dans un miroir et de noter quelles parties de ton corps sont les plus larges, ou les plus minces : tes hanches, tes épaules, ta taille ?

Il ne faut pas que tu exagères tes formes : avoir un petit bidou ne change pas ta morphologie ! On parle ici de ton ossature et de la façon dont tu es faite. Si tu as naturellement des hanches larges, rien ne te fera rentrer dans un petit 34 : les os, ça ne mincit pas !

C’est pour ça qu’il est important de s’accepter. Voici donc mon petit guide et mes conseils adaptés à la morphologie à laquelle tu appartiens/de laquelle tu te rapproches le plus.

La morphologie en A (ou « triangle »)

Tu es menue du haut (taille fine, petite poitrine et épaules étroites), avec un bassin/des cuisses/des fesses plus rondes ? Tu as une morphologie en A !

L’important pour mettre cette silhouette en valeur va être de mettre l’accent sur le haut de ton corps, afin de lui donner du volume, tout en restant simple en bas, pour harmoniser le tout.

En haut, tu peux…

  • Ne pas hésiter à mettre des hauts à volants, plissés ou jabots, bref : tout ce qui peut apporter du volume.
  • Considérer les manches ballons et les manches raglant comme tes alliées.
  • Balancer les couleurs, les motifs, les imprimés ! Tu peux tout te permettre à ce niveau-là.
  • Booster ton décolleté : que tu l’aimes en V, à encolure bateau, ou très plongeant, tu peux faire ce que tu veux. Les bustiers aussi sont tes grands potes !
  • Privilégier les vestes à épaulettes, afin d’augmenter un peu plus le volume de tes épaules pour qu’il s’équilibre avec celui de tes hanches.
  • Tout te permettre niveau matières. Fluides, texturisées, épaisses, choisis celles que tu préfère !
  • Ne pas hésiter à mettre des gros colliers, des plastrons : ils t’iront très bien.
  • Essayer d’éviter les hauts trop longs/les tuniques, qui ajouteront du volume à tes hanches.

Ensuite, en bas, tu peux…

  • Privilégier les couleurs foncées, et éviter le blanc en bas (le blanc est une couleur qui amplifie les volumes, contrairement au noir).
  • Préférer les coupes droites pour tes pantalons (plutôt que des pantalons « carotte » par exemple), et choisir des jupes/robes droites ou assez évasées. Tu peux également éviter les volumes rajoutés (volants, plis, poches latérales)
  • Privilégier des matières fluides, et celles qui ne sont ni trop bouffantes ni trop près du corps.
  • Éviter les matières épaisses comme le tweed ou le velours, qui vont augmenter le volume. Par contre, elles iront bien en haut !
  • Éviter les ceintures sur les hanches, qui attirent le regard et épaississent la silhouette.
  • Garder un bas assez uni en gardant les motifs pour le haut, et fuir les rayures horizontales qui amplifient les volumes.

Si tu as une silhouette en A, ou en « triangle », sache que tes meilleures amies seront les robes, et surtout la robe empire, car elle met tes épaules ne valeur et est droite en bas, ce qui amincira tes hanches.

La morphologie en V (ou « triangle inversé »)

Tu as des épaules assez larges et/ou une poitrine généreuse, mais des hanches et un bassin assez étroit, et souvent peu de fesses ? Tu es un « V » !

Pour toi, c’est donc l’inverse de la silhouette précédente : il vaut mieux minimiser le volume sur le haut de ton corps, et l’accentuer sur le bas.

En haut, tu peux…

  • Ne pas trop mettre l’accent sur tes épaules, essayer d’éviter les bustiers et les hauts à fines bretelles.
  • Au niveau des décolletés, privilégier les encolures bateau, les décolletés carrés, en V, ou asymétriques ; éviter les décolletés ronds, en cœur, ou trop plongeants.
  • Contrairement à la silhouette en A, il vaut mieux éviter de porter des imprimés, les couleurs vives, les volumes rajoutés (plissés, volants, matières texturées)  en haut : ça t’ira mieux en bas !
  • Les couleurs sombres et les hauts monochromes seront tes alliés.
  • Les tuniques et hauts longs eux aussi seront tes potes : ils apporteront du volume à tes hanches menues pour rééquilibrer ton look !
  • En terme de coupes, les hauts droits t’iront probablement mieux que les hauts cintrés, qui risquent d’accentuer la largeur de tes épaules.

En bas, tu peux…

  • Ne pas hésiter à montrer tes jambes, qui seront souvent un super atout !
  • Niveau jupes, tu peux tout te permettre, mais celles qui t’iront le mieux sont celles qui ajoutent du volume : les jupes à godets, patineuses, ou boules.
  • Tous les pantalons t’iront aussi, qu’ils soient slim, bootcut, flare, boyfriend ou cigarette, mais je te conseille la taille basse !
  • Ceinturer ta taille pour mettre tes hanches fines et tes jambes en avant.
  • Te permettre des folies et ajouter des froufrous, des plissés, bref : tout ce qui peut donner du volume autour de tes hanches.
  • Si tu es du genre fifou, ça tombe bien : en bas, tu pourra mettre ce que tu veux ! Couleurs vives, imprimés, motifs, matières texturées… fais-toi plaisir.

En résumé, toi qui a une silhouette en V, sache que le mieux à faire pour te mettre en valeur est de miser sur le bas de ta silhouette, et rester simple sur le haut.

La morphologie en X (ou « sablier »)

Tu as la taille fine, avec des épaules et des hanches plus larges ? La largeur de tes hanches et celles de tes épaules sont à peu près équivalente ? Tu es un X !

Cette silhouette est considérée comme la plus harmonieuse, car la largeur des épaules et celle des hanches sont égales, et la taille est marquée. Elle est donc la plus facile à mettre en valeur ! Si tu es l’heureuse détentrice d’une silhouette en X, je n’ai pas grand-chose à te conseiller, car tu peux simplement tout mettre !

Mais, en haut, tu peux…

  • Mettre des tops, des gilets et des vestes ajustées et/ou cintrées : vu que tu as la taille marquée, autant jouer dessus ! Tu peux également ajouter des ceintures sur des hauts plus flottants.
  • Miser sur les vestes à épaulettes.
  • Les encolures rondes sont celles qui t’iront le mieux, même si tu peux te permettre ce que tu veux niveau décolleté !
  • Le cache-cœur est ton ami.
  • Si tu es petite, je te conseille d’éviter les manteaux en-dessous du genou en hiver, qui tasseront ta silhouette. Si tu aimes tout de même les manteaux longs, les trenchs qui se nouent à la taille te mettront très bien en valeur !

En bas, tu peux…

  • Mettre ce qui te plaît niveau pantalon : leggings, pantalons chinos, cigarettes, jean slim ou bootcut… Quelle que soit la longueur de tes jambes, tout te va.
  • Les tailles hautes (jupes, pantalons ou short) seront les coupes qui t’iront le mieux, n’hésite donc pas à rentrer ton haut dans ton pantalon/ta jupe taille haute !
  • Les jupes crayon, et toutes les coupes près du corps seront également tes alliées.
  • Si tu as des formes généreuses, je te conseille de choisir un emplacement pour les couleurs vives ou les imprimés : en haut ou en bas, pas forcément partout à la fois. Mais ça dépend de tes goûts !

Détentrice d’une silhouette en X, je te conseille principalement de toujours penser à marquer ta taille, peu importe tes rondeurs (ou ton absence de rondeurs), car elle sera ton principal atout !

La morphologie en H (ou en « rectangle » )

Tu as une silhouette plutôt harmonieuse, les hanches et les épaules au même niveau, mais ta taille n’est pas marquée ? Ne cherche pas plus loin, tu es un H !

Vu que tu as une silhouette assez carrée, je te conseille de « féminiser » ta silhouette en H. Cela peut se faire en choisissant mettre en valeur une des parties de ton corps : ta poitrine ou tes hanches, par exemple.

Pour mettre en valeur et féminiser ta silhouette, tu peux, en haut :

  • Essayer de souligner et de marquer un peu plus ta taille, en portant, par exemple une veste légèrement cintrée, ou un haut cache-cœur.
  • Éviter, par contre, les ceintures sur un top ou une veste : elles attireront le regard sur ta taille a priori pas très marquée.
  • Les hauts longs et les tuniques, en revanche, t’iront très bien, car ils accentuent les hanches et te donneront un peu plus de courbes.
  • Les vestes de tailleur sont celles qui t’iront le mieux.
  • Niveau décolleté, si tu as une petite poitrine, je te conseille les encolures bateau.
  • Enfin, les matières fluides seront tes alliées !

En bas, tu peux…

  • Privilégier les pantalons taille basse aux jupes crayon ou aux pantalons taille très haute.
  • Mettre des imprimés et des couleurs vives en haut comme en bas, mais je te conseille de les privilégier en bas, pour créer du volume et des formes.
  • Montrer tes jambes, si tu aimes les dévoiler ! Tu peux porter des jupes courtes ou longues, droites ou évasées ; le seul conseil que j’ai à te répéter, c’est de les choisir plutôt taille basse.
  • Les matières fluides et pas trop près du corps seront tes alliées.

Bref si tu es un H, tu n’as pas beaucoup de choses à bannir. Je te conseille simplement d’éviter de trop souligner ta taille, et de focaliser l’attention ailleurs.

La morphologie en I

Tu es toute menue, longiligne, tes épaules et tes hanches sont alignées et ta taille peu marquée ? Ta morphologie est en I !

Elle est simplement la version plus étroite de la morphologie en H, mais aura tout de même quelques spécificités. Voici quelques conseils pour rendre cette silhouette un peu moins androgyne.

En haut, tu peux…

  • Oser beaucoup de tenues, même si tu sera mieux mise en valeur avec un col bateau ou un col claudine, quand un grand décolleté t’amaigrira.
  • Éviter les volumes trop larges, surtout si tu es très menue : tu auras l’air de t’y noyer !
  • Éviter les vêtements trop masculins, en tout cas si tu désires sortir du style androgyne.
  • Mettre ta poitrine en avant avec des cache-coeur, qui auront aussi pour effet de marquer doucement ta taille (comme pour la morphologie en H).
  • Éviter les vestes de tailleur ou les vestes trop longues.

En bas, tu peux…

  • Mettre en valeur tes jambes avec des jeans slims, ou simplement en les dévoilant grâce à des jupes et des shorts.
  • En parlant de jupe : tes meilleurs copines seront celles qui apporteront du volume à ta morphologie, comme les jupes boules, patineuses, évasées.
  • En haut comme en bas, les matières brillantes et texturées seront un bon moyen de féminiser ta silhouette, et de lui apporter de l’ampleur si tu es menue.
  • Au niveau imprimés, motifs et autres volumes, tu peux tout te permettre, en haut comme en bas. Et j’ai même envie de te dire : vas-y, fonce !
  • Même chose pour les couleurs, tu peux tout oser, y compris le blanc !

La silhouette en O (ou « ronde »)

Ta silhouette en générale est ronde, tes hanches et tes épaules sont assez larges et ta poitrine est généreuse : tu as une morphologie en O.

Ta silhouette est ici proportionnelle, mais voici quelques conseils pour l’équilibrer !

En haut, tu peux…

  • Mettre en valeur ta poitrine ! Je te conseille pour cela de préférer les décolletés ronds ou carrés aux cols en V.
  • Choisir plutôt des matières fluides : les matières stretch ont un drôle d’effet moulant qui ne te mettra pas forcément en valeur.
  • Privilégier des coupes droites plutôt que des croisés sur le devant (type cache-coeur).
  • Choisir des chemisiers, des tops longs, des tuniques : tout ça t’ira très bien !
  • Éviter de mélanger trop de couleurs vives, et/ou les réserver à une moitié de ton corps.
  • Privilégier les petits imprimés (comme le liberty) plutôt que les gros, qui risquent de tasser ta silhouette.

En bas, tu peux…

  • Pour les pantalons, privilégier les coupes droites ou les bootcut aux slims.
  • Miser sur les robes, si tu aimes ça ! C’est ce qui va le mieux aux morphologies en O. Si tu ne veux pas amplifier ta silhouette, je te conseille toutefois d’éviter les gros apports de volume, comme les froufrous par exemple.
  • Si tu es à l’aise en talons, fais-toi plaisir : ça mettra en valeur tes jambes et tes hanches.
  • Éviter les jupes boules, qui risquent de te tasser. Toutes les autres formes t’iront bien !
  • Éviter, en bas comme en haut, les rayures horizontales, si tu ne veux pas épaissir ta silhouette.
  • Les gros  imprimés type ceux des années 70 ne sont pas ceux qui te mettront le mieux en valeur non plus.

Pour la silhouette en O, mon conseil est l’équilibre, que ce soit au niveau du volume, des motifs ou des couleurs.

Si tu as des questions, rendez-vous sur le forum ! Et bien sûr, garde en tête que l’important, c’est de te sentir bien dans ta peau et dans tes fringues. Si tu es un « O » et que tu voues un amour fou aux imprimés 70’s, aux rayures et aux froufrous, fais-toi plaisir, la fashion police n’aura qu’à bien se tenir !

§

Par :
publié le : 26.06.2014
Titre original : « Le guide des morphologies. »
SOURCE : Madmoizelle.com

Je ne suis pas celui que vous croyez

AdamTransformiste

S’ils appartiennent à la grande catégorie des transgenres, les transformistes sont avant tout des travestis occasionnels, voire professionnels qui se livrent à leur passion dans le cadre de spectacles de la scène et sont à ce titre, membres de la grande famille des artistes.

Ces hommes le plus souvent, mais aussi quelques femmes, se transforment en une ou plusieurs vedettes de la chanson ou du cinéma. Des prestations particulièrement appréciées du grand public, en quête de distractions, d’évasion ou même de rêves fantasmagoriques et qui retrouve, le temps d’un « one man show », ses idoles préférées.

Si à l’instar des grands restaurants, les spectacles du show business ont leurs formules, les transformistes en sont assurément les maîtres queues aux recettes étonnantes. La transformation peut être parfois si parfaite que même des journalistes de la presse people très avertis, peuvent s’y « casser les dents »; comme par exemple avec cette confusion par la chaine américaine CNN qui, à l’occasion d’un hommage à la défunte Withney Houston, avait diffusé des images prises en 2008 aux Reel Awards Show de Las Vegas, soirée consacrée aux imitateurs de stars ! une consécration pour son imitateur, le transformiste allemand IKENNA Benéy Amaechi [Reportage].

AdamTransformiste2

Mais regardons plutôt l’émission, consacré au transformiste Adam, alias Miss Eva , 24 ans au moment du reportage. Après un parcours de footing le long des plages océaniques, une séance de gym en salle, une répétition avec la petite troupe de danseuses qu’il a rassemblée autour de lui, le jeune homme monte sur la scène d’un cabaret et imite entre autres Tina Turner ou Britney Spears. La chaine de télévision NRJ12 a suivi Adam dans sa vie quotidienne, dans sa loge et sur scène ; mais a aussi interviewé les membres de sa famille, ainsi que ses amis et relations pour essayer de comprendre d’où lui était venue cette idée « folle » et quelles étaient ses motivations à se transformer en femme.

§

Par : Lio de France
Extrait du reportage diffusé le 11/07/2013 sur NRJ12
dans le cadre de l’émission « Tellement VRAI. »
SOURCE : YOUTUBE.com

C’est un ou une testicule? orbite?

Top 17 des mots français dont on ne connaît pas trop le genre grammatical, « mais, c’est un ou une ? »

UnTesticule

La langue française essayera toujours de nous jouer des mauvais tours, avec ses règles qui n’en sont pas, ses exceptions…

Alors on s’est dit que dans cette quête de perfection, on devait vous venir en aide. Grâce à Topito, vous serez un as et Jean d’Ormesson n’aura qu’à bien se tenir !

Ayons une pensée pour nos amis anglophones qui ne connaissent pas le genre dans leur langue et qui doivent apprendre le français. Ce top est aussi pour eux.

    1. Tentacule
      On dit « un ». Le grand classique que vos professeurs adorent vous sortir pour vous piéger ! Eh oui, tentacule est masculin même si ce n’est pas très beau à dire. Mais tentacule, c’est pas jo-jo de base de toute façon.
    2. Haltère
      On dit « un ». Difficile à retenir, mais c’est le mot que vous risquez d’entendre massacré dans les salles de sport par les profs de fitness et autres.
    3. Oasis
      On dit « une ». Une oasis c’est UNE zone de végétation isolée dans un désert. Maintenant que vous savez, vous vous ne vous tromperez plus. Pendant au moins UNE minute. Voilà vous avez déjà oublié. (A noter que wiktionary nous informe que le mot est aussi « attesté au masculin »)
    4. Testicule
      On dit « un ». Même si ce mot à une consonance féminine, c’est bien masculin. En même temps c’est assez logique. Dites « couille » pour ne plus vous tromper.
    5. Echappatoire
      On dit « une ». Peu de gens font 100% sur ce top, ne soyez pas trop dur avec vous même. Vous valez mieux que ça. Si, si.

+

  1. Entracte
    On dit « un ». Comme ça, en plus de vous la raconter en disant que vous êtes allé à l’opéra, vous pourrez en plus apporter une petite touche grammaticale.
  2. Orbite
    On dit « une ». A priori, pas difficile de s’en souvenir, il y a même un moyen mnémotechnique avec un mot de même sonorité et de même genre pour s’en souvenir, mais on ne vous le citera pas, on est des gens bien.
  3. Solde
    On dit « un ». Même si au final on dit toujours « des ». Parce que quand on part pour acheter un truc, on revient toujours avec plusieurs. CQFD. (A noter que la solde existe aussi au féminin, mais il s’agit de « la paie octroyée par l’armée à un de ses membres militaires ».)
  4. Après-midi
    On dit « un ». Et aussi « une ». Donc ça va, mais on hésite. Et il y aura toujours quelqu’un pour vous reprendre de toute façon, que vous choisissiez l’un ou l’autre.
  5. Alvéole
    On dit « une » tous les jours. Mais le dictionnaire de l’académie dit encore « un », même si personne ne l’utilise. En même temps, c’est pas comme si on l’utilisait tous les jours non plus. Au pire, vous avez le droit de dire « l’alvéole » pour ne pas être emmerdé, ça marche bien aussi.
  6. Chips
    On dit « un », ou « une ». L’usage hésite. Enfin comme les Soldes, on dit surtout « des ». Parce qu’on ne connaît pas un seul être humain capable de manger seulement UNE chips. C’est tout ce que ça te fait quand je te dis qu’on va manger des CHIPS ?
  7. Pétale
    On dit « un ». Assez peu de gens ont du mal avec ce mot, mais il existe des partisans du « une pétale » qui seraient prêt à envahir l’Académie Française pour prouver la féminité de ce mot.
  8. Anagramme
    On dit « une ». Si, on dit « une », c’est la loi et pis c’est tout.
  9. Ovule
    On dit « un ». Alors faites attention au genre quand vous utilisez ce mot. Globalement faites attention tout court, c’est rarement dans une phrase anodine.
  10. Bretzel
    On dit « un ». Mais on dit « une » en Alsace et en Allemagne, là où on s’y connait en matière de bretzel. Alors ok on dit les deux. Mais si vous voulez passer pour un expert, un bretzelos, dites « une ».
  11. Eclair
    On dit « un ». Même s’il est au chocolat ou au café.
  12. Clope
    On dit « une ». Mais à l’origine, c’était plutôt masculin, et ça désignait un mégot. Avant d’être utilisé au féminin, pour désigner la cigarette.

On a aussi des doutes sur « écumoire », « cerne », « top »… Alors combien de bon ?

§
Par :  Un topiteur
Montage photo : Topito

Publié le : 27.01.2016
SOURCE : TOPITO.com

Sur le même thème, celui qui se qualifie lui-même de « roi des fous », voici Roland Magdane qui dit dans son célèbre sketch « Masculin vs Féminin » : « la langue française a été inventée par un travelo » – ça ne s’invente pas ! 😉

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BlasonLaGrandCombe
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Célèbres films de genres

LetalTalonsAiguilles

Liste chronologique des films et des séries de télévision dont les acteurs mettent en avant des transgenres, des travestis et des transsexuels.

  • 1935 – Khatarine Hepburn, dans Sylvia Scarlett, film réalisé par George Cukor joue une fille qui se travestit en garçon pour pouvoir cambrioler avec son père.
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  • 1949 – Carry Grant, dans le film Allez coucher ailleurs, réalisé par Howard Hawks. En 45, se déguise en femme pour émigrer aux USA avec une lieutenante américaine (Ann Sheridan) à cause d’absurdes règlements militaires.
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  • 1959 – Jack Lemmon et Tony Curtis, Daphné et Joséphine dans Certains l’aiment chaud (Some like it hot), film-culte réalisé par Billy Wilder.
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  • 1971 – Louis de Funès, dans La Folie des Grandeurs, film réalisé par Gérard Oury, librement adapté de la pièce de théâtre Ruy Blas de Victor Hugo.
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  • 1972 – 1983 Jamie Farr, alias Caporal Klinger ,se travesti durant les 9 saisons de MASH, série TV tirée du film MASH, réalisé par Robert Altman, Palme d’Or à Cannes.
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  • 1978 – Michel Serrault, joue le rôle du travesti Albin, dans la La cage aux folles, film réalisé par Édouard Molinaro, tiré de la pièce de théâtre éponyme.
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  • 1979 – Christian Clavier et la troupe du Splendid, avec le rôle du travesti Katia, dans la pièce de théâtre : Le Père Noël est une Ordure.
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  • 1980 – Michel Serrault, dans la Cage aux Folles II, réalisé par Edouard Molinaro.
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  • 1982 – Christian Clavier dans le rôle de Katia le travesti du film Le père Noël est une Ordure du réalisateur Jean-Marie Poiré.
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  • 1982 – Dustin Hoffman, dans Tootsie, film réalisé par Sydney Pollack, joue le personnage de Dorothy Michael avec Jessica Lange.
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  • 1983 – Barbara Streisand, se travestit en homme dans Yentl, qu’elle réalise d’après une nouvelle de Isaac Bashevis Singer, Prix Nobel de littérature.
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  • 1983 – Obaya Roberts, Jean-Claude Dreyfus, dans le film Education anglaise, de Jean-Claude Roy.
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  • 1985 – Michel Serrault, dans La Cage aux folles III, film réalisé par Georges Lautner
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  • 1985 – Milton Gonçalves, William Hurt, dans Le Baiser de la femme araignée (Kiss of the Spider Woman) de Hector Babenco
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  • 1986 – Gérard Depardieu, dans Tenue de soirée, film de Bertrand Blier, compose un travesti trouble et fascinant.
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  • 1986 – Jean Carmet, dans Mis Mona, film de Mehdi Charef sorti en 1987.
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  • 1988 – Zabou Breitman, dans le film La travestie, réalisé par Yves Boisset.
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  • 1990 -David Duchovny est Denise Bryson dans « Twin Peaks ».

    TalonsAiguillesAffiche

  • 1991 – Miguel Bosé, joue 3 rôles : le transformiste Letal / le juge Domínguez / Hugo, l’indic, dans le film Talons Aiguilles (Tacones lejanos) réalisé par Pedro Almodóvar
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  • 1992 – Jaye Davidson et Stephen Rea, dans The Crying Game, réalisé par Neil Jordan . Musique : Stand by Your Man – [Film Complet]. Sortie France 1993
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  • 1993 – Robin Williams, dans Mme Doubtfire, film réalisé par nne Fine (1987).
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  • 1994 – Terence Stamp, Hugo Weaving et Guy Pearce, dans Priscila, folle du désert, film de Stephan Elliott.-2 drag queens et 1 transsexuelle traversent l’Australie dans un bus baptisé «Priscilla».
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  • 1995 – Wesley Snipes, Patrick Swayze, John Leguizamo, Extravagences, film de Beeban Kidron, Trois drags queens sont en panne dans un village perdu des USA.
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  • 1999 – Valérie Lemercier, dans le film le Derrière, qu’elle réalise, se déguise en garçon, afin d’aller rencontrer son père.
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  • 1999 – Hilary Swank, dans Boys don’t cry, film de Kimberly Peirce.
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  • 2002 – Gad el Maleh, dans Chouchou, film de Merzak Allouache.

    BreakfastOnPluto2

  • 2005 – Cillian Murphy (Patrick Kitten) dans Breakfast on Pluton (Petit déjeuner sur Pluton) par Neil Jordan. Autres acteurs : Liam Neeson, Stephen Rea, Brendan Gleeson, Gavin Friday. Sortie le 01.03.2006
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  • 2006 – Amanda Bynes, dans le film She’s the man, réalisé par Andy Fickman, veut intégrer une équipe de foot masculine.
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  • 2011 – Glenn Close, dans Albert Nobbs, film réalisé par Rodrigo García. A Dublin, fin XIXe siècle, une femme se déguise en majordome d’un hôtel fréquenté par la haute société. D’après le livre et la pièce de théâtre de George Moore.

    GallienneGuillaume1

  • 2013 – Guillaume Gallienne, dans Les garçons et Guillaume à table ! acteur, scénariste, réalisateur.

    DanishGirl

  • 2015 – Eddie Redmayne, dans Danish Girl de Tom Hooper interprète l’artiste danoise Lilli Elbe.
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  • Tableau récapitulatif des films de travestis par AlloCiné.com

 

RuPaul‘s Drag Race season 8

Les 6 Reines les plus probables de la compétition des Drag Queen du RuPaul Saison 8

rupaul's drag race season 8

With the release of the official trailer for RuPaul’s Drag Race season 8 (which you can watch below), fans have taken to the internet to sound off about the queens they are most looking forward to seeing on new season.

Drapeau de la France Suite à la présentation de la bande annonce officielle de la compétition des Reines des Queens du RuPaul saison 8 (que vous pouvez observer ci-dessous), les fans se sont mis à donner de la voix sur Internet au sujet des reines qu’ils attendent avec impatience de voir lors de la nouvelle saison.

To create this list of the top 6 most highly anticipated queens, we’ve scoured the web to compile the results of fan polls, social mention trends and social followers to determine which contestants fans are most excited about (so far).

Drapeau de la France Pour créer cette liste des 6 premières reines les plus fortement probables, nous avons scruté le Web pour compiler les résultats des sondages de fans, les tendances des avis populaires et les [opinions des] suiveurs sociaux pour déterminer quels sont des fans de concurrents, les plus enthousiasmés (jusqu’à présent).

6. Acid Betty

AcidBetty

5. Laila McQueen

 LailaMcQueen

4. Derrick Barry

DerrykBarry

3. Naomi Smalls

NaomiSmalls

2. Bob The Drag Queen

BobTheDragQueen

1. Kim Chi

KimChi

Watch the new season trailer below, then vote in our poll to let us know who you are most looking forward to seeing compete.

Drapeau de la France Regardez la nouvelle bande-annonce de la saison [8] ci-dessous, votez ensuite dans notre sondage nous faire savoir qui vous plus êtes impatients de voir entrer en compétition.

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Par : Tim Winfred
Publié le :  20.02.2016
Titre Original : The Six Most Highly Anticipated Queens Of RuPaul’s Drag Race Season 8
Traduction (amateur ) : Lio de France
SOURCE : Qweerty.com
More (encore plus sur le sujet) : IgetsFunnier

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[DG : Alors chers lecteurs, pour quelle Drag Queen voteriez-vous ?

6 – La pyschédélique Acid Betty ?
5 – La gothique Laila Mc Queen ?
4 – L’échevelée Derrick Barry ?
3 – L’androgyne Naomi Smalls ?
2 – La distinguée Bob The Drag Queen ?
1 – La divine Kim Chi ?
0 – Aucune

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Le fils d’Adele, Princesse des Neiges

Se plier aux règles de la société ? Adele n’est pas prête de le faire. Ce n’est pas la première fois que la chanteuse dicte ses propres règles, et on la félicite ! Cette fois-ci, c’est une leçon d’éducation qu’elle nous donne en refusant d’accepter les inégalités de genre et en laissant son fils se promener dans un parc d’attraction avec une robe de princesse.

Il y a peu de temps Adele déclarait au magazine Times à propos de son fils : « J’ai hâte de voir qui sera son meilleur ami, sa petite amie ou son petit ami, quels films il aimera… Quoi qu’il voudra faire ou être, je le soutiendrai ». Et elle vient de prouver qu’elle disait vrai. En effet, la chanteuse a été aperçue à Disneyland (Californie) en compagnie de son fils Angelo qui portait le déguisement d’Anna dans la Reine des Neiges et de son mari Simon Konecki.

Ouverte d’esprit, Adele prouve qu’elle soutient son fils, peu importe ce qu’il souhaite faire mais surtout qu’elle se moque complètement des préjugés, et elle a bien raison ! Un petit garçon déguisé en princesse ? De quoi choquer certaines personnes, mais les fans d’Adele se sont contentés de féliciter la star de laisser son enfant porter ce qu’il veut ! Sur Twitter on a pu lire des messages réconfortants comme « Le fait qu’Adele laisse son fils porter la robe de la Reine des Neiges est tellement important, briser les stéréotypes c’est beau » ou « Je n’arrive pas à croire les protestations des gens sur le fait que le fils d’Adele porte une robe de princesse. Les gens ont des problèmes, mon enfant aura le droit de s’habiller comme il le veut ! »

En laissant son fils apparaître ainsi, Adele s’exprime indirectement sur la tradition sexiste des jouets pour enfants. Un problème de société pour lequel de nombreuses marques se battent depuis quelques années. On se rappelle de la campagne #Noëlsanspréjugés des magasins U où les catalogues présentaient des petits garçons jouant à la dînette, des publicités Lego présentant les premières figures féminines ou encore de la démarche de Microsoft qui a voulu prouver que la science n’est pas un truc de garçon. Grâce à la star Anglaise, le combat continue !

Par : Laetitia Azi
Publié le : 19.10.2016
Titre original : « Adele : son fils déguisé en Reine des Neiges à Disneyland »
SOURCE : AuFeminin.com

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2° Article : « DEUX POIDS DEUX MESURES »

austin lacey

Austin Lacey, an eighth-grade student at Ethan Chase Middle School
dressed like a Frozen princess for the school’s “Disney Day.”

Le fils d’Angèle n’a pas reçu d’avertissement de la part du directeur (ou de la directrice) de son école. Ne trouvez vous pas cela étrange ?

Nous si, car un autre petir garçon, Austin Lacey, un élève de 8ème [13/14 ans] au collège Ethan Chase de Menifee en Californie, s’est retrouvé dans le pétrin pour s’être habillé en Reine des Neiges pour le « Jour de Disney » de l’école. Les responsables de l’école ont considéré [son travestissement] « inapproprié » et lui ont confisqué le costume (LIRE L’ARTICLE).

Par Bil Browning | le 09.02.2016
Traduction (amateur) : Lio de France
Source : Queerty.com

Célibat forcé des travestis et transgenres

QUAND ON EST TRAVESTI(E) ET HÉTÉRO
DUR, DUR, DE TROUVER SON ALTER ÉGO. 
NouvelleVie1
 par : Lio / Double Genre

Quand on est travesti(e) et hétéro, dur, dur de trouver son alter ego. En effet que l’on soit un ou une travesti(e) et physiquement un homme biologique ou femme bio, c’est à dire de sexe conforme à celui de sa naissance, la recherche d’un(e) partenaire du sexe opposé au sien, dit(e) « cisgenre », relève d’un authentique parcours du combattant.

Cis ou cisgenre (définition) : « c’est une personne qui vit une identité de genre alignée avec le sexe assigné à sa naissance. »

En effet, à la vue d’un homme habillé en femme (ou l’inverse), l’immense majorité des personnes « orthodoxes » (cisgenres), s’accordent pour s’écrier :
« Ah ! mais qu’est-que c’est que ce déguisement ? »

En fait, ils ne sont pas « déguisés », mais habillés en femme ou en homme, nuance !

GallienneGuillaume1
La mère de Guillaume, dans le film de Guillaume Gallienne

Certes, il existe des travesti(e)s des deux sexes qui ont une apparence quasi parfaite et ressemblent à s’y méprendre à une personne de sexe opposé au leur ; mais trop souvent il est vrai que le/la travesti(e) fait pale figure, face à une femme biologique ou à un homme bio.

Il y en a cependant de nombreux exemples dans l’histoire de l’humanité, accolés tout au long des barreaux de l’échelle sociale : de péripatéticienne à président de la république, roi ou empereur, artiste, écrivain, athlète, riche industriel ou petit bourgeois.

PenelopeTheDress
Photo* : couple marié qui assume son bonheur

Les travesti(e)s ou les transgenres éprouvent le besoin d’investir les codes vestimentaires ou comportementaux, voire les attributs du sexe (dit) opposé, et souhaitent sortir du ghetto dans lequel la société les a enfermés.

Car trop souvent les travestis et transgenres vivent de façon cachée ; devenant ceux ou celles que l’on appelle de façon discourtoise, des « travesti(e)s de salon » ou des « travs de placards », à la raison qu’ils ou elles ne se livrent à la manifestation extérieure de leur différence qu’entre les quatre murs de leur domicile et souvent à l’insu de leurs proches.

Bien sûr des personnes ou des associations font en sorte que peu à peu, la personnalité des travestis et transgenres s’affirme et que ces derniers fassent leur « coming out », ouvertement dans les rues, les transports en commun, leur lieu de travail, dans tous les aspects de leur vie privée, familiale et en société.

A l’évidence, tous ces aspects des travestis et des transgenres, ne favorisent pas la possibilité de création de couple harmonieux entre une femme et un homme travesti au féminin, ou un homme bio avec une femme travestie au masculin.

Les femmes bio se croient peut-être singées dans leurs valeurs et pensent que les travestis hommes veulent piétiner leurs plates bandes ; tandis que les hommes bio n’acceptent pas facilement de partager leur pré carré d’homo sapiens sapiens (monsieur je sais tout) et veulent demeurer les machos dominateurs ou conformes à l’image de l’homme de Cro-Magnon dont ils croient que ce serait l’idéal de la femme

Par : Lio de France
Photo* : d’un couple réel qui me rappelle que « c’est possible ! »
Première publication : 20.02.2016 – 15:15
Source : Aufeminin.com
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Bonus : une petite vidéo, pour la route :
(avec une chute qui n’est pas la mienne,
mais ne faut-il pas de tout pour faire un monde)

https://www.youtube.com/watch?v=yMEj1qgHADc

France 2013, enfants travestis prostitués

Tuamotu
Un sujet qui dérange

Heifara, Tahitien, mineur,

travesti et prostitué 

Si l’école est obligatoire jusqu’à 16 ans, comment un adolescent mineur de moins de 15 ans peut-il se prostituer sur le territoire de la République française ?

Bien sûr Heifara n’est pas son vrai nom. Bien sûr aucune photo n’illustrera cet entretien. Il n’a pas été facile de gagner sa confiance, et encore moins d’obtenir qu’il ne dise que la vérité.
Par respect pour son choix, en parlant de lui je dirai elle. Et j’utiliserai le prénom qu’elle s’est choisi pour cette interview : Elisa.
D’autre part, Elisa sait à peine lire et écrire. Comme beaucoup de jeunes Polynésiens, elle parle un sabir tenant à la fois du Français, du Reo Tahiti et du Paumotu***, j’ai donc fait une transcription de ses propos.
En lisant ces lignes, n’oubliez jamais que Tahiti (le paradis de l’enfant roi) est en France, que les lois sont censées y être les mêmes et que tous les lieux de cultes y sont pleins.

Elisa, quand et pourquoi as-tu décidé d’être une fille ?
Mes vrais parents vivent aux Tuamotu. Ils avaient six enfants et ne pouvaient pas en nourrir un de plus. Alors ils m’ont donné à un cousin de mon papa à Tahiti.
Mes parents faamu* avaient quatre fils plus âgés. Je me sentais en sécurité avec la maman et elle me demandait toujours de faire les choses de la maison. La vaisselle, le ménage, la lessive, la cuisine, tout ça… J’aimais bien comme ça.
En plus, je n’avais vraiment pas envie d’aller jouer avec les garçons. Ça ne m’intéressait pas, et même ça me faisait peur. Alors je restais avec ma maman faamu et les filles de ses copines. Mon papa faamu, lui, il ne me voyait même pas. Il savait juste me dire fais-ci ou fais ça, et me battre quand il était en colère ou qu’il avait bu.
A l’école c’était pareil : je préférais rester jouer et parler avec les filles.

Quand as-tu commencé la prostitution, et pourquoi ?
Un jour, quand j’avais douze ans, il y a eu un grand tamara** à la maison. Il y avait toute la famille et plein de voisins. On était au moins cent personnes. Moi j’étais avec les femmes pour la cuisine et tout ça. Chez nous, les femmes et les hommes ne se mélangent pas. À la fin tout le monde était bourré. L’aîné de mes frères faamu m’a appelée pour l’aider : je suis allée. Là, il m’a obligée à lui faire des choses. Il m’a dit que c’était normal et qu’il ne fallait rien dire. J’ai pleuré longtemps cette nuit là.
Après, il a recommencé plusieurs fois par semaine. Chaque fois il me demandait un peu plus. Pour que je me taise, il me faisait des petits cadeaux. Un jour, il est venu avec un copain à lui et il m’a dit : « Si tu lui fais comme à moi, je te donne 500xpf ». J’étais obligée de dire oui, sinon il m’aurait frappée. Et puis, moi, je n’avais jamais eu d’argent à moi. C’est comme ça que j’ai commencé la prostitution. Pour pouvoir acheter des choses. Des habits, du maquillage… Des trucs de filles quoi.

Comment es-tu arrivée sur le trottoir ?
Au début, il n’amenait que des copains du quartier ou des fetii****. Et puis il a fait venir des hommes que je ne connaissais pas, de plus en plus vieux, même des popaa*****. C’est là que j’ai vu qu’il gardait beaucoup d’argent pour lui et ne me donnait presque rien. Quand je lui ai dit que ce n’était pas juste, il m’a battue très fort. J’avais du sang partout, j’avais mal et j’avais peur. Alors je suis allée chez une copine raerae******.
Elle et ses amies ont été très gentilles avec moi. Elles m’ont soignée, donné des habits de filles, coiffée, maquillée, tout ça quoi.
Elles m’ont expliqué que si j’allais faire l’amour avec quelqu’un, je devais garder tout l’argent pour moi, pas le donner à un homme, même si c’est mon frère. C’est comme ça que j’ai commencé à faire le trottoir. J’avais treize ans.

Aujourd’hui, comment vis-tu ?
Je fais le trottoir la nuit. J’ai même des clients habituels. Des gendarmes et des militaires. Le weekend je sors en boite de nuit. J’habite en ville avec trois autres copines raerae. Je ne vais plus à l’école et personne ne me dit ce que je dois faire. Quand j’aurais gagné assez d’argent, j’irais en France me faire opérer. Comme ça je pourrais trouver un mari.

Combien de jeunes Polynésiens mineurs se prostituent et cessent leur scolarité bien avant seize ans ? Il n’existe aucun chiffre fiable. Dans la patrie des droits de l’homme et des droits de l’enfant, la question a de quoi déranger, non ?…

Un article de Julien Gué

Lexique :
* Faamu : adoptif
** Tamara : repas de fête
*** Paumotu : qui vient des îles Tuamotu
**** Fetii : membre plus ou moins éloigné de la famille
***** Popaa :
occidental
****** Raerae : travesti homme

Par : Julien – Monak
Publié en : 10.2011
Autres articles de l’auteur :
– Quand Tahiti fête ses travestis
– Un élu municipal plutôt efféminé
SOURCE : Tahiti-ses-iles-et-autres-bouts-du-mo.blogspot.fr
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Hollande travesti en Mme Landho ?

FrancoiseLandho

Début d’année 2014 (?), rappel d’un moment inoubliable dans l’hémicycle de la très « sérieuse » Assemblée Nationale où selon cette vidéo, le président Claude Bartolone  aurait reçu la députée Françoise Landho, ou peut-être François Hollande travesti en femme ???

D’autre prétendent que ce serait Nicolas Canteloup, le célèbre imitateur qui aurait tenu le rôle de Madame Landho

 Nicolasanteloup
Nicolas Canteloup, nait à Mérignac en Gironde, le 4 novembre 1963. Il est un humoriste et imitateur qui débuta vers 1990 comme animateur puis fit carrière dans des émissions radiophoniques et télévisuelles. Mais, pour ce coup, « ne prête t-on  pas qu’aux riches », selon l’expression consacrée ?

Nous ne manquerons pas de vous faire part du résultat de notre enquête. Bon, pour nous préparer à ce travail qui s’annonce plutôt fastidieux, nous allons commencer par un petit somme dont on espère qu’il sera roboratif 🙂

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Rédaction : Lio de France / Double Genre
Vidéo (01:00) ajoutée le : 02.03.2014 | par : rémy sculpteur
Titre original : « Canteloup : Hollande à l’assemblée Nationale en femme »
SOURCE : YOUTUBE.com

Bond 007 Daniel Craig travesti

 

James Bond travesti dans une pub


Daniel Craig œuvre pour la bonne cause en se travestissant pour une publicité célébrant la journée de la femme, le 8 mars.

007 travesti ? Qui l’eût crut !

Et pourtant… Alors que le prochain James Bond ne sortira qu’en novembre 2012, Daniel Craig a renfilé son costume d’agent secret qu’il tourne en dérision en se travestissant le temps d’un spot célébrant la journée de la femme.

Dans la publicité, on peut y entendre la voix de Judi Dench, alias M, la supérieure hiérarchique de James Bond, interroger 007 sur la question de la parité homme-femme.

Daniel Craig travesti pour la journée de la femme
« Nous sommes égaux n’est-ce pas 007 ? Et pourtant, en 2011, un homme gagne généralement plus d’argent qu’une femme. Même s’ils font le même métier », s’exclame-t-elle.

Dans un long discours sur le travail des femmes, M lui demande ensuite de se mettre à la place de l’une d’elles.

Apparaît alors un James Bond en perruque blonde, perché sur des talons hauts et vêtu d’une robe à motifs.

Une vision toute nouvelle donc de l’agent secret, que l’on sait d’habitude misogyne.

Comment le trouvez-vous ?

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Par : Stagora.com
Publié le : 08.03.2011
Titre original : « James Bond travesti dans une pub »
Crédit vidéo : © WeAreEqual
Crédit Vidéo / via YOUTUBE.com
SOURCE : Stagora.com

LIVRES sur le même thème :

« James Bond tourne Casaque » de Cyril Connolly. 

« Ce pastiche irrésistible a été écrit par le grand critique littéraire Cyril Connolly à l’intention du créateur de James Bond, son ami Ian Fleming. Le talent de Connolly consiste ici à exploiter avec bonheur les sous-entendus ou plutôt les non-dits de Fleming sur son personnage. Exercice qui en retour témoigne de la distance ironique avec laquelle le père de Bond envisageait sa créature. Une distance qui a malheureusement totalement disparu avec sa transposition à l’écran »

James Bond tourne Casaque
Livre broché – 26 octobre 1993
de Cyril Connolly | 11€ chez Amazon.

BONUS

[DG : décidément tout le milieu de 007 grouille de travestis 🙂 quoique là on ne rit plus 😦 ]

Le réalisateur d’un 007 surpris en travesti

lee tamahori sur le tournage de meurs un autre jour


007 : méga-Bond !

Le metteur en scène du James Bond « Meurs un autre jour », a été condamné à trois ans de mise à l’épreuve et devra effectuer des travaux d’intérêt général à Hollywood, après avoir été surpris en train de racoler en travesti, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Lee Tamahori, de nationalité néo-zélandaise, avait été arrêté le 8 janvier après être entré dans la voiture d’un policier en civil à Hollywood, au nord-ouest de Los Angeles, et lui avoir proposé des relations sexuelles contre de l’argent. Il était habillé en femme.

Mercredi soir, M. Tamahori a conclu un marché avec le parquet, acceptant de plaider coupable d’effraction en échange de l’abandon des poursuites pour racolage et prostitution, a indiqué à l’AFP Frank Mateljan, du bureau du procureur de la ville de Los Angeles. « Le juge l’a condamné à 36 mois de mise à l’épreuve et lui a ordonné d’effectuer des travaux d’intérêt général à Hollywood, dans le cadre de l’embellissement du quartier », a-t-il ajouté, en précisant qu’il s’agirait notamment d’effacer des graffiti. Le réalisateur devra aussi suivre un stage de sensibilisation aux dangers du sida, selon la même source.

Remarqué en 1994 à Hollywood pour son film « L’âme des guerriers » en Nouvelle-Zélande, Tamahori a dirigé en 1995 son premier film américain, « Les hommes de l’ombre », avec Nick Nolte et John Malkovich. « Meurs un autre jour », sorti en 2002 avec Pierce Brosnan et Halle Berry, était le 20e James Bond, le dernier en date. Tamahori, qui a aussi réalisé des épisodes de la série télévisée « The Sopranos », diffusée sur le câble américain, s’est spécialisé au grand écran dans les films d’action, le dernier en date étant « XXX 2 ».

[DG : … et les States se prétendent à la pointe de la lutte contre la transphobie ? Quel monde irrespectueux et hypocrite. Pouah ! comme aurait dit Jacouille la Fripouille ( Christian clavier / Les Visiteurs)]

Par : MYTF1News / People
Publié le : 24.02.2006
SOURCE : IciTf1.fr

 

9 règles de respect envers les transgenres

Comment respecter une personne transgenre

Si vous avez récemment appris qu’une personne de votre entourage était transgenre, il se peut que son identité de genre vous échappe ou que vous ne sachiez pas comment vous comporter avec elle sans risquer de la blesser. Par « transgenre » l’on désigne une personne qui ne se reconnait pas dans le genre qui lui a été attribué à la naissance.

Que ce soit au Mexique, aux États-Unis, en Inde ou ailleurs, les personnes transgenres existent partout dans le monde et dans toutes les cultures. Au sein des sociétés modernes, il n’est pas toujours facile pour ces personnes de vivre pleinement leur identité de genre.

L’on vous explique ici comment comprendre et respecter quelqu’un qui ne se conforme pas aux normes de genres généralement observées.

Étapes

  1. Image intitulée Fight Fair in Relationships Step 4
    1
    Respectez l’identité de genre de la personne concernée. Adressez-vous à cette personne comme à l’homme ou à la femme qu’elle se dit être. Indépendamment de son apparence physique, appelez-la par le prénom qu’elle s’est choisi et utilisez le pronom qui lui correspond. Apprenez à vous adresser de façon appropriée à la personne concernée, à moins qu’elle ne se soit pas ouvertement déclarée transgenre. Demandez poliment à ce qu’on vous indique quand il convient de s’adresser à cette personne de telle ou telle manière.
  2. Image intitulée Respect a Transgender Person Step 3
    2
    Faites attention lorsque vous faites référence à un quelconque évènement passé. En mentionnant un évènement passé, évitez de faire référence à la vie de la personne concernée lorsqu’elle vivait encore selon son genre assigné à la naissance. Beaucoup de personnes transgenres ne se sont jamais senties d’un autre genre que celui qu’elles revendiquent. Il se peut également qu’elles aient dû cacher ce sentiment pour une raison ou une autre. Évitez donc les phrases du genre « lorsque vous étiez homme/femme » ou encore « avant de changer de sexe ». Demandez à la personne transgenre la formulation qui lui conviendrait le mieux. Vous pourrez toujours éviter toute référence au sexe lorsque vous parlez d’un évènement passé en reformulant vos phrases de façon à diriger l’attention sur l’évènement en soi plutôt que sur l’évènement en relation avec le sexe de la personne concernée. Par exemple, dites « l’année dernière », « lorsque vous étiez enfant » ou encore « lorsque vous étiez en secondaire ». Si référer à la transition est inévitable, dites plutôt « avant d’avoir dévoilé votre véritable identité de genre » ou encore « avant votre transition », si le cas se présente.
  3. 3

    Utilisez un langage approprié au genre de la personne. Demandez à la personne les pronoms qu’elle voudrait qu’on utilise en s’adressant à ou en parlant d’elle et respectez son choix. Quelqu’un qui se considère être une femme préfèrera qu’on utilise les noms, pronoms et adjectifs qui lui correspondent. Une personne qui se considère être un homme préfèrera des termes masculins. L’utilisation de ce qu’on appelle langage épicène ou non sexiste a vu le jour vers la fin du 20ème siècle, quoique ce ne soit pas une habitude très répandue.

    • Jacques est votre ami. Il vient de dévoiler sa véritable identité de genre et souhaite désormais qu’on l’appelle Marie. Vous ne direz plus « voici mon ami Jacques, je le connais depuis l’école primaire », mais « voici mon amie Marie, je la connais depuis l’école primaire ». Discutez de toute maladresse de votre part lorsque vous pourrez en parler avec Marie, en privé. Si vous tenez à garder votre amie, vous devrez respecter les choix de Marie et vous adresser à la personne qu’elle est désormais, pas celle que vous avez cru qu’elle était. Il ne devrait pas y avoir de différence handicapante. Vous connaissez mieux votre amie désormais, c’est aussi simple que ça.
      Image intitulée Respect a Transgender Person Step 4
  4. Image intitulée Respect a Transgender Person Step 5
    4
    N’ayez pas peur de poser des questions. Même si certaines personnes transgenres refusent de répondre à des questions concernant leur identité de genre ou en rapport avec la transidentité en général, d’autres n’ont aucun inconvénient à le faire. Toutefois, ne vous attendez surtout pas à ce que la personne concernée vous fasse un dessin sur le sujet. Il est de votre devoir de vous informer vous-même. S’il est clair qu’on ne se sent pas d’humeur à répondre à vos questions, ne forcez pas les choses. Les questions concernant les organes génitaux, les opérations chirurgicales et les anciens prénoms d’une personne transgenre doivent être posées si vous avez vraiment besoin d’en connaître la réponse avant de fournir des soins médicaux par exemple, si vous envisagez d’avoir des rapports sexuels avec la personne transgenre ou si vous avez besoin de son ancien prénom pour des raisons administratives ou légales.
  5. Image intitulée Respect a Transgender Person Step 6

    5
    Respectez le droit de la personne transgenre à une vie privée. Ne dévoilez pas son identité de genre sans sa permission. Dire que l’on est transgenre est une décision très difficile que la personne transgenre ne prend pas à la légère. Dévoiler sa transidentité sans son autorisation est une trahison de confiance et pourrait vous coûter votre amitié. Cela l’expose à des discrimination et donc risque même de la mettre en danger voire de lui nuire si sa situation est délicate. Une personne transgenre se dévoilera aux personnes de son choix, au moment qu’elle jugera propice. Ce conseil vaut pour toutes les personnes transgenres, où qu’elles en soient dans leur parcours de transition (y compris si elles ne désirent effectuer aucune transformation physique). Ceux qui ont ouvertement reconnu leur véritable genre voudront que ceux qui ne les connaissaient pas avant leur transformation les traitent en tant que l’homme ou la femme qu’ils se sentent être.
  6. Image intitulée Respect a Transgender Person Step 7
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    Ne supposez pas que vous savez ce que la personne a vécu ou vit encore. Une identité de genre particulière peut s’exprimer de mille et une façons différentes. L’idée qu’une personne transgenre soit forcément prise au piège du mauvais corps, la supposition qu’une femme transgenre soit féminine ou que toute personne transgenre veuille une transformation physique impliquant hormones et chirurgie, toutes ne sont que des stéréotypes qui s’appliquent à certains, mais pas forcément à d’autres. Laissez-vous guider par ce que la personne vous confie, écoutez-la sans idées reçues. N’imposez pas de théories et ne supposez pas que l’expérience d’autres personnes transgenres que vous connaissez ou dont vous avez entendu parler soit forcément celle de la personne en question. Ne présumez pas qu’elle transforme son corps suite à un traumatisme quelconque ou que cette transformation est une sorte d’échappatoire à son corps.
  7. Image intitulée Respect a Transgender Person Step 8
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    Comprenez la différence entre identité de genre et sexualité. Ne présumez pas que le genre d’une personne transgenre implique quoi que ce soit concernant sa sexualité, ce n’est pas le cas. Il existe des transgenres hétéros, homos, bisexuels, asexuels, pansexuels, …, ou en questionnement. Adressez-vous à une personne transgenre en utilisant les termes qu’elle utilise pour se désigner.
  8. Image intitulée Respect a Transgender Person Step 9
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    Ne changez pas de comportement envers une personne transgenre. Elle appréciera peut-être l’attention supplémentaire que vous lui portez, mais pas que vous en fassiez tout un plat. Une fois que vous en savez suffisamment, n’allez pas trop loin. Une personne transgenre ne changera pas de personnalité une fois son identité de genre dévoilée. Traitez-la comme vous traiteriez toute autre personne.
  9. Image intitulée Respect a Transgender Person Step 10
    9
    Une personne qui commence à s’identifier à un genre différent de celui attribué à la naissance passe généralement par une phase assez difficile. Ce qu’il faut c’est être patient, compréhensif et prêt à discuter des difficultés que la révélation de son identité de genre entraîne. Cela ne pourra que l’aider à traverser une période délicate et riche en émotions. Il est préférable de poser des questions ouvertes qui permettent à la personne de vous répondre en partageant ce qu’elle désire partager. Dites par exemple « comment ça va ? », « tu avais l’air tendu, tu veux en parler ? », « tu as l’air content, qu’est-ce qu’on fête ? » ou encore « que puis-je faire pour t’aider durant ta transition ? Je suis toujours là si tu veux en parler. »

Conseils

  • La « chirurgie de réattribution sexuelle » n’est pas toujours l’unique recours des personnes transgenre. Le terme CRS est peut-être plus approprié que d’utiliser les termes « opération de changement de sexe ». Ne supposez pas que poser des questions sur ce qu’une personne transgenre envisage de faire soit approprié. Qu’elle souhaite se faire opérer ou prendre des hormones, cela la regarde et ne vous concerne pas. Ne supposez pas non plus qu’il y ait une seule véritable voie menant pour les personnes transgenres et que pour être réellement transgenre ou compléter sa transition, une CRS soit obligatoire, ni que toutes les personnes transgenres souhaite une quelconque opération.
  • Les psychiatres et certains acteurs du monde médical utilisent les termes « trouble de l’identité de genre », « trouble de l’identité sexuelle » ou « dysphorie de genre » pour parler de la transidentité. Ils partent du principe que c’est une pathologie mentale. Cela va clairement à l’encontre des principes de Yogyakarta qui stipulent que « Nul ne peut être forcé de subir une quelconque forme de traitement, de protocole ou de test médical ou psychologique, ou d’être enfermé dans un établissement médical, en raison de son orientation sexuelle ou de son identité de genre. En dépit de toute classification allant dans le sens contraire, l’orientation sexuelle et l’identité de genre d’une personne ne sont pas en soi des maladies et ne doivent pas être traitées, soignées ou supprimées. » Il est donc erroné de faire référence à la transidentité en termes « médicaux ». Il s’agit d’une identité et non d’une pathologie.
  • Même en étant très proche de la personne concernée, demander à savoir son prénom de naissance peut s’avérer être impoli ou vexant. Une personne transgenre veut qu’on l’appelle par le prénom qu’elle s’est choisi et que vous adoptiez la même attitude. Ne faites pas référence au prénom de naissance d’une personne comme étant son « vrai » prénom. Son vrai prénom est celui que cette personne utilise.
  • Si vous vous trompez de pronom, ne vous excusez pas trop, corrigez-vous et continuez ce que vous disiez.
  • Poser des questions sur les parties génitales ou les relations sexuelles d’une personne transgenre est très déplacé. Si vous n’osez pas en poser à une personne cisgenre (dont l’identité de genre correspond au sexe qui lui a été attribué à la naissance), faites de même avec la personne transgenre.
  • Beaucoup pensent que le mot « transgenre » est un adjectif ou un terme descriptif et non un nom. D’autres pensent le contraire. Tout comme vous n’appelleriez pas une personne âgée « un vieux », il est tout aussi déplacé de se référer à une personne transgenre comme à un « transgenre » tout court. Dites plutôt une femme ou un homme transgenre parce que certaines personnes transgenres se sentent objectivées et déshumanisées par cette appellation.
  • Des sites web comme My True Gender, PlanetOut ou MySpace ont des groupes ou des forums pour personnes transgenres, vous pouvez leur parler pour en savoir plus.
  • Certaines personnes n’auront aucun problème à répondre à vos questions, d’autres pas. Si vous devez absolument connaître les réponses à vos questions, utilisez les informations qu’on vous propose. Si une personne transgenre refuse de vous répondre, inutile d’insister.
  • Certains pensent que la seule réponse à la transidentité consiste à « réparer » l’apparence physique grâce à des chirurgies et aux hormones afin de faire correspondre apparence physique et identité de genre. Cette idée correspond à celle qu’il y a eu erreur et que le corps doit être mis en conformité avec ce que la société considère comme étant un corps d’homme ou un corps de femme (tout en niant les personnes de genre non binaire). Si le fait de mettre en accord son apparence et son identité de genre est source de bien-être et/ou de soulagement pour de nombreuses personnes transgenres, cela ne signifie pas que c’est une obligation ou que toutes le souhaitent.

Certains pensent que c’est la société qui impose des attentes et des limites aux hommes et aux femmes et que c’est ce problème qui est à l’origine du manque d’acceptation d’une plus grande variété d’identités de genre. D’autres pensent que c’est l’assignation systématique à un genre en se basant sur les organes génitaux d’une personne qui créent ces attentes et ces limitations et pose ainsi problème non seulement aux personnes transgenres (binaires ou non binaires) mais également aux personnes cisgenres.

  • Certaines personnes utilisent l’adjectif « transsexuel » ou « transexuelle » au lieu de « transgenre ». L’adjectif « transsexuel/le » est issu de la psychiatrie et est donc toujours connoté comme pathologisant. Il porte également à confusion en laissant croire qu’il s’agit de sexe alors qu’il s’agit de genre, deux notions différentes et indépendantes. Certaines personnes dont l’identité de genre ne correspond pas au genre qui leur a été assigné à la naissance se considèrent toutefois comme « transsexuelles » mais ce n’est pas le cas de toutes. Le mieux est de demander aux personnes comment elles se définissent. Dans le doute, utiliser « transgenre » ne peut rien signifier d’insultant ou de pathologisant, cet adjectif est donc préférable a priori.

L’adjectif « transsexuel/le » ne signifie pas que la personne a subi ou désire subir une chirurgie de réassignation sexuelle tout comme « transgenre » ne signifie pas que la personne ne désire pas avoir de chirurgie. Aucun des termes ne donne aucune information à ce sujet. Les deux termes sont sujets à controverse au sein de la communauté trans*

Avertissements

  • Ne comparez pas une personne transgenre à une autre cisgenre en la considérant cette dernière « véritable » ou encore « ordinaire ». Ce qui fait d’un homme un homme véritable est la manière dont il se désigne. Que quelqu’un d’autre juge ou catégorise son corps n’a aucune pertinence. Un homme transgenre ne vaut pas moins qu’un homme cisgenre. Une femme transgenre ne vaut pas moins qu’une femme cisgenre.
  • Évitez les insultes transphobes. C’est opprimant, objectivant et déshumanisant.
  • Ne dites jamais à une personne transgenre qu’on ne la comprendra jamais ou qu’on ne l’aimera jamais à cause de son identité de genre. C’est très vexant et ce n’est même pas vrai. Les personnes transsexuelles sont comprises, acceptées et aimées comme tout le monde.
  • Même si vous n’acceptez pas l’identité de genre d’une personne transgenre, vous devrez toujours la respecter et en aucun cas faire exprès de l’embarrasser. Gêner ou humilier une personne transgenre ne sert à rien et risque même de la mettre en danger.
  • Soyez prudent lorsque vous vous référez à l’identité transgenre d’une personne en tant que « choix ». L’identité de genre d’une personne transgenre n’est pas plus un choix que celle d’une personne cisgenre. On ne peut pas choisir de se sentir homme ou femme ou non-binaire ou agenre.

Certaines personnes transgenres diront par contre que décider d’être reconnu dans sa véritable identité de genre quand on a été assigné autrement est un choix. D’autres considèrent que c’est une nécessité. Respectez l’identité d’une personne transgenre sans faire référence à la notion de choix évite de la blesser quelle que soit son ressenti à ce sujet.

  • L’intersexuation désigne généralement l’état d’une personne dont les organes génitaux sont difficiles ou impossibles à définir comme mâles ou comme femelles. Certaines personnes intersexuées sont également transgenres, mais les deux notions ne sont pas identiques et ne doivent pas être confondues.

 Autres langues:

English: Respect a Transgender Person,
Español: respetar a una persona transgénero,
Italiano: Rispettare una Persona Transgender,
Português: Respeitar uma Pessoa Transexual,
Русский: общаться с транссексуалом,
中文: 尊重一位跨性别者,
Deutsch: Eine transidente Person respektvoll behandeln

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Article rédigé par : wikiHow© – to do anything
Exprimer vos remerciement aux auteurs : Remercier les auteurs
publié le : régulièrement mis à jour par les bénévoles de wikiHow©
Titre original : « Comment respecter une personne transgenre »
Source : wikiHow©
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Stav Strashko modèle hybride de Toyota

Stav Strashko, beauté hérétique
Stav Strashko, beauté hérétique © Capture d’écran de la campagne Toyota.

Le mannequin transgenre Stav Strashko a été choisi par le constructeur automobile japonais Toyota pour incarner son nouveau modèle hybride, la Corolla Auris.

Sur une musique enivrante, sous des néons rouges, une femme s’approche d’une Corolla Auris rouge [Modèle 2012 de Toyota]. Vêtue d’une veste noire et d’une culotte rouge, elle avance d’un pas déterminé. Nous la voyons de dos -ses fesses sont parfaites-, puis de face: ses cheveux raides sont châtains, ses traits fins, ses yeux noisettes, ses lèvres relativement charnues. Elle se déshabille. De dos, sa silhouette est celle des mannequins que l’on voit habituellement, à la différence que ses omoplates sont plus musclées. Mais quand elle se retourne, c’est le choc; son torse révèle son sexe: masculin. L’ambigüité est troublante.

Stav Strashko est un mannequin ukrainien de 20 ans. Il mesure 1,80m, est né en Ukraine mais habite à Tel-Aviv, en Israël, depuis l’âge de 2 ans, comme il l’a révélé il y a deux mois dans une interview accordée au magazine «Candy». Il a deux soeurs, Olga et Katia. Il a été repéré dans la rue à 17 ans par le styliste et maquilleur Elad Baron. Si c’est seulement à cette époque qu’il réalise qu’il est androgyne, petit, déjà, il empruntait le maquillage de sa mère pour s’amuser, a-t-il raconté. A 16 ans, il se mettait de l’eyeliner quotidiennement – il avait alors un style punk rock selon ses dires.

Bien dans son corps

Sa carrière est aujourd’hui gérée par l’agence israélienne Elinor Shahar, mais il doit encore travailler à côté pour subvenir à ses besoins. Le jeune homme est employé dans un café-restaurant à Tel Aviv. «J’aimerais vivre du mannequinat et de la comédie», a-t-il confié. Il voudrait vire à New York, dans une penthouse, et avoir des enfants «bien sûr». Il a un petit ami depuis huit mois, et est fan d’Angelina Jolie. Un shooting photos accompagne l’entretien. Celui-ci a été réalisé à Paris.

Malgré ce que l’on pourrait penser, Stav Strashko n’a jamais pensé à «devenir une femme». «Je me sens très bien dans mon corps tel qu’il est», assure-t-il. N’en déplaise à ceux que cela dérange. «Je fais juste ce que j’aime et suis moi-même, certaines personnes n’acceptent pas cela», a-t-il écrit sur son Tumblr. Une beauté particulière, transgenre et fière de l’être. Les magazine de mode misent déjà sur lui pour être le prochain Andrej Pejic…

Stav Strashko  pour Miss Shooshoo (vidéo Caduri Eliashar):

Stav Strashko pour Nimrod Peled:

Sa page Facebook: https://www.facebook.com/stavstrashkomodel

Par : Marie Desnos
Publié le : 24.08.2012
Titre Original : « Stav Strashko, beauté hérétique »
SOURCE : ParisMatch.com

Transgenres, que propose la SoFECT ?

SoFECT
Extraits du site des professionnels français de la prise en charge du transsexualisme

Créée en juillet 2010, la Société Française d’Etudes et de prise en Charge du Transsexualisme (SoFECT) a pour objet de réunir les professionnels de la prise en charge en France des problèmes relatifs à l’identité de genre, dans un but de recherche, d’enseignement, de formation, d’information, d’organisation, de coordination, d’évaluation et d’amélioration de cette prise en charge, dans le respect du code de déontologie médicale et de la législation française.

A côté de professions non médicales telles que psychologues, sociologues ou juristes, la SoFECT rassemble de façon transversale tous les spécialistes médicaux concernés par la prise en charge du transsexualisme, en particulier : psychiatres, endocrinologues, chirurgiens plasticiens, urologues et gynécologues. Tous sont expérimentés dans la prise en charge du transsexualisme, qui existe en France depuis la fin des années 1970.

Cette prise en charge se faisait jusque là dans l’ombre, sans aucune reconnaissance des pouvoirs publics ni du reste du corps médical, sans aucun moyen spécifique, par des médecins spécialistes traitant par ailleurs d’autres pathologies, et dans le cadre du service hospitalier public. L’organisation de cette prise en charge est fondée sur 6 réseaux régionaux. La création de la SoFECT a permis de fédérer ces réseaux régionaux en un seul réseau national.

Cette création répond très exactement aux propositions du rapport de la Haute Autorité de Santé.

DiuTrans

Antennes : BORDEAUX – LYON – MARSEILLE – MONTPELLIER – NICE – PARIS

EXEMPLES D’INTERVENTIONS :

  • 16/03/2015 – « Genre, identité sexuelle et santé mentale à l’adolescence »

    CONFERENCE-DEBAT – Lundi 16 mars 17h/19h30 – Amphithéâtre Morel, CH Sainte Anne – Paris 13e, métro Glacière

    Quel accompagnement clinique et thérapeutique pour les  adolescents (ou les  jeunes  adultes) d’aujourd’hui en questionnement sur leur identité sexuelle?

    Au Centre Hospitalier Sainte-Anne, une équipe pluridisciplinaire s’attache à recevoir, orienter et accompagner les personnes ressentant une souffrance psychique liée à leur identité de genre. Cette offre de soins spécialisée concerne notamment des patients qui s’interrogent sur les possibilités de transition hormono-chirurgicale. Néanmoins, les questionnements ayant trait à l’identité sexuée qui amènent les personnes à consulter afin d’explorer leurs options en matière d’expression du genre, recouvrent parfois des problématiques intimes ayant trait à l’identité de manière plus globale ou à l’orientation sexuelle.

    L’équipe réunie autour du Dr Gallarda partagera lors de cette conférence son expérience clinique et l’importance d’un parcours de soins pluridisciplinaire et articulé. Ce parcours s’étend de l’accueil de la souffrance liée au genre, à l’accompagnement psychothérapeutique – dans le contexte singulier de l’adolescence propice aux réaménagements psychiques – jusqu’à l’exploration des différentes modalités thérapeutiques en France et à l’étranger.

    La seconde partie de la conférence abordera l’état des recherches en cours sur les processus neurobiologiques et neuropsychologiques impliqués dans la construction de l’identité de genre chez la population générale et chez des personnes dysphoriques de genre.

  • 16/12/2014 – La SoFECT élargit le champ de son travail d’études et de prise en charge aux enfants et adolescents. Auparavant, elle se consacrait uniquement aux adultes.

    La préoccupation transsexuelle n’apparaît pas « out of the blue » à l’âge adulte. Certains enfants refusent leur sexe d’assignation, d’autres éprouvent un malaise auquel ils ne savent pas donner un nom. Les pédopsychiatres reçoivent de tels enfants en consultation dès l’âge d’un an ; les garçons plus tôt et en plus grand nombre que les filles, car la tolérance aux comportements masculins chez une fille est plus grande que la tolérance aux comportements féminins chez un garçon. L’expérience acquise par les pédopsychiatres peut contribuer à comprendre le parcours transsexuel.

    Un programme thérapeutique pour les adolescents a été introduit par l’équipe d’Amsterdam il y a une dizaine d’années et est pratiqué dans plusieurs pays. Dans ce programme, à 12 ans, la puberté est supprimée par de analogues de la GnRH ; à 16 ans, des hormones sexuelles de sexe contraire sont prescrites, et la chirurgie intervient à 18 ans. Cette thérapie a le grand avantage d’épargner souffrance et dépression à l’adolescent et de ne pas laisser se développer des caractères sexués secondaires qui seront ensuite difficiles à éradiquer. Mais elle ne s’adresse pas à tous les adolescents ; il faut que leur demande soit solidement ancrée ; la première période (12-16 ans) est une période où l’observation diagnostique se poursuit au sein d’une équipe pluridisciplinaire et avec un accompagnement psychologique de l’adolescent et de sa famille.

    À l’heure actuelle, des consultations spécialisées sont en train de se mettre en place en France, et des liens de travail se créent entre elles.

  • 10/07/2014 – Etre soi-même dans son sexe ou dans l’autre : étude en IRMf de la mémoire autobiographique chez des sujets présentant ou non une dysphorie de genre.

Dans le cadre du PHRC National 2011, l’équipe « Dysphorie de genre » de l’hôpital Sainte-Anne, en collaboration avec le Laboratoire Mémoire et Cognition (Université Paris Descartes & Centre de Neuropsychiatrie et Neurosciences, INSERM UMR 894) a mis en place une étude portant sur les liens entre la mémoire autobiographique et l’identité de genre. Par la mise en perspective d’indices cliniques, neuropsychologiques et psychométriques (étude de la personnalité) avec des mesures recueillies en IRMf, ce protocole de recherche original vise à mettre en lumière les modalités de construction de l’identité narrative, par essence multidimensionnelle et unique à chacun, fruit de processus sélectifs de souvenirs d’événements vécus et construite selon un principe de cohérence de soi et de continuité dans le temps.

Les informations obtenues auprès de 40 participants des deux sexes âgés de 18 à 55 ans, présentant une dysphorie de genre, avant toute prise en charge hormonale ou chirurgicale seront confrontées à celles de 40 participants contrôles de profils sociodémographiques homologues. Nous souhaitons étudier les capacités de rappel d’informations et d’expériences du passé, en particulier celles qui définissent le soi mais aussi les capacités de projection de soi dans le futur afin de mettre en évidence les dimensions de la mémoire autobiographique qui jouent un rôle déterminant dans la construction et le maintien du sentiment d’identité chez des sujets présentant ou non une dysphorie de genre.

Sur le plan scientifique, l’objectif est de tenter d’apporter un éclairage sur la manière dont la référence à l’identité sexuée permet d’obtenir une continuité de soi de manière cohérente et constructive dans le temps. De façon plus générale, l’objectif de fond est de stimuler des pistes de réflexion pour une offre personnalisée d’accompagnement médicopsychologique aux personnes désirant s’engager dans un processus de transformation hormono-chirurgicale. En approfondissant les mécanismes qui sous-tendent cette construction variante de l’identité de genre au moyen d’investigations alliant neurosciences et psychologie, notre étude vise également à lutter contre la stigmatisation des personnes dysphoriques de genre.

  • 10/07/2014 – Etre soi-même dans l’autre sexe : étude en IRMf de la mémoire autobiographique chez des sujets présentant une dysphorie de genre.

Dans le cadre du PHRC National 2011, le Centre Hospitalier Sainte-Anne (services ?) en collaboration avec le Laboratoire Mémoire et Cognition (Université Paris Descartes et Centre de Neuropsychiatrie et Neurosciences, INSERM UMR 894) ont mis en place une étude portant sur les liens entre la mémoire autobiographique et l’identité de genre. Un protocole de recherche original – alliant indices cliniques, psychométriques, neuropsychologiques et mesures recueillies en IRMf mis en perspective -, visant à mettre en évidence les dimensions de la mémoire autobiographique (nature épisodique ou sémantique des représentations, temporalité, valence, conscience) qui jouent un rôle déterminant dans la construction et le maintien du sentiment d’identité (image de soi, estime de soi, stabilité, richesse) chez des sujets présentant une dysphorie de genre. Notre objectif est de tenter d’éclairer de quelle manière la référence à l’identité sexuée permet d’obtenir une continuité de soi de manière cohérente et constructive dans le temps.

Nous proposons d’étudier un groupe de 40 participants présentant une dysphorie de genre, des deux sexes, âgés de 18 à 55 ans, avant la prise en charge hormono-chirurgicale, en confrontant ces informations avec les données obtenues de 40 participants contrôles de profils sociodémographiques équivalents/homologues.

L’objectif de fond est de fournir des pistes éventuelles de réflexion autour d’un meilleur ajustement des stratégies d’accompagnement psychothérapeutique aux profils des requérants aux transformations hormono-chirurgicales. A terme, l’étude vise à contribuer à diminuer la stigmatisation des sujets présentant cette condition en cernant les mécanismes sous-tendant cette construction variante de l’identité de genre au moyen d’investigations scientifiques modernes ; ceci, en alignement avec les incitations conjuguées des instances (HAS, DGS, CNAM) d’un effort de recherche pour améliorer la connaissance autour des problématiques ayant trait à l’identité sexuée et l’offre de soins auprès de ces populations.

 

Reformaté par : Lio de France
Publié en : 2015
Source : Transsexualisme.info

Un élu municipal plutôt efféminé

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David, de l’île de Taha’a

Efféminé et conseiller municipal

L’île vanille, la merveilleuse Taha’a, réserve bien des surprises. Ainsi, la tolérance y semble bien plus naturelle et plus grande qu’à Tahiti…

Être différent, à Tahiti, entraine souvent ceux qui le sont dans des parcours de vie sombres et douloureux. Souvenez-vous de Heifara

Dans les îles éloignées, les choses sont toutes autres… pour le moment du moins.

Ainsi, à Taha’a, à peine plus de 5.000 habitants, le conseil municipal de la commune associée de Tiva, 518 âmes, compte deux mahu* ! A ce propos, il faut noter qu’ils ont été élus sur une même liste, non affiliée à un quelconque parti.

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La carte de Tahaa, l’île vanille jumelle de Raiatea

C’est avec chaleur et gentillesse que l’un d’entre eux, David Maruae, a bien voulu nous répondre.

Deux questions indiscrètes pour commencer. Quel âge as-tu et à quel âge as-tu pris conscience d’être un mahu ?

David : Vers seize ans, j’étais déjà très efféminée. C’est là que j’ai décidé d’assumer ce que je suis. Je savais que ce ne serait pas facile, mais je ne voulais pas me cacher. Aujourd’hui j’ai 29 ans.

Comment tes parents ont-ils réagi ?

David : Avec ma maman et ma grand-mère, il n’y a pas eu de problème. Mais avec mon papa, c’est autre chose. Il ne voulait pas que son fils soit un mahu. Tu sais, mon papa était quelqu’un de très connu : c’était un grand champion de boxe très célèbre, il ne supportait pas que son fils ne soit pas aussi un aito* comme lui. Surtout que je porte exactement le même nom que lui… Alors il me battait souvent…

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David chez lui pendant l’entretien

Heureusement, il y avait ma maman et ma grand-mère pour me consoler et me protéger un peu.

Finalement, il m’a chassée de la maison. Alors je me suis réfugiée chez ma grand-mère quelques temps, puis je suis parti à Tahiti.

Qu’as-tu fait à Papeete ? Tu étais mineur, tu t’es prostitué ?

David : Non ! J’ai fait des petits boulots, tout ce que je pouvais trouver dans la restauration, l’hôtellerie… Et puis, en même temps, je me suis lancée dans l’animation. C’est comme ça que j’ai passé mon BAFA, et c’est ça qui m’a permis de trouver du travail dans un branche qui me plaisait.

Mais je ne voulais pas rester à Tahiti : je voulais revenir dans mon île. C’est ce que j’ai fait.

Comment s’est passé ton retour à Tahaa et auprès de ta famille ?

David : Je n’ai eu aucun problème pour travailler et me faire accepter. Ma maman et ma grand-mère étaient tellement heureuses de me retrouver. Par contre, avec mon papa, ça a pris beaucoup de temps.

J’ai travaillé dur, et je me suis beaucoup investie dans des actions avec les jeunes. Je n’ai eu aucune difficulté pour être acceptée comme j’étais.

Avec l’argent que j’ai gagné, j’ai pu construire une ombrière et planter de la vanille.

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Le sourire malicieux du mahu éclairé d’un brillant

Ça, je l’ai fait pour que mes parents aient une bonne retraite.

Maintenant, mon papa m’accepte comme je suis et je suis heureuse de ça.

Pourquoi es-tu entrée en politique ?

David : C’est par hasard. Aux dernières élections (2007), des gens sont venus me chercher en disant que ce serait bien que je sois avec eux à la mairie. C’est parce que je faisais beaucoup de choses avec et pour les jeunes.

Il y avait aussi un autre mahu sur la liste. Et puis c’était sans parti politique. Juste des gens qui voulaient que les choses changent. Et on a gagné. Voilà comment j’ai été élue.

Les gens ont bien accepté qu’il y ait deux mahu à la mairie ?

David : La majorité a quand même voté pour nous ! (rires) Au début il y en a qui n’étaient pas contents. Maintenant c’est fini : ils voient le travail que nous faisons et c’est tout.

Si tu pouvais réaliser un rêve, ce serait quoi ?

David : Tu ne vas pas te moquer, hein…? Voilà, ça fait longtemps : je voudrais monter une entreprise de travaux publics ou tout le personnel serait des raerae* comme moi, même sur les engins ! (rires)

 DavidRaerae1
En vraie vahinée, David couronné de fleurs

Et on irait toutes travailler habillées en femmes, et maquillées, même avec les talons aiguilles sur les engins… (rires)

Il y a beaucoup de raerae à Tahaa ?

David : Oui. Plus que tu ne penses. Et il y en a beaucoup qui n’osent pas le montrer, qui ont peur. Moi je suis là aussi pour les aider. Il n’y a pas de prostitution ici, et je ne veux pas que ça change.

Un article de Julien Gué

Nota bene :

C’est afin de conserver et de souligner l’ambiguïté de la personnalité de David que nous avons conservé son discours au féminin, tel qu’il se voit lui-même, et nos questions au masculin, tel qu’il s’est montré lors de cet entretien.

Lexique :

*mahu : homme efféminé

*aito : filao ou arbre de fer. Par extension, désigne les hommes ou les guerriers les plus forts et les plus glorieux

*fare : maison

*raerae : travesti

Par : Julien – Monak
Titre original : Efféminé et conseiller municipal
Publié le : 26.01.2013
SOURCE : Tahiti-ses-iles-et-autres-bouts-du-mo.blogspot.fr

Autre article du même auteur : Quand Tahiti fête ses travestis

Tous droits réservés Julien Gué. Demandez l’autorisation de l’auteur avant toute reproduction du texte ou des images sur Internet ou dans la presse traditionnelle.

Le TRavesti, c’est pas du carnaval !

CarnavalNice1

Quand les journalistes – des « médias mainstream » – (en bon français de chez-nous : les moyens majeurs de communication) rebaptisés les « merdias » par ceux qui ont compris leur vraie nature et quels buts sordides, ils poursuivent – parlent des travestis et des transgenres (les TR), ces messieurs de la moderne presse byte, aiment à utiliser un maximum de mots dévalorisants, en désignant ces personnes, comme :

accoutrées, affublées, attifées, contrefaites, dénaturées, déguisées, dissimulées, fardées, fringuées, grimées, masquées, des avatars d’éléphant qui trompent énormément et/ ou des « choses bizarres et indéfinissable » qui troquent leur fringues pour truquer leur vraie nature.

Mais de tous ces verbes, ils ont oublié le principal : ÊTRE !

Le travesti est une personne, un être humain, donc hautement respectable et inviolable que seuls les barons « von toten Schwanz lutschender » – je ne traduirais pas 😉 – aiment à traiter d’Untermensch.

Pour ne pas vous infliger un pensum, examinons, les seuls trois premiers qualificatifs. Nous reviendrons peut-être ultérieurement disserter au sujet du reste de la liste si, et seulement si, vous trépignez hystériquement dans vos commentaires 🙂

Accoutrement, que la rubrique « Définitions Web » qualifie d’un lapidaire : « Habillement, tenue vestimentaire surprenante », alors que son cousin le Wiktionary nous cite Jules Vernes qui porte l’estocade :

Au moins, là c’est clair ! Les TR (trans/trav) sont habillés pour l’hiver.

Affublées.  Faisons notre recherche dans le Grand Larousse©

  • Accoutrer, vêtir quelqu’un d’une façon bizarre, ridicule : « Elle l’avait affublé d’un costume de marin. »
  • Attribuer à quelqu’un quelque chose de ridicule, de fantaisiste : « On l’avait affublé d’un surnom méprisant. »

Cette fois, on est carrément dans le langage de la pure diffamation*, ce petit escabeau qui fait croire à son minable utilisateur qu’il sera du niveau de son interlocuteur, lequel serait ainsi à même de l’écouter, alors qu’au mieux, il n’entendra que ses cris d’orfraie.

*diffamation (Définitions Web) : La diffamation est un concept juridique désignant le fait de tenir des propos portant atteinte à l’honneur d’une personne physique ou morale. La plupart du temps, il ne peut y avoir de diffamation que si l’accusation est appuyée par des contre-vérités. …

BlogPouffe

Attifer (Définitions Web) – Péjoratif : Orner, parer. Elle attife ses enfants d’une manière ridicule.
En français populaire : « Je suis parfois sapée comme un sac. Même pas maquillée. M’en fous. (Et y’a même un brin de féminisme inside.) » nous le confirme si poétiquement mademoiselle GrelucheLike du « Blog 200% Pouffe » (à visiter).

Lio de France.

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BONUS : Chanson Lady Oscar (bande annonce), elle est habillée comme un garçon

tapez cette adresse si la vidéo ne démarre pas
h t t p s ://www.youtube.com/watch?v=AuzwKd7pl4s

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Publié le 18.02.2106
Par : Lio de France
Source : Double Genre
Crédit photo : Lou Queernaval de Nice

Video: la dualité des transgenres

Voici un long reportage vidéo qui abordent de nombreux aspects de la vie commune des transgenres, leur transition, leurs activités professionnelles … etc. sans oublier les clichés et les erreurs d’appréciation du réalisateur. Mais bon ! ce n’est pas le premier à en commettre et réjouissons-nous plutôt de ce qu’il ait tourné ce reportage et l’ait mis en ligne. Voilà bien une pierre de plus, destinée à la consolidation de l’édifice du transgendérisme.

Mis en ligne par : Giovanna Magrini
Titre original : Documentaire Transsexuel et Dignité Paris
Réalise par : Libertime
Publié le : ? | Mise en ligne le : 05.06.2015
SOURCE : YOUTUBE.com
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Vidéo : Quand les deux se travestissent

ClipSurDoubleGenre

Un court métrage sympa sur …. mais faisons court, nous aussi et regardons plutôt

Par : Film de travestissement
Titre original : Travestissement, à la croisée des genres.
Type : court-métrage / clip.
Mis en ligne le : 12.10.2015
SOURCE : YOUTUBE.com

Katoeys, transsexuelles thailandaises

Katoeys1
Thaïlande.
Transsexuelle mais pas “démente” du tout.

Assez nombreuses dans un pays qui les tolère plutôt bien, les transsexuelles se battent pour que l’armée cesse de les réformer pour des motifs humiliants qui gâchent leur vie, témoigne Global Post.

Dessin de Istvan Banyai paru dans The New Yorker

C’était le jour de l’enrôlement dans la banlieue de Bangkok. Avec ses locks châtains tombant sur ses épaules, Prempreeda Pramoj Na Ayutthaya se dissimulait au milieu d’un millier de jeunes. A l’appel de son nom, elle s’est levée, les jambes flageolantes, pour traverser la foule de garçons stupéfaits.

“J’ai paniqué. Au début, ils croyaient que j’étais la sœur d’un des leurs, raconte-t-elle. Mais quand je me suis avancée, tout le monde a compris que je n’étais pas une fille et il y a eu un énorme raffut.”

La plupart des 500 000 Thaïlandais qui peuvent être tirés au sort par l’armée chaque année craignent d’être incorporés dans l’infanterie. Mais peu d’entre eux redoutent autant d’être appelés que les katoeys, comme on appelle ici les transsexuelles. Ces jeunes, qui sont génétiquement des hommes mais se considèrent comme des femmes, voient l’enrôlement comme une menace contre leur identité. “Ils nous coupent les cheveux et détruisent notre féminité. On fait tout ce qu’on peut pour l’éviter”, explique Prempreeda.

L’importante population de transsexuelles thaïlandaises pose un problème à l’armée, pour laquelle les katoeys doivent faire leur service militaire à 21 ans, comme tous les autres garçons de leur âge. Dans la pratique, elle admet rarement ces jeunes parfumés aux cheveux longs et à la poitrine gonflée par les hormones. Ils sont considérés comme inaptes au service, souvent pour “poitrine déformée”.

Mais le motif de rejet le plus fréquent est aussi le plus accablant : trouble mental ou, pis encore, démence. C’est ce terme qui a été inscrit en 2006 dans le dossier de Samart Meecharoen, ce qui a poussé cette réceptionniste de 26 ans à devenir militante. Après avoir raté un entretien d’embauche pour avoir été cataloguée comme “démente” – la plupart des employeurs exigent une attestation de service militaire des candidats –, elle a porté plainte contre le ministère de la Défense avec l’aide d’une association de défense des homosexuels.

“Ne comprennent-ils pas qu’ils ruinent notre vie ? s’insurge Samart. Ça nous suit toute notre existence. Même quand on veut ouvrir un compte en banque ou qu’on fait une demande de visa, les gens nous voient comme des fous.”

Même si le ministère de la Défense a toujours le droit de rejeter les katoeys comme malades mentaux, l’affaire de Samart a conduit l’armée à s’abstenir de classifications aussi préjudiciables à la carrière des intéressés. Pour rejeter les katoeys, les officiers de haut rang recommandent désormais d’utiliser une mention passe-partout :

“Le corps de cette personne ne correspond pas à son sexe de naissance.” La décision n’est pas définitive, mais beaucoup de transsexuelles souscrivent à cette formule. Ceux qui ont été jugés “déments” ou “déformés” espèrent que ces qualificatifs peu flatteurs seront effacés de leur dossier.

katoeys2

Les jeunes katoeys qui craignent d’être enrôlés se rendent sur ThaiLadyBoyz.net, le plus grand site en langue thaïe sur la vie des transsexuelles. Le site propose en ligne une stratégie pour les futurs appelés.

“Fais-toi belle mais reste décente”, écrivait ainsi un usager. Prempreeda a suivi le conseil en choisissant une tenue correcte mais assez féminine pour montrer aux officiers qu’elle était une vraie katoey. Elle avait alors 20 ans et prenait des hormones importées d’Allemagne depuis l’âge de 17 ans pour avoir de la poitrine.

“Le médecin de l’armée, plutôt jeune, m’a fait entrer dans une petite pièce fermée par un rideau, raconte-t-elle. Il y avait des garçons qui montaient au 1er étage dans l’espoir de surprendre une scène sexuelle. Bien sûr, les transsexuelles sont les clous du spectacle.”

Prempreeda s’attendait au pire. Le médecin lui a demandé d’enlever le haut et a vu qu’elle portait un soutien-gorge de sport. “Il a ri, dit-elle. Il était évident qu’il utilisait son autorité pour voir mes seins.” Son diagnostic a été “poitrine déformée”.

Aujourd’hui âgée de 31 ans, Prempreeda travaille comme chercheuse et consultante privée. Elle a eu de la chance.

“Le président du conseil de révision a été très gentil quand je lui ai demandé de ne pas ruiner ma carrière”,

souligne-t-elle. Selon elle, les mentions de “démence” ou de “déformation” appliquées par l’armée aux katoeys brisent le mythe selon lequel la Thaïlande serait un paradis pour les gays.

“Nous ne sommes pas la cible de crimes ou de violences homophobes, observe-t-elle, mais nous poursuivons notre lutte et il nous faudra beaucoup de temps.”

P. W.

Terre de tolérance, la Thaïlande compterait de 10 000 à 100 000 transsexuelles. Malgré les moqueries et les préjugés, les katoeys sont acceptées. Il faut dire que le bouddhisme thaïlandais évoque quatre sexes différents, dont un sexe hermaphrodite et celui d’un homme qui dévie de la norme hétérosexuelle.

Désormais, la possibilité de recourir à une opération de changement de sexe rend la vie des katoeys plus facile. En revanche, ce changement de sexe n’est pas reconnu juridiquement par la Thaïlande, et leur communauté milite pour ce droit.

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American Drag Queen

DragQueen1
Titre Original : « Travestis peut-être, mais certainement pas folles.
Des conservateurs en robe à froufrous »

Les travestis hétérosexuels dérangent tout le monde. Les homosexuels, lorsqu’ils ne les méprisent pas, les considèrent avec une incrédulité mêlée de tendresse – un tout petit peu plus que de la tolérance. Les transsexuels les voient comme des hommes qui se contentent de s’habiller en femme parce qu’ils n’ont pas le courage d’assumer leur transsexualité ou considèrent qu’ils sont tellement coincés et homophobes qu’ils préfèrent porter une robe plutôt qu’affronter leur désir homosexuel. La plupart des autres hommes hétérosexuels les trouvent drôles ou tristes ; certains les trouvent exaspérants. Au bout du compte, les travestis ne peuvent compter que sur la compréhension et la sympathie des femmes : la leur, mais plus encore leurs coiffeuses, vendeuses, photographes, esthéticiennes, thérapeutes et amies.

Les drag queens ont bien moins de mal à se faire accepter. Ils incarnent une certaine cohérence entre leur orientation sexuelle, leur apparence et leur tempérament. Ce sont, ni plus ni moins, des homosexuels efféminés qui s’habillent en femmes soit par profession – dans le show-biz ou, moins lucratif, dans la prostitution -, soit pour exprimer leur sens du spectacle et de la féminité.

Les acteurs dont les meilleurs rôles sont des personnages féminins ne déconcertent personne. En se travestissant, Tootsie, Mme Doubtfire ou les garçons de Certains l’aiment chaud s’adaptent simplement à une nécessité vitale, goûtant au passage aux aléas de la féminité et administrant du même coup une leçon sur les usages anodins de l’orgueil masculin.

Les travestis hétérosexuels – des hommes qui éprouvent le désir et le besoin de porter des vêtements et des accessoires féminins – sont marginalisés, autant par la communauté hétérosexuelle masculine que par les autres travestis et minorités sexuelles, et ne sont parfaitement admis que par les fétichistes, prêts à recevoir dans leur giron quiconque prétend être comme eux. Ils ne sont accueillis à bras ouverts ni par les gays, ni par les hétéros, pas même lors de la Fantasy Fair de Provincetown (Massachusetts), grand raout annuel des travestis, où très peu de participants estiment avoir des points communs avec ces gens-là.

Bon nombre de travestis hétérosexuels ne se déclarent jamais, pas même à leur épouse. D’autres en parlent à leur femme au bout de vingt ou trente ans de mariage, parfois parce qu’ils ont été pris la main dans la garde-robe de madame ou parce qu’ils ont laissé traîné leur corset ou leur soutien-gorge. (L’anecdote la plus courante parmi les travestis qui racontent leur outing est la découverte par l’épouse que l‘ “autre femme” est en fait le mari lui-même.) Ces hommes passent le plus clair de leur vie d’adulte à commander sur catalogue des robes de soirée taille 48 et à se déguiser en secret, avec leur miroir pour toute compagnie.

Beaucoup, cependant, poussés par la solitude, le narcissisme frustré (une si belle robe et personne pour me voir dedans !) ou le goût du risque (pour quelle autre raison un ancien marine de 45 ans et 120 kilos irait-il parader au Mall of America [immense centre commercial, dans le Minnesota] vêtu de pied en cap en drag queen ?), ont envie de sortir du placard. Ils sont ingénieurs, comptables, camionneurs, programmeurs informatiques ou, plus souvent, militaires à la retraite. Presque tous chrétiens et conservateurs (on trouve beaucoup plus de républicains modérés que de démocrates de gauche), ils se réunissent aux quatre coins de l’Amérique du Nord. Ils sortent par deux dans les centres commerciaux ou par petits groupes dans les bars gays tolérants ; à Beverly (Massachusetts), ils font leurs courses dans les boutiques de prêt-à-porter spécial tailles fortes ; à Houston, on les croise chez Criss-Cross Consultants, une agence qui offre des promotions avec shopping, maquillage et dîner en ville. Ils se retrouvent par six, dix ou vingt à des réunions hebdomadaires ou mensuelles dans les petites villes de la Bible Belt [Ceinture de la Bible, région du sud et de l’ouest du pays où prévaut le protestantisme fondamentaliste]. S’ils ont envie d’être vus, ils peuvent aller aux festivals de Fantasia Fair ou de Fall Harvest, dans le Midwest, ou partir en croisière sur l’une des lignes qui accueillent des groupes de travestis et leurs épouses parmi des milliers de passagers qui se rendent sur l’île de Santa Catalina [au large de la Californie] ou ailleurs. Il arrive que les épouses souhaitent accompagner leur mari, pour le soutenir et profiter du voyage ou pour retrouver les autres épouses, comme les veuves de guerre, au golf. Certaines viennent parce que le mari a besoin d’elles. “Ça ne me dérange pas, mais, franchement, s’il apprenait à se maquiller et à agrafer son soutien-gorge tout seul, je préférerais rester à la maison”, m’avoue l’une d’elles. L’idéal, bien entendu, ce sont les épouses heureuses. Mais, qu’elles soient heureuses ou piégées, enthousiastes ou résignées, lors de ces événements, elles jouent les potiches pendant que ces messieurs s’amusent. Car l’univers des travestis est essentiellement un univers d’hommes conservateurs, de couples traditionnels et de vérités rentrées.

Combien sont ces travestis hétérosexuels ? Difficile à dire, car beaucoup ne se déclarent pas. J’ai posé la question à Ray Blanchard, directeur du service de sexologie clinique au Centre canadien pour les comportements compulsifs et la santé mentale, un homme qui se décrit volontiers comme “clinicien traditionnel” et qui étudie la sexualité depuis trente ans. “Personne ne sait, m’a-t-il répondu. J’ai consulté plusieurs collègues, et le consensus est que nous n’avons aucune donnée épidémiologique exploitable. Point final.”

Je suis alors allée voir “Jane Ellen” Fairfax et son épouse, Frances, responsables de Tri-Ess, l’Association pour l’autre moi, qui se définit comme un “groupe international de soutien des travestis hétérosexuels, de leurs épouses, compagnes, enfants et amis”. Au dernier recensement, les 30 sections américaines de l’association comptaient 1 100 travestis et 320 épouses, mais les Fairfax ne savent pas davantage combien il y a de travestis hétéros. “Peut-être 3 ou 4 millions”, risque Jane Ellen, qui, dans le civil, est médecin et père de trois garçons. “Disons 3 à 5 % des hommes adultes. Certains gonflent ce chiffre pour faire paraître la minorité plus importante qu’elle ne l’est ; d’autres le minimisent parce qu’ils ont honte.” Si Ray Blanchard trouve cette proportion réaliste, il n’est d’accord avec les Fairfax que sur deux autres points : personne ne sait vraiment combien il y a de travestis hétérosexuels ; et tous ces hommes en robe qui clament leur hétérosexualité – parfois au point d’être exaspérants – sont bel et bien hétéros.

PlusSeTaire
Dirigée par le couple Fairfax et fondée en 1976 à partir de la fusion de plusieurs associations, Tri-Ess est pour beaucoup de travestis ce que l’émeute de Stonewall* fut aux homosexuels américains : la fin de la honte, à cette différence près que les travestis protègent jalousement leur anonymat. Jane Ellen, le président de l’association, est un homme investi d’une mission : sauver les travestis de leurs pires travers et préserver leurs couples. Depuis 1988, Frances, ferme et discrète, compétente et aimable, l’épaule en tant que secrétaire du conseil d’administration. L’un des principes fondamentaux de Tri-Ess est que le travestisme est un “don”. S’habiller en femme est à la fois relaxant et l’expression d’un moi féminin enrichissant et doux. Et il peut consolider un couple si l’épouse est assez intelligente pour le comprendre et assez forte pour canaliser une habitude qui, de l’aveu même de Jane Ellen, peut relever du narcissisme et de la complaisance. Comme l’explique le site Internet de l’association :

“La plupart des travestis sont des hommes ordinaires qui se sont découvert un côté féminin et souhaitent dépasser les stéréotypes étriqués dictés par la société conventionnelle. Ils vivent bien leur virilité et ont simplement découvert un ‘don’ féminin et décidé de le développer. Chacun présente un certain nombre de potentiels qui font partie intégrante de sa personnalité légitime, mais que la société qualifie de ‘féminins’ et lui enjoint d’étouffer. Les travestis ont pris conscience de ces potentiels, dont l’expression leur procure une satisfaction. En les intégrant à leur personnalité, ils réussissent à aplanir certains traits machistes dus à leur éducation et deviennent des individus beaucoup plus sains.

Lorsqu’une épouse ou une compagne comprend que son partenaire ne la quitte pas pour un autre homme, pour refaire sa vie en femme ou qu’il ne risque de compromettre ni la famille ni sa situation financière, le couple peut chercher une solution équilibrée. Bon nombre des traits de caractère que l’épouse apprécie – sensibilité, gentillesse, appréciation de la beauté, etc. – peuvent désormais être perçus comme des éléments constitutifs de ‘la femme qui est en lui’.”

Si les Fairfax tiennent à ce que les travestis hétéros sortent du placard, ce n’est pas pour défier ou bouleverser la société, mais parce qu’ils sont persuadés que, si la société comprenait que le travestisme est un comportement normal – un divertissement qui n’a rien de plus étrange que le golf -, les réticences qu’il suscite disparaîtraient. Et, s’il est un vocabulaire qu’ils ne veulent plus entendre, c’est celui de Ray Blanchard, qui parle de “fétichisme”, de “manifestation de la dysphorie sexuelle”, de “narcissisme”, de “repli sur soi érotique”. Ils ne supportent plus que l’on assimile le travestisme à un comportement sexuel ou inhabituel (tout en sachant qu’il EST inhabituel), car, en fait, les travestis correspondent exactement au modèle que prône et réclame George W. Bush : des chrétiens, bons pères de famille et texans de surcroît. Ils voudraient en fait que l’on ne voie dans un travesti qu’un homme qui se repose dans une robe. “C’est grotesque, rétorque Ray Blanchard. Entre les talons aiguilles, le corset, le maquillage et la perruque, ça n’a rien de reposant, et aucune femme ne trouverait cela reposant. On se repose en jogging et en baskets. Les travestis voudraient que le travestisme soit perçu comme un mode normal de détente et d’expression de soi. D’aucuns prétendent que, sans tous ces stéréotypes, il n’y aurait pas de travestis. C’est ridicule. Le travestisme n’est pas une affaire de chiffons, mais de conflit intérieur.”

Nos catégories et nos définitions sont en effet si étroites et défensives que nous ne disposons d’aucun terme pour désigner ce besoin impérieux de se travestir, d’aucun vocabulaire pour décrire ce mélange d’attirance et de désir qui pousse souvent ces hommes à coucher avec des femmes avec la sensation d’être des “lesbiens” masculins. Selon un prospectus publié pour la Fantasy Fair de 1986, le travestisme “n’est pas une maladie, mais le comportement d’un individu qui exprime une face cachée de sa personnalité et retire un plaisir affectif et physique de cette transformation. Ce n’est pas un loisir, mais un besoin, et, quand on se travestit, c’est pour la vie.”

Voilà qui me semble être au coeur du dilemme du travesti. Puisque le travestisme n’est pas une maladie, mais un besoin irrépressible, l’homme n’a pas le choix et toute bonne épouse doit tolérer son comportement – chose d’autant plus aisée qu’il s’agit d’un “don”. Or ce besoin, qui relève du jeu et du plaisir, terrifie tellement les hommes et leurs épouses que leur volonté de le banaliser et de le définir comme une préférence et un don est tout à fait compréhensible.

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“Les hommes ont encore beaucoup de chemin à faire, me confie Jane Ellen. Comme le disait Virginia Prince [fondatrice de Tri-Ess et l’une des marraines du travestisme], ‘ils essaient toujours de devenir ce que les femmes sont satisfaites d’être’.” Je lui demande de préciser sa pensée… “Elles savent s’accorder un moment de répit, quand et comment s’arrêter, elles peuvent se relâcher et être elles-mêmes”, explique-t-il. Bien entendu. Dans sa vision idéalisée et rétrograde des femmes, celles-ci sont comme des océans, des champs ou des chevaux, tandis que les hommes sont des marins, des cultivateurs, des cow-boys. C’est là la malédiction des hommes et la bénédiction des femmes, qui n’en sont même pas conscientes. Plus je discute avec les Fairfax, moins leur républicanisme centriste me surprend.

Je me suis embarquée pour une croisière à destination de l’île Santa Catalina à bord du Holiday, où je m’apprête à rencontrer 25 travestis et leurs épouses, fondus dans une foule de quelque 1 400 autres passagers. Je cherche une tenue pour la petite fête de bienvenue que donnent mes hôtes, Mel et Peggy Rudd. Peggy, auteur de plusieurs ouvrages sur les travestis, a également dirigé une association affiliée à Tri-Ess regroupant les femmes et les compagnes d‘ “hommes hétéros ordinaires présentant une dimension féminine supplémentaire”. J’opte enfin pour un pantalon de soie, un débardeur et des sandales. En me voyant arriver, les Rudd m’étreignent et me présentent : “Amy, la journaliste.” Certains hommes tiquent, bien que Rudd ait averti tout le monde de ma présence.

Je me mêle aux couples invités. Les hommes n’ont rien de commun avec les drag queens, avec les transformistes de Las Vegas et moins encore avec les androgynes. Ils ressemblent davantage à ma plantureuse institutrice de primaire, une femme impressionnante aux fesses en traversin, avec deux énormes poteaux plantés dans des escarpins tout fins, des cheveux teints au henné et deux ronds de rouge sur les joues. Comme Jane Ellen Fairfax, ils ont tous cette allure de matrone si courante chez les travestis hétérosexuels. A l’origine, je pensais qu’ils cherchaient à reproduire l’image de la première femme de leur vie – leur mère. D’où l’épais fond de teint, le Rimmel bleu, le gros bouton de perle aux oreilles. Mais je n’y crois plus. En fait, ils ressemblent tout simplement à leurs épouses, des femmes d’un certain âge totalement insensibles à l’évolution de la mode. Ces hommes ne lisent ni Elle, ni Vogue, ni même Ladies’Home Journal [l’équivalent de Modes et travaux].
Au dîner, je suis placée à droite de Felicity et de son épouse. Felicity est un grand bonhomme un peu voûté, au maquillage très classique et un peu trop étudié. Il fait penser à une bibliothécaire ou à une épouse acariâtre de pasteur. En fait, il est pasteur baptiste et exerce son ministère au coeur de la Bible Belt. “Alors, c’est vous la journaliste, me lance-t-il. Eh bien, vous passez presque inaperçue.” Je souris, ignorant la pique. Il s’éclaircit la voix et toise mon pantalon de soie : “Vous, les filles, vous vous travestissez tout le temps et personne ne dit jamais rien.” Il semble furieux que la vie soit si facile pour moi et si difficile pour lui, mais, étant pasteur, il ne peut pas se permettre d’être direct ou en colère. Il doit essayer de transmettre une féminité sereine et gracieuse, sans laisser paraître ses états d’âme. Son épouse, lèvres et poings serrés, a du mal à faire bonne figure malgré tous ses efforts. Mais c’est une bonne chrétienne, qui fait son devoir.

Felicity et Merrie, un grand homme gentil installé de l’autre côté de la table, monopolisent tour à tour la conversation. Ils voudraient tous les deux me faire comprendre beaucoup de choses, et ils me sont aussi reconnaissants, douloureusement reconnaissants, de mon attention, du fait que je pense simplement à eux sans répulsion. Je commence à comprendre pourquoi tant de femmes considèrent les travestis d’un oeil attendri : les femmes sont élevées pour défendre et protéger les plus faibles, et il y a quelque chose de sympathique, d’inattendu et de puissant dans le fait d’être une femme et de témoigner de la compassion à un homme non pas parce qu’il en a besoin, mais simplement parce que vous avez vraiment pitié de lui, de sa jalousie paralysante, de sa peur d’être découvert et de son sentiment d’impuissance à vivre comme il le voudrait.

Quelques jours plus tard, je fais la connaissance de Harry, qui est toujours plus ou moins travesti (en jeans et baskets de femmes), mais jamais de façon voyante. Il est efféminé mais ne s’encombre pas d’un prénom féminin et, contrairement à tant d’autres, il ne semble pas avoir besoin d’en rajouter. Je pensais qu’il devait être moins difficile à gérer pour une épouse qu’un homme qui se fait appeler Lulu, s’enferme des heures dans la salle de bains pour se maquiller et se pavane en robe de tulle lavande et en escarpins assortis. Je me trompais. “Je l’aime, me confie sa femme, mais je ne veux pas d’un homme dont le fantasme est d’être une femme. Nous avons deux enfants, c’est un bon père, il gagne bien sa vie, mais je veux un homme qui soit bien dans sa virilité. Je n’ai aucune envie que nous devenions soeurs… ou lesbiennes. Si j’avais voulu une femme, j’en aurais trouvé une depuis longtemps. Mais… il y a des compensations.” Harry avoue plein de tristesse : “C’est la personne qui me soutient le plus au monde. Et, pour elle, c’est affreux. Nous y travaillons, nous luttons.” Il attend ma réaction, prépare sa défense. Pendant toute la croisière, il regarde avec condescendance les hommes affublés d’un prénom féminin, ceux qui se maquillent outrageusement, car lui se considère “évolué”, affranchi des pièges et des compulsions du travestisme. “Tous les couples se disputent, finit-il par ajouter. Que ce soit pour l’argent, pour le sexe, vous ne me direz pas le contraire. Ce n’est pas très différent.” Son regard se perd sur l’horizon. “En fait, si, c’est différent. Je le sais bien, mais je ne veux pas que cela fiche notre vie en l’air.”

Chaque jour, le maître d’hôtel en rajoute dans l’obséquiosité : ces gens laissent de gros pourboires, boivent modérément, respectent le personnel et sont très polis. Au troisième soir, Felicity descend dîner “en décontracté”, comme ils disent. Il ressemble un peu plus à ce qu’il est – un pasteur baptiste qui a travaillé dans le bâtiment lorsqu’il était jeune. Le maître d’hôtel remet un bouquet de roses à son épouse sous les applaudissements des quatre tables. Felicity pose sa grosse main sur celle de sa femme et la serre. Il porte un toast à leurs trente ans de mariage, à la grandeur d’âme de sa femme et à son soutien. Il commence à s’enflammer ; elle reste aussi froide et distante que de coutume. Elle n’est pas ravie qu’il ait remis ses vêtements d’homme pour elle ce soir. Elle n’est pas enchantée qu’il lui soit si reconnaissant de faire semblant de croire qu’il ne peut être pleinement lui-même en pantalon. Elle n’est surtout pas ravie de se retrouver parmi cette assemblée d’hommes maquillés et en robe, grotesques ou discrets, parfois passables, généralement pas, et certainement pas ravie qu’il ait le culot d’appeler cela un anniversaire de mariage. Plus tard, ils viennent me parler et, lorsque Felicity confie que sa vocation serait peut-être celle de pasteur pour transsexuels, sa femme réprime mal un hoquet et ajoute calmement : “Le Seigneur nous indiquera la voie.” Et, dans son esprit, la voie n’est certainement pas celle-là. Le Seigneur ne peut vouloir faire d’elle l’épouse d’un travesti qui prêche à des transsexuels.

Après la croisière, je me rends compte que j’en ai bien plus à raconter que je ne le pensais et plus de scrupules à le dire. Je ne voulais ni diaboliser ni “pathologiser” le moindre comportement sexuel qui ne fait de mal à personne. Je ne voulais pas me moquer des fétichistes. Maintenant que notre culture a commencé à évoluer vers la notion qu’aucun amour mûr et réciproque entre deux personnes – du même sexe ou de sexe opposé – n’est une maladie, je ne voulais pas consigner tous ceux qui ne sont ni homos ni hétéros dans la catégorie fourre-tout des DSM [Diagnostic and Statistical Manuel of Mental Disorders, le répertoire officiel des troubles mentaux]. Je voulais me concentrer sur des gens comme Steve et Sue, un couple heureux depuis plus de trente ans et qu’on prend souvent pour un couple de lesbiennes. Ou comme ce policier du Montana bien adapté, dont l’allure à la John Wayne, la démarche et le clin d’oeil n’ont jamais changé, même lorsqu’il était en robe de soirée en dentelle noire, même quand sa jolie femme était assise sur ses genoux et l’embrassait en me disant : “C’est exactement lui : une personne amusante, communicative, et je pense que le travestissement fait partie intégrante de tout cela.” La plupart des hommes que j’ai rencontrés étaient corrects, gentils, intelligents et très ouverts – tout comme leurs épouses, qui doivent en outre s’adapter du mieux qu’elles le peuvent à une vie de couple qu’elles n’avaient pas envisagé et qu’elles n’auraient pas choisi. Je suis cependant convaincue que la passion pour une personne, ou la capacité d’aimer, est différente d’une pulsion sexuelle pour un objet particulier, laquelle est plus forte que tout désir de l’autre. (Et, contrairement à une idée reçue, je ne pense pas que tout désir axé sur un objet ou un comportement relève du fétichisme.) Ce qui gêne chez les travestis, c’est qu’ils portent leur fétiche dans la petite lueur qui illumine leur regard. Même si le temps ou l’habitude l’a un peu atténuée, l’indéniable satisfaction du plaisir assouvi ou en train de s’assouvir en votre présence, voire par votre présence, est exaspérante. L’angoisse et l’excitation du travesti mêlées à notre angoisse et à notre malaise sont, pour la plupart d’entre nous, difficilement supportables.

Les travestis de Tri-Ess soulignent que le travestisme n’a rien à voir avec la sexualité et qu’il ne s’agit donc pas de sexe. Ils ont raison sur le premier point, et il est temps d’arrêter d’assimiler tout homme en robe à un homosexuel. Ils se trompent en revanche sur le second point, et l’insistance défensive avec laquelle ils affirment que le travestisme est leur expression créative des deux sexes à la fois est déstabilisante, parce que tout dans leur comportement, leur nature et leur couple la contredit. Ces hommes sont à peu près aussi féministes que George W. soi-même. “Pendant vingt ans, pestait une épouse, il a été infichu de m’aider à faire la vaisselle parce qu’il regardait la télé. Maintenant, il ne peut pas m’aider non plus parce qu’il se fait les ongles. Je ne vois pas la différence…” Effectivement, lorsque les hommes révèlent la femme qui est en eux, c’est davantage la version Maybelline [une marque de cosmétiques] que la version mère Teresa qui ressort. Ils n’ont aucune conscience innée de l’amitié féminine, du désir féminin de nouer des relations étroites ou de la tradition qui veut que les femmes soient prêtes à soutenir leur partenaire et à se plier à tous ses caprices pour privilégier la relation amoureuse. S’ils possédaient ces notions, au lieu de passer leur temps entre les boutiques d’accessoires et les cours de maintien sur vidéo, ces hommes ne pourraient pas imposer à leur femme de partager cette vie de travesti – et ils le savent aussi bien que leurs épouses. Ils savent aussi que, s’il prenait à leur épouse la lubie de porter des costumes trois pièces ou des tenues de base-ball en public, de ne plus s’épiler et de porter des suspensoirs pour enrichir leur vie sexuelle, les maris ne se précipiteraient pas pour adhérer aux associations de soutien des époux, ni ne laisseraient passer l’argent du ménage dans des chemises sur mesure et des fausses barbes. Le couple ne tiendrait pas.

Pratiquement, tout ce que Tri-Ess dit de ses adhérents est vrai : ce sont des hommes hétérosexuels et traditionnels, qui aiment leur femme et portent des robes. Ces chrétiens républicains conservateurs ont beaucoup plus de points communs avec les autres chrétiens républicains conservateurs que n’importe qui d’autre. Leurs épouses ne sont pas des femmes actives qui gagnent leur vie et ont un métier. Ils ne font pas partie de ces gens de la jet-set qui dénoncent les frasques de leurs partenaires, éclaboussant leurs enfants au passage. Ils s’efforcent de maintenir leur couple à flot et, si la contrepartie d’un homme correct qui gagne bien sa vie est une vie sexuelle ralentie et une dose de souffrance permanente, cela n’a rien de très original. Leurs épouses ne sont pas forcément obèses, maternelles et dénuées de tout amour-propre ou, du moins, pas plus que n’importe quelle autre catégorie de femmes de la classe moyenne mariées jeunes à des hommes traditionnels et dominateurs, dévouées à leur foyer et à leur famille, et n’ayant pas fait d’études supérieures. Comme les autres couples, les travestis et leurs femmes jonglent avec un capital limité de temps, d’argent et de plaisir, cherchant un équilibre entre domination et crainte, fantasme et amour, égoïsme et désespoir. Ils ont aussi géré une différence importante : le comportement compulsif du mari. Mais, à part cela, comme ils n’ont cessé de me le répéter, ce sont en effet des gens comme tout le monde.

Par : Amy Bloom
Publié le : 01.10.2003 – 11h15
SOURCE : CourrierInternational.com
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Les trans font leur cinéma

Titre Original : « Représentation des personnes trans au cinéma : WTF ?! »

Michelle Rodriguez (site Officiel de M.Rodriguez) est connue pour ses rôles de personnage féminin Badass : Girlfight, Lost, Resident Evil, Avatar, la liste est longue. Son retour sur grand écran est annoncé pour le film Tomboy : A revenger’s tale, le nouveau film de Water Hill. Un film où elle jouera une femme trans. La polémique qu’a engendrée le film repose la question de la représentation des personnes trans au cinéma.

Double Genre
Laverne Cox : Et rendre hommage à tout personne qui a l’audace d’être elle-même et de vivre en toute authenticité.

 

Le pitch ?

Un assassin tombe entre les mains d’un médecin mal-intentionné qui lui fait subir de force une opération de réassignation sexuelle pour laquelle il va vouloir se venger.  Le problème ? Tout d’abord, comme le souligne l’association américaine de veille médiatique GLAAD – Gay and Lesbian Association Against Defamation – le film fait du changement de sexe un élément sensationnel  du récit :

[Premier problème, ] il ne s’agit pas de proposer une image positive d’un personnage transgenre mais bien de montrer une transition subie pour donner du croustillant à un thriller dont la qualité cinématographique reste à établir.

Deuxième problème, de nombreux efforts militants sont faits pour permettre au grand public de comprendre les problématiques trans : un film comme celui-ci risque fortement de minimiser voire de détruire ces efforts. Le processus de transition peut sauver des vies en permettant de mettre en adéquation des caractères physiques avec le genre auquel on s’identifie (sans le réduire d’ailleurs au couple tristement binaire fille-garçon). Faire d’une transition un élément d’une intrigue qui semble un peu faiblarde, et bien que personne n’ait encore lu le script, semble offensant sinon clairement problématique.

 JamieClayton
Jamie Clayton
: Quand nous sommes trop effrayés pour devenir qui nous sommes réélement.

 Last but not least…

Le film repose une question centrale, peut-on accepter de faire jouer des femmes trans par des femmes cisgenre ? Plus généralement, que penser du fait de caster des personnes cis pour jouer des personnages trans ?

(Petit rappel, en latin, « cis » signifie « de ce côté-ci » ; une personne cisgenre se situe donc du côté du genre correspondant à celui qu’on lui a assigné à la naissance en fonction de ses organes génitaux visibles).

Evidemment, on pourra répondre que le métier d’acteur et d’actrice consiste à se glisser dans une autre peau que la sienne et sur le principe rien n’empêche d’interpréter à merveille un personnage transgenre. Cet argument serait peut-être valable, dans un monde où l’on demanderait aux acteurs et actrices trans de jouer des personnages cis, comme l’expliquait Naith Payton, journaliste trans à PinkNews Magazine au mois d’août dernier.

Pour autant, ce n’est pas le cas. On ne peut que se réjouir de l’augmentation des rôles de personnages trans ces derniers temps. Le fait que la vie de personnes transgenres inspire le cinéma est une excellente chose. Les acteurs et actrices transgenres ont plus de difficulté que les acteurs et actrices cis à obtenir des rôles. La transphobie ne disparaît pas d’un coup de baguette magique comme dans un film de Disney. Pour de nombreux.ses acteurs et actrices trans, les rôles de personnes transgenres sont les seuls qu’ils se verront proposer. Pourquoi ne pas leur laisser ? Ce premier argument est peut-être purement pratique. Mais il en découle une conséquence plus politique : faire jouer des personnages trans par des individus transgenres permet une représentation authentique de la transidentité. On sort ainsi d’une vision ciscentrée des questions d’identité de genre.

Double Genre Jared Leto
Double Genre Jared Leto

De plus, choisir de faire jouer une femme transgenre par un homme (je pense à Jared Leto dans Dallas Buyers Club ou encore Eddie Redmayne dans The Danish Girl) c’est laisser croire que les femmes trans sont des hommes. Non, les femmes trans sont des femmes et doivent être jouées par des femmes. Point. 

DanishGirl

Eddie Redmayne / Film Danish Girl 2016

Dans la transidentité, il ne s’agit pas de jouer un rôle, mais d’être la personne que l’on est. De fait, quitte à choisir une personne cis pour jouer une femme trans, mieux vaudrait donc faire jouer le rôle par une femme cis. L’idée qu’un homme peut juste enfiler une robe et un peu de maquillage pour incarner une femme trans renforce l’idée que la transidentité est une forme de travestissement. Ce qu’elle n’est absolument pas. Ce n’est pas un costume, ce n’est pas un jeu ou un rôle. De ces petites confusions naissent les grandes transphobies.

 TolPhelan

 Tom Phelan

Et si l’on vient me dire qu’il n’y a pas d’acteurs et d’actrices trans, il suffit de penser à Laverne Cox dans Orange is the New Black, Jamie Clayton, la fabuleuse actrice de Sense8, Michele Hendley, incroyable dans Boy meets Girl ou encore à Tom Phelan, Candis Cayne, Hari Nef et bien bien d’autres.

Par : Festival Transposition
Publié le : 09 Novembre 2015
SOURCE : FestivalTransposition.com
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Almanach secret des trans et travs

Eon1

Moins ancien que le chevalier d’Éon représenté sur cette aquarelle, mais tout de même datant d’avant le 18 octobre 2004, date à laquelle la France a adopté la numérotation à 10 chiffres pour pouvoir joindre les abonnés de son réseau téléphonique, cette petite liste que nous avons rebaptisée Almanach secret, parce que découverte au hasard d’une recherche sur Google, sous le nom de « jardin.secret.pagesperso/Écrits scientifique » 🙂 , nous laisse entrevoir, tel un catalogue du Chasseur Français ou de la Manufacture d’Armes de Saint Étienne, un état des lieux de la transgendérité d’il y a plus de 12 à 15 ans en arrière. Même si les références sont aujourd’hui certainement obsolètes, il est néanmoins utile pour mesurer l’évolution des moeurs, des mentalités et des techniques depuis cette époque.

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LISTE DES ÉTABLISSEMENTS OUVERTS AUX TRANSSEXUELS

  1. Introduction
  2. Hôtels
  3. Restaurants
  4. Bars
  5. Cabarets, boîtes de nuits
  6. Chausseurs
  7. Vêtements, prêt à porter
  8. Maquillage, magasin de beauté
  9. Instituts privés où se pratique l’épilation électrique
  10. Librairies
  11. Prothèses (pénienne, mammaires …), articles médicaux
  12. Cours théâtraux, de chant, de maintien, de glamour
  13. Sexshops
  14. Ustensiles divers
  15. Magasins, instituts spécialisés pour les transsexuels et les travestis

1.       Introduction

Cette liste d’établissements est approximative, et n’est pas exhaustive. Les établissements sont en cours de vérification, raison pour laquelle cette liste n’est pour l’instant pas diffusée (sauf aux associations transsexuelles et aux médecins). Nous attendons l’accord des établissements cités, pour pouvoir les citer et diffuser cette liste dans le guide.

Ces établissements sont connus (à vérifier) pour être accueillants pour les travestis et les transsexuels, et non uniquement pour des raisons vénales.

Sinon, il est appréciable de pouvoir ne pas se faire rejeter, de [ne pas] se faire prendre pour des prostitué[e]s, de ne pas subir de réflexions, ou d’être dévisagés avec insistance, de ne pas contribuer à éternellement augmenter la blessure intérieure, qu’on a en soi, et donc cette liste se veut aller dans ce sens.

Chateau de St Ouen (1)
2.       Hôtels

V PAYS Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
FR Chancelier Boucherat (Hôtel) 110 rue de Turenne
75003 PARIS
(1) 42 72 86 83 chambre entre 150 F et 400 F
FR Émile Zola – Splendid Hôtel 54 rue Fondary
75015 PARIS
(1) 45 74 17 73
FR L’Amiral (Hôtel) 90 rue Amiral Roussin
75015 PARIS
(1) 48 28 53 89
FR La Maisonnette (Hôtel) 9 rue quai Louis Blériot
75016 PARIS
(1) 42 98 42 42
FR Le Star (Hôtel) 87 av Émile Zola
75015 Paris
(1)45 78 08 22 Réf: Travland
FR L’Espérance 15 rue Pascal
75005 Paris
(1) 47 07 10 99
FR Mary’s Hôtel 15 rue de Malte
75011 Paris
(1) 47.00.81.70 153 F le premier prix (métro Oberkampf)
FR Palmon 30 rue Maubeuge
75009 Paris
(1) 48 78 44 82
FR Quirina 46 rue de Trévise
75009 Paris
(1) 47 70 87 01 FR
FR Riboutte 5 rue Riboutte
75009 Paris
(1) 47 70 63 36 FR
DK Vigen Eberltoft, Danemark Lieu de la 1ère Fantasia Fair en 1993

StroumpfAssis1
3.       Restaurants

V PAYS Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
FR Bar des Amis (Le) 24 rue Malar
75007 Paris
(1) 45 51 22 94 Le patron [est] un peu écolo sur les bords, mais sympathisant.

Les Travs et Trans sont bien accueillis

FR Bistro du curé (Le) 21 bd de Clichy
75009 Paris
48 74 65 84 ouvert du lundi au samedi 12à 15h 19à 24h (on rencontre TS et TV)
FR Caveau (Le) 4 rue Gambetta
64200 Biarritz
59 24 16 17
FR Chalet Maya (Le) 5 rue des Petits Hôtels
75010 Paris France
(1) 47 70 52 78 Petite carte légère le midi.

Menu Unique le Soir avec énormément de choix.

Fermé le dimanche et le lundi midi

FR Chaumont Laumière (Le) 30 av de Laumière
75019 Paris
(1) 40 40 02 04 Spécialité de Couscous.

Très bon accueil.

Vous aurez très souvent l’occasion de retrouver beaucoup de nos amies travesties à dîner le mercredi

FR Chic (Le) 19 rue des Prairies St-Gilles
[44000]  Nantes
31 94 48 72
FR Cocarde (La) 7 rue Marie Stuart
75002 Paris
(1) 40 39 05 09 Un petit restaurant sympa agréable.

Cuisine Française prix raisonnables, trav sont bien venus.

Ouvert 19h-02h, sauf les dimanche

Gérant très sympa.

Métro Étienne Marcel

FR Galère (La) 156 av d’Italie
75013 Paris
(1) 45 89 15 50 Restaurant italo-grec.

Grillades Crêpes Cocktail de fruits et ambiance musicale. Menu à 75 F. (Karaoké le samedi soir)

FR Jardin des Berges (Le) 90 rue du Dessous
des Berges
75013 Paris
(1) 45 83 46 15 Spécialités: Salade chaudes et froides.

Grillades, croustilles françaises.

Couscous au choix.

Menu à 68 F. et carte

FR Petit Moulin (Au) 17 rue Tholoze
75018 Paris
(1) 45 52 42 16
FR Pierquin Céline 26 rue Vinaigrier
75010 PARIS
(1) 46 07 07 91 Ambiance sympa, style restau. ouvrier, menu le soir à 55 et 60 F. (!) copieux. Toujours plein.
? FR Tabac bleu (Au) 177 rue du Faubourg
Saint-Martin
75010 PARIS
(Gare de l’Est)
(1) 42.05.46.02 de 12h à 3 h ou + , prix raisonnables.

Risque de déménagement

FR Tendinha (A) 13 rue du Roi d’Alger
75018 Paris France
(1) 42 55 56 90 Restaurant portugais cher,

venir habillé correctement. Cher . Demander Maria

? FR The Foufounes 40 rue Vieille du Temple
75004 PARIS
(1) 42 78 86 12
FR Vieille Trousse (La) 6 bd St. Germain
75005 Paris France
(1) 43 25 88 18 Spécialités mexicaines ambiance ludique et transformiste. Le publique participe.

Le personnel est adorable, complice avec les travs. Il est prudent de réserver.

Prix très abordables

FR Villa (La) 4 villa St. Michel
75018 PARIS
(1) 44 85 32 71 réservé car très souvent complet. Bonne cuisine française
BE Moda Moda 343 Chaussée de Waterloo
1060 Bruxelles
(077) 34 60 58 restaurant « flétichiste » [hi hi] dirigée par la belle Jennifer (TS)

Isa37-4.jpg
4.       Bars

Note  : en général les bars et boîtes homo reçoivent bien les transsexuels et les travestis.

V PAYS Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires S
? FR Carmen (chez)
(Société Vivienne)
53 rue Vivienne
75002 Paris
42 36 45 41 Grande chaleur humaine de Carmen, la tenancière.

Homos et transsexuels.
De 22h à 9 du matin.

FR Lorrine 17 Rue de Caulaincourt

75018 Paris

(1) 42 62 03 92 Corinne la patronne avec son fume cigarette est très accueillante

C’est un bar de nuit où l’on peut dîner et y faire des rencontres

FR Socrate (Le) 3 allée Turenne

[44000] Nantes

40 08 02 42 Le Socrate, Bar Pub où vous pouvez vous donner rendez-vous sans risque de vous faire mettre à la porte
FR Trois Marches (Les) 13 rue Lamartine
37000 Tours
(1) 47 37 01 73 Bar ambiance cadre rustique

ChanteurFrancais
5.       Cabarets, boîtes de nuits …

La croix « X » dans la colonne marquée « S » indique un spectacle permanent de travestis et transformistes.

V PAY Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires S
FR Club 18 (Le) 18 rue du Beaujolais
75001 Paris
(1) 42 97 41 49 Près du palais Royal.

Club essentiellement homo mais les trans et travs y sont bien accueillis.

Clientèle jeune et avide de techno

Plus jeune que le Scara. Plus petit que le Scorpio,

Consommation aux environ de 80 F.

FR Club 71 – La gamme 71 rue George Courteline
37000 TOURS
(16)

47.37.01.54

FR Disco 7 7 rue Rougière
06400 Cannes
93 39 10 36 Demandez Patrick ou Alain.

Il y a aussi des spectacles [de] transformistes.

Nous y sommes Très bien accueillis

FR Entracte (L’) 25 bd Poissonnière 75002 PARIS 40.26.01.93 ou

40.26.60.31

à voir, réservé le soir aux femmes homosexuelles
FR Entre Nous 17 rue Laférière
75009 Paris
(1) 48 78 11 67 Boîte F-F
FR Folies Pigalles (Les) 11 Place Pigalle

75009 Paris

48 78 25 56 Ancien cabaret, gardé en l’état. Cadre charmant et inattendu. Les folies organise très souvent des soirées où les Trans et les Trav sont bien acceptés. Clientèle jeune, mais bien répartie entre Homos et Hétéros. Quelques Travs Asiatiques.

Musique Top 50 et Techno.

Consos au environ de 60Fr.

Parking difficile surtout dans ce quartier (évitez les fins de semaine) Clientèle moins agréable en fin de semaine car on y reçoit la banlieue. A ne fréquenter que la semaine

CH Garçonnière (La) Genève
FR Michou (chez) 80 rue des Martyrs 7518 PARIS (1) 42 57 20 37 repas/spectacle : 500 F

spectacles transformistes et travestis

S
FR Mme Arthur (Chez) 80 bis rue des Martyrs
75018 PARIS
(1) 42 54 40 21 Diner-spectacle transformiste et travesti S
FR Moune ou Moon (Chez) 54 rue Pigalle

75009 Paris

(1) 45 26 64 64 Les Travesties sont très bien accueillis,

bonne ambiance le verre coûte environ 100 F. On y danse il y a plusieurs spectacle de streep.

Ouvert à tous sauf le dimanche réservé aux femmes.

Ouverture vers 23H

FR Nello (Chez) 8 rue Auguste Chevalier
37000 TOURS
(16) 47 39 12 11
FR New Kastel (Le) av Louison Bobet

29150 Châteaulin

98 86 18 11 Club discothèque Châteaulin ouvert vendredi et samedi de 23H à 4H
FR Piano dans la cuisine (Le) 2b rue de la verrerie

75004 Paris

(1) 42 72 23 81 Cabaret Spectacle de travestis.

Il vaut mieux arriver pour 20h45 et surtout réserver avant

FR Piano Zinc (Le) 49 rue des Blancs Manteaux
[75004] Paris
18h à 2h sauf le lundi.
FR Queen (Le) 102 av des Champs Élysées

75008 Paris

42 89 31 32 Une des plus grande discothèque de Paris et en plus situé sur les champs. Le Queen nous accueille et organise tous les dimanches soir des spectacles de transformistes sortant de chez Michou ou Madame Arthur. Si vous ne craignez pas votre première sortie sur les Champs Élysées, il faut se baigner dans l’atmosphère du Queen. Techno à 1000%. Spécial si vous n’êtes pas vaccinés. Attendez vous à être accompagné de 800 personnes environ, cela peut couper le souffle et donner des frissons dans les petites culottes.

Consos environ 50 F.

FR Scaramouche (Le) 44 rue Vivienne

75002 Paris

(1) 42 33 24 89 La discothèque fétiche du monde Trans et Travs de la capitale.

Spectacle de transformistes tard dans la soirée.

Discothèque avant tout Homo, mais nos amis savent être gentils. Tranquillité au bar en haut et atmosphère plus chaude et plus speed en bas vous aurez le choix.La présence des Travs et des Trans est de plus en plus nombreuse espérons que notre ami Fabrice saura toujours nous accueillir avec la même complicité.

Consos + entrée tarif unique 58 F.

Musique techno et Top 50 assez jeune. On se gare facilement rue Vivienne.

S
FR Scorpio (Le) bd des Italiens
75002/9 Paris
Homo.
FR Temps d’Aimer (Le) 14 rue Alexandre Fourny
44000 Nantes
40 89 48 60 Boite discothèque à coté de la place de la République.

Vous y serez bien accueillies

? BE The Dolls Bruxelles ? S
? BE Le Grand Escalier Bruxelles S
? BE Les Mirabelles Bruxelles ? S
? BE Dzi Croquettes Bruxelles ? S
? CAN Club Cléopâtre Montréal Hôtel les Pyramides
? CAN

Amataï
6.       Chausseurs

PAYS Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
? FR Chaussure Hélène 2 rue Lepic
75018 PARIS
42 64 07 40 voir M. Maurice, talons aiguilles pointure 46
FR City 55 55 rue de la Chaussée d’Antin
75009 Paris
Ref: Travland
FR Ernest 75 bd de Clichy
75009 Paris
Pointure jusqu’au 45, Salon d’essayages séparés et vente par correspondance
FR Hélène Leblanc 16 rue Thomassin
69002 Lyon France
78 42 45 04
FR Jimmy Chausseur 58 la Canebière
13001 MARSEILLE
91 54 25 05
FR Jimmy Chausseur 1 rue du Grand Moulin
42000 SAINT-ÉTIENNE
77 32 42 98
FR Neckerman 67093 Strasbourg cedex 88 81 81 18 Pour les inconditionnelle de la VPC,

choix assez important, généralement jusqu’à la pointure 42 et même parfois 43

FR Talon d’or (Au) 2 rue Guepin
44000 Nantes
40 35 79 45 Spécialiste talons hauts
GB Cover Girl Shoes 44 Crosstreet, London N1 2BA (44) 71 354 2883

BeautyBust
7. Vêtements, prêt à porter …

V PAYS Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
FR Angel Styliste 6 rue Nollet
75018 Paris
Robe jupes haut vinyl paillettes filet sur mesure.

Venir de la part de Louise

FR El Baraka Fringue 56 bd de Strasbourg
75010 PARIS
40 34 58 05 métro Gare de L’est ou Château d’eau
FR Étincelle Magasin de vêtements féminins et cuirs. Demander Daniel de la part de Mitou le mardi et vendredi après-midi et le lundi matin ou sur le marché de Villiers sur Marne le dimanche matin
FR Fred’ Fripe 99 rue Jean Jaurès
92300 Levallois-Perret
(1) 47 56 92 42

(1) 42 35 86 15

? FR Guerisold Barbès etc …
? FR Guerisold 76 rue Saint Antoine
75012 Paris
? FR Guerisold 158 rue Lafayette
75009 ? Paris
FR Jean Soudry Création 12 rue de Tanger

76000 Rouen

35 71 89 50 Design et fabrication.

Lingerie fine féminine.

Robes de cocktail.

Venez de la part de l’association DEF

FR King 105,107,117 av de Clichy
75018 PARIS
FR King vêtement femme 22 rue de Dunkerque
75010 PARIS
(1) 42 80 22 13
FR Maison du Bas (La) 1 rue Lepic
75018 Paris
? FR Momo Fringue 56 bd de Strasbourg
75010 PARIS
40 34 58 05 Voir Momo Fringue
FR Phylea 81 rue Quincampoix
75004 Paris
42 78 01 80
FR Soies et Dentelles de Béatrice 7bis rue Boulainvilliers
75016 Paris
(1) 40 50 13 32
FR Sun Shine 21 bd de Strasbourg
75010 PARIS
(1) 47 70 38 91 Le samedi, amie de Sandrine, robe [de]théâtre
FR Sunshine 131 bd Magenta 75010 48 78 83 57
FR Troc Neuf 38 rue Ballu
75009 PARIS
(1) 48 74 52 44 vêtements d’occasion
NL Boutique des artistes Utrechtsestraat, 47 AMSTERDAM pour vamper : falbalas, boa, assortiment de la Drag Queen
US Versatile Fashions P.O. Box 1051 Tustin CA 92681 USA 714 538 6498 de 8 à 17h heure locale, revues « Kindy contacts » et « Réflections » (vidéo « The mysteries of transsexualisme », …)

youarebeautiful
8.   Coiffeurs

 PAYS Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
? FR Maryse
(Alain Sive)
45 rue Fontaine
75009 PARIS
(1) 42 85 13 20 Salon de coiffure

(risque déménagement)

9. Perruques

Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
FR Any D’Avrey 25 rue Danielle Casanova
75001 Paris
(1) 42 60 21 42 Magasin Perruque. Le plus grand choix de perruques.

12 000 modèles en stock.

Le luxueux catalogue avec les conseil et les recommandations ANY d’AVREY vous sera envoyé gratuitement. (métro Pyramides ou Opéra)

FR E.C.A. (Sodipco) 45 bd Barbès
75018 PARIS
(1) 46 06 66 44

fax:46 06 66 69

Perruques à prix intéressants

(prix à partir de 200 F, catalogue)

FR Tropic-Beauté 37 rue Georges Sand 37000 TOURS 47 20 61 78 coiffure-perruques (entre 250 & 500 F)-Postiches-produits capillaire (possibilité de vente par correspondance)

MaquillageYeux
10.     Maquillage, magasins de beauté …

Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
FR Covermaq
Face Magic
ou Leg Magic
9 rue Brézin
75014 PARIS
45 40 82 22 Maquillage. camouflage, maquillage pour les jambes et le corps, MDM
FR Make Up
For Ever
5 rue de la Boétie
75008 Paris
42 65 48 57

Fax :

47 42 11 40

Magasin Beauté. Matériel et produits de maquillage professionnel, ouvert a tous et toutes

Très bonne qualité et prix très corrects.

Demander Awa Joure. Dans une cour (cache-barbe, 45 F)

FR Paris-Berlin 30 rue Chaptal
75009 PARIS
(1) 45 26 39 29

fax: 45 26 34 01

a un cache barbe assez blanc non gras 2W
FR Star Beauté 19 rue de l’Écluse
75017 PARIS
45 22 56 23

Panneau
11.     Instituts privés où se pratique l’épilation électrique

Les instituts, en France et ailleurs, où se pratiquent l’épilation électrique sont légions.

L’épilation électrique est une intervention médicale faite par un médecin dermatologue. Elle ne s’effectue pas à la légère. Elle est souvent douloureuse. Mal pratiquée, elle peut être cause d’infections ou laisser des cicatrices profondes et indélébiles (cratères…). C’est pourquoi on ne doit pas choisir le praticien à la légère, dont l’art et l’expérience est connue de réputation. Le critère de comparaison est le résultat obtenus sur d’autres personnes passés entre leurs mains. Il existe des contre indications médicales. Se reporter au chapitre « techniques d’épilations ». L’épilation électrique coûte très cher au total environ 80.000 F et est longue, minimum 2 ans, à raison d’une séance d’une 1 heure par semaine. Ces instituts sont cher, environ 800 à 1 000 F de l’heure. Il vaudrait mieux de la faire par un bon praticien en milieu hospitalier, pour raison médicale (raison de transsexualité reconnue médicalement).

Nous ne garantissons pas la qualité des instituts cités ci-après.

Se reporter aussi, au répertoire des « dermatologues électro-épilateurs », dans le chapitre « répertoire des médecins ».

PAYS Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
? FR Centre d’épilation définitif 39, rue Parmentier
7500 PARIS
(1) 47.00.71.80 sur RdV, 250 F du 1/4h

1000 F/H

FR Clinique d’esthétique 2 rue Pasquier
75008 PARIS
(1) 42 65 39 26 bonne qualité (> à 700 F ?)

(appelée encore Clinique Pasquier)

FR Centre Médical Europe 44 rue d’Amsterdam

75009 Paris

(1) 42 81 93 33 Magasin Esthétique. Mr Lecointre

épilation électrique,

Demande préalable [à] la Sécu.
(45 F/h après remboursement Sécurité Sociale)

Métro St-Lazare

FR Herscovici 3 rue St-Benoit
75005 Paris
(1) 42 60 70 20 Magasin esthétique. Épilation électrique 500 F/h
? FR Institut Capucines

(Centre Medes)

78 rue Monceau
75[008] Paris
Magasin esthétique. Épilation par sonde et électrique.

Prix intéressants

FR Institut du Ranelagh 74bis rue du Ranelagh
75016 Paris
(1) 42 88 36 42 Magasin Esthétique. Épilation visage et corps.

Soins du visage etc.

ATTENTION, cet institut n’a pas été essayé par nos soins.

FR Institut Fanny 32 place St Georges
75009 Paris
(1) 45 26 53 78 Magasin Esthétique. Centre de beauté et de relaxation masculin et féminin.

Épilation complète du corps.

Pose de faux ongles.

? FR Institut Mendès

France Système

78 rue de Monceau
75008 PARIS
(1) 45.22.53.58

(1) 42 93 48 78

500 F/h, ouvert de

de 10à 19 h et le samedi de 10 à 18 h (métro Villiers). Vente de

matériels médicaux-esthétiques.

? FR Institut Psyché

institut de beauté

11 rue du Pixerecourt 75020 Paris (1) 46 36 69 65

(1) 46 36 80 63

500 F/h, 10h à 19h
FR Nic Beauté 7 rue Biot
75017 Paris
(1) 47 87 86 94 Magasin Esthétique. Esthéticienne, épilation électrique et cire du Mardi au Vendredi
FR Start Beauté 19 rue de l’Écluse
75017 Paris
(1) 45 22 56 23 voir réf. « Start Beauté » au § 1.6
FR Tenco 31 rue du Château d’eau
750101 Paris
(1) 40 18 30 72 Magasin Esthétique. Métro Pyrénées,

Jules Joffrin, Gare de l’est,

Demander Charles de la part du CCL

FR Tangopium Coiffeur 55-57 av Simon Bolivar
75019 Paris France
(1) 42 08 36 29 Magasin Esthétique. demander Alberta
GB Transformation 52 Eversholt Street

Camden London

NW1 1DA, Great Bretain

(44) 71 388 0627 Magasin spécialisé TS,TV, soins esthétiques et où l’on peut tout trouver pour les TS et TV (vêtements …).

Accepte toutes les cartes de crédit.

GB Transformation 428 Bury OldRoad, Prestwick, Manchester, M25 5PR idem, directrice Anne Lloyd (TV)
GB Portland clinic 115A Lapwing Lane, Didsbury, Manchester, M20 0UR (44) 61 446 2311 traitement « hormonothérapique », chute de cheveux, conseils, problèmes de poids, maquillage
GB Ethos 1102 Stockport Road, Levenshalme, Manschester, A6 (44) 61 442 .. .. idem, ouvert du Lundi au vendredi de 10 à 18h et samedi de 10 à 17h

cropped-image-de-bibliotheque-21
12. Librairies

Lors de sa recherche on recherche la plupart du temps des informations sur la compréhension de son problème et des témoignages de personnes ayant vécu des expériences semblables, permettant de se situer par rapport à elles, et pour voir les difficultés qu’elles ont pu rencontrer. Mais le sujet est rarement traité, des livres sur le sujet peu fréquemment publiés et il difficile de trouver des librairies ayant quelques ouvrages sur le sujet, sauf commandes. En voici quelques unes où l’on a quelques chances de trouver quelques livres. La province est en général assez mal lotie. Sinon, il reste la consultation de grandes bibliothèques publiques. Se reporter au paragraphe « Bibliothèques » du chapitre « Revues et Livres ».

PAY Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
FR Mots à la bouche (Les) 6 rue Sainte-Croix la Bretonnerie
75004 Paris
42 78 88 30

fax: 42 78 36 41

Librairie Homo., toujours des livres neufs sur le sujet de la transsexualité (?-22h)
FR Scarabée d’Or (Le) 61 rue Monsieur le Prince
75006 Paris
46 34 63 61

fax:43 54 89 13

Librairie érotique (Fétichiste, S.M….). Reçoit certaines revues TV américaines ou Anglaises comme Taffeta …(10-19h)
FR Mona Lisait 8-9 rue Saint-Martin 75004 Paris 42 71 93 68 ? Bouquiniste, possède souvent des livres TS/TV d’occasion.
FR Regard Moderne (Un) 10 rue Git le Coeur
75006 Paris
43 29 13 93 Une librairie différente, tout ce qui [est] un peu hors norme (de temps en temps des livres sur le sujet)
FR Funambule (Le) diffusion 48 rue Jean-Pierre Timbaud 75011 Paris 48 06 74 94 Parfois des livres sur le sujet
FR Le Furet du Nord Grande Place
59000 LILLE
? Parfois des livres sur le sujet
US Lambda Rising New York (5ème av?) Librairie homosexuelle

Approuvé
13. Prothèses (pénienne, mammaires …), articles médicaux

PAYS Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
FR Barn’s Médical 25 rue de Terre Noire 42100 SAINT ÉTIENNE 77 25 81 11 Matériel médical, n’hésitez pas à les appeler, ils ont l’habitude de servir les travestis.

Magasin prothèses mammaires. Prix environ 750 F la paire.

Très pratique par correspondance

FR Concorde 276 rue des Pyrénées
75020 Paris
(1) 47 97 33 74 Sexshop, prothèses mammaires.

Magasin Érotique. Grande surface du sexe environ 400 m2, matériel SM, vêtements Latex, cuir sexy, cassettes vidéo, livres, cabines, gadgets

NL Anna de Nijs prothesen Johannes Verhuistraat 10, 1071 NC Amsterdam, Pays-Bas 020 66 22 549 Prothèse pénienne. Prix environ 2 500 F.
NL Dondoff International Postbus 688, 2400 AR, ALPHEN AAN DEN RIJN Prothèses mammaires (bonnets A, B, C du 70 au 110)
NL EMLA Crème anesthésiante à employer avant l’ électro-épilation

TeatreXIXs
14.  Cours théâtraux, de chant, de maintien, de glamour …

Il est important d’être crédible _ au niveau attitude et vestimentaire _ et de paraître vraiment femme pour ceux à vocations féminine. Les cours de phoniatrie ou théâtraux sont une des voies. L’autre est le « relooking » de sa tenue (pour éviter de paraître ridicule, ou l’objet de moqueries peut-être assez justifiées, en paraissant hors du contexte dans une tenue de carnaval ou de tapineuse de Pigalle). Les cours de « relooking » coûtent assez chers : 5 000 F la séance. Il peuvent être peut-être obtenus auprès des maisons de mannequins (à vérifier). Les cours de maintient et d’attitude féminine, sont difficiles à trouver (on peut en avoir quelques avant goût dans certains associations travesties : Beaumont, DEF,…. Voir le chapitre « Associations transsexuelles »).

Cette unique référence n’a pu être vérifiée et peut-être est-ce un « tuyau percé ». Toutes coordonnées de ce type de professeurs qui pourrait être placé dans ce guide sont les biens venues.

PAYS Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
FR ? ALT Paul 7 rue Scheffer
75116 PARIS ???
45 53 79 23

???

Cours de maintient, de glamour … (adresse à vérifier)
FR Le collège d’Hélène 4 square de Maubeuge
75009 PARIS
40 50 80 99 Conférences, discussions, cours de découverte de son corps et de sa sexualité, dirigés par Hélène Lechevalier (prix moyen pratiqué, [de] 200 F à 400 F le cours d’une heure ; [il] existe des ateliers et stages).
FR Association DEF 4 square de Maubeuge
75009 PARIS
45 26 31 68

45 26 29 73

Association Désir d’Être Femme, même adresse que le Carré d’Hélène; associations amies, mais indépendantes l’une de l’autre (ouvert entre)

taillecrayonmecaniquedahle155.jpg
15.  Sexshops

Dans ces magasins, on trouve des prothèses pour les 2 sexes (prothèses mammaires pour MTF et prothèses péniennes pour FTM). On peut y trouver aussi des prothèses mammaires, en matériaux éponge (légères) et des slips en latex permettant de dissimuler le pénis (lorsqu’on va à la plage) et…

PAY Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
FR Concorde 276 rue des Pyrénées
75020 Paris
(1) 47 97 33 74 Sexshop, prothèses mammaires.

Magasin Érotique. Grande surface du sexe environ 400 m2 matériel SM, vêtements [en] Latex, cuirs sexy, cassettes vidéo, livres, cabines, gadgets.

tapetteAcon
16.  Ustensiles divers …

PAYS Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
FR Vieux campeur 48 rue des Écoles
75005 PARIS
(1) 43 29 12 32 Ustensile appelé Free-Lax permettant d’uriner debout pour les femmes (~20 F)

17.  Magasins, instituts spécialisés pour les transsexuels et les travestis

La plupart des pays nordiques sont assez ouverts sur la question.

En Angleterre, plusieurs centres et magasins sont dirigés par Stéphanie Anloyd.

PAY Nom établissement Adresse ou Lieu tel./Fax Commentaires
GB Albany Clinic 410 Bury Old Road, Manchester M25 1PS 061 773 25 25 Toutes de sorte de traitements y compris le traitement par hormones, par endocrinologues. En Angleterre, tout cela est officiel et autorisé (dirigé par Stéphanie Anloyd. TS elle-même)
GB Stéphanie Anloyd 428 Bury Old Road, Prestwich, Manchester, M25 PR 061 773 25 72 Catalogue / vente par correspondance de livres et de cassettes, de produits divers pour transsexuels et travestis (prothèses …)

Note : Comme à notre habitude, nous avons publié ce texte tel quel, moins les coquilles et plus les corrections orthographiques, les mots absents [entre crochets], les photos 😉 et de savoureuses coquilles comme les clubs « flétichistes » (attention danger tir de flèches), le traitement « homonothérapique ». Enfin nous apprécierons le clin d’oeil des perruques pour travestis (chap. 7) à 37 000 Tour, rue … Georges Sand 🙂

Source : jardin.secret.pagesperso-orange.fr


goldgirl1
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Les plus belles dolls (poupées réalistes), leurs fringues et accessoires 🙂
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Les hommes dans les métiers féminins

Pour nous aider à comprendre les problématiques du genre liés aux personnes transgenres et/ou travesties , nous vous proposons d’étudier ensemble le cas des danseurs professionnels qui exercent un métier réputé très féminin au point que l’on soupçonne systématiquement les danseurs d’efféminisation et/ou d’homosexualité.

Pour illustrer le propos, nous vous proposons en premier lieu :

  • un extrait d’une étude universitaire qui aborde aussi les cas des fleuristes, coiffeurs, enseignants, agents d’entretien, employés administratifs de la fonction publique, aides à domicile et aides ménagères, aides-soignants, secrétaires, infirmiers, hommes pratiquants le métier de sages-femme, assistants maternelles, employés administratifs d’entreprise, vendeurs de magasins d’articles féminin …etc.

  • un reportage vidéo de danseurs peu communs… (dont la photo à la une de Stephan M. Photography© est extrait).

Extrait de l’étude :

…Les “masculinités” à l’épreuve des métiers “féminins”

Marie Buscatto et Bernard Fusulier
For our readers of English language : Presentation. “Masculinities” Challenged in Light of “Feminine” Occupations. Go to chapter IV n° [29]

Discutons le cas plus précis des danseurs italiens étudiés par Chiara Bassetti dans ce numéro [de Revue.org]. Dans le choix de cette pratique, les danseurs sont sans cesse confrontés à la double stigmatisation d’efféminisation et d’ho­mosexualité traversant la pratique de la danse pour les hommes dans les sociétés contemporaines depuis la fin du XIXème siècle.

Ce double soupçon est si lourd à porter socialement qu’il affecte la possibilité même de danser pour les garçons aux plus jeunes âges (confer le film de Stephen Daldry, “Billy Elliot”) : la plupart des danseurs professionnels rencontrés ont commencé à la fin de l’adolescence et le font le plus souvent de manière “involontaire”, en lien avec une autre pratique (théâtrale par exem­ple) ou une incitation extérieure (des “potes” dansant du hip hop). Les rares danseurs précoces évoquent d’ailleurs des moqueries incessantes et un dénigrement constant…

Ces danseurs n’en vont pas moins accepter de s’impliquer dans la danse et de devenir des professionnels en s’appuyant notamment sur des “antidotes” afin d’assumer, individuellement et collectivement, une pratique fort transgressive.

Une première stratégie, collectivement construite, consiste à valoriser le caractère “masculin” de la pratique. D’une part, la danse au masculin tend à être définie comme une pratique artistique, fondée sur la créativité, la virtuosité et l’excellence des danseurs, qualités qui permettraient de dépasser ainsi les stéréotypes féminins stigmatisants.

[Une seconde stratégie]. D’autre part, la danse tend aussi à être définie par certains sur le registre de la pratique sportive, les danseurs valorisant alors le caractère athlétique des gestes et le nécessaire auto-contrôle que son exercice suppose. La danse est ainsi “masculinisée” dans ses traits principaux afin d’éliminer au mieux les stigmates “féminins” faisant de celle-ci une pratique gracieuse et élégante.

Une troisième stratégie, plus individuelle, consiste pour le danseur à pratiquer dans des styles plus “masculins” – hip hop par exemple –, ou plus mixtes – danse contemporaine par exemple –, ou de “choisir” des tenues de scène, ou de mettre en place des gestes chorégraphiés “masculins” afin de se dissocier au mieux du caractère “féminin” de la danse incarnée par la ballerine classique en tutu rose.

Par : Marie Buscatto et Bernard Fusulier
Marie Buscatto, Professeure des Universités en sociologie ; I.D.H.E., Université Paris 1 Panthéon Sorbonne – Cnrs.
Droits d’auteur © Recherches sociologiques et anthropologiques
SOURCE : Revue.org

Double Genre : Si ce type d’article vous intéresse, faits le nous savoir en laissant un message en commentaire (en bas de page).
Pour illustrer cet article, nous avons trouvé cet article très original sur le net :

L’homme qui dansait parfaitement avec des talons !

Yanis Marshall est un danseur, chorégraphe et reconnu comme le meilleur professeur de danse en talons. Il a intégré plusieurs troupes de comédie musicale, dont le « Roi soleil » (à l’âge de 16 ans) et « Les Dix Commandements ». Mais il est surtout reconnu pour développer le Street Jazz à l’américaine en France suite à sa rencontre avec son homologue américaine Sheryl Murakami au Broadway Dance Center à New York City.
Il a participé à l’émission télévisée Britain’s Got Talent accompagné de Arnaud Boursain et Mehdi Mamine où il finira à la 11ème place.

Leur excellente danse en talons aiguilles sur un medley de Beyoncé.

en répétition :


ou ici

Yanis Marshall danse

Leur passage à Britain’s Got Talent :

beyonce Yanis Marshall

Le medley Spice Girls dans les rues de Paris

 

Publié le 20 juin 2014 à 13:14
Par : Max //
SOURCE : Tuxboard.com

À quand le bikini pour homme ?

EleaCom

Maillot de bain féminin pour homme

Extraits du tchat d’un magasine féminin

QUESTION de

1 – Michel – 6 mars 2006 à 9h45
Bonjour, je voudrais vous parler d’un problème que j’ai. Je vais à la piscine assez souvent, car ma copine adore nager et plonger et elle aime bien que je l’accompagne. Mais pour choisir un maillot de bain, je suis toujours assez ennuyé : je n’aime pas le « slip de bain » classique que je trouve peu élégant (on a l’impression d’être en sous-vêtement) et pour des raisons d’hygiène, c’est interdit de se baigner en short (même les « cyclistes » sont refusés).

Je trouve que les femmes ont plus de choix. Pour elles, il y a plein de styles différents de maillots. Pour ma part, je trouve que certains maillots une pièce pour femme, ceux de style plutôt sportif avec le « dos nageur » notamment, ne seraient pas forcément ridicules sur un homme. A condition de choisir des couleurs sobres, une coupe pas trop échancrée aux jambes et des bretelles un peu larges pour que ça fasse quand même viril (on ne va évidemment pas mettre un bikini).

Moi ça me plairait de porter ce genre de maillot, mais bien sûr ça risque de faire rire beaucoup de gens et il risque d’y avoir pas mal de commentaires douteux. Alors je voudrais savoir, quel serait votre réaction face à un homme qui ferait ce choix?
Je précise que j’ai une trentaine d’années, et que je ne suis absolument pas un travesti : on ne me fera jamais porter une robe, même pas pour Mardi Gras!
Merci d’avance pour vos réponses !

REPONSES

2 – Lucie – 7 mars 2013 à 21h39

Bonjour,  c’est vrai que ça choquerait peut-être au départ, mais la mode c’est quoi ? C’est tout simplement quelqu’un qui à osé porter un vêtement que jamais personne n’avait osé porté auparavant et qui à plu ! Peut-être lancerais-tu une mode avec les maillots de bains 1 pièce homme ! Et tu ferais mon bonheur par la même occasion, car je les fabrique ! MDR !

Je suis créatrice de maillot de bain sur mesure et personnalisé !
En as tu parlé à ta copine ? Qu’en pense-elle ?  Salutations

3 – Beauvaisis – 9 mars 2013 à 12h41

 Si tu veux porter des strings maillots de bain pour homme fait le. C’est ton corps et pas celui des autres. Personnellement j’en porte depuis 1 ans et la plage aussi, mais tout dépend des endroits bien entendu ; par exemple je pars en vacance aux iles Baléares et je porterai mon string J’en porte également avec des jeans taille basse, cela ne regarde que moi. On m’aime comme je suis.

4 – Michel – 9 mars 2013 à 18h24

En réponse @Beauvaisis

Merci pour ces réponses encourageantes ! Pour ma part le string ne me branche pas, mais chacun ses goûts, je ne critique pas!

5 – Pace – 12 mars 2013 à 20h02

Je n’aime pas les maillots de bains style « slip », et le short qui gonfle dès que tu sors de l’eau. Il y a 2 ans, j’ai offert à mon homme un shorty en stretch… Huuum…. j’aime beaucoup et lui qui n’aime pas trop se montrer rien qu’en bermuda est conquis. Mais comme on dit les gouts et les couleurs, ça ne se discute pas.

6 – Gilbert – 20 mars 2013 à 20h09

Tout à fait d’accord avec toi, je trouve le maillot de bain une pièce bien plus esthétique
J’en ai déjà porté un, c’était le modèle « Aquablade Hydrasuit » de chez Speedo, et j’ai trouvé cela très classe.

7 – Gambette – 21 mars 2013 à 11h41

T’as pas une photo que l’on puisse voir à quoi ressemble un homme dans un maillot une pièces. En effet j’arrive pas à imaginer.

8 – Coupleaubagnais – 22 mars 2013 à 17h19
En réponse à @Pace

Moi aussi pour son anniversaire, nous aussi allons souvent à la piscine et à la mer. Pour la piscine, je lui ai offert un maillot-boxer noir en lycra. il en  est pleinement satisfait.

il trouve, et moi aussi, que c’est bien plus élégant. Sinon, de temps en temps, à la mer (quand on n’est pas sur une plage naturiste… et oui….), il a un shorty blanc…… j’aime assez bien car mouillé, c’est transparent…. allez bon courage pour ton achat de maillot !!!

9 – Paul – 29 mars 2013 à 10h02
Pour la petite, histoire , l’homme a toujours eu un côté féminin, et lui empêcher et lui retirer, les quelques choses, qu’on avait de coquet. Dans les année 50, le maillot une pièce masculin existait déjà, au temps des romains l’épilation du corps était fort à la mode, jambes comprises , et pourtant les gens avait du respect.De plus un maillot 1 pièce , à la piscine, avec une épilation obligatoire, du corps serait , pour moi bien-vue, si on explique aux gens que c’est pour l’hygiène. Moi, pour ma part, à la piscine, les qui perdent leurs poils, et qu’on les ramasse dans la bouche, et ceux qui perdent leur maillot en plongeant, c’est pas très hygiénique. Voilà, ma réponse.

10 – Jacques – 30 mars 2013 à 16h51

Je nage avec un maillot une pièce. Je vais parfois nager en maillot une pièce noir type combi-short. Avant j’allais tous les jours (sauf un problème d’intolérence ) près de chez Moi. A ce jour je vais à Bruxelles

11 – Albert – 03 avril 2013 à 09h07

Bonjour, bien moi j’ai osé le faire et finalement maintenant je vais toujours à la piscine en maillot une pièce; ça peut peut être choquer des personnes vu que c’est peu habituel. Mais j’ai vu personne qui a éclaté  de rire ; de temps en temps on me regarde, mais sans plus. Les gens s’en foutent un peu et c’est vrai que je me mets en une pièce style sport noir.

12 – Jaco – 29 mai 2014 à 13h17

Moi j’adore…Je suis un homme, j’ai essayé récemment en piscine publique. Pour le moment je reste discret, c’est à dire que je j’enfile entièrement une fois dans l’eau. Certaines femmes ont eu des regards étonnés (tout le monde a des lunettes ..) Je n’ai pas l’impression que les maitres-nageurs l’ai remarqué… Quelle sensation agréable de nager en une pièce..

Les dates et les pseudos ont été modifiés
Crédit Photo : PlaneteElea.com – Article 38 maillots improbables (à visiter absolument)

SOURCE : AuFeminin.com

[Double Genre dit : A quand le bikini pour l’homme ?

Nous avons bien aimé la question n°1 de Michel qui précise :
– « Je trouve que les femmes ont plus de choix. Pour elles, il y a plein de styles différents de maillots. »

Et la réponse n° 9 de Paul qui expose que :
– « l’homme a toujours eu un côté féminin… »
mais fait vite marche arrière en invoquant l’histoire romaine :
– « au temps des romains l’épilation du corps était fort à la mode. »
et amène une raison conventionnelle, voir plus convenable :
– « si on explique aux gens que c’est pour l’hygiène. »

Et nous disons @Paul :
mais non ! c’est pour le plaisir de s’habiller comme on le veut ! Quant à l’opinion que professent les gens sur notre apparence, on s’en gausse comme de notre première liquette qui était peut-être une barboteuse, comme c’était jadis la mode.

Enfin, si on fait des efforts, c’est avant tout pour nous plaire, ce qui est effectivement complexe, parce que nous sommes particulièrement exigeant avec nous-même ; mais n’est-ce pas là le prix à débourser pour obtenir quelque satisfaction ?]

BONUS : 2° Article : « L’évolution du maillot de bain pour homme depuis 100 ans »

https://www.youtube.com/watch?v=NRl-eh7dTuo

En 100 ans, les maillots de bain pour hommes ont bien évolué ! Le magazine Glam a publié une vidéo de l’évolution des maillots pour hommes depuis 1900. Auparavant les hommes portaient un costume de bain et étaient très pudiques, à tel point qu’en Angleterre le port d’une swimming robe (sorte de jupe longue) était obligatoire afin de cacher au maximum les parties intimes. L’essor de la natation dans les années 1950 fera émerger le Topper ou moule-tout avec le célèbre maillot de bain Speedo venu d’Australie. L’influence du surf dans les années 1980 favorisera le port de caleçons longs chez les hommes avec le maillot short Quicksilver.

Par : Magazine Glam / Mode.com
publié le : 07.08.2015
SOURCE : Atlantico.fr
§

France, devenir Transgenre ou Transsexuel

VivreAmaGuise

Titre original : « Être transgenre, devenir transsexuel, en France »

Depuis 2012 et l’élection de François Hollande nous avons beaucoup parlé du « mariage pour tous », c’est-à-dire l’élargissement du mariage aux personnes de même sexe. Le mouvement LGBT s’est beaucoup manifesté en faveur (évidemment) du mariage pour tous. Pourtant, si le « L », le « G » et le « B » de LGBT étaient directement concernés et connus de tous (respectivement lesbiennes, gays et bisexuels), le « T », pour transsexuels, n’était pas directement concerné, et est moins connu du grand public. Gros plan sur la transsexualité et le transsexualisme, en France.

Tout d’abord, il est important de faire la part des choses. En effet, il y a beaucoup d’amalgames, de confusions et d’ignorance lorsqu’on aborde le sujet de la transsexualité. Premièrement, il faut définir et différencier transsexualisme et transsexualité, car ces deux termes sont différents.

Quand on parle de transsexualisme, on parle d’une personne transgenre, c’est-à-dire une personne qui a l’apparence du sexe opposé de son sexe biologique de naissance, mais qui ne va pas nécessairement l’inscrire totalement dans son corps par une opération, c’est donc une personne qui se sent, dans « sa tête », du sexe opposé à son sexe biologique, mais qui n’est pas opérée et n’a donc pas changé de sexe (et ne souhaite pas changer de sexe).

Au contraire, la transsexualité concerne les personnes transgenres, qui ont souhaité changer de sexe (ou le souhaitent et ont entrepris les démarches pour), et qui ont donc le sexe biologique opposé à leur sexe biologique de naissance.

Concrètement, si on prend le cas de quelqu’un né homme, un transgenre est un homme qui se sent femme, qui s’habille comme telle, qui se prénomme comme telle, qui est devenu une femme, mais qui a gardé l’organe génital d’un homme (son organe génital de naissance), alors qu’une transsexuelle est un homme qui est devenu une femme, qui a changé de sexe (et qui a donc un organe génital féminin, opposé à celui à sa naissance), c’est en quelques sortes une personne qui est arrivé à l’étape finale de la transformation (qu’on appelle transition) et est désormais une femme. Quand on parle communément de « trans », cela regroupe les transgenres et les transsexuels. Le terme trans est en effet utilisé par tous (trans et non trans) pour regrouper transsexuels et transgenres.

Globalement, que ce soit pour le transsexualisme ou pour la transsexualité, on parle d’identité de genre, ou d’identité sexuelle (ce terme est contesté par la communauté trans). L’identité de genre c’est le l’identité psychique, d’une personne, c’est-à-dire le fait de se sentir homme ou femme (les termes hommes et femmes sont des constructions sociales). Cette identité n’est pas forcément la même que l’identité biologique, c’est-à-dire l’identité de naissance (mâle ou femelle), on parle alors de transidentité. Ce phénomène est expliqué en partie médicalement, puisque certains chercheurs ont prouvé, que des personnes avaient des anomalies hormonales, et donc était biologiquement, en partie, femme dans un corps d’homme ou homme dans un corps de femme, ce n’est en revanche, pas le cas pour tous.

Cette distinction entre identité de genre et identité biologique (on peut parler d’identité psychique et d’identité physique) permet l’existence de la transsexualité, et le fait que certaines personnes, qui se sentent hommes se retrouvent dans le corps d’une femme, ou l’inverse, et souhaitent rétablir ce qu’ils considèrent comme « une erreur de la nature », et changent de sexe, physiquement (transsexuels) ou psychiquement (transgenres). Concrètement, une femme trans (transgenre ou transsexuel) est une femme qui est née dans le corps d’un homme, et un homme trans est un homme né dans le corps d’une femme.

Par ailleurs et contrairement à ce que l’on pourrait penser, le transsexualisme n’est pas si « nouveau ». En effet, des chercheurs ont établi avec certitude l’existence de transgenres… à la préhistoire ! En effet, certains homo-sapiens, hommes, étaient des transgenres, et se comportaient comme des femmes, et donc, se sentaient, naturellement, femmes. De plus, ils étaient parfaitement acceptés par la société de l’époque, une société, d’après les chercheurs, plus égalitaire et avec moins de constructions sociales. Bien entendu il n’y avait pas de transsexuels puisque la transformation n’était pas techniquement possible, mais c’est une preuve que le transsexualisme n’est pas un fait contemporain et que cela a en fait, toujours existé*.

.[Sources de l’auteur : il s’agit d’une étude ethnographique de chercheurs canadiens qu’on peut retrouver en anglais (je ne parle pas anglais) ici : http://www.springer.com/about+springer/media/springer+select?SGWID=0-11001-6-1438341-0
je n’ai trouvé aucune mention de la méthodologie. Un article reprend cette étude en Français : http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/10/transsexualite-societes-ancestrales_n_4036596.html].

Non, un transsexuel n’est pas un homosexuel

Il faut également faire le point sur une croyance commune. Un transsexuel n’est pas homosexuel, en tout cas pas nécessairement (puisqu’il peut l’être). En effet, la transsexualité n’est pas une orientation sexuelle, et c’est [là] tout le paradoxe du mouvement LGBT.

Il faut là aussi, différencier identité de genre et orientation sexuelle. Ce sont deux termes totalement différents. L’identité de genre, comme expliqué, est l’identité psychique (homme ou femme) alors que l’orientation sexuelle est le fait d’être attiré par une personne du sexe opposé, par une personne du même sexe, ou par les deux. Ces deux termes ne s’excluent pas. Par conséquent, une personne a une identité de genre, et une orientation sexuelle. Par exemple, une femme trans (c’est-à-dire une femme née dans le corps d’un homme) qui est attirée par les hommes, est hétérosexuelle, alors qu’une femme trans attirée par les femmes est homosexuelle, et vice-versa pour un homme trans. Bien entendu, un trans peut être également bisexuel.

Il y a également bon nombre de clichés et de confusions vis-à-vis des travestis et des drag-queens notamment. Les travestis ne sont en rien des trans. En effet se travestir est le fait de se déguiser [se vêtir svp – Ndle] en sexe opposé à son sexe biologique et psychique. En effet il s’agit par exemple d’hommes, qui se déguisent ponctuellement en femme, mais qui restent des hommes et se sentent homme (leur identité de genre est la même que leur identité biologique). C’est la même chose pour les drag-queens, qui sont des hommes qui se déguisent en femme dans un but de spectacle incluant du chant ou de la danse. Ces personnes ne sont pas nécessairement trans (elles peuvent l’être). En effet certaines drag-queens ont leur identité de genre différente de leur identité biologique, mais ce n’est pas le cas de tous. On peut citer l’exemple célèbre de Conchita Wurst, gagnant de l’eurovision 2014. Celui qui a l’apparence d’une femme mais qui s’appelle en réalité Tom Neurwith a tenu à rétablir une vérité, lorsqu’on lui demande s’il [est] transsexuel : « Je ne suis pas trans­sexuelle, je suis une drag-queen » avant d’ajouter « Vous n’avez pas compris, je ne suis pas transsexuelle, je suis une drag-queen. Et nous, les drag-queens, on crée une sorte d’illusion (…) On est là pour divertir, il y a tout un show, tout un spectacle. Être né dans le corps du mauvais sexe, ça c’est une autre histoire, c’est complètement différent de ce que l’on vit nous. ».

Conchita Wurst n’est donc pas un transsexuel, ni même un transgenre, à l’inverse d’une autre personne célèbre, Catlyn Jenner. Caitlyn Jenner, né Bruce Jenner, ancien champion olympique et star de téléréalité aux Etats-Unis est un transsexuel, car c’est un homme (qui a toujours vécu comme tel et qui a une famille et des enfants) qui se sentait femme et qui a décidé de changer de sexe depuis un an, au travers de traitements hormonaux et une opération de changement de sexe à venir. Sa transition a été plutôt rapide, puisqu’aux Etats-Unis, c’est beaucoup plus [célère qu’] en France.

Changer de sexe, en France

Le changement de sexe en France est considéré par la communauté trans comme difficile et laborieuse. En effet, entre la prise de conscience, la transformation physique et l’obtention d’un nouvel état civil, le processus est long et dans bien des cas douloureux. Selon Samantha Monfort de l’association ORTrans qui accompagne les trans dans leur démarche, il faut compter entre 3 et 9 ans. Autant dire que ce n’est pas une démarche irréfléchie.

En effet, les transgenres français souhaitant devenir transsexuels (et donc changer de sexe) doivent avoir une démarche précise, jugée trop contraignante par la communauté trans. Il faut tout d’abord se faire délivrer un certificat psychiatrique attestant être effectivement un transgenre (appelé officiellement « syndrome de transsexualisme »). Ce certificat s’obtient à travers des séances de psychiatre. Cela dure souvent longtemps (en moyenne 2 ans), même si il n’y a pas de limite (ni même un minimum) de temps pour obtenir ce certificat. Si en France le transsexualisme n’est plus considéré comme maladie psychiatrique (depuis 2010 et une loi de Roselyne Bachelot), la communauté trans dénonce le fait que ça l’est toujours dans les faits puisqu’il faut obligatoirement passer par un psychiatre pour entrer en transition.

Après avoir eu ce précieux certificat, il faut également impérativement avoir recours à la stérilisation. La stérilisation est notamment nécessaire d’un point de vue médical, car il est possible d’avoir des complications graves après le changement de sexe. Sans stérilisation, il [n’] est [pas] possible d’avoir accès au changement de sexe ; c’est donc une étape obligatoire (et éliminatoire, en quelques sortes, si ce n’est pas fait). Il est également impossible de changer de sexe si la personne a eu auparavant, un ou plusieurs enfants.

Une fois ces trois conditions drastiques remplies, il est possible d’engager le processus de transition pour changer de sexe. Cela commence par un traitement hormonal, accompagné par des opérations éventuelles pour modifier le corps (chirurgie esthétique : ablation des seins, modification du torse pour ressembler davantage à un homme etc…).

L’étape ultime est l’opération dite de réassignation du sexe, c’est le changement de sexe. Ainsi, suite à une vaginoplastie, une personne née homme change de sexe et a désormais un sexe féminin (vagin construit à partir de son pénis et scrotum existants), et à la suite d’une phalloplastie, une personne née femme devient un homme avec un sexe d’homme (pénis et scrotum construits à partir du vagin). Grâce aux progrès de la science, leurs nouveaux sexes permettent même (parfois, car cela dépend de la réussite de l’opération) d’avoir du plaisir sexuel, comme tout homme ou femme. Il faut cependant souligner que si cette procédure est réalisée en France, dans des établissements publics, elle est totalement remboursée par la sécurité sociale. Néanmoins, certains spécialistes se trouvent à l’étranger et certains transsexuels préfèrent aller se faire opérer à l’étranger, et donc payer (entre 5 000 et 10 000 euros) pour avoir un travail plus « propre » et plus réussi.

Cette trop longue procédure, semée d’embuches légales est dénoncée par la communauté trans, car trop contraignante et décourageante pour les transgenres qui veulent changer de sexe. Cependant, on peut également se demander si cette procédure n’est pas justifiée. En effet, cette transformation n’est pas une procédure banale, c’est un changement de vie, radical, sans retour en arrière possible (ou presque). Il y a certains transgenres qui ne sont pas prêts au changement de sexe, certains qui se trompent et ne sont pas réellement des transgenres et certains même qui ont changé de sexe et le regrettent désormais. C’est le cas d’Orlando et Mikael qui sont deux anciens transsexuels, qui ont fait l’objet d’une pièce de théâtre norvégienne (au nom très parlant de « Regretters »). Tous deux, étaient des hommes, ont changé de sexe, sont devenus des femmes, puis ont regretté leur geste et ont fait machine arrière, en rechangeant de sexe, pour revenir à leur sexe d’origine. Ces deux personnes ne sont pas les deux seuls cas du monde. Cela arrive parfois. Alors toute cette procédure n’est-elle pas nécessaire pour « faire le tri » et éviter de gâcher la vie de certaines personnes ?

Changer d’identité légale en France

Par ailleurs, il y a un autre problème législatif en France. Il faut obligatoirement changer de sexe physiquement (à travers la réassignation sexuelle) pour changer d’état civil (c’est-à-dire changer de sexe officiellement, à travers la loi). Ainsi, aujourd’hui en France, il est impossible de changer de prénom, de sexe (masculin ou féminin) à l’état civil si la personne n’a pas changé de sexe physiquement. Par conséquent, les transgenres sont exclus de cette procédure et ne peuvent notamment pas changer de prénom ce qui est très difficile dans la vie de tous les jours puisque officiellement, ils sont toujours considérés comme de leur sexe de naissance.

Nadya est une femme transgenre. Elle, qui est née homme, se considère comme femme bien qu’elle n’a pas changé de sexe physiquement (découragé par les trop longues procédures). Pourtant, sur sa carte d’identité, et malgré sa photo de « femme », elle se prénomme Sébastien, et un « M » pour masculin figure à côté de la mention « Sexe ». Quand un policier consulte ses papiers, on l’appelle monsieur et pour toute autre démarche officielle, on l’appelle monsieur. Elle souffre donc du fait qu’on lui rappelle une identité biologique qu’elle souhaite effacer au profit de son identité psychique. Certains trans, refusent même d’utiliser leurs papiers officiels pour vivre, de crainte qu’on leur rappelle constamment leur sexe de naissance. Par conséquent, ils n’ont plus accès aux aides de l’Etat, au logement et à tout ce qui nécessite des papiers d’identité. C’est là un véritable problème puisque ces personnes se marginalisent, se retrouvent parfois même sans domicile fixe. La communauté trans réclame donc un élargissement du changement d’état civil aux transgenres qui ne changent pas de sexe biologique (à défaut d’assouplir les contraintes pour changer de sexe), et donc là aussi, un assouplissement des contraintes légales du changement d’état civil.

Le changement d’état civil a également quelques répercussions, jugées mineures [???], sur la vie du transsexuel. Par exemple, s’il s’est marié auparavant, le mariage est rendu caduc. En revanche, il n’annule aucunement ce qui a été acquis jusque-là par la personne, comme les diplômes, ou la parenté, si la personne avait eu un enfant auparavant. Il est possible de changer le nom sur le diplôme, mais cela est au bon vouloir de l’établissement qui a délivré le diplôme.

Transsexualité et acceptation de la société

Aujourd’hui en France, les trans, souffrent régulièrement, du regard des autres, et de la société. En effet, tout comme l’homophobie pour les homosexuels, il existe, la transphobie qui est comme son nom l’indique, la haine et le rejet des transgenres et transsexuels. Il faut savoir que c’est seulement en 2012, que la transphobie a été pénalisée, et donc reconnue comme une discrimination envers les trans. En effet, auparavant la transphobie n’existait pas légalement (bien qu’elle existait dans les faits).

Globalement, la société a beaucoup de mal à accepter les trans. En effet, d’après l’enquête Jeune Trans (MAG-HES), 34% des jeunes trans français ont déclaré avoir déjà fait une tentative de suicide. Et 19% déclarent avoir été reniés par leur entourage. L’entourage, c’est-à-dire, la famille et les amis proches, sont d’ailleurs, quasi systématiquement, les premières personnes à discriminer ou à rejeter la personne trans. C’est aussi, toujours selon cette enquête, au travail que la transphobie s’exprime le plus. Pour exprimer cette transphobie au travail, une étude du National Transgender Discrimination Survey de 2011, montre que 26% des personnes trans perdent leur travail suite à l’annonce de leur transition (cette étude concerne les Etats-Unis). Plus généralement, et en France, 52% des trans interrogés se sentent discriminés au travail.

Cette enquête a tout de même révélé un grand nombre, de situations de tolérance et d’acceptation.

Une autre enquête, des deux associations françaises SOS-homophobie et Intertrans [?], a montré que chaque semaine, en 2011, une personne trans se faisait agresser, physiquement ou verbalement, sur le territoire français. Ces personnes sont victimes d’un acte transphobe (cela va de l’insulte, la discrimination, le rejet familial, l’agression physique, et même dans le cas extrême, le meurtre) et ont eu le courage de témoigner. Ce n’est pas le cas de tous et ce chiffre est donc très probablement sous-estimé.

Le regard de la société doit encore grandement changé pour une plus grand acceptation et démocratisation des transsexuels. Aujourd’hui, même si il n’y a pas de chiffre officiel, car le recensement de ce type de données est interdit en France pour l’INSEE, on estime à 20 000 transgenres en France.

La multiplication de personnalités connues, transgenres et transsexuels, et également des transsexuels au cinéma et à la télévision va dans ce sens pour diffuser un message de tolérance et d’ouverture. Laverne Cox, aux Etats-Unis, transsexuelle et actrice dans la série « Orange is the new black » est une icône de la communauté trans et milite en sa faveur. On peut citer également la série « Sense 8 » qui a comme sujet principal la sexualité et de l’identité de genre avec plusieurs personnages homosexuels, mais surtout un personnage transsexuelle et lesbienne, joué par l’actrice transgenre Jamie Clayton. Cette série est réalisée par deux réalisateurs, les frère et sœur Wachowski, Lana Wachowski étant une femme transgenre (anciennement Larry Wachowski).

Le combat de la communauté trans pour se faire reconnaître sans justifications, sans excuses et sans discrimination est encore long et difficile, mais les mentalités évoluent, et évolueront encore. Un jour, il est fort probable (et souhaitable) que les transsexuels ne soit pas différenciables des autres personnes, et soient des hommes, et des femmes à part entière.

Publié parThomas Sigismondi (son site)
Le mercredi 13 janvier 2016

Source : AgoraVox.fr

L’homme a toujours porté la jupe

Titre original :
« L’homme et la jupe »

Pas plus tard que cette saison, Zara Homme commercialisait deux pièces inhabituelles dans sa collection : un pantalon-jupe et un bermuda aux allures de pagne. Pas de quoi se pâmer, penseront certain(e)s, même si les dérivés de la jupe se font rares aux rayons « messieurs ». Peut-on y lire une volonté de démocratiser la jupe ? Sans doute ! Ces deux habits tombent à pic : on n’a jamais autant parlé des genres que ces derniers mois. On ne peut que se réjouir de l’intérêt des grandes marques pour la mixité vestimentaire. Je n’irai pas jusqu’à parler « d’évolution », cela dit, puisque la jupe pour homme est loin d’être une nouveauté.

Les origines du mâle

La rhingrave, la redingote, le chiton ou la houppelande sont autant de vêtements « ouverts » que portaient nos ancêtres. Par ancêtres, je n’entends pas nos arrière-grands-mères et plus loin encore mais nos aïeux au masculin. Cela surprend parfois les enfants devant leur premier péplum, mais généralement, il est assez convenu que les peuples méditerranéens – et pas seulement ! – portaient un vêtement ouvert, principalement pour le confort. L’imaginaire collectif est universel à ce sujet : on n’imagine pas l’Empereur César avec un costume de Président de la République en lieu et place de sa toge. Lorsque les Phocéens débarquaient dans la calanque du Lacydon, il est fort probable qu’ils portaient un himation, en rien comparable aux jeans Japan Rags des promeneurs du Vieux-Port…

00/05/2000. FILM
Gladiator de Ridley Scott (2000). Photo de Karine Weinberger/Gamma-Rapho via Getty Images.

Les livres d’histoire sont pleins d’hommes en jupe. Mais au-delà des manuels scolaires, les premiers ouvrages de nos jeunes pousses en regorgent également : Tintin enfile un kilt pour parcourir l’Île Noire, Alix est vêtu d’une élégante tunique vermillon et Iznogoud porte la fustanelle. Au-delà des œuvres historiques, la fiction nous donne aussi à voir des hommes aux vêtements ouverts, j’en veux pour preuve les Sith et les Jedi, souvent vêtus de très longues robes. Link, le célèbre Hylien de Miyamoto, n’a par ailleurs jamais porté autre chose qu’une tunique verte et son collant blanc, ce qui ne l’a jamais empêché d’être un héros de légende qui triomphe absolument toujours du mal.

Dans The Legend of Zelda: Ocarina of Time, Link porte une tunique verte (et courte !) tandis que (massive spoiler !) la princesse Zelda se travestit en homme.
Zelda no Densetsu: Toki no Ocarina 3D de Greezo (2011). Dans The Legend of Zelda: Ocarina of Time, Link porte une tunique verte (et courte !) tandis que (massive spoiler !) la princesse Zelda se travestit en homme.

La jupe a disparu !

Entendons-nous : la jupe pour homme n’a pas subitement disparu de la surface de la Terre, loin de là. Des hommes aussi influents que l’étaient ce bon vieux Roi-Soleil ou l’illustre Jean-Paul II avaient l’habitude des brises du matin caressant le siège, si je puis dire. Ce dernier exemple est volontairement provocateur puisque le Deutéronome (VIIIe – VIe siècle avant Jésus-Christ) interdit le travestissement, sacré Moïse. C’est ainsi que la différenciation entre les genres féminin et masculin s’est aiguisée au fil des siècles avec comme principe religieux qu’un homme ne doit pas s’accoutrer comme une femme et vice-versa. Le 16 brumaire an IX (ou le 7 novembre 1800), la préfecture de police de Paris interdisait même le port du pantalon aux femmes, loi qui n’a plus aucune valeur juridique de nos jours, selon le ministère des Droits des femmes. De fil en aiguille, certains effets sont devenus l’exclusivité des femmes ou des hommes comme, respectivement, la jupe ou le pantalon.

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Henri IV le bien aimé de Daniel Colas (2010). Jean-François Balmer dans le rôle du « roi préféré des Français ». La photographie provient de 20h59.

D’ailleurs, pendant des décennies, les femmes se sont battues pour avoir le droit de porter le pantalon que l’on assimile à l’homme, au sexe fort, à la domination. Elles l’ont depuis largement adopté, à tel point que dans certains collèges de France, les élèves n’ont plus le droit de porter la jupe, justement, à moins qu’elle ne tombe au-dessous des genoux. Le plus regrettable, c’est que bien peu d’hommes se battent pour le droit de porter la jupe, même chez les travestis. Hélas, le port d’un vêtement féminin reste un véritable tabou pour beaucoup, comme s’il y avait quelque chose de honteux ou de dégradant à porter une robe, des ballerines ou, pour en revenir à nos moutons, une jupe.

Collection Rock Your Jeans de Blanco Denim (2011). Les jeans, les grosses voitures et le bras de fer ne sont pas réservés aux hommes.
Collection Rock Your Jeans de Blanco Denim (2011). Les jeans, les grosses voitures rouges et le bras de fer ne sont pas réservés aux hommes.

Que se cache-t-il sous le kilt d’un homme ?

Aujourd’hui, il est assez cocasse de voir que certains vêtements considérés comme « féminins » et anti-virils sont en fin de compte issus du dressing des hommes. La marinière, les cavalières ou les combinaisons ont en commun d’être des vêtements particulièrement masculins puisque issus, par exemple, d’uniformes militaires ou de tenues de travail. Dans le même genre, le kilt est un it d’une tenue féminine de gothique pour citer un exemple contemporain. Pourtant, dans les Highlands, il s’agit d’une pièce absolument masculine portée comme un smoking pour les grandes occasions. S’il est l’habit traditionnel de l’Écosse, il continue à évoluer dans la mode et se répand de plus en plus dans le monde du travail et comme vêtement de ville. Il est assez intéressant de constater que petit à petit, les femmes s’y mettent aussi, malgré la charge de virilité contenue dans ce vêtement.

Sean Connery en kilt écossais (2001). Le célèbre acteur britannique a importé le kilt à Washington.
Sean Connery en kilt écossais (2001). Le célèbre acteur britannique a importé le kilt à Washington.

L’Écosse n’est pas le seul territoire au monde où l’homme porte un vêtement ouvert, fort heureusement. Ce n’est peut-être pas le bon exemple en termes d’égalité des sexes, j’en conviens, mais les Émirs portent la dishdash aux Émirats-Arabes-Unis, tout comme la djellaba est très répandue au Maghreb. Ce ne sont pas des jupes à proprement parler, mais l’une et l’autre s’apparentent à une longue robe tout ce qu’il y a de plus confortable. En Asie du Sud-Est, le sarong est aussi largement répandu chez les hommes : en Indonésie et particulièrement à Bali, en Malaisie et même au Bangladesh. Il s’agit d’une jupe à motifs en forme d’étui cylindrique qui tombe généralement sur les chevilles, très répandu dans les populations musulmanes.

Keretapi Sarong
Sarong fun (2012). Environ cinq-cent personnes participaient au flashmob « Keretapi Sarong » à Kuala Lumpur en Malaisie.

Une garde-robe pour deux

En France, les hommes n’ont pas la chance de porter un vêtement aussi confortable, même si des générations de Rois de France l’adoptaient sans complexe, de François Ier à Louis XV en passant par Henri IV. Il faut attendre les années 60 du XXe et l’imagination de certains créateurs pour que l’espoir d’une jupe à la taille renaisse chez les garçons occidentaux : Prada, Vivienne Westwood, Dolce & Gabanna, Kenzo ou Agnès b. en proposent dans leurs collections, sans succès commercial. Jean-Paul Gaultier, qui a l’art et la manière de jouer de l’ambiguïté, signait même en 1985 la collection « Une garde-robe pour deux ».

fashion week 2012
Fashion Week de Paris (2012). De gauche à droite : Ann Demeulemeester, Givenchy et Jean-Paul Gaultier.

En cinquante ans, les podiums ont beaucoup évolué et il devient même assez courant que des jupes pour hommes s’affichent, sans que la « street » ne les adopte réellement. Marc Jacobs a beau s’afficher en jupe, la barrière entre la grande couture et le prêt-à-porter existe bel et bien. Quelques célébrités n’ont pas froid aux yeux et se laissent tenter par la jupe, notamment David Beckham ou Djibril Cissé, souvent victime de la bêtise des médias. Mais elle reste un accessoire de mode très pointu, souvent vendu à des prix exorbitants. Que ce soit un kilt traditionnel ou une jupe de Givenchy, il faut souvent débourser plusieurs centaines d’euros, quand le millier n’est pas dépassé. H&M proposait en 2010 sa propre jupe pour homme pour une cinquantaine d’euros environ, mais l’opération n’a jamais été reproduite, alors même que l’introduction d’une telle pièce dans sa collection « Men » avait fait couler beaucoup d’encre.

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6 of Marc Jacobs’ Best Looks à voir sur Wonderland.

Les Hommes en Jupe existent !

Dans les années 2000, au-delà des travestis qui portent plus volontiers une mini qu’un treillis, des hommes ont adopté la jupe pour parfaire leurs tenues : les sympathisants du mouvement gothique en sont une parfaite illustration. Il faut dire que c’est un courant de contre-culture. Il a néanmoins ouvert de nombreuses brèches dans le clivage bétonné entre l’homme et la femme : cette mode a apporté aux hommes le retour du maquillage, par exemple, ou des mèches colorées dans les cheveux. Qu’on aime ou pas, il faut bien admettre que ces pièces sont loin d’être féminines et réservées à ces dames et qu’elles ont inspiré de grands créateurs. D’ailleurs, on en trouve couramment dans l’animation japonaise et dans le jeu vidéo ; comme de nombreux otakus imitent le style de leurs héros préférés pendant les conventions de cosplay, ces vêtements de fiction finissent par exister dans le monde réel.

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Voici la preuve qu’il existe un marché pour ce genre de pièces : ce kilt n’est plus disponible sur le site de Pentagramme !

Une association française s’attache enfin à promouvoir la jupe au masculin depuis 2007, il s’agit de l’Association HEJ (pour hommes en jupe), née sous l’impulsion de Jérôme Salomé. Nous avions déjà discuté sur ce blog de cette association qui revient systématiquement dans les débats concernant la jupe pour homme. Les Hommes en Jupe ne se revendiquent absolument et clairement pas travestis et ne souhaitent que la liberté vestimentaire et l’égalité des sexes. Par leurs actions (une gazette mensuelle, des conférences, la Journée Mondiale des Hommes en Jupe, etc.), ils gagnent petit à petit du terrain et ont même fait l’objet de l’éditorial de ELLE ou l’objet d’un dossier de trois pages dans Grazia.

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Parce que les Hommes en Jupe n’ont pas froid aux yeux (ni aux mollets) et parce qu’ils s’affichent sans complexe, ils arrivent à faire parler de leur mouvement dans les médias généralistes. Ici, un dossier dans le numéro 192 de Grazia.

Un magasin de jupes pour homme à Nîmes

L’antique commune gardoise n’est pas à un paradoxe près : face à la Maison Carrée siège le Carré d’art, une bibliothèque et un musée d’art contemporain des plus modernes. Que dire du magasin Hiatus, véritable précurseur dans la création et la vente de jupes pour hommes, alors même que Nîmes est le berceau du jeans, grâce à la célèbre toile portant son nom. Jennifer Marano et Jean-Guy Béal sont deux créateurs en rupture avec les circuits de vente traditionnels. Ils suivent ainsi une logique de développement durable tout en profitant d’une liberté de création et d’expression rares dans l’industrie du prêt-à-porter. Tout à fait disponible pour nous expliquer leur démarche, Jennifer Marano a accepté de répondre à nos questions pour expliquer les enjeux de leur action !

Jean-Guy Béal et Jennifer Marano ont à cœur de rendre ses titres de noblesse à la jupe pour homme !
Jean-Guy Béal et Jennifer Marano ont à cœur de rendre ses titres de noblesse à la jupe pour homme !

Julien d’Andromède : pourriez-vous nous décrire en quelques mots Hiatus et sa particularité ?

Jennifer Marano : Hiatus, marque de prêt-à-porter masculin made in France, est distribuée exclusivement via la boutique en ligne Hiatus-Shop et saisonnièrement dans des boutiques de créateurs ou des concepts stores. Cette volonté de distribuer en circuit court nous permet avant tout de faire de la vente directe et de travailler sans contrainte de saison ou de tendance, mais aussi de proposer des jupes à 100€ en moyenne. C’est pour nous une réelle liberté, nous permettant de créer de nouveaux modèles quand « l’inspiration » se présente et non en fonction des diktats de saisonnalité et de renouvellement perpétuel. Nos collections deviennent des basiques, les modèles sont pérennes, nos clients habitués peuvent ainsi retrouver les modèles d’années en années, un peu comme chez un jeanneur, par exemple. Ce n’est pas faute d’avoir sollicité de nombreux multi-marques d’avant-garde ou dits « underground » mais très peu de gérants sautent le pas, ils restent encore très frileux, de peur que la marchandise leur reste sur les bras, ils se réfugient vers des valeurs sûres et sans risques. Au départ, cela était assez frustrant mais, finalement, le fait de distribuer en exclusivité sous notre propre nom a de nombreux avantages, notamment une très grande proximité avec nos clients. Chacun est libre de nous appeler pour des conseils de tenues, prendre rendez-vous au showroom pour essayer les modèles dans l’atelier de création !

Jupe sushi
La jupe Sushi existe en noir et au marron au prix de 85€.

J. A. : comment l’idée de fabriquer des jupes pour hommes vous est-elle venue ?

J. M. : dès 2008, nous avons développé un bureau d’étude en stylisme et modélisme. Notre cœur de métier est le patronage industriel. Nous concevons ainsi au cours de l’année des collections bien différentes des nôtres dans des univers tels que le vêtement pour enfant, les habits canins ou encore des polos de golfs !

Mais dès le début de notre collaboration, l’envie nous démangeait de créer nos propres collections. Nous avions envie d’apporter quelque chose de nouveau, un produit de niche et peu développé mais qui réponde à un besoin… La jupe pour homme s’est présentée comme une évidence et tout s’est enchaîné, une belle rencontre avec les membres de l’association HEJ nous a permis de mieux cerner ce besoin et d’y répondre de manière pragmatique et créative.

Pour nous et comme l’indique notre nom (hiatus : déchirure ou ouverture qui pose problème mais qui amène aussi une solution), la jupe masculine est tout simplement un vêtement ouvert à l’entrejambe, il n’a aucune connotation féminine à la base, les jambes sont en contact au lieu d’être séparées par deux tubes, c’est complètement naturel et plus ergonomique si je puis dire !

La jupe Ninja existe en violet, kaki et noir au prix de 125€.
La jupe Ninja existe en violet, kaki et noir au prix de 125€.

J.A. : aujourd’hui, quelle est votre clientèle ?

J.M. : notre clientèle évolue. Au départ, les hommes avec pour référence le kilt écossais étaient majoritaires… C’est-à-dire plutôt la génération de nos parents ; aujourd’hui, notamment avec les jupes inspirées de l’Asie comme la Ninja et la Kendo (arts martiaux), ou encore un de nos bests sellers de l’été la Sushi (origami), beaucoup de jeunes attirés par le manga, le Japon ou encore des quadragénaires adeptes des médecines douces ou des sports de haut-niveau achètent les jupes masculines Hiatus pour tous les jours.

Sinon, pour parler genre ou en tout cas orientation sexuelle, la majorité des porteurs de jupes Hiatus sont hétéros, cela peut s’expliquer en partie parce que nous avons ce positionnement au niveau des « repères » inscrits dans nos modèles (braguette, passants de ceintures, poches, etc.), je dirais que les homosexuels aiment beaucoup plus la mode et vont donc plutôt suivre les tendances du moment, quant aux transsexuelles, et bien, je pense qu’elles chercheraient plutôt au rayon femme.

Au delà du genre, notre clientèle regroupe simplement des personnes qui ont envie de faire varier leur apparence vestimentaire et qui souvent trouvent trop limitées les propositions des boutiques de prêt-à-porter conventionnelles.

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Le défilé Hiatus au cours du Festival Japanîmes de 2012.

J.A. : pensez-vous que la jupe pour homme se démocratise et quels sont vos projets pour son essor ?

J.M. : depuis quelques mois, nous assistons à travers les médias à un réel questionnement sur le genre masculin/féminin. Doit-on encore éduquer les jeunes dans un repère très tranché entre ce que doivent être l’homme et la femme, dans leur comportements, leurs choix vestimentaires, leurs attitudes ?

Il est vrai que la jupe pour homme est au cœur des médias depuis quelques années, mais trop souvent de manière épisodique et parfois cynique. Jusqu’à présent nous avions l’impression d’être considérés comme un phénomène plutôt que comme une nouvelle valeur. Aujourd’hui, et peut-être est-ce aussi la crise qui est passée par là, les gens se comportent différemment, ils s’ouvrent aux alternatives, sont plus tolérants dans le cercle amis/famille ; ont une meilleure connaissance d’autres cultures (Asie, Maghreb, cultures britanniques, etc.).

Ce que nous souhaiterions évidemment est que les magazines de mode masculine montrent l’exemple, en insérant progressivement de plus en plus de vêtements ouverts (tuniques longues, robes, jupes à bretelles, sarouels, etc.) dans leurs shootings photos. Plus la jupe sera vue comme un élément anodin et plus elle (et le vestiaire masculin en général) aura l’opportunité d’être acceptée par la société commune.

C’est en tout cas le parti-pris de notre futur clip, « Hiatus, des hommes, des jupes », film impactant et « tout public » ! C’est notre projet phare pour cette année : porter à l’écran à la manière d’un spot publicitaire des portraits d’hommes porteurs de la jupe pour homme au quotidien. Nous pensons, en faisant le pari d’une diffusion nationale, démocratiser nous-même, en tant que designers, le port de la jupe. D’ailleurs vous pouvez retrouver tous les détails sur le site de financement participatif Kiss Kiss Bank Bank, vous pouvez participer au financement du clip jusqu’au 4 juin 2014 (3185€ à ce jour).

Notre projet est bien sûr de continuer à enrichir le vestiaire masculin en proposant toujours davantage de vêtements ouverts dans nos collections.

Il reste 25 jours pour aider Hiatus à réaliser son clip sur le port de la jupe pour homme ! Mobilisez-vous !
Il rest[ait] 25 jours pour aider Hiatus à réaliser son clip sur le port de la jupe pour homme ! Mobilisez-vous !

J.A. : merci beaucoup pour vos réponses, je vous souhaite beaucoup de réussite dans ce beau projet à la fois original et citoyen !

L’homme du futur

Si le passé est cruel avec le travestissement, parce que les religions le considèrent comme un pêché, il se montre beaucoup plus clément avec le port de la jupe pour homme… Tout du moins, avant que la jupe ne devienne un accessoire « typiquement » féminin. En fin de compte, c’est aussi vrai pour de nombreux éléments de l’aspect féminin, comme le maquillage qui était avant tout un outil de guerre. L’avenir pourrait se montrer clément avec les hommes en jupe :  si la société n’est pas encore prête à l’introduire dans la vie quotidienne, il faut reconnaître que l’acceptation du vêtement progresse avec le concours de l’association HEJ. Ces hommes-là sont un bel exemple à suivre pour notre communauté : ils s’affichent. Si les travestis s’exposaient positivement au grand public, la mode et la cosmétique pourraient devenir unisexes. Vous savez ce qu’il vous reste à faire : porter la jupe et l’assumer !

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Publié parJulien d’Andromèdehttp://juca.me   Chargé de comm’, webmaster, hardcore gamer, entrepreneur, travesti et surtout lui-même !

Concert de string par Andrew Huang

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Aujourd’hui nous allons vous proposer un sujet des plus abracadabrantesque, comme aimait à l’articuler à la quasi perfection notre ancien président Jaques Chirac :  soit appréhender l’un des aspects les plus insoupçonnés de la féminité propre aux transgenres, travestis et aussi aux artistes qui, sans forcément appartenir à cette mouvance, en ont une même perception aigüe … ou grave, mais vous allez mieux entendre cette nuance dans quelques instants.

Déjà, retenez un nom : Andrew Huang ! ce jeune musicien est bien connu pour son brio et son jeu puissant à la guitare basse et électrique, mais il est aussi un – et peut-être même le seul – virtuose au monde du … string en dentelle, qu’il sait faire vibrer mieux que quiconque.

Les travestis (MtF) quant à eux, apprennent rapidement tout ce que l’on peut tirer de ce petit accessoire de la lingerie féminine : l’importance qu’il revêt pour souligner les lignes sculpturales d’un corps par le choix de ses dimensions ou de sa forme, le plaisir à jouer tel un peintre sur la gamme infinie des couleurs, de choisir sa matière dans les variétés des tissus composés de cotons ou de soies plus ou moins synthétiques, voire comme les créateurs de fragrances, à sélectionner des parfums délicats pour leurs sous-vêtements.

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Ils apprécient aussi le meilleur de ce qu’en évoquent la littérature et la poésie qui, en prose ou en vers, chantent leur aspiration à incarner, par le truchement de ces dessous délicats, cette femme idéale dont ils rêvent, ou plus abondamment, telle que la leur fait entrevoir les mannequins des revues photographies, les stars du cinéma, les chorégraphies de l’opéra, les acteurs de théâtre, ou parfois lors d’instants magiques de la vie quotidienne, ce qu’ils imaginent que portent les passantes rencontrées au détour d’une rue ou au hasard de la sortie d’un grand magasin. Mais tout attentif à l’exploration de l’éternel féminin qu’ils soient, ils n’en ont pas moins oublié un art majeur …

… car ils ne soupçonnaient pas que l’on puisse tirer autre chose – de ces fines guipures qui s’insinuent si délicieusement et finissent par se caler à la raie de leur deux petites demi-lunes rebondies – que de simples fibres ténues de coton soyeux qui parfois s’effilochent.

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Mais maître Huang, lui, a ajouté la pratique d’un autre art par le truchement de ce fin tissus qui suggère plus qu’il ne cache. Oui, un art auquel on se s’attendait pas, tant même la chute au sol de ce délicat accessoire, fait si peu de bruit, tout juste si l’on perçoit un souffle plus léger qu’un zéphyr. Et cet art, disons le enfin : c’est la musique !

Aussi, allons nous écouter « Air on the G String », une interprétation magistrale et originale, tirée du répertoire de l’un des plus grands musicien du monde occidental, j’ai bien sûr nommé … Jean-Sébastien Bach !

Maitre, c’est à vous !
(pour apprécier pleinement les graves, munissez vous d’enceintes ou d’oreillettes de qualité.)

Rédigé par Lio de France
Source : Cliquez sur le lien

Transphobie et identité de genre

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Qu’est-ce que la transphobie?

La transphobie
désigne les marques de rejet, de discrimination et de violence à l’encontre des personnes transexuelles ou transgenres.

En général, les agresseurs transphobes ne font pas la distinction entre une personne transsexuelle (qui a subi une opération chirurgicale) et une personne transgenre (qui garde le sexe biologique de naissance, mais prend l’apparence du sexe opposé)

Alors que la tendance générale en 2014 s’illustre plutôt par une baisse du nombre de témoignages par rapport à l’an dernier, ce n’est pas le cas pour la transphobie : 76 en 2014 pour 79 en 2013. L’espace public au sens large en concentre le plus grand nombre, qu’il s’agisse des lieux publics,  des commerces et services, mais aussi de cet espace public virtuel qu’est Internet.

Consulter le rapport annuel 2015 de SOS homophobie

Statistiques 2015 - transphobie

Transphobie sur Internet : la haine anonyme

Cette année encore, la transphobie sur la Toile se manifeste par différents canaux : réseaux sociaux, commentaires,  sites Internet.  Les personnes qui nous signalent ce genre de propos sont le plus souvent des hommes ou femmes cisgenres [qui se reconnaissent dans leur sexe biologique et] qui s’avèrent choqué-e-s par ce qu’ils-elles lisent. C’est à souligner, car cela montre bien que le travail de sensibilisation progresse. La brièveté des messages sur Facebook et Twitter rend les propos transphobes d’une rare virulence. Ceux-ci sont souvent accompagnés d’une grande vulgarité :

  • « La meuf on dirais un singe avec c poil elle parle encore sale trans de merde » (sic),
  •  « Ecoutes c’est simple,  si t’as encore tes grosses couilles poilues sous ta jupe, on dit IL » (sic).

Un événement a particulièrement cristallisé la transphobie sur Internet et plus largement dans les médias :  la victoire de Conchita Wurst, drag queen portant la barbe, à l’Eurovision. Moqueries, insultes, mais aussi incitation à la haine la plus pure lorsqu’un internaute suggère par une photo sur Twitter de l’envoyer en camp de concentration. Elle sera également prise pour cible aussi bien par Dieudonné dans son nouveau spectacle que par des bulletins d’information de la Manif pour tous.

Délit de faciès

Que ce soit dans les transports ou dans la rue, il ne fait pas bon assumer sa transidentité ni même son androgynie.

Regards insistants,  commentaires désobligeants lancés d’une voix bien audible, insultes homophobes et transphobes mélangées, agressions verbales et physiques… A la violence des propos ou des actes se rajoute souvent l’absence de réactions des témoins éventuel-le-s.

Les victimes se font agresser le plus souvent seules, sur la base de leur simple apparence physique, parce qu’ils-elles ne correspondent pas aux codes établis du masculin et du féminin ; mais aussi avec leur partenaire suite à des marques d’affection,  parce que leur couple échappe aux standards normés.

Ainsi,  un FtoM [qui a fait sa transition de femme à homme] raconte qu’on l’a interpellé dans la rue avec son compagnon en les prenant pour un couple gay et que l’agresseur s’est calmé lorsqu’il a cru comprendre (ou voulu comprendre) qu’il était une femme – et donc, selon son raisonne-ment, que le couple était hétérosexuel. En dépit de l’apparence masculine de la victime, c’est sa présumée appartenance au sexe féminin qui l’a épargnée.

La transphobie suit les logiques propres à chacun-e… Plusieurs agressions physiques sont à signaler dans les lieux publics : coups de poing, coups de pied, souvent précédés d’insultes. Dans certains cas,  ces agressions entraînent jusqu’à 8 ou 10 jours d’ITT [incapacité temporaire de travail ou incapacité totale de travail ] et occasionnent des séquelles aussi bien physiques que psychologiques.

Des client-e-s pas comme les autres

C’est dans la vie quotidienne que se manifeste la transphobie ordinaire. Les moindres démarches administratives apparaissent comme un véritable parcours du combattant.

Lorsqu’au guichet d’une administration certain-e-s employé-e-s ont sous les yeux des papiers avec mention du sexe de naissance de la personne,  ils ne se  privent pas de moquer, voire d’humilier leurs client-e-s trans.  Une banque demande une attestation du chirurgien ayant opéré la personne,  une autre envoie les relevés de compte avec  l’ancien prénom et « Monsieur » au lieu de  « Madame » , tel fournisseur d’accès à Internet complique la modification du genre des client-e-s, telle mutuelle refuse de prendre en compte un changement d’état civil pourtant acté par la Sécurité sociale… Ces situations engendrent bien souvent une forme de précarité : dans l’attente d’opérations bancaires ou de remboursements, comment s’en sortir ?

Ces marques de transphobie, qui s’apparentent à une forme de déni, soulignent combien la  simplification administrative est cruciale pour les personnes trans. Le changement d’état civil, au cœur des revendications, doit être facilité de toute urgence afin de permettre à chacun-e de vivre comme tout le monde.

Être soi-même partout, tout le temps : mission impossible ?

La prééminence de l’espace public dans les contextes de la transphobie illustre bien la difficulté d’être soi-même à l’extérieur.  Cette pression du dehors crée un mal de vivre bien spécifique qui s’exprime dans les témoignages que nous recevons.

D’âges variés, le plus souvent MtoF,  [transition d’homme à femme] des personnes trans en début de transition s’interrogent sur les réactions de leurs proches : famille, collègues, voisin-e-s. Alors que des adolescent-e-s semblent prendre conscience de plus en plus tôt de leur transidentité (tendance déjà constatée l’an dernier), des hommes de plus de 45 ans se définissant comme travestis témoignent régulièrement de leur mal-être à ne pas pouvoir exister comme femme aux yeux de leur entourage.

Cette négation de l’identité de genre crée une souffrance psychologique qui s’accentue chez les personnes isolées, pouvant aller jusqu’aux pensées et actes autodestructeurs.

Dans le débat public, les personnes trans ont été touchées par ces polémiques alimentées par les franges les plus réactionnaires de la société, particulièrement autour de la prétendue « théorie du genre » à l’école.  Films censurés,  journées de retrait de l’école, abandon des ABCD de l’égalité… autant de faits qui crispent totalement les discussions sur la question du genre et empêchent du même coup toute avancée législative. Car face à l’accumulation de contre-vérités, bien peu osent proposer des améliorations concrètes de la vie des personnes trans.

Source : Sos-Homophobie.org

2015 – 3 juillet, témoignage d’une expérience
sur la transphobie à Marseille – cliquez sur le lien :
Dans les pas d’une personne trans

La femme et le travesti, de Chantal Aubry

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[Selon l’auteure ] : « L’acteur travesti vient du fond des âges. Il apparait très tôt, dans toutes les cultures. Parce que l’homme a interdit l’espace public à la femme, il a été amené historiquement, en Occident comme en Orient, à prendre sa place. »

Chantal Aubry puise à des exemples particulièrement représentatifs au fil des siècles et des continents pour interroger les mécanismes de cette éviction et de cette sublimation jusqu’à son renversement par une revendication transgenre généralisée dont le monde du spectacle vivant est avec celui de la mode, l’une des pointes avancées.

Le livre s’articule en trois parties :

l’univers de l’acteur travesti à travers le Japon des onnagatas, l’opéra chinois, la danse chakri du Rajasthan, le théâtre élisabéthain, l’Italie des castrats mais aussi les mondes de Pirandello ou de Jean Genêt ;

le travestissement des femmes comme stratégie d’émancipation : Jeanne d’Arc, Louise Labbé, Jeanne Baré (femme marin), Calamity Jane, Isabelle Eberhardt, Colette, Claude Cahun, etc ;

le travesti comme subversion : le butô japonais des années 1960, le théâtre argentin du Paris des années 1970, les metteurs en scène et chorégraphes d’aujourd’hui, sans oublier la mode, la pop, etc.

Editions Rouergue
Ouvrage relié, 191 pages, textes en Français

Source : DessinOriginal.com

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2° ARTICLE

La femme et le travesti, Chantal Aubry questionne l’identité sexuelle dans la représentation théâtrale

Pile ou face, homme ou femme, artifice du déguisement ou mise à nu identitaire, l’acteur travesti transgresse et trouble de tout son corps opportunément érotique et ambigu. Il choque, aimante en jouant d’une confusion sexuelle propre à susciter fantasme et interrogations.

Depuis ses origines, le théâtre, lieu de la métamorphose trompeuse par excellence, permet à l’acteur d’emprunter nombre d’identités factices qui le conduisent parfois à changer de sexe, par nécessité ou par délice du jeu, et ce, depuis le fond des âges.

Dans « La Femme et le travesti », un livre passionnant et érudit, un rien provocateur et féministe, la journaliste et écrivain Chantal Aubry s’attache à traverser l’histoire humaine et artistique pour délivrer les différents sens que peut prendre l’acte du travestissement au carrefour des genres artistiques (théâtre, danse, opéra, performance…) et des territoires géographies, de l’Occident à l’Orient.

Longtemps, l’acteur mâle occupe seul le plateau d’où la femme est évincée. Il est Clytemnestre ou Médée puis Juliette et Ophélie. Mais avant l’antiquité gréco-romaine et le théâtre élisabéthain, il est aussi le danseur- vedette des cérémonies religieuses ritualisées en Chine ou en Inde.

C’est au XVIIe siècle que les femmes prennent la parole sur les planches et se travestissent elles-aussi, ce qui redouble les possibilités de jouer sur le genre et pimenter les intrigues de Marivaux ou même de Racine au théâtre tandis que les cantatrices s’emparent des rôles de Chérubin à l’opéra.

Puis, le XIXe siècle voit Sarah Bernhardt prendre la culotte d’Hamlet et de Lorenzaccio, tandis qu’au XXe, la naissance des cabarets à Berlin, capitale centrale pour la visibilité homosexuelle avant la montée du nazisme, l’explosion subversive des artistes dada new-yorkais et de la pop culture underground volontiers libératrice et pourquoi pas revendicatrice des années 60, et enfin, l’exubérance baroque, trash et mélancolique des hommes de théâtres contemporains comme des chorégraphes et performeurs, diversifient et émancipent le travestissement comme un acte artistique fort, autant contestataire, militant que proprement poétique et sublime.

Progressivement affranchie de la morale et de la bien-pensance religieuse qui, soupçonneuses de quelconque dérèglement des mœurs, condamnent à tout va, la représentation théâtrale créée par bonheur le désordre et la confusion, casse les codes, bouscule les acquis, ouvre de nouvelles voies d’interprétation. Les nombreuses gravures et photographies de productions scéniques de tous les temps sont parfaitement éloquentes encore que le point faible du livre soit l’absence d’analyse et de commentaires sur les spectacles.

En revanche, Chantal Aubry porte un regard aigu, politique et sociétal sur l’évolution du travestissement au théâtre et insiste sur la répercussion du clivage maladif et tenace entre le masculin et le féminin dans les sociétés régies par les hommes provoquant une valorisation de la force et un culte de la virilité qui débouchent sur une inégalité des sexes.

Militant, le livre parle de la condition féminine et explique comment grâce au travestissement, la femme existe davantage. Car en revêtant les habits de l’homme, elle gagne en indépendance, en autorité. A l’inverse, l’homme déguisé en femme suscite une réception partagée. Attaqué, réprimé, car jugé inconvenant, flirtant avec le tabou, l’interdit, le dévergondage et la licence, le travesti est également voué au culte et fait fantasmer le public, car il sublime l’objet qu’il mime. Le castrat, ange à la voix cristalline de soprano fait tomber en pâmoison le public féminin amateur d’art lyrique et de beauté juvénile.

D’une nécessité scénique qui apparaît comme pure convention théâtrale, le travestissement progresse comme un art jubilatoire de la transgression qui sous-entend de manière paradoxale la mise à nu de l’artiste, car sous le fard, il donne à voir une profonde vérité de l’être.

ParChristophe Candoni
Publié le :
25 janvier 2013
Liens: La Femme et le travesti aux Editions Le Rouergue
SOURCE : TouteLaCulture.com
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Francis Bacon en travesti sur une photo ?

FrancisBacon
Le peintre Francis Bacon en travesti sur une vieille photo

Le logiciel de reconnaissance faciale de la CIA (Agence centrale du renseignement) a identifié le visage de la Femme inconnue photographiée par John Deakin il y a plus de 80 ans, comme étant en réalité celui du peintre britannique.

C’est l’histoire insolite révélée par le Guardian hier. Le modèle d’un cliché pris par le photographe de rue John Deakin ne serait autre que le peintre Francis Bacondéguisé en femme.

En avril dernier, le quotidien britannique a consacré un diaporama à la carrière du photographe new-yorkais. La première image représente le peintre Francis Bacon entouré de ses deux carcasses. Réalisée pour Vogue en 1952, l’image est restée comme sa photo la plus célèbre. Le dernier cliché, moins fameux, s’intitule sobrement Femme inconnue, années 30. Le cliché dans les tons sépia montre une femme, simplement vêtue d’un collier de perles contrefaites et d’un trench-coat de couleur claire. L’expression sur son visage, encadré de cheveux courts et foncés, est triste, perdue.

C’est un commentaire anonyme qui va pousser le conservateur des archives de Deakin, Paul Rousseau, à se pencher plus attentivement sur la photo. Un premier commentateur note que l’image avait dans un premier temps été titrée Travesti, années 50. Un autre commentaire vient s’y ajouter et évoquer la possibilité qu’il s’agisse du peintre Francis Bacon déguisé en femme. Intrigué par ces remarques, Rousseau compare la photo avec plusieurs clichés du peintre des Trois études de figures au pied d’une crucifixion. Il est bouleversé par la similitude des traits.

Il explore les archives et parvient à établir que la photo a été prise en 1945, au tout début de la carrière de Deakin. L’image fait partie d’un set de quinze photos destinées au magazine Lilliput, à l’époque réputé pour ses photos osées de nus féminins. Au nombre des modèles de cette séance, Rousseau identifie deux proches du photographe grimés en femme, Denis Wirth-Miller et Richard Chopping. Le goût pour le travestissement de ce dernier, illustrateur de son métier, a beaucoup fait jaser le Londres des années 1960. Il était notamment connu pour donner ses cours au prestigieux Royal College of Arts intégralement habillé en femme.

Des éléments biographiques sur Francis Bacon renforcent encore les soupçons du conservateur. À 16 ans à peine, le peintre se serait fait renvoyer du foyer par son père, qui l’aurait surpris en train d’essayer les sous-vêtements de sa mère. Il aurait dès lors eu la fâcheuse habitude d’arborer culottes et bas. Qui plus est, transcender ainsi les limites du genre en basculant d’un sexe à l’autre semble plutôt cohérent pour le peintre de la dislocation des corps qu’est Bacon.

Un décolleté qui interroge

La destinée de ces clichés semble elle aussi trahir l’importance qu’ils avaient aux yeux de Deakin. S’il s’est débarrassé d’une grande partie de son travail, le photographe a toujours conservé ces photos, précieusement cachées sous son lit d’où elles n’ont été tirées qu’à sa mort en 1972. Elles n’ont jamais été publiées, probablement au motif que, jusque dans les années 1970, et les premières lois dépénalisant l’homosexualité, le travestissement était souvent le prétexte qui justifiait la persécution des homosexuels en Angleterre.

Fort de cette intime conviction, Rousseau utilise alors le logiciel de reconnaissance faciale mis au point par la CIA. S’il ne permet pas de prouver à 100% qu’il s’agisse des artistes cités, la ressemblance entre eux et les modèles déguisés de Deakin est dans tous les cas confirmée.

Reste un léger doute. Certes le visage est en tous points similaire à celui de Bacon. Certes le grain de beauté au creux du torse du modèle est la réplique exacte de celui que le peintre arbore sur ses portraits officiels. Pour autant, le décolleté plongeant – et fourni, révélé par le manteau échancré interroge. Rousseau explique ce détail troublant par les dons de Deakin en matière de retouche: «Il était connu pour manipuler ses photos au moyen d’une couche de peinture». Mais laisse la porte ouverte à une autre explication: «Sauf si c’est Bacon lui-même qui a appris à manipuler ses «seins» de cette manière?». Le mystère demeure.

Par Claire Rodineau
Mis à jour le 17/06/2014 à 15:09 | Publié le 17/06/2014 à 13:21
Source : LeFigaro.fr

2° article : Une « inconnue » nommée Francis Bacon ?

"Une inconnue, années 1930", "Un travesti, années 1950", ou Francis Bacon travesti dans les années 1940 ?

Tout a commencé par le cliché d’une « inconnue, années 1930 », le cheveu noir en bataille, le regard intense sous des paupières lourdement fardées, plusieurs rangées de fausses perles au cou et un col de manteau ouvrant sur un décolleté. Une photographie présentée parmi d’autres portraits de la scène artistique de Soho par le photographe John Deakin, à la Photographer’ Gallery, à Londres, depuis le 11 avril et jusqu’au 20 juillet.

Le Guardian l’avait sélectionnée pour son article sur la trajectoire du portraitiste britannique, mort en 1972, et elle avait inspiré un échange de commentaires entre internautes. L’un relevait que la photo avait été légendée “Travesti, 1950” sur le site de la galerie, un autre lui répondait qu’il s’agissait « Peut-être [de Francis] Bacon en travesti ? »

HOMOSEXUALITÉ INTERDITE

Une remarque qui n’a pas échappé à Paul Rousseau, le directeur des archives de Deakin, qui a effectivement trouvé que la ressemblance était frappante. « Je n’y avait malheureusement jamais pensé avant », a-t-il déclaré au Guardian, qui revient sur l’histoire. Dans les années 1950 et 1960, Bacon et Deakin se fréquentaient. Bacon, qui admirait le travail du photographe, lui avait commandé une série de clichés, afin de s’en servir pour peindre ses autoportraits.

Après une recherche approfondie, il s’est avéré que la photo appartenait à une série datant de 1945, soit parmi les plus anciennes prises par le photographe. Dans cette quinzaine de photos de figures féminines, Paul Rousseau a décelé des ressemblances avec plusieurs artistes amis de Deakin qui aimaient se travestir, comme le peintre Denis Wirth-Miller et l’illustrateur Richard Chopping. Le conservateur rappelle par ailleurs « de nombreuses références à l’habitude de Bacon de se travestir ».

Sur l’ensemble des photos, un seul nom est précisé, celui d’une femme. Rousseau en déduit qu’elle ne courrait aucun risque à être nommée, contrairement aux travestis, à une époque où l’homosexualité était encore interdite au Royaume-Uni (ce qui fut le cas jusqu’en 1967, où le Sexual Offences Act lui offrait un premier cadre légal très limité).

LE MYSTÈRE DU DÉCOLLETÉ

Paul Rousseau a finalement eu recours à un logiciel de reconnaissance facial pour comparer les photos avec des portraits des amis du photographe, dont Bacon. Et le résultat est plutôt probant :

il semblerait par ailleurs que Deakin avait un attachement particulier pour ces photos, lui qui en gardait peu. Celles-ci ont en effet été dénichées sous son lit, à sa mort, par le responsable de la photo du Sunday Times.

Reste un mystère : celui du décolleté. Le portrait laisse deviner une poitrine indéniablement plus développée que le torse de Bacon ne donne à voir sur un célèbre portrait de lui par Deakin réalisé pour Vogue en 1952, où il soulève deux grandes pièces de viande. Le Guardian relève qu’un grain de beauté apparaît au même endroit. Rousseau affirme que « Deakin était connu pour truquer ses photos, notamment en utilisant des couches de peinture ».

  •  Emmanuelle Jardonnet
    Journaliste au Monde
    Publié par : 18.06.2014 | Mis à jour le 20.06.2014
    Source : LeMonde.fr

    [Commentaire Double Genre :

    Si, seule la journaliste du Figaro fait étalage de transphobie à l’encontre de Francis Bacon, en utilisant des termes péjoratifs comme « déguisé » ou pire, « grimé » (surlignés par nous en rouge), tous deux insistent sournoisement sur la nature contrefaite des perles du collier (qui représente en fait son possesseur) et ne peuvent s’empêcher d’associer automatiquement travestissement et homosexualité. Enfin, cerise sur le gâteau, ou grain de beauté sur la poitrine,  ils ne connaissent rien aux artifices des travestis, et en sont réduits à se poser la question hautement métaphysique : mais comment son décolleté peut-il montrer une poitrine formée ?

    En conclusion, nous restons persuadés que cette photo est truquée, dans le sens où la censure en a certainement réduit le cadrage, nous privant ainsi d’une belle photo de l’artiste qui s’il démembrait les corps, comme cela a été justement remarqué, les peignait ainsi, peut-être parce que la société de l’époque, comme l’actuelle, obligeait Francis Bacon à se couper en deux en l’obligeant à se vêtir en homme alors que ce n’était pas son désir profond.]

 

Épicène, le Double Genre grammatical

StyloMontBlanc
É
picène

Définitions Web
  1. Un nom épicène, du latin epicoenus, dérivé du grec ancien ἐπίκοινος « possédé en commun », est un nom non marqué du point de vue du genre grammatical. Est épicène un nom bisexué pouvant être employé indifféremment au masculin ou au féminin. …

CegepEpicene

Qu’est-ce que la rédaction épicène ?

«Épicène se dit d’un nom qui, appartenant à la catégorie des animés, a la propriété d’avoir un double genre grammatical correspondant à chacun des termes de l’opposition de sexe. Les noms « enfant » et « journaliste » sont épicènes. La forme du mot épicène ne varie pas selon le genre.» Marie-Éva De Villers, Multi-dictionnaire de la langue française.

Dans les années 1970, Luce Irigaray fait paraître un essai, intitulé : « Ce sexe qui n’en est pas un », où elle parle notamment de «l’écriture féminine».
Féministe de la première heure, Irigaray rejette alors la société patriarcale dans laquelle elle a grandi tout en démontrant que la langue des hommes prédétermine le destin des femmes. À l’époque, il faut le souligner, le masculin l’emportait sur tout et le mouvement féministe en était à ses moments forts…Riche de cette réflexion et de celles qui suivirent et accompagnèrent le travail d’Irigaray et de ses consœurs, est née une volonté de faire une place juste et équitable aux deux genres ; d’écrire sans toujours avantager le masculin et masquer le féminin.

Si les femmes prônent l’égalité dans la vie de tous les jours, elles la prônent également dans l’usage de la langue. Au départ, une place sera donc faite aux femmes grâce à la féminisation des titres, procédé qui consiste à toujours nommer le masculin et le féminin dans une phrase. C’est ainsi qu’on entendra les politiciens du Québec commencer leurs discours par les mots suivants : «Québécois et Québécoises».

Dans ce même ordre d’idées, viendra la rédaction épicène. Se voulant plus neutre, celle-ci tente de corriger la règle du masculin l’emporte, sans pour autant alourdir le texte. En effet, «épicène» se dit «d’un nom commun qui désigne à la fois le mâle et la femelle de l’espèce».
Si on utilise le mot «cinéaste», par exemple, à moins de le préciser à l’aide d’un déterminant, il est impossible de savoir si on parle de Léa Pool ou de Xavier Dolan. Le «mot» est neutre. Et c’est la même chose pour des noms comme «critique», «juge» et «mécène».
Pour rédiger épicène, il faut d’une certaine façon changer ses habitudes et sa manière d’écrire. Dans « Avoir bon genre à l’écrit », Pierrette Vachon-L’Heureux et Louise Guénette proposent une nouvelle pratique de l’écriture épicène. Pour ce faire, elles soulignent les principes généraux de Luce Irigaray, « Ce sexe qui n’en est pas un » […]
la rédaction épicène qui consistent à «abandonner la mise au masculin habituelle du texte ; penser épicène; préserver la lisibilité et l’intelligibilité du texte (ne pas nuire à la lecture et à la compréhension) ; veiller à une juste répartition des formes féminines ; évaluer la pertinence du recours aux marques de genre et utiliser toute la gamme
des procédés disponibles et adapter la rédaction épicène à chaque type de texte»
Depuis les années 1990, plusieurs organismes et établissements d’enseignement, dont le Cégep Édouard-Montpetit, se sont engagés à assurer «une visibilité égale aux hommes et aux femmes». Certains, comme l’Université de Sherbrooke, proposent même des guides pour s’assurer que tous les membres du personnel ainsi que la population étudiante sauront sensibles à rédiger épicène.
Reconnaître l’égalité entre les hommes et les femmes, c’est aussi une affaire de langue. Comme quoi il n’y a pas que la société qui évolue.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à lire les ouvrages suivants (voir l’article complet à la Source ci-dessous).

Par : Jean-Sébastien Ménard

Première publication, le : ?
Source : CegepMonPetit.ca

Définition web : Wikipedia.org

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Commentaire Double Genre :

Les travestis et transgenres, se considérant comme de l’autre sexe – et étant souvent obligés d’aller et venir d’un genre à l’autre pour des raisons d’ordres divers (familial, administratif…etc.) – auront compris tout l’intérêt de parler et d’écrire épicène.

Par exemple, au lieu d’écrire au féminin, car je ne peux pas dire que je suis une (vraie) femme, puisque c’est génétiquement faux. Alors au lieu d’écrire : « je suis un homme qui aime les belles choses. » je rédige ainsi ma phrase : « je suis une personne qui … » et le tour est joué, mon correspondant ne peut pas savoir, si je suis un homme ou une femme, et je ne lui ai rien révélé sur mon identité sexuelle.

Lio (diminutif de Lionel et de Lionelle) 😉

Célèbres transgenres et travestis

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Personnages historiques ou légendaires

    • Aristodème Malakos, « le Mou », -475, tyran de Cumes, vainc les Étrusques
    • Jeanne d’Arc, 1412-1431, « la Pucelle d’Orléans » habillée en homme
    • Charles de Beaumont, 1720-1810,« le Chevalier d’Éon » espion du roi
    • Bonnie Prince Charlie, 1746, petit-fils du roi Jacques II d’Angleterre, se fit passer, sous le nom de Betty Burke, pour la servante de Flora MacDonald
    • Anne Bonny, Mary Read, 1680 ?, pirates capturées mais pas immédiatement exécutées parce que Read était enceinte et que Bonny affirmait l’être aussi.
    • François-T. abbé de Choisy, 1644-1724, Madame de Sancy, Comtesse de Barres
    • Catalina de Erauso, 1592-1650, »la nonne lieutenant », alias Francisco de Loyola
    • Philippe de France, 1640-1701, duc d’Orléans, frère gay de Louis XIV
    • Edward Kynaston, 1640-1706, comédien anglais travesti
    • Hua Mulan, 花木兰 , 1368 ?, jeune héroïne légendaire de la chine à l’époque des Mongols, se déguise en homme pour remplacer son père trop vieux pour combattre les Huns.
    • Long Yang Jun, -276-243, favori du roi Wei Anxi,
      icône de l’association gay asiatique Long Yang Club.
    • Papesse Jeanne, 855 à 858 ?, élue pape, révoquée car : [non] duos habet et bene pendentes
    • Sainte Marine de Bythinie la Déguisée, 710 ?, entra au monastère avec son père et y vécut sous le nom de Marin, fut accusée à tort d’avoir mis enceinte une femme,
    • Okuni, 1603, prêtresse japonaise du sanctuaire d’Izumo, à Kyoto, donne naissance au Kabuki, théâtre d’hommes travestis
    • George Sand, 1804-1876, Amantinein, baronne Dudevant, femme de Lettres
    • Jenny Savalette de Lange, 1786-1858, intrigante se faisant passer pour la fille du marquis éponyme, afin d’obtenir rentes royales et promesses de mariage
    • Léonardo da Vinci, 1452-1519, La Joconde, son autoportrait travesti ?
    • Zheng He, 1371-1433, eunuque de l’empereur, Yongle, amiral, explorateurgoldgirl1
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Personnalités du XX et XXIe siècle

  • A

  • Haruna Ai, MtF née en 1972, personnalité japonaise, actrice, chanteuse pop et imitatrice, 1° japonaise à remporter en 2009, le titre de Miss Trans internationale.
  • Bibi Andersen, née en 1954, actrice et présentatrice de télévision espagnole.
  • Aurore Boréale, Russel Bouchard (Russel)

    B

  • Bambi, née Pruvot (Jean-Pierre) danseuse, meneuse de revue au Lido, Carouselle, Madame Arthur, Aldo, Topless et à la Grande Eugène.
  • Jenny Bailey, HVF, maire de Cambridge (Grande-Bretagne) depuis mai 2007
  • Thomas Beatie, transexuel américain qui a été le premier « homme enceint », ayant conservé son appareil reproducteur féminin pour permettre à lui et sa femme stérile de pouvoir fonder une famille
  • Jenny Bel’Air, créature transgenre, star du Paris branché des années 80
  • Georgina Beyer, ex députée néo-zélandaise du Labor (parti travailliste)
  • Michelle Blanc, née Michel Leblanc, est une femme d’affaires, conférencière et blogueuse québécoise spécialisée sur les question des stratégies et du marketing web ainsi que des réseaux sociaux
  • Brigitte Boréale, journaliste militante, présentatrice, chroniqueuse sportive sur la chaîne française Pink TV. Fondatrice de l’association artistique Transgenre BC3G
  • Kate Bornstein, écrivain et militante américaine
  • Denis Bortek, compositeur, guitariste, chanteur du groupe français de glam rock, Jad Wio
  • Russel Bouchard (Aurore boréale) né en 1948, historien et écrivain canadien s’affichant publiquement transgenre depuis avril 2007

    C

  • Patrick Califia, écrivain américain.
  • Camille Cabral, médecin dermatologue, née au Brésil, naturalisée française, créatrice du PASTT, première élue transsexuelle de la république française (sous la liste des Verts à la mairie du 17° de Paris).
  • Caphi, journaliste et comédien(ne) française transgenre née en 1958, créatrice du blog la webdromadaire de Caphi sur la transidentité, modèle du peintre Philippe Pasqua.
  • Wendy Carlos , née en 1939, célèbre MtF, compositrice de musique américaine et pionnière de musique électronique, première cliente de Robert Moog, on lui doit notamment la musique de Shining, d’Orange mécanique et de Tron.
  • Camilla de Castro, née Alessandro Caetano Kothenborger 1979-2005,
    modèle et actrice brésilienne
  • Candis Cayne, né Brendan McDaniel, 29 août 1971 à Maui (Hawaï), actrice américaine, Meth Head
  • Lady Chablis Deveau, née en 1957 Benjamin Edward Knox, artiste Drag queen de Midnight in Savannah et actrice (Minuit dans le jardin du bien et du mal de Clint Eastwood) connue sous le surnom de The Lady Chablis.
  • Olivia Chaumont, architecte et urbaniste française, première femme membre du Grand Orient de France, vénérable de la loge L’Université maçonnique et auteure de D’un corps à l’autre paru aux Éditions Robert Laffont.
  • Chi Chi LaRue, voir Paciotti (Larry)
  • Coccinelle, voir Dufresnoy (Jacques)
  • Andréa Colliaux, écrivain FvH, auteure de l’autobiographie : « Carnet de bord d’un stewart devenu hôtesse de l’air »
  • Lynn Conway , née en 1938, ingénieure et professeur d’université américaine, a révolutionné notre vie quotidienne à deux reprises. La première fois ce fut avant sa transition (elle est une des dernières patientes du Dr Harry Benjamin). Après sa transition, après avoir rompu tout lien avec son passé et recommencé sa carrière, elle a inventé des outils qui ont permis de créer la très grande majorité des gadgets électroniques devenus indispensables à notre vie quotidienne. Rattrapée par les historiens, elle a alors créé un des sites les plus importants au monde à ce sujet
  • Caroline Cossey, née en 1954, célèbre modèle anglaise
  • Jayne County, chanteuse punk du groupe Wayne County and the Electric Chairs de la scène britannique
  • Roberta Cowell, née en 1919, première MtF anglaise, réassignée en 1951

    D

  • Dana International, née en 1972, chanteuse et danseuse israélienne, lauréate du grand prix de l’Eurovision 1998
  • Jaye Davidson, née en 1968, acteur afro-américain, NBR Award pour son rôle dans le film The Crying Game de Neil Jordan en 1992.
  • Divine, voir Milstead, 1945-1988, comédien et chanteur travesti américain, connu pour ses rôles dans les films de John Waters, où il interprète des rôles de femme
  • Michelle Dumaresq, canadienne championne de Descente (cyclisme) et VTT
  • Jacques Duresnoy, (Coccinelle) 1931-2006, célèbre meneuse de revue, première transsexuelle française opérée
  • Vanessa van Durme, HVF, comédienne et scénariste belge

    E

  • Lili Elbe, voir Wegener (Einar)
  • Richard Engfors, né en 1976, Drag queen suédois, célèbre depuis son apparition en 2003 dans le titre Pass this on du groupe The Knife.
  • EnigmaTess ou « The Black Widow » (La Veuve Noire), personnalité « pangender » française née à Tourcoing en 1976.
  • Erica TV, transsexuelle issue du transformisme sur scène, performeuse et actrice, chef de cabine dans une grande compagnie aérienne française
  • Erwan, candidat dans l’émission de télévision Secret Story
  • Karine Espineira, essayiste, docteure en Science de l’information et de la communication, maître de conférences (Université Nice Sophia Antipolis)F

    G

  • Kouka Garcia, médiatrice de Santé Publique, née en Argentine, présidente fondatrice du PARIT (Plate-forme d’Action et Reconnaissance Identitaire pour les Transgenres)
  • Brigitte Goldberg, présidente de l’association Trans’Europe, présidente du parti politique Avenir 2012 et candidate à la présidence Française de 2012
  • Paul Grappe, alias Suzanne Landgard, déserteur de la 1ère guerre mondiale devenu travesti pour échapper à la police, amnistié en 1925, il meurt tué par sa femme
  • Jamison Green, un des transsexuels FVH les plus célèbres dans les pays anglophones, très actif dans la défense des droits de la communauté
  • Rochelle (Joëlle) Grégorie, comédienne, chanteuse et militante transgenre

    H

  • Madame H., présidente de l’association Homosexualité et Bourgeoise, française, humoriste
  • Harisu, MtF née en 1975, chanteuse, actrice, mannequin coréenne
    célèbre sur le continent est-asiatique pour sa grande beauté
  • Hélène Hazera, journaliste à Libération, Têtu et France Culture
  • Gloria Hemingway, née Gregory Hemingway, 1931-2001, fils d’E.Hemingway
  • Edward Hyde, 1700, 3° Comte de Clarendon, gouverneur de New York et du New Jersey, aurait aimé se promener dans les rues habillé des vêtements de sa femme

    I

  • Ikenna Benéys Amaechi, né à Berlin, d’origine germanico-nigériane, certainement le double le plus réussi de la mythique Whitney Houston qu’il a vue en tournée en 1984
  • Eddie Izzard , comédien britannique affirme avoir pratiqué le travestissement toute sa vie. En scène et dans sa vie quotidienne, il s’habille parfois de façon masculine, parfois de façon féminine, mais jamais sans essayer de « passer » pour une femme. Il affirme que les hommes devraient avoir les mêmes « clothing rights » (droits de d’habiller) que les femmes.

    J

  • Caitlyn Jenner, née William Bruce Jenner en 1949, animatrice américaine de TV, médaille d’or du décathlon homme aux J.O. 1976, change de sexe en 2015.
  • Christine Jorgensen, née George William Jorgensen, 1926-1989,
    première transsexuelle américaine opérée (en 1953).

    K

  • Aya Kamikawa, conseillère municipale de Setagaya-ku à Tokyo au Japon (2003)
  • Isis King, mannequin et participante au cycle 11 de la télé-réalité America’s Next Top Model

    L

  • Michèle  Lambert clavièriste du groupe rock québécois Noir Silence
  • Cox Lavergne, trans américaine, star de la série Netflix Orange is the new black
  • Dorothy Lawrence, 1914/18, reporter de guerre anglaise, se déguisa en homme afin de pouvoir être enrôlée comme soldat durant la première guerre mondiale
  • Amanda Lear, chanteuse, actrice, animatrice TV, artiste peintre, née en 1939, 1941, 1946 ou 1950 à Saïgon, Hong-Kong ou Hanoï et fut l’une des égéries de Salvador Dalí
  • Monica Leon, argentine réfugiée en France, militante pour l’égalité des trans. Son mariage hétérosexuel avec une trans opérée, Camille Barré, fonctionnaire dans la même mairie, fut rejeté par décision administrative arbitraire
  • Amanda Lepore, née en 1967, chanteuse, égérie du photographe David LaChapelle
  • Lio de France, née en 1952, médiatrice patrimoniale, écrivaine, blogueuse
  • Vladimir Luxuria, née en 1965, politicien transgenre du Parti de la Refondation Communiste (PRC) en Italie, ancienne députée au parlement italien.

    M

  • Charlotte von Mahlsdorf, née Lothar Berfelde, 1928-2002, berlinoise travestie depuis l’âge de 16 ans, a résisté au nazisme et au régime communiste (RDA), a soutenu les homosexuels en Allemagne et a été décorée en 1992 de la Croix fédérale du Mérite
  • Chelsea Manning, née Bradley Manning en 1987, lanceur d’alerte à WikiLeaks
  • Maud Marin, née en 1945, avocate française radiée du barreau à cause de son changement de sexe, figure emblématique de la lutte pour les droits des transsexuelles et des prostituées, écrivain. Elle est l’auteur des œuvres autobiographiques Le saut de l’Ange, Tristes plaisirs, Le quartier des maudites
  • Geisha de Milano, compositeur, auteur et chanteur français gangsta
  • Robert Millar (Philippa York), né en 1958, champion cycliste écossais, puis chroniqueur sportif, changement de sexe à l’âge de 49 ans, en 2007
  • Glen Milstead, alias Divine, actrice, 1945-1988, égérie des films de John Waters
  • Akihiro Miwa, née en 1935, parolière, chanteuse, comédienne et écrivain japonaise, héroïne du film Le Lézard Noir de Kinji Fukasaku (1968), amante de l’écrivain Yukio Mishima et collaboratrice récurrente du réalisateur Hayao Miyazaki
  • Pierre Molinier, 1900-1976, peintre, photographe français, fétichiste,
    son œuvre subversive s’est constituée autour d’autoportraits travestis.
  • Daniela de Montmartre, née en 1970, parolière, écrivain, philosophe, historienne, actrice, peintre, photographe, dessinatrice, réalisatrice militante transgenre maltaise d’expression française
  • Micheline Montreuil, née Pierre Montreuil en 1952, avocate, professeur et animatrice transgenre québécoise, connue pour ses batailles devant les tribunaux pour la reconnaissance des droits des transgenres et son implication en politique fédérale à titre de candidate dans le comté de Québec pour le Nouveau Parti Démocratique ou NPD, épouse en 2008, l’avocate et auteur québécoise Michèle Morgan (Avocate)
  • Jan Morris, HVF, née en 1926, connue sous le nom de James Morris jusqu’en 1972, journaliste anglais, historienne et écrivain de voyage.

    N

  • Youcef Nabi, alias Sue, 47 ans, ex présidente de Lancôme du groupe l’Oréal
  • Nad, de son prénom Nadya, administratrice et modératrice du forum i-trans d’informations et d’aide à la communauté transsexuelle, présidente de l’association trans’act.
  • Nath-Sakura, née en 1973, photographe, modèle, actrice et journaliste française.
  • Stéphanie Nicot essayiste, anthologiste, formatrice, directrice artistique d’un important festival culturel. Cofondatrice et porte-parole de l’association Trans Aide. Membre du CA de la Fédération LGBT
  • Maîtresse Nikita, travailleuse du sexe dominatrice, auteur, présidente de l’association Les Putes
  • Nong Thoom, née Parinya Kiatbusaba ou Parinya Charoenphol en 1981, célèbre kathoey thaïlandaise, championne de Muay-thaï, inspiratrice du film Fighting Beauty de Ekachai Uekrongtham (2003)

    O

  • Michelle Obama, né en 1964 Michael LaVaughn Robinson, quarter back des State Beavers Oregon, épouse de Barack Obama, président des Etats Unis d’Amérique.
  • Pascale Ourbih, comédienne et militante transgenre française, actrice principale du film Thelma de Pierre-Alain Meier sorti au cinéma en 2001

    P

  • Larry Paciotti (Chi Chi LaRue), né en 1959, célèbre queer productrice américaine de film pornographique, DJ, militante, chanteuse, danseuse et chorégraphe
  • Madeleine Pelletier (1874-1939), trav FtH, militante féministe, socialiste libertaire française, 1ère femme médecin diplômée en psychiatrie, auteur de : La femme vierge
  • Kim Petras jeune chanteuse Allemande une des plus jeunes transsexuelle car mineure lors de sa transition
  • Virginie Perle, actrice française, esthète, pianiste, personnage du film Crossdresser réalisé par Chantal Poupaud, sortie 2010
  • Grayson Perry / Claire, artiste plasticien et céramiste britannique,
    lauréat du prix Turner en 2003.
  • Michel-Marie Poulain, 1906-1991, peintre français.
  • Jean-Pierre Pruvot, Bambi, né en 1935, meneuse de revue dans les années 50 et 60, professeur de lettres (Palmes Académiques), auteur de 2 ouvrages autobiographiques sous les noms de Marie-Pier Ysser et Marie-Pierre Pruvot.
  • Rosa von Praunheim, née en 1942.

    R

  • Tom Reucher, psychologue et militant français
  • Renée Richards, née Richard Raskind en 1934, ophtalmologue, joueuse de tennis professionnelle américaine dans les années 70
  • Eva Robin’s, née en 1958, actrice et militante transgenre italienne.

    S

  • Jaiyah Saelua, née Johnny Saelua (19.07.1988) Fa’afafine joueuse de football, défenseur central dans l’équipe masculine des Samoa américaines
  • Ali Saleem, alias madame Nawazish Ali, travesti pakistanais, présentatrice du show TV politique Begum Nawazish Ali’s TV talk show sur Aaj TV
  • Mokgadi Caster Semenya (née en 1991 à Pietersburg, athlète sud-africaine intersexuée, spécialiste du 800 mètres.
  • Erika Schinegger, née en 1948, championne du monde de ski alpin en 1966, détectée comme étant de sexe masculin lors d’un test urinaire.
  • Rrose Sélavy, vers 1920, l’alter-ego féminin de Marcel Duchamp, émergea dans des portraits effectués par Man Ray à New York dans les années 20
  • Verka Serduchka, né en 1973, comédien, chanteur et danseur ukrainien.
  • Stratostar (Bon Chic 3e Genre) et du concept télévisuel LeLab.TV

    T

  • Mya Taylor, première actrice trangenre à gagner un prix en 2015 pour performance d’acteur dans Tangerine/ Mandarine, film de Sean Baker, tourné sur Iphone/Apple.
  • Billy Tipton, née Dorothy Lucille Tipton, 1914-1989, célèbre musicien et compositeur de jazz, identifié de sexe féminin à son décès
  • Ludwig Trovato, FvH, écrivain et cinéaste.

    U

    V

  • Isabelle Volet, née en 1946, administratrice de sociétés à Sion, Suisse.

    W

  • Lana Wachowski, née Laurence « Larry » Wachowski en 1965, co-scénariste, co-réalisatrice et co-productrice notamment de Bound, Assassins, de la trilogie Matrix et de V pour Vendetta
  • Einar Wegener (alias Lili Elbe) cf. film Danish girl.
  • Holly Woodlawn, actrice américaine née en 1946 à Juana Díaz (Porto Rico), égérie de Andy Warhol et muse de Lou Reed pour qui il écrivit son fameux Walk on the wild side produit par David Bowie en 1972

    X

  • Jin  Xing, né H. en 1967, danseuse étoile et chorégraphe chinoise, ex colonel de l’Armée Populaire de Libération, Reportage Vidéo.
  • Y
  • Philippa York, né Robert Millar en 1958, champion cycliste écossais, puis chroniqueur sportif, changement de sexe en  2007 à l’âge de 49 ans.

    Z

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Se travestir rend la musique meilleure

Empire Of The Sun :
Les costumes et les maquillages contribuent à rendre la musique meilleure

Empire Of The Sun est un des plus gros buzz actuel dans le domaine de la pop electro. Luke Steele (le blond), a répondu aux questions de CitéGAY par mail … Attention un décodeur est peut-être nécessaire …
Empire Of The Sun, interview

Empire Of The Sun est un duo qui nous vient d’Australie, et qui fait actuellement l’objet d’un gros buzz dans le monde de la pop-musique … Dès que j’ai découvert leur look exotique et leurs clips colorés et psychédéliques, je me suis dit : « Voila deux artistes singuliers qui risquent de faire du bruit ! » Ok ils font penser un peu penser à MGMT ou à Klaxons, mais en écoutant leur album en entier on y trouve vraiment quelques richesses supplémentaires, et peut-être un aspect résolument plus dansant ! Evidemment je les souhaitais hardemment en interview pour CitéGAY, mais il a fallu m’armer d’une immense patience. Finalement c’est par mail que Luke Steele, un des deux oiseaux bigarrés, a accepté de répondre à mes questions … Je me doutais que ces deux mecs étaient complètement barrés, j’étais probablement loin du compte … Voilà donc cette interview … surréaliste, folle et euh, comment dire, … qui interpelle !

Tof : Bonjour Luke, voila déjà plus de 2 mois que j’ai entendu parler d’Empire Of The Sun pour la toute première fois sur le net, et je suis très heureux que tu aies accepté de parler de ta musique, même si ça n’a été possible que par mail . Tout d’abord peux-tu me dire comment est né le groupe, comment tu as rencontré Nick (Littlemore)?
Luke Steele (Empire Of The Sun) : Et bien j’ai rencontré Nick dans un bar, un endroit vraiment très original, principalement fréquenté par des musicos. Pour nous deux la musique est vraiment le moyen d’expression le plus puissant. Elle a littéralement changé nos vies …

Tof : Comment avez-vous été découverts ? Grâce au web ?
Luke Steele (Empire Of The Sun) : hmmm, oui et non ! C’est sûrement plus lié à mon chien et au maquillage que j’utilise sur lui. (! ; ndlr)

Tof : De quoi parlent vos chansons ?
Luke Steele (Empire Of The Sun) :
Nos chansons parlent du fait de rencontrer des personnes que tu n’as jamais souhaité rencontrer mais qui t’ont permis de rencontrer tes amis, que tu avais donc besoin de rencontrer . (?; ndlr)

Tof : Comment avez-vous choisi l’équipe qui a travaillé avec vous sur votre album ?
Luke Steele (Empire Of The Sun) : On a tout produit nous-mêmes donc ça a été plutôt facile …

Tof : Vos chansons ont fait l’objet de beaucoup de remixes pour les discothèques. Est-ce que pour vos ces remixes sont aussi importants que les versions originales ?
Luke Steele (Empire Of The Sun) :
Ils sont le reflet de l’impression d’autres artistes. Si tu veux l’original est comme un château, et les remixes sont ce que ce château renvoie aux artistes, ce qu’ils voient, interprètent et ressentent. C’est toujours intrigant . ( ! ; ndlr)

Tof : Pourquoi avoir choisi « Empire Of The Sun », ce nom influencé par le cinéma ?
Luke Steele (Empire Of The Sun) : Nous avons su qu’une diversion par rapport aux groupes était possible là où le nom le permettait, dans les sphères . (??? ; ndlr)

Tof : Est-ce que vous vous attendiez au buzz très rapide et au succès autour d’Empire Of The Sun ?
Luke Steele (Empire Of The Sun) :
Non, on ne s’attend jamais à un truc pareil, parce que si jamais on s’y attend, il y a de grandes chances pour que ça ne se produise jamais ! Ha !

Tof : Empire Of the Sun semble être une sorte de société secrète, une communauté idéale, ou même une secte, aussi séductrice que mystérieuse, dont vous semblez être les empereurs ou les gourous .
Luke Steele (Empire Of The Sun) : C’est vrai que c’est quelque chose qui s’étend maintenant à de plus en plus de foyers! Mais en fait c’est tout ce que tu veux que ça soit !

Tof : Qui ou qu’est-ce qui a inspiré les costumes et les maquillages tribaux que vous arborez dans vos clips ?
Luke Steele (Empire Of The Sun) :
Jane Fonda et Charlie Chaplin ! (? ; ndlr)

Tof : Est-ce que ces costumes et ces maquillages reflètent le contenu de l’album ?
Luke Steele (Empire Of The Sun) :
Non, ils contribuent à rendre la musique meilleure.

Tof : Y a -t-il une place pour les Gay dans votre Empire et quels sont leurs droits dans cette civilisation idéale ?
Luke Steele (Empire Of The Sun) : Oui bien sûr ! Les homosexuels aiment la couleur plus que quiconque, et ils savent aussi ce que veux dire « flamboyant » !

Tof : Au travers de vos costumes, de vos vidéo-clips et de votre musique, avez-vous un message à exprimer ?
Luke Steele (Empire Of The Sun) :
Traite toujours les autres comme tu veux être traité toi-même…

Tof : Pour toi, le maquillage et le costume, c’est un moyen de devenir quelqu’un d’autre ou c’est une façon d’être encore plus soi-même ?
Luke Steele (Empire Of The Sun) :
C’est une façon de rendre justice à la musique. Les chansons ont une couleur, du coup ne pas porter de costumes flamboyants serait comme être Penelope Cruz habillé en mec musclé !

Tof : Vous êtes-vous inspiré de David Bowie ou du Glam Rock ?
Luke Steele (Empire Of The Sun) : Peut-être, peut-être pas… Les images filtrent comme de l’eau salée au travers d’un costume mouillé . (?; ndlr)

EmpireOfTheSun

Tof : Que vouliez-vous faire avec votre musique? Faire rêver, procurer de l’évasion en ces tristes périodes de crise ?
Luke Steele (Empire Of The Sun): Créer de la magie ! Les artistes sont des professeurs. Quand une chanson frappe quelqu’un, tu sais de quoi ça parle ! Tu peux parler pendant 3 heures et alors tous te suivent à la maison. C’est quelque chose de très spécial, et donc je fais la même chose ! ha ! (?;ndlr)

Tof : Peux-tu me raconter l’histoire de cet album ? Quelle a été votre méthode pour le créer ?
Luke Steele (Empire Of The Sun): Tout d’abord nous avons toujours fait de bons repas avant de travailler. C’est devenu comme un rituel, nous nous en mettions plein la panse. Ensuite il s’agissait d’aller au studio avec un morceau de pomme de terre sur l’épaule et de devenir « artistique » .

Tof : Parfois certains groupes ont eu du mal à faire valoir leur crédibilité de musiciens, lorsqu’ils accordaient une place importante à la vidéo . Est-ce que ce n’est pas quelque chose qui vous fait peur ?
Luke Steele (Empire Of The Sun): La crédibilité !!! Mange-ça pour le petit-déjeuner ! la crédibilité arrive avec le danger et les risques !

Tof : En quelques mots, comment décrirais-tu votre son ?
Luke Steele (Empire Of The Sun): Un bateau qui glisserait sur l’eau à l’infini …

Tof : Actuellement quel est ton top 5 sur ton Ipod ?
Luke Steele (Empire Of The Sun): Justice – Ces mecs sont complètement fous, Ils savent toujours comment faire de n’importe quel boom boom un rythme !
Cornelius – Superstar japonaise, et c’est peu dire !
Le génie Don Williams – Une des meilleures country que tu puisses acheter !
Fever Ray – Sa voix est comme un petit oiseau magique qui sort de la piscine bouillonnante de sa vidéo.
Le groupe de ma soeur – une sorte de Pretenders avec une fille Beatles

Tof : Quelle chanson, artiste, video et/ou concert t’a décidé à te lancer dans la musique ?
Luke Steele (Empire Of The Sun): Midnight Oil et un million d’autres choses!

Tof : Ok, quand pourrons-nous vous applaudir sur scène en France, et à quoi ressemble un concert d’ Empire Of The Sun ?
Luke Steele (Empire Of The Sun):
Et bien, je ne suis pas sûr. Si tu veux on prend rendez-vous l’an prochain pour une autre interview et on verra ce qui se sera passé.

Ok, voilà donc ma première interview loufoque et décallée. Une expérience qui laisse un peu largué je dois dire … Le mystère Empire Of The Sun reste quasiment entier … A nous de continuer à les suivre pour y voir plus clair … Allez merci Luke, pour ce moment de grande poésie. Et à bientôt j’espère sur scène en France, ou dans un an pour une nouvelle interview peut-être un peu plus concise …

CLIP VIDEO

Visite walkingonadream.com et myspace.com/empireofthesunsound
Retrouve la review de l’album [ ICI ]

Photographe/illustration : Debaser
Publié le 14/04/2009

Interview : TOF
Source : CitéGay.fr

Carnaval : interdit à UN Elsa de Disney

School Principal Orders Boy To Remove Costume After Dressing as Elsa On Disney Day –

Le directeur de l’école ordonne à un jeune garçon de retirer son costume d’Elsa alors qu’il venait de le mettre pour le [carnaval du] « Jour de Disney ».

austin lacey

Austin Lacey, an eighth-grade student at Ethan Chase Middle School in Menifee, California, found himself in hot water for dressing like a Frozen princess for the school’s “Disney Day.” School officials deemed it “inappropriate” and confiscated the costume.

Austin Lacey, un élève de 8ème [13/14 ans] au collège Ethan Chase de Menifee en Californie, s’est retrouvé dans le pétrin pour s’être habillé en [Elsa] Reine des Neiges pour le « Jour de Disney » de l’école. Les responsables de l’école ont considéré [son travestissement] « inapproprié » et lui ont confisqué le costume.

“This action was taken in accordance with district policies. At no time was there an indication that the student was expressing any particular message. The Principal’s action was based upon the need to stop a general disruption to the school environment,” Romoland School District Superintendent Dr. Julie Vitale said in a statement released to the media.

« Cette action a été prise conformément à la politique du collège. À aucun moment il n’y a eu une indication selon laquelle l’étudiant aurait exprimé un quelconque message spécifique. L’action du Principal a été basée sur le besoin d’arrêter une perturbation générale à l’environnement scolaire ». [C’est ce qu’a dit :] le Surveillant du Secteur scolaire Romoland, [mme] le docteur Julie Vitale, dans une déclaration aux médias.

Lacey and his mother disagree. He says his costume was popular with fellow students until the principal forced him to remove the blue dress and long blonde wig.

Lacey et sa mère ne sont pas d’accord. Il a dit que son costume était populaire auprès de ses camarades d’étude, jusqu’à ce que le principal l’ait forcé à enlever la robe bleue et la longue perruque blonde.

“[Lacey] was later informed that the principal does not believe that boys should be dressed like girls,” his mother Brooke Francev told reporters. “I can’t believe that there are still people out there that hold those beliefs, especially on a day when it was all intended in good fun. It really shouldn’t have been an issue.”

« [Lacey] a été informé ultérieurement que le principal ne pensait pas que les garçons dussent être habillés comme des filles » ; sa mère Brooke Francev a dit aux journalistes : « Je ne peux pas croire qu’il y ait encore des gens là-bas qui aient de telles idées, particulièrement le jour où tout est destiné à un bon amusement. Vraiment, cela ne devrait pas être un problème. »

“My son, personally, he’s not a transgender student,” she said. “But through this, he’s really taken a stand on just the rights that all people have.”

« A titre personnel, mon fils n’est pas un élève transgenre, » a dit la mère. « Mais au-delà de ceci, il n’a vraiment adopté qu’une attitude conforme aux droits qu’ont tous les gens. »

Dr. Vitale said in her statement that the school district “prides itself on having policies and practices that support all students regardless of gender identity or gender expression.”

[Mme] le docteur Vitale a dit dans sa déclaration que le secteur scolaire « est lui-même fier de sa politique et de ses pratiques qui apportent un soutien à tous les étudiants, indépendamment de l’identité de genre ou l’expression de genre. »

Watch below as Los Angeles TV station KTLA interviews Lacey and his mother.

Pour visionner l’interview de Lacey et de sa mère, par la chaine de télévision californienne KTLA, cliquez sur le lien ci-dessous :

Boy Ordered to Remove Costume After Dressing as Elsa on Disney Day at a Menifee Middle School
Par Bil Browning | le 09.02.2016
Traduction (amateur) : Lio de France
Source : Queerty.com

Le prince de Savoie travesti en Dalida

Morandini Zap: Le Prince Emmanuel-Philibert de Savoie se transforme en Dalida pour « Un air de star »

 

Hier, à 20h50, M6 lançait son nouveau divertissement  » Un air de star « , présenté par Karine Le Marchand. Parmi les huit célébrités qui se sont transformées, il y avait le Prince Emmanuel-Philibert de Savoie.

PrinceDeSavoieDalida

L’époux de Clotilde Courau est devenu Dalida le temps du prime et a interprété, sur le plateau, « Laissez-moi danser ».

Regardez (Cliquez sur le lien ci-dessous)



Vidéo M6 | Un air de star | 15 mai 2013
émission présentée par : JeanMarcMorandini

Vu que le candidat est un « prince » qui cherche sa voie, les journalistes ne semblent pas souhaiter parler de travesti. C’est sûr que vous n’aurez pas un commentaire dans le style : « Wesch, mais c’est un truc de ouf : sérieux, comment trop qu’il s’la raconte ! eh t’as vu c’gonze qui fait le travlo ! y veut p’têtre qu’on se mélange avec lui comme avec une meuf. » Alors ils écrivent plus académiquement (surligné en rouge):

Ozap.com commente : « Pour la première de la nouvelle émission de M6, Emmanuel-Philibert de Savoie n’a pas hésité à se grimer en une Dalida très masculine.

« Hier soir, lors du premier prime de « Un air de star » sur M6, le prince Emmanuel-Philibert de Savoie a fait sensation en apparaissant déguisé en Dalida. »
Source : Ozap.com

§

Allo News titre : « Emmanuel Philibert de Savoie se transforme en Dalida » […] et poursuit : « Le mari de Clotilde Courau est devenu Dalida … »
Source : AlloNews.fr

§

M6 poétise : « Emmanuel-Philibert de Savoie se métamorphose en Dalida. Sans aucun complexe, Emmanuel arrive sur scène dans une magnifique robe décolletée. Perruque blonde et chaussures à talons,… »
Source : (lien dans le mot) M6

§

Jean Jacques Morandini écrit :  » …huit célébrités qui se sont transformées, il y avait le Prince EmmanuelPhilibert de Savoie. L’époux de Clotilde Courau est devenu Dalida … »
Source : (lien dans le nom) Jean Jacques Morandini.

Confondu, le comble du transformiste

[La] Gaffe : La chaine américaine CNN confond Whitney Houston avec… [Ikenna] un travesti allemand !

C’est une grosse gaffe faite par la très sérieuse chaine d’information américaine CNN qui, selon le site TMZ a confondu Whitney Houston avec un travesti allemand…

L’animateur américain vedette de la chaine, Piers Morgan, discutait, le 6 juillet, avec LL Cool J de Whitney Houston pendant que des images de la star défunte défilaient en simultané.

Cliquez sur le lien vidéo ci-dessous : « Un Moment dans le temps »
– Whitney Houston [par son] double, Ikenna Benéy Amaechi –
https://www.youtube.com/watch?v=rg9zC23ra-c

Sur l’une d’elles, il ne s’agissait pas de la chanteuse mais de Ikenna qui se met dans la peau de Houston sur scène depuis 21 ans.

L’image utilisée par CNN a été prise en 2008 aux Reel Awards Show de Las Vegas, soirée consacrée aux imitateurs de stars.

«J’étais assise chez moi et je n’ai pas réalisé tout de suite. Mais tout d’un coup je me suis dit: «BOOM ! Ce n’était pas Whitney, c’était moi!» affirme Ikenna Beney Amaechi, Drag Queen vivant à Berlin, qui a fait part de sa surprise en se découvrant à la télévision

Cliquez sur le lien vidéo ci-dessous : Ikenna, la doublure de Withney Houston – « Comme si les gens voyaient une revenante »
http://spon.de/vfiTb

«Je me sens très honoré d’avoir été confondue avec la vraie Whitney Houston sur CNN, a précisé l’Allemand(e). Peut-on imaginer un plus beau compliment pour un imitateur ?»

Source : JeanMarcMorandini.com

Le banquier d’ABN AMRO travesti en Mme Claude

Titre original : « Déguisé en drag queen, le patron d’ABN Amro incite la banque à se prostituer. »

Un président de banque, ex-ministre des finances de surcroît, travesti en Madame Claude excentrique.

Il fallait être néerlandais pour oser. Début janvier [2014], Gerrit Zalm, le président d[e la 54 ° banque du Monde – 12.2013] ABN Amro, a fait le show dans un événement interne en perruque rousse, robe bleu électrique et lunettes pailletées. En ligne depuis quelques jours, la vidéo de sa prestation fait le buzz sur YouTube.

Quand on s’appelle « saumon » [Zalm], en batave dans le texte, a-t-on une propension naturelle  à se déguiser en mère maquerelle ? Quand on est administrateur de Shell, est-il plus facile de jouer les pétroleuses ?

Le président de la banque néerlandaise ABN Amro, déguisé en drag queen lors d'un événement interne devant 6 000 salariés le 15 janvier à Amsterdam.

La tenue était hardie, le message aussi. Selon M. Zalm, ou plutôt Mme Zalm,

les banquiers ont beaucoup à apprendre du plus vieux métier du monde.

« Où fait-on passer depuis des siècles le client en premier ?

Dans mon métier. Les banques ne l’ont découvert que récemment »,
ironise la belle rousse. […]

| Par Isabelle Chaperon | Source : LeMonde.fr

Cabinet de curiosités du genre

  • 1 – Une publicité japonaise très marrante (cliquez sur le lien): https://www.youtube.com/watch?v=C7rsX1WTPkk
  • 2 – La théorie du gender, vue par le dessinateur Chimulus :GenderTheorie
  • 3 – Pas politiquement correct :
    Fuckedlikeagirl4  – Les nouveaux pilotes d’Air Trans PostedePelotage
  • 5 – Politique et travestis :
    PolitiqueTravesti
  • 6 – Campagne présidentielle France-2017 ?
    NStravesti
  • 7 – Campagne présidentielle USA-2016 ? ObamaGay
  • 8 – Antidépresseurs pour travesti MtoF 😉Antidepresseur
  • 9 – Oups ! le plan dure 1/2 seconde, mais c’est dans la boite !
    Présentatrice
  • 10 – Les socialistes, initiateurs d’un bal de travestis 😉
    SocialisteTravesti
  • 11 – Prête à vous « transformer » … en passoire

    Double Genre

  • 12 – Le XVIII sous Papes, Benoit :
    « suis-je belle en mon Iphone  ? »
    PapeFranc

    §

    00 – Si vous aussi, avez des curiosités à confier à ce cabinet,
    n’hésitez pas à vous mettre en chasse et à nous les proposer.
    (déposez-les ci-dessous en commentaires ou à atriumcenter@yandex.ru).

Transgenre, boom de l’autolyse ?

[IL N’EST PAS D’ACCORD LE TOUBIB 😦 ]

Titre original : « Transgenre : mortalité par suicide multipliée par 20. »

suicide-transgenre-PaulMcHugh-mpi
Le monde entier s’est extasié de voir qu’un transsexuel surnommé Conchita Wurst – de son vrai nom Tom Neuwirth – s’est trouvé primé à l’Eurovision. D’abord un simple constat médical. Ce personnage avait laissé pousser une barbe qui paraissait très drue. Or les transsexuels masculins après avoir été opérés sont soumis à un effroyable traitement par les hormones féminines, entraînant l’étiolement de la barbe.

Il ne s’agit donc pas d’un transsexuel, mais d’un travesti, c’est-à-dire un homme déguisé [habillé – Ndle] en femme, lequel peut du jour au lendemain se retrouver homme et procréer. Il n’empêche que ce « couronnement » par l’Eurovision a été considéré comme un encouragement au changement de sexe dans le cadre de la théorie du gender. C’est une véritable escroquerie qui ne nous étonne pas. Elle peut avoir des conséquences terribles, car incitant d’autres personnes à des mutilations effroyables.

A ce sujet le Dr Paul McHugh, ancien psychiatre en chef de l’Hôpital John Hopkins dans le Maryland, a fait une déclaration importante dans le Wall Street Journal du 12 juin  2014. Pour lui « le sentiment d’être transgenre »  n’est pas un trouble d’identité du genre, mais ce qu’il nomme un « trouble de la prise en charge ».  Il y a pour lui à la base « un trouble mental  méritant compréhension, traitement, prévention… et une parentalité dévouée ». Orienter un enfant vers le transgenre a des conséquences dramatiques notamment psychologiques. Il part d’une étude suédoise de 2011 diligentée entre 1973 et 2003, concernant 324 personnes ayant subi des opérations de « réassignement sexuel ». La conclusion est sans appel : « les personnes transsexuelles, après un changement de sexe, ont des risques beaucoup plus élevés de mortalité, de comportement suicidaire et de  morbidité psychiatrique que la population en général. » L’étude conclut qu’en aucun cas ces interventions chirurgicales ne suppriment les troubles dits de « dysphorie du genre » et créent d’autres troubles psychiatriques supplémentaires nécessitant une prise en charge.

Le Dr McHugh poursuit dans l’article du Wall Street Journal : « A partir d’environ 10 ans après la chirurgie, les transsexuels commencent à éprouver des difficultés mentales croissantes. Plus choquant, leur mortalité par suicide est augmentée de près de 20 fois supérieure au reste de la population ». On mesure par cette déclaration à quel point il est criminel pour les organisateurs de l’Eurovision d’avoir primé Conchita Wurst.

Le psychiatre poursuit : «La plupart des patients traités chirurgicalement se décrit comme satisfaite des résultats, mais les ajustements psycho-sociaux qui en découlent n’ont pas de résultats meilleurs que pour ceux qui n’ont pas eu la chirurgie ». Autrement dit, ces interventions chirurgicales n’ont amené aucun bénéfice par rapport à ceux qui ne les ont pas subies. Ce pourquoi « nous nous sommes arrêtés de faire la chirurgie transsexuelle ».

Le psychiatre explique que les professionnels médecins et psychologues « ont gaspillé des ressources scientifiques et techniques et nui à leur crédibilité professionnelle en collaborant avec la folie plutôt que d’étudier un remède, pour l’empêcher. »

McHugh conclut qu’au moins 80 % des enfants qui veulent changer de sexe se réorientent spontanément vers celui qu’ils avaient à la naissance. Les autres doivent être pris en charge. Ils ont besoin d’aide. La meilleure d’entre elle est ce qu’il nomme « le rôle parental dévoué ».

Dr Jean-Pierre Dickès
Dans Bioéthique et Santé | par | 20 juin 2014 à 8h50
Image: http://medias-presse.info/wp-content/uploads/2014/06/suicide-transgenre-PaulMcHugh-mpi.jpg

En savoir plus : Media-Presse.info

[ NOTA :
– Cet article n’engage en RIEN le blog Double Genre qui publie TOUT ce qui parait sur les transgenres et les travestis dans la mesure où les textes sont francs et courtois 😉
– Le surlignage en ROUGE est du fait de Double Genre,  éditeur du présent blog.]

 

Le travesti ose, l’Europe glose

L’identité de genre fait référence à l’expérience personnelle de son genre profondément vécue par chacun, qu’elle corresponde ou non au sexe assigné à la naissance, y compris la conscience personnelle du corps et d’autres façons d’exprimer son genre (on parle d’« expression du genre »), notamment la façon de s’habiller, de parler et de se comporter. Le sexe d’une personne est généralement attribué à la naissance et devient dès lors un fait social et juridique. Cela étant, certaines personnes ont des difficultés à s’identifier avec le sexe qui leur a été attribué à la naissance ; elles sont désignées sous le terme de personnes « transgenres ». L’identité de genre n’est pas identique à l’orientation sexuelle, les personnes transgenres pouvant se définir comme hétérosexuelles, bisexuelles ou homosexuelles.

On appelle marqueur de genre une information qui désigne le genre, figurant, par exemple, sur un document d’identité (passeport). Les désignations telles que homme/femme ou M./Mme/Melle sont les marqueurs de genre les plus connus. Citons également les noms de profession, les pronoms personnels et les numéros codés (numéro de sécurité sociale, numéro fiscal, etc.), qui utilisent parfois des combinaisons différentes pour les hommes et pour les femmes (par exemple chiffres pairs/impairs). Des marqueurs de genre sont souvent intégrés aux documents d’identité et aux certificats personnels, notamment les passeports, les certificats de naissance, les diplômes et les lettres de recommandation fournies par les employeurs.

Le traitement de conversion sexuelle fait référence aux différents traitements médicaux et non médicaux que certaines personnes transgenres souhaitent éventuellement entreprendre. A noter cependant que, souvent, ces traitements peuvent également être requis pour que soit juridiquement reconnu le genre choisi par la personne, et comprendre un traitement hormonal, une opération chirurgicale de changement de sexe ou de genre (chirurgie faciale, chirurgie de la poitrine, diverses formes de chirurgie génitale et d’hystérectomie, etc.) et une stérilisation (qui conduit à l’infertilité). Certains de ces traitements sont considérés et vécus comme invasifs pour l’intégrité corporelle de la personne.

L’hétéronormativité peut être définie comme l’ensemble des institutions, systèmes structurés de compréhension et orientations concrètes qui font que l’hétérosexualité semble cohérente, naturelle et privilégiée. Elle part du principe que tout le monde est hétérosexuel, que l’hétérosexualité est l’idéal et qu’elle est supérieure à l’homosexualité et à la bisexualité. L’hétéro-normativité inclut également le fait de privilégier les expressions normatives du genre, c’est-à-dire ce qui est attendu des individus ou ce qui leur est imposé pour qu’ils soient perçus ou acceptés comme « de vrais hommes » ou « de vraies femmes », ces deux catégories étant les seules possibles.

Les personnes intersexes sont des personnes nées avec des caractéristiques chromosomiques, génitales ou de niveau hormonal qui ne correspondent pas à la norme admise des catégories « masculin » et « féminin » telles qu’utilisées en anatomie sexuelle ou reproductive. Ce terme a remplacé celui de « hermaphrodite », très utilisé par les médecins au XVIIIe et au XIXe siècle. L’intersexualité peut prendre diverses formes et couvre un ensemble de situations très variées.

L’orientation sexuelle est comprise comme faisant référence à la capacité de chacun de ressentir une profonde attirance émotionnelle, affective et sexuelle envers des personnes du genre opposé (hétérosexuel), du même genre (homosexuel, lesbienne, gay) ou de plus d’un genre (bisexuel), et d’entretenir des relations intimes et sexuelles avec ces personnes.

Les personnes transgenres comprennent les personnes qui ont une identité de genre différente du genre qui leur a été attribué à la naissance et les personnes qui souhaitent présenter leur identité de genre de manière différente de celle du genre qui leur a été attribué à la naissance. Ce terme désigne notamment les personnes qui, par nécessité intérieure, par préférence ou par choix, se présentent, par leur façon de s’habiller, de porter des accessoires, de parler, de se maquiller ou par des modifications corporelles, de façon différente de ce qu’on peut attendre du genre, et donc du rôle, qui leur a été attribué à la naissance. Cela inclut, parmi beaucoup d’autres, les personnes qui ne s’identifient pas aux qualificatifs « masculin » ou « féminin », les personnes transsexuelles ou les personnes travesties. Un homme transgenre est une personne à laquelle on a attribué le genre « féminin » à la naissance, mais qui a une identité de genre correspondant au genre « masculin » ou située dans une tendance d’identité de genre masculin. Une femme transgenre est une personne à laquelle on a attribué le genre « masculin » à la naissance, mais qui a une identité de genre correspondant au genre « féminin » ou située dans une tendance d’identité de genre féminin. Les termes utilisés pour qualifier l’orientation sexuelle des personnes transgenres sont conformes à leur identité de genre et non au genre qui leur a été attribué à la naissance. Par exemple, un homme transgenre hétérosexuel est un homme transgenre qui est attiré par les femmes. De même, une femme transgenre lesbienne sera attirée par les femmes. On utilise les termes transidentité et transidentitaire pour faire référence à l’identité ou à l’expression transgenre.

Transsexuel fait référence à une personne ayant une identité de genre qui ne correspond pas au sexe qui lui a été attribué à la naissance et qui, de ce fait, ressent le profond besoin de changer de sexe de façon permanente et de modifier son apparence ou sa fonction corporelle en suivant un traitement de conversion sexuelle.

Travesti s’applique aux personnes qui, de façon régulière mais non permanente, portent des vêtements qui sont le plus souvent associés au genre opposé à celui qui leur a été attribué à la naissance.

Source : OSIG / SOGI – CONSEIL DE L’EUROPE

Lutter contre la discrimination fondée sur l’orientation sexuelle ou l’identité de genre

Conseil de l’Europe, Avenue de l’Europe F-67075 Strasbourg Cedex
Tel. +33 (0)3 88 41 20 00 – Fax. +33 (0)3 88 41 20 00

 

 

Liste d’endocrinologues trans’ophiles

MenToWomen1
Endocrinologues

Toutes les informations sur les praticiens proviennent des Pages Jaunes®
(sauf pour les praticiens étrangers)
et ne sont aucunement leurs informations personnelles.
[Note de Double genre : Notre blog ne fait de la pub pour personne et n’incite personne à faire quoi que ce soit. Nous disons seulement ce qui est ; et trouvons « intéressants » les commentaires qui accompagnent certaine fiches. 😉
Nom : Mazenod Prénom : Bruno Endocrinologue
Adresse : Résidence Deux Amants 16 r. Prof Patel
Département : 69009 Ville : Lyon Pays : France
Tél bureau : 04 78 36 97 62 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Un médecin très compétent avec une grande expérience de la prise en charge des trans.
Accepte les prises en charge hors protocole.
PARIS
Nom : Athea Prénom : Nicole Endocrinologue
Adresse : 4 rue Léon Delhomme
Département : 75015 Ville : Paris Pays : France
Tél bureau : 01 56 08 21 23 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
endocrinologue-gynécologue,ce qui peut être bien si vous voulez aller au bout du parcours,très ouverte,et agréable,très vigilante préscrit toute la panoplie d’examens près ths, assure un bon suivi.
VILLEURBANNE
Nom : Bajart Prénom : Laure Endocrinologue
Adresse : 44 Avenue Condorcet
Département : 69 Ville : Villeurbanne Pays : France
Tél bureau : 04 72 44 21 27 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Ne prends que les trans ayant un avis du psychiatre.
Assez ouverte d’esprit et très à l’écoute du patient.
Consultation 45€ – Conventionné secteur 2
TOULOUSE
Nom : BAROUSSE-BARBE Prénom : Chantal Endocrinologue
Adresse : Clinique St Jean Languedoc – 20, route de Revel
Département : 31 Ville : Toulouse Pays : France
Tél bureau : 0561549094 Tél mobile : Mail :
Site internet : http://www.capio.fr/SiteClinique/SaintJeanLanguedoc/
Description du praticien :
A fuir si vous n’êtes pas dans le cadre d’une démarche avec une « équipe officielle »
et que vous ne souhaitez pas attendre 2 ans après votre traitement hormonal.
DIJON
Nom : Belleville Prénom : Ivan Endocrinologue
Adresse : 12 rue Jean Renaud
Département : 21000 Ville : Dijon Pays : France
Tél bureau : 03.80.50.12.55 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Fax: 03.50.30.52.25
QUIMPER
Nom : Blanchard Prénom : Patricia Endocrinologue
Adresse : Hôpital de Cornouaille, 14 avenue Yves Thépot
Département : Finistère Ville : Quimper Pays : France
Tél bureau : 02 98 52 60 66 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
demande quel type de traitement on veut (patch ou injection), mais démarre vraiment avec un dosage faible, faut donc pas être pressé. il faut aussi se dépêcher pour prendre rdv puisque ce service est prit d’assaut pour les rdv, donc ça peut être un mois après comme
3 mois, le mieux étant de prendre rdv dès qu’on sort de la consultation, comme ça pas de soucis… perso je l’ai trouvé sympa mais speed… mais ce qui ne me convient pas peut convenir à d’autre…
NÎMES
Nom : Bompard Prénom : Frédéric Endocrinologue
Adresse : 10 Rue du Fort
Département : 30000 Ville : Nîmes Pays : France
Tél bureau : 04 66 21 11 01 Tél mobile : Mail :
Site internet : http://www.docvadis.fr/endocrino.diabeto.bompard/index.html
Description du praticien :
Très ouvert, humain, connait son travail et est habitué aux Trans* (ftm dans mon cas). Explique très bien, prend le temps, et met à l’aise. A l’écoute. Tout à fait recommandé!
LYON
Nom : Brac de la Perrière Prénom : Aude Endocrinologue
Adresse : HPGO AILE A1 – 59, BD PINEL
Département : 69003 Ville : LYON Pays : France
Tél bureau : 04 72 11 93 05 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Endocrinologue suivant des trans dans leur parcours hormonal.
PARIS
Nom : Bremont Weill Prénom : Catherine Endocrinologue
Adresse : Rue du Faubourg St Jacques hôpital Cochin
Département : 75014 Ville : Paris Pays : France
Tél bureau : 01 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Très bon endocrinologue. Un peu froide au premier abord mais il n’en est rien. Elle exerce à l’hôpital Cochin Paris 14ème.
LYON
Nom : CLAVIER Prénom : ANNIE Endocrinologue
Adresse : 9, quai Jean Moulin, 69001 LYON
Département : RHÔNE Ville : LYON Pays : FRANCE
Tél bureau : 04 72 41 70 02 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
endocrinologue, diabétologue, maladies métaboliques,nutritionniste.
Conventionné secteur 2 avec contrat d’accès aux soins
Carte Vitale : Oui – Libéral intégral
Suivi de plusieurs Trans en et hors protocole.
LIEGE (Belgique)
Nom : Corman Prénom : Vinciane Endocrinologue
Adresse : boulevard du 12ème de Ligne, 1
Département : 4000 Ville : Liège Pays : Belgique
Tél bureau : +32 4 225 61 11 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Très bonne endocrinologue qui s’occupe de beaucoup de trans.
Elle fait partie d’une équipe qui s’occupent de trans.
Dans cette équipe il y a un psychologue, un psychiatre et un chef de service.
ce sont eux qui guident les trans jusque la fin de leurs parcours
TOULOUSE
Nom : Couture Prénom : Endocrinologue
Adresse : 1 rue des Paradoux
Département : 31000 Ville : Toulouse Pays : France
Tél bureau : 0561525475 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Professionnelle, compétente, aimable et bienveillante.
Elle estime qu’en tant que professionnelle de santé elle se doit
de s’en tenir à l’avis psychiatrique, sans mauvaise volonté et
avec efficacité.
Elle a l’honnêteté de donner son avis, sans aucun manque de
respect à son patient.
Elle convient donc pour tout type de transition.
HAGUENAU
Nom : DARDARI Prénom : Nizar Endocrinologue
Adresse : 12, Grand’Rue
Département : 67500 Ville : Haguenau Pays : France
Tél bureau : 0388739867 Tél mobile : xxx Mail : xxx
Site internet :
Description du praticien :
Médecin habitué du THS qui reçoit très très rapidement …
ANDERLECHT (Belgique)
Nom : Dr Laterre Prénom : Eric Endocrinologue
Adresse : bd Maria Groeninckx de May 52
Département : 1070 Ville : Anderlecht Pays : Belgique
Tél bureau : 02/522.60.30 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Médecin, qui suit et prescrit un traitement hormonal dans le parcours de transsexualisme de femmes mtf, très ouvert, à l’écoute, parfois psychologue il saura vous écouter, vous soigner et vous rassurer
LILLE
Nom : Dr Lemaire Prénom : Antoine Endocrinologue
Adresse : Cabinet médical de la rue de Cannes – 12 rue de Cannes
Département : 59000 Ville : LILLE Pays : France
Tél bureau : 03.20.92.80.70 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Endocrinologue suivant des trans dans leur parcours.
LILLE
Nom : DRAOUI Prénom : Ahmed Endocrinologue
Adresse : 43 RUE DES SARRAZINS
Département : 59000 Ville : Lille Pays : France
Tél bureau : 03 20 54 23 35 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Endocrinologue suivant les trans dans leur parcours, bon feeling,
ouvert.
BRUXELLES
Nom : Dufrane Prénom : Endocrinologue
Adresse : rue Edtih Cavell 32
Département : 1180 Ville : Bruxelles Pays : Belgique
Tél bureau : 02/3404240 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Endocrinologue moyen pour les transidentitaires
NANTES
Nom : Ferron Prénom : Stéphanie Endocrinologue
Adresse : 11, BOULEVARD MICHELET
Département : 44000 Ville : Nantes Pays : France
Tél bureau : 02.51.86.05.05 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
A suivi des trans dans leur parcours.
PARIS
Nom : Hacher Prénom : Nicolas Endocrinologue
Adresse : 2 rue Noisiel
Département : 75116 Ville : PARIS Pays : France
Tél bureau : 01 56 28 05 89 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Suivi hormonal
Peut être médecin traitant
Travaille dans plusieurs centre médicaux de Paris (Etoile, Europe etc…)Lundi matin/centre Rome, Lundi après midi/centre Europe 1 semaine/2
Mardi matin/Europe, mardi après midi/Europe
Mercredi matin/Etoile, Mercredi après midi/ Opera
jeudi matin/Rome, Jeudi après midi/Europe
Vendredi matin/Miromesnil, vendredi après midi/MiromesnilCentre Europe, 44 rue D’Amsterdam 75009: tel/ 01.42.81.93.33
Centre Etoile, 12 avenue de la Grande Armée 75017:Tel/01.43.80.48.07
Centre Opéra 31, rue Caumartin 75009:Tel: 01.44.51.68.28
CENTRE Rome 15 rue de Rome 75008:Tel:01.42.94.14.11
NANTES
Nom : KERLO Prénom : Véronique Endocrinologue
Adresse : 11 BOULEVARD MICHELET
Département : 44000 Ville : NANTES Pays : FRANCE
Tél bureau : 02 40 29 01 01 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Endocrinologue assez froide, pas des plus bavardes et les consultations sont assez
expéditives, mais elle fait son travail.
Elle ne semble pas rétissante à prendre des personnes transgenres même si vous êtes
mineur (accompagné(e) d’un(e) tuteur(e) légal bien évidemment), même si elle préfère
attendre la majorité pour commencer un traitement.
Les délais de rendez-vous sont très longs (il faut prendre un rendez-vous environ 2 à 3
mois à l’avance) sans garantie qu’elle acceptera de vous prendre en charge à 100 %.
Le point positif serait peut-être qu’en plus d’être endocrinologue elle est également
gynécologue, ce qui peut-être un plus si elle accepte de vous suivre en tant que trans’
pour les opérations à suivre et les contrôles.Conventionné secteur 1, accepte la carte vitale.
TOULOUSE
Nom : LAPORTE Prénom : Patrick Endocrinologue
Adresse : 94 Bis, avenue des Minimes
Département : 31 Ville : Toulouse Pays : France
Tél bureau : 0561474433 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Habitué à suivre des personnes trans. Il est conciliant avec l’utilisation directe du prénom désiré. Un certificat d’un psy est par contre attendu. Les rendez-vous ne sont pas très long à obtenir (environ 1 semaine d’attente). Très professionnel.
BRON
Nom : Lejeune Prénom : Hervé Endocrinologue
Adresse : 59, boulevard Pinel
Département : Rhône Ville : Bron (69677) Pays : France
Tél bureau : 04 72 12 94 10 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Décrié par plusieurs trans j’ai trouvé ce médecin très sympathique malgré qu’il soit lié au Gretis.
Ayant commencée les hormones toute seule, il a accepté de me faire une lettre pour que mon médecin me prescrive mes hormones et m’envoi faire mes analyses de sang, sans remarques particulières. Pour celles qui ont fait comme moi n’hésitez pas.
LE MANS
Nom : MARTIN Prénom : Jean-François Endocrinologue
Adresse : 5 avenue Pierre Mendès-France
Département : 72 Ville : LE MANS Pays : FRANCE
Tél bureau : 02.43.24.05.96 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Très compétent à l’écoute des trans ,avec des analyses très régulières.
BRUXELLES
Nom : MOCKEL Prénom : JEAN Endocrinologue
Adresse :
Département : 1070 Ville : BRUXELLES Pays : Belgique
Tél bureau : 02/5553940 Tél mobile : 02/5553407 Mail :
Site internet :
Description du praticien :
ERASME
NANCY
Nom : PASCAL-VIGNERON Prénom : Véronique Endocrinologue
Adresse : CHU Brabois – Avenue de Bourgogne
Département : 54500 Ville : VANDOEUVRE LES NANCY Pays : FRANCE
Tél bureau : 03.83.85.85.85 Tél mobile : Mail :
Site internet : http://www.chu-nancy.fr/index.htm/page37langfr?script=index.cfm&idfichelire=40&action=lire
Description du praticien :
A déjà suivi plusieurs trans.
Nom : Pascal-Vigneron Prénom : Véronique Endocrinologue
Adresse : C H U ENDOCRINO ET MEDECINE INTERNE,  AVENUE DE BOURGOGNE
Département : 54500 Ville : VANDOEUVRE LES NANCY Pays : France
Tél bureau : 08.99.23.72.94 + inf Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Médecin Gynécologue, Endocrinologue, Médecin généraliste,
Obstétricienne, ayant hormonée des femmes mtf.
PARIS
Nom : Pr BOUCHARD Prénom : Philippe Endocrinologue
Adresse : Hôpital St Antoine – service d’endocrinologie, 184 rue du faubourg St Antoine
Département : 75012 Ville : PARIS Pays : France
Tél bureau : 01.49.28.24.09 Tél mobile : Mail : philippe.bouchard@sat.aphp.fr
Site internet :
Description du praticien :
Endocrinologue suivant des trans.
Nom : Pr Safarti Prénom : Emile Endocrinologue
Adresse : Hôpital st Louis 1 avenue Claude-Vellefaux
Département : 75010 Ville : Paris Pays : France
Tél bureau : 01 42 49 97 13 Tél mobile : 0142494949 Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Suit des trans dans leur parcours hormonal.
Pr Emile Safarti : Chef du service de Chirurgie générale, digestive
et endocrinienne de l’hôpital Saint-Louis
AVIGNON
Nom : Priou Prénom : Anne Endocrinologue
Adresse : 314 Rue René Cassin
Département : 84000 Ville : Avignon Pays : France
Tél bureau : 04 90 85 54 40 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Travaille de paire avec la docteur VILLON Laetitia, elles acceptent les suivis sans soucis (FtM pour moi) avec attestation du psychiatre! Patiente et sympathique, je recommande chaudement 🙂
LYON
Nom : Robert Prénom : François Endocrinologue
Adresse : Centre hospitalier Lyon Sud – Pierre Bénite 165 chemin du Grand Revoyet
Département : 69495 Ville : Pierre-Bénite Cedex Pays : France
Tél bureau : 0478861489 Tél mobile : Mail :
Site internet : http://etablissements.hopital.fr/annuaire_service.php?id=42052
Description du praticien :
Endocrinologue suivant des trans dans leur parcours hormonal.
CANNES
Nom : Rochez Fraiberg Prénom : Muriel Endocrinologue
Adresse : 24 rue pasteur
Département : 06400 Ville : Cannes Pays : France
Tél bureau : 0493431090 Tél mobile : Mail : murofr@wanadoo.fr
Site internet :
Description du praticien :
àl’écoute
MULHOUSE
Nom : Roesch Prénom : Paul Endocrinologue
Adresse : 9 rue du Sauvage
Département : Alsace 68 Ville : Mulhouse Pays : FRANCE
Tél bureau : 0980441216 Tél mobile : Mail :
Site internet : www.drpaulroesch.fr
Description du praticien :
Médecin qui s’occupe des ftm/mtf et qui donne assez rapidement l’ordonnance de
THS, il vous propose plusieurs solutions (injection, crème ou médicament oraux).
Très bon suivie et vous fournies les ordonnances nécessaires assez rapidement
sur coup de fil (pour chirurgien, avocat..). Il est agréable et ne pose pas de
questions indiscrètes et pas de curiosité.
PESSAC
Nom : ROGER Prénom : Patrick Endocrinologue
Adresse : Hôpital du Haut-Lévêque – USN Endocrinologie
Département : Gironde Ville : Pessac Pays : France
Tél bureau : 05 57 65 64 33 Tél mobile : Mail : rdv.endocrino@
chu-bordeaux.fr
Site internet :
Description du praticien :
Professeur de médecine, ancien patron du service d’endocrinologie de bordeaux
Haut-Lévêque. Ne reçoit que dans le cadre d’un parcours de transition médicalisé.
Médecin très sympathique, très compétant, qui explique bien le parcours endocrino.
Il ne reçoit que le jeudi matin à l’hôpital sud.
LYON
Nom : ROUX Prénom : YVES Endocrinologue
Adresse : 49 rue de la République – métro Bellecour
Département : 69002 Ville : LYON Pays : FRANCE
Tél bureau : 04.72.56.10.28 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Endocrinologue ayant suivi des FTM et ds MTF dans leur parcours.
PARIS
Nom : Sandre-Banon Prénom : Dorian Endocrinologue
Adresse : 36 avenue Hoche
Département : 75008 Ville : Paris Pays : France
Tél bureau : 01 53 89 09 40 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
Suivi hormonal
Peut être médecin traitant
PARIS
Nom : Seyden Prénom : Brigitte Endocrinologue
Adresse : 342 rue de Vaugirard
Département : 75015 Ville : Paris Pays : France
Tél bureau : 01 45 31 55 13 Tél mobile : Mail :
Site internet :
Description du praticien :
praticienne très au courant de la question transgenre, prudente,
prescrit des examens complets avant de prescrire des hormones.
à l’habitude du suivi transgenre.
GENT (Belgique)
Nom : T’SJOEN Prénom : G. Endocrinologue
Adresse : DE PINTELAAN 185
Département : 9000 Ville : GENT Pays : Belgique
Tél bureau : 09/3326023 Tél mobile : 09/3324962 Mail :
Site internet :
Description du praticien :
EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE HÔPITAL DE GAND
STRASBOURG
Nom : Vignon Prénom : François Endocrinologue
Adresse : 24 Avenue de la Paix
Département : 67 Ville : Strasbourg Pays : France
Tél bureau : 03.88.22.01.58 Tél mobile : Mail : fvignon001@rss.fr
Site internet :
Description du praticien :
Endocrinologue ouvert aux trans, mais en secteur 2 (prévoir 50€ par consultation),
qui ne vous recevra que si vous avez une
attestation de votre psychiatre. Jamais à l’heure.
Pas très sympathique. Un obsédé de la minceur, il vous fera
certainement une réflexion sur votre poids. Prévoir un délai
minimum d’un mois entre le coup de téléphone et le rdv effectif.
Commentaire et commentaire à la Source : bddtrans.theilax.com

BlasonLaGrandCombe
Pour vos journées, séminaires et weekends de rencontres et d’échanges,
avec d’autres travestis et trans. Ambiance chaleureuse, discrétion et confort.
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Vladimir Poutine travesti ???

Poutine travesti en nuisette

Les pein­tures montrant le président russe en femme saisies
Poutine travesti en nuisette

Scan­dale

 Un tableau mettant en scène Vladi­mir Poutine et Dimi­tri Medve­dev travesti en femmes a provoqué la colère des auto­ri­tés. Celles-ci l’ont saisie, tandis que le peintre a immé­dia­te­ment fui la Russie.
 Il ne doit plus rester grand-chose dans cette gale­rie de Saint-Péters­bourg. Lundi 26 août, la police russe y a fait une descente, pour saisir quatre oeuvres jugées « illé­gales », selon l’agence de presse Reuters.
 A l’aide de kalach­ni­kov, elle s’est empa­rée des objets du délit. Un tableau figure notam­ment Vladi­mir Poutine, vêtu d’une nuisette rose, coif­fant en arrière plan la maigre cheve­lure d’un Dimi­tri Medve­dev en sous-vête­ments fémi­nins. Un visi­teur, choqué par cette mise en scène des hommes forts de la Russie, a signalé la pein­ture aux auto­ri­tés.
Celles-ci ont aussi emporté d’après le direc­teur de la gale­rie, trois autres toiles: une sur laquelle figure le visage du patriarche de l’Eglise ortho­doxe de Russie tatoué sur le corps d’un crimi­nel et deux autres se moquant d’élus ayant voté pour la loi sanc­tion­nant la « propa­gande gay ». En effet le Parle­ment russe a approuvé en janvier dernier une propo­si­tion de loi condam­nant la « propa­gande homo­sexuelle auprès de mineurs »; un texte jugé homo­phobe et discri­mi­na­toire par de nombreux pays. La gale­rie bapti­sée ironique­ment « Le Musée du pouvoir » dans la deuxième plus grande ville de la Russie est désor­mais fermée.
L’auteur de ces tableaux, Kons­tan­tin Altou­nine, actuel­le­ment en fuite, risque un an de prison ferme pour « offense aux auto­ri­tés ». L’artiste russe inquiet des consé­quences de cette saisie aurait immé­dia­te­ment quitté la Russie et serait actuel­le­ment en France. Un porte-parole de la police a précisé que « des experts examinent actuel­le­ment » les toiles saisies.

Travestis russes réduits à l’auto à pédales

Russie : Une loi interdit aux travestis et transsexuels de conduire

HOMOSEXUALITÉ Les lois liberticides concernant les homosexuels et transsexuels se multiplient en Russie…

Des policiers encadrent la Gay Pride de 2014 à Moscou
Des policiers encadrent la Gay Pride de 2014 à Moscou – Ivan Sekretarev/AP/SIPA


La Russie a adopté une nouvelle loi interdisant aux travestis et transsexuels de conduire une voiture, suscitant les critiques des défenseurs des droits des homosexuels.

La loi dit viser à réduire le nombre de décès causés par les accidents

Entrée en vigueur en début de semaine, la loi interdit la conduite automobile à toute personne présentant des «troubles mentaux et troubles du comportement», dont ceux liés à «l’identité de genre et aux préférences sexuelles». La liste mentionnée dans le texte de loi inclut ainsi les travestis et transsexuels au même titre que les fétichistes, les pédophiles, les exhibitionnistes, les voyeurs et les sadomasochistes. La loi, qui dit viser à réduire le nombre de décès causés par les accidents de la route, a suscité les critiques des défenseurs russes de droits de l’Homme.

«Une violation des droits des citoyens russes»

«Je ne comprends pas pourquoi les fétichistes, les kleptomanes (aussi concernés par la loi, ndlr) et les transsexuels ne peuvent pas conduire une voiture», a réagi sur son blog Elena Masiouk, membre du Conseil des droits de l’Homme auprès du Kremlin. «C’est une violation des droits des citoyens russes», a-t-elle dénoncé, soulignant «les éventuelles injustices» auxquelles pourrait mener la loi.

Depuis une loi de 2013 des peines de prison punissent toute «propagande» homosexuelle devant mineurs

Pour l’Association des avocats russes pour les droits de l’Homme, cette loi «montre l’invasion progressive par les autorités du domaine de la vie privée». Elle «contredit de façon flagrante les lois internationales et russes», a martelé l’association dans un communiqué. L’homosexualité était considérée comme un crime en Russie jusqu’en 1993 et comme une maladie mentale jusqu’en 1999. Les gay pride y sont systématiquement interdites et l’homophobie s’y exprime souvent ouvertement. La situation s’est encore tendue avec l’adoption en 2013 d’une loi punissant d’amende et de peines de prison toute «propagande» homosexuelle devant mineurs.

>> Les manifestations contre la loi russe «anti-gays» dans le monde entier au moment des JOS de Sotchi

Source : 20 Minutes avec AFP | Publié le 09.01.2015 | Mis à jour le 09.01.2015

52 Genres sur Facebook

Le dictionnaire
des 52 nuances de genre
de Facebook

Capture d'écran de Facebook

Capture d’écran de Facebook

Êtes-vous «Cis Male», «Cis Female», «Trans» ou «Gender Fluid»…?

Comment s’y retouver dans la liste des 52 options en matière d’identité de genre désormais proposée par Facebook? La liste est longue, elle reste ouverte, mais elle ne vient pas de nulle part. Elle se laisse réorganiser en fonction de grands blocs qui se recoupent: celui des identités pathologisées et réprimées par la médecine que sont les trans et les intersexes, celui des nouvelles identités de genres y compris trans’ qui ont fait irruption dans les années 1990 pour contrer le système sexe/genre binaire et normatif que nous connaissons.

Il y a au moins 20 dénominations pour qui s’identifie comme trans’. La liste a été établie à partir des expériences et des débats qui ont agité les LGBTQ. Elle porte donc l’empreinte des guerres culturelles internes et récentes comme celle qui a opposé transsexuels.les et transgenres.

A l’arrivée, une pléthore d’autodéfinitions qui permettent de mettre ou non l’accent sur son identité de trans ou d’insister sur son genre choisi mais aussi de revendiquer son statut de genderfucker : celui/celle qui nique les genres établis.

Il y a même une option «anti-binaire» comme pour dire clairement que les identités de genres et sexuelles ne sont pas fixes ou naturelles mais qu’elles sont changeantes et proliférantes et que l’on peut cocher plusieurs cases. C’est ce qui fait la richesse et la pertinence de la liste, même si elle sera sans doute perçue comme «anglo-saxonne».

Ce qui est assez drôle, c’est de voir ce qui manque: «hétérosexuel» par exemple (au profit de «cisgenre»). C’est aussi une liste très blanche: peu d’options qui mixent ethnicité et genres à part l’option «two-spirit» qui correspond à une dénomination américaine pour les «gays» ou les «transgenres» chez les Natives Americans.

Bref, si elle n’est pas parfaite, elle a le mérite d’être cumulative et de faire sauter le modèle de la différence sexuelle au profit d’un panorama revu et abondé par les cultures et la pensée queer.

Ce n’est pas celui de l’abolition des genres que l’on nous serine en France depuis les rives d’un féminisme binaire ou dans les ministères qui prétendent, non sans hypocrisie, que les genres ça sert avant tout à réduire les inégalités homme/femme. Les genres, ça sert précisément à sortir du cadre de la différence sexuelle qui correspond au carcan homme/femme générateur d’inégalités et c’est ce que montre magistralement la proposition de Facebook.

Le fait de pouvoir choisir son identité de genre sur Facebook est donc une bonne nouvelle, puisqu’il s’agit d’autodéfinitions pratiquées par les personnes concernées. Il ne s’agit pas simplement de reconnaissance, mais d’un droit à l’autodétermination de genre, à exprimer son identité de genre.

Qu’il s’agisse de revendiquer une identité existante comme celle d’«homosexuel», de «transsexuel» ou de «gay» ou d’identités sexuelle et de genre nouvelles directement issue des subcultures LGBTQI comme «genderqueer» ou «genderfluid», les autodéterminations de genre offertes sur le réseau social s’inscrivent dans ce mouvement de visibilisation et d’irruption dans l’espace public des minorités sexuelles et de genre et des identités qu’elles génèrent.

C’est important, parce que même ceux qui ne vivent pas dans ces subcultures comme tous ceux et toutes celles qui étouffent dans des formes de masculinité ou de féminités imposées vont voir qu’il existe non pas 2 sexes/2genres mais n genres et n sexes et pouvoir l’afficher et le vivre.

Agender : personne qui s’identifie comme étant sans genre ou non génré.e. Voir Neutrois.

Androgyne, Androgynous : personne qui revendique une identité de genre entre le masculin et le féminin ou comme étant ni homme ni femme.

Bigender : personne qui revendique deux identités genres ou plus (trigender).

Cis/Cisgender : personnes qui vivent une identité de genre alignée avec le sexe assigné à la naissance. Coïncide en grande partie avec les identités de genres hétéro-normatives. Source de privilèges par rapport aux autres identités de genres minoritaires ou perçues comme anormales. Opposé à Transsexuel pour Cis et à Transgenre pour Cisgenre.

Cis Male/ Cis Man/Cisgender Male/ Cisgender Man : homme avec une identité de genre masculine.

Cis Female/Cis Woman/Cisgender Female/Cisgender Woman : femme avec une identité de genre féminine.

Female to Male : personne trans dans le sens fille vers garçon, femme vers homme mais qui marque une progression sur un continuum entre féminin et masculin et non nécessairement la bascule dans «l’autre» genre ou le genre «opposé».

FTM : abréviation pour Female to Male qui présente l’avantage de ne pas repréciser les deux genres «masculin» et «féminin».

Genderfluid : avoir une identité de genre fluide ou plurielle et qui transgresse la frontière entre masculin et féminin.

Gender Nonconforming : personnes qui refusent de se conformer au genre assigné à la naissance et au système sexe/genre normatifs imposé par l’environnement social et culturel.

Gender Questioning : s’identifier comme en phase d’interrogation ou d’indécidabilité par rapport à son genre et aux genres.

Gender Variant : désigne des variations d’expressions de genre qui peuvent être synonymes de synonyme de «Gender Non Conforming» mais non nécessairement.

Genderqueer : identités de genre qui se situent en dehors du/et en réaction au « binarisme » homme/femme hétérosexuel et aux stéréotypes de genre ou personnes qui cumulent plusieurs identités de genres. Terme qui regroupe toutes les identités de genre volontairement dissidentes en relation ou non avec une volatilité en matière d’orientation sexuelle. Les « genderqueer » peuvent s’identifier comme transgenres.

Intersex : personnes dont le sexe ne peut être assigné en fonction des critères de détermination homme/femme médicaux (chromosomes, apparence du tissu génital, appareil génital et reproducteur). Identité choisie et/ou militante pour les personnes qui refusent les assignations de sexe précoces (hormonothérapie et chirurgie) sur les enfants intersexes.

Male to Female : personne trans dans le sens garçon vers fille, homme vers femme.

MTF : abréviation pour Male to Female qui présente l’avantage de ne pas préciser les deux genres.

Neither : personne qui ne s’identifie ni comme homme ni comme femme.

Neutrois : personne qui s’identifie comme étant sans genre ou non génré.é. Voir Agender.

Non-binary : personne qui refuse les identifications de genre qui se conforment au schéma binaire où sexe et genre doivent être alignés: homme/femme («sexe») // masculin/féminin (genres).

Other : personne dont la ou les identités de genre se situent en dehors du système sexe/genre binaire ou en tant que 3e ou tout autre genre.

O : case alternative à H/F sur les documents administratifs.

Pangender : personnes qui refusent le binarisme des genres (homme/femme hétéronormatif et correspondant à la différence sexuelle) parce qu’ils s’identifient à ou pratiquent tous ou plusieurs genres. Proche de genderqueer.

Trans : terme générique qui regroupe les personnes trans (les transsexuel et transgenres) et les personnes qui s’identifient comme trans en tant que tels.

Trans* : terme chapeau qui permet de regrouper les personnes trans dans leur diversité et de ne pas opposer transsexuels.les et transgenres comme l’indique l’astérisque quelque fois remplacée par une apostrophe. Proche de «Trans».

Trans* Female : personne de sexe non féminin qui revendique à la fois une identité trans et une identité de genre féminine.

Trans* Male : personne de sexe non masculin qui revendique à la fois une identité trans et une identité de genre masculine.

Trans* Man : personne de sexe non masculin qui revendique à la fois une identité trans et une identité d’homme.

Trans* Person : personne qui revendique à la fois une identité trans et une identité de genre en dissonance avec le sexe assigné à la naissance.

Trans* Woman : personne de sexe non féminin qui revendique à la fois une identité trans et une identité de femme.

Transgender : terme qui regroupe les personnes qui ne souhaitent pas s’identifier comme transsexuels/les en raison de la connotation médicale et « pathologisante » du terme ou qui revendiquent d’autres identités de genres liées ou non à la construction de sexes alternatifs.

Trans Female : personne trans féminine ou identifiée femme.

Trans Male : personne trans masculine ou identifiée masculine.Trans Man: personne transsexuelle ou transgenre qui a été assignée femme à la naissance mais qui s’identifie comme homme.

Trans Person : personne trans au sens générique ou personne trans qui revendique son identité de trans tout autant que son identité de genre.

Trans Woman
: personne transsexuelle ou transgenre qui a été assignée homme à la naissance mais qui s’identifie comme femme.

Transgender Female  : qui a une identité de genre féminine mais qui à la différence des personnes transsexuelles n’a pas forcément recours à la chirurgie ou à l’hormonothérapie pour aligner son sexe et son genre ou qui fait appel à l’une ou à l’autre.

Transgender Male : qui a une identité de genre masculine mais qui, à la différence des personnes transsexuelles, n’a pas recours à la chirurgie ou à l’hormonothérapie pour aligner son sexe et son genre ou qui fait appel à l’une ou à l’autre. 


Transgender Man
: personne qui s’identifie comme homme trans mais non transsexuel.

Transgender Person : personne qui s’identifie comme transgenre; plus large que transsexuel ou transgenre et en déconnexion avec son sexe assigné à la naissance ou avec son sexe «biologique».

Transgender Woman : personne qui s’identifie comme homme trans mais non transexuelle.

Transsexual : personne qui s’identifie comme transsexuel selon la définition médicale et a généralement recours à l’hormonothérapie et à la chirurgie pour faire coïncider, sexe, genre et présentation de soi.

Transsexual Female, Transsexual Woman : femme transsexuelle.

Transsexual Male, Transsexual Man : homme transsexuel.

Transsexual Person : personne transsexuelle.

Wo-spirit : terme générique qui désigne des hommes qui pratiquent une identité de genre féminine et des femmes qui pratiquent une identité de genre masculine chez les Native Americans.

Vous pouvez compléter avec notre : DICTIONNAIRE DU GENRE

Grayson Perry, alias « Mlle Claire », plasticienne

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Alan Yentob et Grayson Perry

Gryson Perry est né le 24 mars 1960 à Chelmsford, artiste plasticien et céramiste britannique, il obtient le prix Turner  en 2003 et il est fait commandeur de l’ordre de l’Empire britannique.

Perry étudie à la King Edward VI Grammar School, puis il apprend l’art à la Portsmouth Polytechnic, où il se spécialise vite dans la poterie et la céramique.

Les céramiques de Perry sont de forme classique et sont décorées de façon colorée. Leur spécificité réside essentiellement dans les thèmes abordés, tels l’abus sexuel, la mort ou encore le sadomasochisme (bien loin des thèmes classiques traditionnellement attachés au support).

Au-delà de son travail même, Grayson Perry est connu pour apparaître dans les expositions en tant que Mlle Claire, son alter-ego, habillé(e) tel(le) une poupée avec une robe et des chaussures vernies.

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A l’heure actuelle, Grayson Perry enseigne à l’Universite de Londres-Est.

Liens

Par : Lio de France/ [DG]
Publié le 25.04.2016

Inouï, un homme a accouché de jumelles

Nourisson1

Elle est génétiquement un homme et a accouché de jumelles. Comment ?

Hayley Haynes, une Anglaise de 28 ans, née avec des chromosomes sexuels XY, a pu mener à bien une grossesse. Une prouesse médicale.

Génétiquement, l’Anglaise Hayley Haynes est un homme. Mais physiquement, elle est une femme, et se sent femme : Hayley est ce que l’on appelle une intersexuée. Elle est née avec des chromosomes sexuels XY, et non XX, comme toute femme. Normalement stérile, car dépourvue d’ovaires, d’utérus et d’un vagin normal, la jeune femme de 28 ans vient pourtant de mettre au monde deux petites filles, rapportait la semaine dernière le quotidien britannique « The Independant ».

De quoi souffrait-elle ?

Certainement d’une insensibilité aux androgènes, peut-être partielle. Un embryon doté de chromosomes XY doit normalement se développer en garçon sous l’effet des hormones mâles. Mais le corps d’Hayley Haynes ne possède pas les récepteurs de ces hormones ; il a beau baigner dans la testostérone, elle n’a aucun effet sur lui. L’embryon se développe alors spontanément… en fille. Mais cette fille n’a pas d’utérus, ni d’ovaires, et son vagin ne fait que quelques centimètres de long. Ses gonades (organes reproducteurs) sont des testicules, restés dans son ventre.

Les grandes lèvres n’ont pas fusionné sous l’effet de la testostérone. Extérieurement, c’est une fille. Elle est déclarée fille, et élevée comme telle », explique le professeur Philippe Touraine, endocrinologue à la Pitié-Salpétrière, à Paris.

L’enfant grandit normalement, sans que rien ne puisse être remarqué. Elle se sent bien dans son genre. L’adolescence vient tout remettre en question.

Ses poils ne poussent pas, elle n’a pas de règles. En revanche, la testostérone ayant la propriété de se transformer en œstrogènes, ses seins poussent sous leur effet, et sont même plus beaux que ceux de la moyenne des femmes ! En effet, les femmes produisent aussi de la testostérone (en moindre quantité) qui réprime la pousse », poursuit le spécialiste.

C’est ainsi que Hayley Haynes n’a appris sa « maladie » qu’à l’âge de 19 ans. « Quand ils m’ont dit que je n’avais pas d’utérus, j’étais si confuse que je me suis sentie malade. Ma plus grande peur était de ne jamais avoir d’enfant. Soudain, une grande partie de ma vie me manquait. Je me suis sentie la moitié d’une femme. Comment allais-je dire à un homme que j’étais génétiquement mâle et commencer à avoir des rendez-vous ? », a-t-elle expliqué au « Daily Mirror« .

De quel traitement a-t-elle bénéficié ?

Hayley Haynes était donc une candidate à la gestation pour autrui (GPA), le recours à une mère porteuse, comme autorisé au Royaume-Uni. Avec de surcroît un don d’ovocytes. Mais les médecins ont constaté qu’elle avait quand même un utérus de quelques millimètres.

Normalement, dans la forme complète de l’insensibilité aux androgènes, la régression des organes reproducteurs féminins est absolue, s’étonne le professeur Touraine. Mais il est vrai qu’il n’existe pas d’étude exhaustive sur la présence d’un éventuel reliquat de ces organes. Sachez que si l’on fait une échographie pelvienne à une petite fille de 6 ans tout à fait normale, c’est à peine si l’on voit son utérus. Il ne fait que quelques millimètres ! Il poussera sous l’effet des oestrogènes, pour atteindre 9-10 cm de long. »

Les médecins ôtent les gonades mâles de ce type de patientes après leur puberté, et les mettent donc sous hormones féminines artificielles à vie. « J’ai une patiente qui avait un micro-utérus – c’était un autre syndrome. Sous l’effet du traitement aux oestrogènes, il a poussé à 3 cm. Donc, c’est possible que l’utérus de cette Anglaise ait grandi. » Haynes a ensuite bénéficié d’une fécondation in-vitro (FIV), avec un don d’ovocytes. « Elle a forcément accouché par césarienne, car elle n’a pas de col de l’utérus », conclut le professeur. Le bébé n’avait pas de sortie naturelle… Mais la jeune femme a pu mener une grossesse à son terme, et c’est déjà inespéré.

Cécile Deffontaines

1ère publication 09-02-2015 à 20h38 | Source : Tempsreel.nouvelobs.com

Obama embauche sa 1ère transsexuelle

« La première employée « transsexuelle » de la Maison-Blanche est une… juive (1) »

L’extrémiste (4) Raffi Freedman-Gurspan a donc été embauché uniquement parce qu’il est un « activiste » du mouvement des dégénérés (5), pour lesquels il réclame des « droits » depuis de longues années – et accessoirement, rapporte beaucoup d’argent à sa mère, une avocate devenue spécialiste de ce « droit » et ne travaillant plus que pour ces associations suppuratives (6).

« Raffi Freedman-Gurspan démontre le genre de leadership que cette administration donne. Son engagement pour améliorer la vie des transsexuels américains, en particulier les transsexuels de couleur et ceux qui vivent dans la pauvreté, reflète les valeurs de cette administration »,

s’est réjoui une conseillère de Barack Obama.

Se vouloir femme quand on est homme (6) « reflète les valeurs (7) de l’administration Obama »…

-raffi-freedman-gurspan-monstre[image taggée par l’auteur de cet article : raffi – freedman – gurspan – monstre (8)]

Éduquée par une mère juive (1) célibataire, Raffi Freedman-Gurspan a été achetée (9) au Honduras. Elle fut membre de l’Organisation des étudiants juifs (1) [Jewish Student’s Organization].

« Le fait que cette première nomination d’une personne transsexuelle concerne une femme de couleur est, en soi, significatif »,

a déclaré Mara Keisling, qui dirige le National Center for Transgender Equality, association à laquelle appartient Raffi Freedman-Gurspan.

Fin de l’article signé Jean Dupont pour Jeune-Nation.com

Source : JEUNE-NATION.com

Nota : les mots surlignés en ROUGE, le sont du fait de Double Genre, qui aurait bien voulu le faire en VIOLET pour la transphobie et en JAUNE (comme l’étoile) pour les allusions à la judéïté de la personne objet de l’article, à l’instar des meilleures heures des triangles et autres étoiles nazies.

§
ARTICLE SUR LE MÊME SUJET MAIS TRAITE PAR FRANCE-INFO-TV.com

« La Maison Blanche embauche pour la première fois une transsexuelle »

La présidence américaine s’est attachée les services de Raffi Freedman-Gurspan, militante de longue date de la cause LGBT.

Raffi Freedman-Gurspan prend la pose &agrave; Washington (Etats-Unis), dans une photo fournie par le&nbsp;Centre national pour l'&eacute;galit&eacute; des droits des transsexuels.

Pour la première fois, la Maison Blanche a embauché une personne ouvertement transsexuelle. L’ancienne militante Raffi Freedman-Gurspan a pris ses fonctions, mardi 18 août, au sein d’une équipe chargée du recrutement pour l’exécutif américain. « Son engagement pour améliorer la vie des transsexuels américains, en particulier les transsexuels de couleur et ceux qui vivent dans la pauvreté, reflètent les valeurs de cette administration », s’est félicitée Valerie Jarrett, conseillère du président Barack Obama.

Une initiative qualifiée d’historique par des associations

Cette initiative a aussitôt été applaudie par les associations de défense des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et trans (LGBT). Le Centre national pour l’égalité des droits des transsexuels, où Raffi Freedman-Gurspan a travaillé, a salué une nomination « historique ». « Le fait que cette première nomination d’une personne transsexuelle concerne une femme de couleur est, en soi, significatif », a par ailleurs souligné Mara Keisling, directrice de l’organisation, dans un communiqué (en anglais).

Il y a un an, Barack Obama a étendu le dispositif fédéral de lutte contre les discriminations au travail, avec un décret permettant d’intégrer les fonctionnaires aux catégories protégées dans les administrations fédérales.

Par Francetv info avec AFP
Mis à jour le 19/08/2015 | 07:34 , publié le 18/08/2015 | 23:46
Source : FRANCETVINFO.com

Notes écrites en guise de commentaire par Double Genre  :
(incomplet, en cours de rédaction)

(1) « juif, juives » : mot cité 3 fois dans un petit texte, symptôme de l’obsession récurrente des membres de « Jeune Nation » à l’encontre de la communauté juive.

(2) « malade » :

(3) « [dés]orientation sexuelle »

(4) « extrémiste » :

(5) « mouvement des dégénérés » :

(6) « associations suppuratives » :

Définition – la suppuration est l’apparition de pus consécutive, la majeure partie du temps, à une infection. La mot désigne également l’écoulement de ce pus. L’infection peut-être superficielle, comme dans le cas d’un furoncle ou d’un abcès au niveau de la gencive par exemple, ou au contraire profonde et concerner un organe, voire le cerveau. Le traitement consiste à nettoyer la plaie, à en extraire le pus et à la désinfecter.

Si nous comprenons bien l’opinion de l’auteur de cet article de « Jeune Nation », les associations qui prennent en charge le trans sont un amas de pus – à minima un furoncle sociétal, au pire une tumeur cérébrale – qu’il convient de javelliser à outrance.

(6) Se vouloir femme quand on est homme :

(7) les valeurs :

(8) (photo du) « monstre » : Le lecteur appréciera le choix de la photo d’un punk au look « trash », pour illustrer l’évolution de la situation des professeurs trans qui postuleront dans les années à venir à des emplois dans les services de l’éducation nationale.

(9) acheté : allusion à un quelconque trafic ?

 

Annuaire des services aux transgenres

3GRACES

 

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En vrac et non vérifiées :

 

Dictionnaire du Genre

Fuckedlikeagirl
Did you ever wonder what it felt like to get fucked like a girl ?
Vous êtes-vous jamais demandé ce que l’on ressent d’être baisé comme une fille ?

A

Agender : qui s’identifie comme étant sans genre ou non génré(e) Voir Neutrois

Androgyne, Androgynous : qui revendique une identité de genre entre le masculin et le féminin ou comme étant ni homme ni femme.

Antiféminisme (exemple : Simone de Beauvoir, vue par Michel Onfray)

B

Bigender : personne qui revendique deux identités genres ou plus (trigender).

C

Cis/Cisgender : personnes qui vivent une identité de genre alignée avec le sexe assigné à la naissance. Coïncide en grande partie avec les identités de genres hétéro-normatives. Source de privilèges par rapport aux autres identités de genres minoritaires ou perçues comme anormales. Opposé à Transsexuel pour Cis et à Transgenre pour Cisgenre.

Cis Male/ Cis Man/Cisgender Male/ Cisgender Man : homme avec une identité de genre masculine.

Cis Female/Cis Woman/Cisgender Female/Cisgender Woman : femme avec une identité de genre féminine.

D

E

Epicène

F

Female to Male : personne trans dans le sens fille vers garçon, femme vers homme mais qui marque une progression sur un continuum entre féminin et masculin et non nécessairement la bascule dans «l’autre» genre ou le genre «opposé».

Féminin

FTM : abréviation pour Female to Male qui présente l’avantage de ne pas repréciser les deux genres «masculin» et «féminin».

G

Gay

Gender

Genderfluid : avoir une identité de genre fluide ou plurielle et qui transgresse la frontière entre masculin et féminin.

Gender Nonconforming : personnes qui refusent de se conformer au genre assigné à la naissance et au système sexe/genre normatifs imposé par l’environnement social et culturel.

Gender Questioning : s’identifier comme en phase d’interrogation ou d’indécidabilité par rapport à son genre et aux genres.

Gender Variant : désigne des variations d’expressions de genre qui peuvent être synonymes de synonyme de «Gender Non Conforming» mais non nécessairement.

Genderqueer : identités de genre qui se situent en dehors du/et en réaction au « binarisme » homme/femme hétérosexuel et aux stéréotypes de genre ou personnes qui cumulent plusieurs identités de genres. Terme qui regroupe toutes les identités de genre volontairement dissidentes en relation ou non avec une volatilité en matière d’orientation sexuelle. Les « genderqueer » peuvent s’identifier comme transgenres.

Genre :

H

Homosexuel :

I

Intersex : personnes dont le sexe ne peut être assigné en fonction des critères de détermination homme/femme médicaux (chromosomes, apparence du tissu génital, appareil génital et reproducteur). Identité choisie et/ou militante pour les personnes qui refusent les assignations de sexe précoces (hormonothérapie et chirurgie) sur les enfants intersexes.

Intersexué :

J

K

L

M

Male to Female : personne trans dans le sens garçon vers fille, homme vers femme.

Masculin

MTF : abréviation pour Male to Female qui présente l’avantage de ne pas préciser les deux genres.

N

Neither : personne qui ne s’identifie ni comme homme ni comme femme.

Neutrois : personne qui s’identifie comme étant sans genre ou non génré.é. Voir Agender.

Non-binary : personne qui refuse les identifications de genre qui se conforment au schéma binaire où sexe et genre doivent être alignés: homme/femme («sexe») // masculin/féminin (genres).

O

Other : personne dont la ou les identités de genre se situent en dehors du système sexe/genre binaire ou en tant que 3e ou tout autre genre.

O : (ou peut-êre zéro) case alternative à H/F sur les documents administratifs.

P

Pangender : personnes qui refusent le « binarisme » [aspect bininaire] des genres (homme/femme hétéronormatif et correspondant à la différence sexuelle) parce qu’ils s’identifient à ou pratiquent tous ou plusieurs genres. Proche de genderqueer.

Q

Qeer :

R

S

T

t-girl inside
T Girl

Trans : terme générique qui regroupe les personnes trans (les transsexuel et transgenres) et les personnes qui s’identifient comme trans en tant que tels.

Trans* : terme chapeau qui permet de regrouper les personnes trans dans leur diversité et de ne pas opposer transsexuels.les et transgenres comme l’indique l’astérisque quelque fois remplacée par une apostrophe. Proche de «Trans».

Trans* Female : personne de sexe non féminin qui revendique à la fois une identité trans et une identité de genre féminine.

Trans* Male : personne de sexe non masculin qui revendique à la fois une identité trans et une identité de genre masculine.

Trans* Man : personne de sexe non masculin qui revendique à la fois une identité trans et une identité d’homme.

Trans* Person : personne qui revendique à la fois une identité trans et une identité de genre en dissonance avec le sexe assigné à la naissance.

Trans* Woman : personne de sexe non féminin qui revendique à la fois une identité trans et une identité de femme.

Transgender : terme qui regroupe les personnes qui ne souhaitent pas s’identifier comme transsexuels/les en raison de la connotation médicale et « pathologisante » du terme ou qui revendiquent d’autres identités de genres liées ou non à la construction de sexes alternatifs.

Trans Female : personne trans féminine ou identifiée femme.

Trans Male : personne trans masculine ou identifiée masculine.Trans Man: personne transsexuelle ou transgenre qui a été assignée femme à la naissance mais qui s’identifie comme homme.

Trans Person : personne trans au sens générique ou personne trans qui revendique son identité de trans tout autant que son identité de genre.

Trans Woman : personne transsexuelle ou transgenre qui a été assignée homme à la naissance mais qui s’identifie comme femme.

Transgender Female  : qui a une identité de genre féminine mais qui à la différence des personnes transsexuelles n’a pas forcément recours à la chirurgie ou à l’hormonothérapie pour aligner son sexe et son genre ou qui fait appel à l’une ou à l’autre.

Transgender Male : qui a une identité de genre masculine mais qui, à la différence des personnes transsexuelles, n’a pas recours à la chirurgie ou à l’hormonothérapie pour aligner son sexe et son genre ou qui fait appel à l’une ou à l’autre. 


Transgender Man : personne qui s’identifie comme homme trans mais non transsexuel.

Transgender Person : personne qui s’identifie comme transgenre; plus large que transsexuel ou transgenre et en déconnexion avec son sexe assigné à la naissance ou avec son sexe «biologique».

Transgender Woman : personne qui s’identifie comme homme trans mais non transexuelle.

Transsexual : personne qui s’identifie comme transsexuel selon la définition médicale et a généralement recours à l’hormonothérapie et à la chirurgie pour faire coïncider, sexe, genre et présentation de soi.

Transsexual Female, Transsexual Woman : femme transsexuelle.

Transsexual Male, Transsexual Man : homme transsexuel.

Transsexual Person : personne transsexuelle.

Transgendérisme  : fait pour une personne de s’identifier, au moins en partie, à d’autres genres que celui attribué à sa naissance et d’en adopter le mode de vie. Une personne transgenre est ainsi une personne qui adopte une identité de genre non liée à son sexe de naissance mais sans nécessairement subir de chirurgie de réattribution sexuelle.
De manière générale, le terme « transgenre » peut également désigner toute personne qui rejette en tout ou en partie son identité de genre assignée ou qui ne s’identifie pas aux règles des genres masculins et féminins traditionnels.

Transgénérisme : (voir trangendérisme)

Transexuel

Trav : abréviation des travesti

Travesti :

Troisième sexe :

U V

W

Wo-spirit : terme générique qui désigne des hommes qui pratiquent une identité de genre féminine et des femmes qui pratiquent une identité de genre masculine chez les Native Americans.

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Voir aussi notre article : 52 GENRES SUR FACEBOOK

 

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