Travesti ou déguisé, explications !

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Ayant survolé Internet à l’aide de mon authentique clavier azerty, tel un drone militaire, j’ai transformé une simple réflexion de base sur le travestissement, en une véritable « drone » d’histoire, révélant ainsi la cartographie chaotique d’une scène de crime concernant un vocable de nature polysémique*

(adjectif* n’ayant aucun rapport avec Sem, fils de Noé, mais désignant tout simplement la propriété d’un terme qui présente plusieurs sens.)

En effet, si l’on prend le temps de lire la définition du verbe travestir, dans le dictionnaire Larousse (en italique dans le texte) de la langue française, on constate immédiatement la forte connotation négative, grotesque, voire burlesque associée à ce terme.

Travestir :
A/ Déguiser quelqu’un en lui faisant prendre les vêtements d’un autre sexe, d’une autre condition : Travestir un homme en femme.

B/ Fausser quelque chose en lui donnant un caractère qu’il n’a pas : ex. Travestir la pensée de quelqu’un.

Après ces rappels de définition du Larousse, commentons :

Déguisement : le travesti ne se déguise pas, il s’habille en femme, nuance ! mais non à la manière dont on porte un chapeau de sorcière, un soir d’Halloween, pour faire peur aux enfants du voisin ; mais au contraire, si le travesti se vêt en femme, c’est en cherchant à ce que cet habillement (et non cet accoutrement) soit le plus réaliste, le moins choquant possible, afin qu’on puisse l’identifier, sans aucun doute, à cet idéal féminin dont il aspire lui-même à incarner sa propre illustration.

Divertissement : contrairement aux joyeux fêtards qui se rendent à un bal masqué avec loups et autres tourets de nez , le travesti ne revêt point d’habits féminins pour « rigoler un bon coup »; non, il est certain que même s’il est d’un naturel souvent gai « ça ne le fait pas marrer » du tout. En lieu et place de se divertir, il souhaiterait plutôt faire diversion à cette vie de mâle qui ne lui fait aucun bien.

Fausser : En fait dans le cas du travesti, ce dernier ne fausse rien ; bien au contraire, il cherche à se défausser d’une identité qu’on lui a attribué à la naissance et il tente de redresser un tort qu’il prétend avoir été commis par la société de ceux qui ont pris le parti de décider pour lui, sans qu’il ait véritablement participé au choix de sa condition. Le travesti est aussi un athlète qui tente de franchir le fossé le séparant de l’identité qu’il souhaite personnifier.

Caractère : Eh bien oui précisément, quel est le caractère du travesti ?

Déjà, que signifie en français le mot caractère et laquelle des définitions ci-dessous pourrait s’appliquer au travesti de genre ?

Reprenons notre Larousse au mot : Caractère :

  • Signe écrit ou gravé appartenant à un système d’écriture, de notation : Un texte en petits ou grands caractères. Caractères romains, grecs, cyrilliques, chinois.

Cette définition ne concerne pas le travesti, même si s’écrivent en caractères majuscules ses efforts pour imposer sa nouvelle personnalité.

  • Marque distinctive, propriété de quelque chose, de quelqu’un :
    ex. Ces douleurs présentent les caractères d’une crise d’appendicite.

    Quelle est la marque distinctive d’un travesti ? Sur ce point il nous faut remarquer qu’à part le fait d’une ressemblance plus ou moins proche à son modèle féminin, le travesti n’a pas de marque distinctive : il a des cheveux de femme, des habits de femmes, des chaussures de femmes, le tout, achetés dans des magasins  … féminins.

    S’il n’est pas toujours aussi bien «sapé» que la plus belle des mannequins, il ne l’est rarement moins bien que nombres de femmes du quotidien.
    Quelles propriétés présentent le travesti ?

    Propriétés acoustiques ? : comme le disait Francis Blanche au Sar Rabindranath Duval, alias Pierre Dac : « ah bon, mais qu’est-ce que vous entendez par là ?  »

    Propriétés atomiques ? : c’est un électron libre, évidemment.

    Propriétés chimiques ? : condensé de personnalité … plutôt insoluble.

    Propriétés électriques ? : émissions non discontinues d’électricité statique, tendant à créer des situations électriques à haute tension.

    Propriétés de fabrication ? : formule = gènes + société + expériences.

    Propriétés magnétiques ? : très attractif !

    Propriétés mécaniques ? : bien qu’aspirant à la féminité, peu souple.

    Propriétés optiques ? : plutôt mal vu.

    Propriétés physiques ? : agréables (à regarder).

    Propriétés radiologiques ? : préfère les rayons XX aux XY.

    Propriétés thermiques et thermodynamiques ? :  contrairement à l’essence (de Guerlain), il est, du fait de sa double appartenance homme/femme, plutôt peu inflammable, ou tout du moins présente t-il un certain retard à l’allumage.

  • Aspect particulier, qualité de quelque chose :
    Insister sur le caractère définitif d’une décision.

    Aspect particulier – là il y a deux écoles :

    L’école de ceux qui veulent se faire remarquer à tout prix par des tenues flashy, kitch, délirantes ou simplement festives, voire carnavalesques, comme celles de nombreuses Drag Queen.

    Ou l’école de ceux qui recherchent un habillement à la mode et de « bon goût », des habits féminins simples mais chics et qui ne détonnent pas.

    Enfin pour une sortie shopping en ville réussie, le travesti choisira de préférence une tenue qui ne mettra pas la puce à l’oreille des vendeuses de magasins et lui donnera, la possibilité de se fondre dans la foule des passants et des passantes, sans s’attirer de remarques désobligeantes ou de provoquer de comportements hystériques, émanant de jeunes fous et folles : « ah ! mais t’es un homme ou quoi ? »

    Qualité(s) du travesti : Déjà, sur le plan administratif, il lui est très difficile d’obtenir la qualité de femme sur ses papiers d’identité (cf. l’article de Double Genre : « Au nom du peuple français et de mon c… » )

    Sinon, le travesti est comme tous les êtres humains, pétri de qualité et simultanément « kaffi » de défauts qui devraient pourtant l’identifier à la foule des individus qui peuplent cette planète, mais qui s’ingénient à le rejeter, parce que soit disant « différent ».

  • Aspect typique, original de quelque chose ;
    cachet : a
    ppartement sans caractère.

    Oui certes le travesti, tout en cherchant à se fondre dans la masse de ses concitoyens, présente cependant un aspect des plus original, dans la mesure où il refuse rien de moins que les conventions vestimentaires, sociales, matrimoniales, voire même religieuses ou comportementales des personnes au genre certifié.Son crédo : A l’instar de l’aphorisme qui claironne que « la liberté des uns, s’arrête là où commence celle des autres », le travesti prétend haut et fort que sa façon de se tenir en société, n’est en rien une intention de porter atteinte à qui que ce soit (les soit disant bonnes moeurs n’étant pas des personnes physiques, mais des idéologies virtuelles qui peuvent donc … crever ! ) Indépendamment d’une petite gêne de la part de ceux qui, reconnaissant l’identité réelle du travesti, s’en offusquent, ce dernier reste intimement persuadé qu’il ne fait de mal à personne.

  • Ensemble des dispositions affectives constantes selon lesquelles un sujet réagit à son milieu et qui composent sa personnalité : Un caractère autoritaire, souple, gai, hargneux, sournois.Là encore, le travesti faisant partie de la communauté des humains et à part s’en référer à ceux qui aiment bien classifier les individus en types distincts : nerveux, biliaires, lymphatiques ou pleins de tics …

    … il est à remarquer que le travesti ne se distingue en rien des autres personnes, qu’il est logé à la même enseigne que ses congénères, et qu’il existe peu de travestis en acier galvanisé type Rambo, lequel est réputé se comporter de façon complètement robotisée. Au contraire, le travesti est empêtré comme tout un chacun, dans les eaux glauques de l’océan de ses sentiments qui varient au gré du temps et des rencontres.

  • Aptitude à affirmer vigoureusement sa personnalité, à agir avec fermeté : Elle a fait preuve de caractère.

    Le travesti, malgré son aspect prétendûment efféminé, possède toujours un « tigre dans son moteur » et son caractère masculin (macho et Cro-Magnon) a souvent du mal à disparaitre sous le fard et les crèmes de beauté.

  • Génétique : désigne toute caractéristique individuelle transmissible de manière héréditaire aux générations suivantes.

    Le travesti est catégorique sur ce point : la génétique le gêne ! Il ne saurait calquer son comportement en fonction de chromosomes qu’il n’a jamais vus et avec lesquels il préfère « faire l’avion » (à hélice, bien sûr).

  • Imprimerie : Lettre ou signe servant à la composition des textes.La lettre fétiche du Travesti ou du Transgenre est évidemment le T, comme pour Travestisme, Transsexuel, T.Girls … etc.
  • Informatique et télécommunications
    1. Tout symbole (chiffre, lettre de l’alphabet, signe de ponctuation, etc.) employé pour représenter des données en vue de leur traitement ou de leur transmission.Le travesti ne veut connaitre qu’un symbole, le sex symbol et en matière de chiffre, il est souvent d’un caractère plutôt indéchiffrable.

      Comme écrit précédemment, sa lettre de l’alphabet fétiche est le T qu’il prend sans sucre de peur de perdre la ligne.

      Enfin son signe de ponctuation est très certainement le point de suspension qui laisse conjecturer le nombre infini de ses possibilités.

    2. Quantité d’information (6 à 8 bits en général) considérée par certains organes d’un ordinateur comme unité à traiter.

      Aujourd’hui, les bytes de bits se sont généralisés en informatique, mais le byte du travesti, ne contient qu’un seul et unique bit que les plus intransigeants castreraient bien volontiers pour le trans-former en zombi(t).

  • Religion : marque spirituelle et indélébile qu’impriment certains sacrements dans l’âme du croyant.

    Voici succinctement la position des religions par rapport aux travestis :

    Juive : Deutéronome 22-5 est catégorique : « Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu. »

    Mais dans un autre registre, Paul le juif, autrefois appelé Saül, qui s’est retrouvé par terre à Damas : « Car je vous dis, moi Paul, qui vous parle & qui suis Apôtre de J. C. & qui ne puis par conséquent vous tromper, comme font ces faux apôtres & ces Juifs travestis. »

    Chrétienne : Le travesti croyant est perturbé par sa Bible qui lui interdit, sauf en cas de nécessité, de porter des habits d’homme (cf. le Deutéronome 22-5, validé par un autre juif, Jésus de Nazareth.).

    Mais les chrétiens devraient se souvenir que c’est précisément à cause du port de ses habits d’homme que Jeanne d’Arc fut condamnée. Cependant, elle fut aussi réhabilitée et déclarée bienheureuse, puis sainte par l’Eglise catholique apostolique et romaine. En plus d’être la patronne secondaire de la France, elle pourrait même gravir une marche supplémentaire, en accédant au « podium de première sainte » des travestis et autres transgenres.

    Musulmane : prescription du même interdit que les religions chrétienne et judaïque ; mais le musulman peut aussi être amené à mettre un peu d’eau dans sa tasse de thé : cf. Indonésie, école coranique de travestis.

    Bouddhiste : croyance plutôt tolérante quant au travestisme et à la transidentité.

    Hindouiste : La pratique est réglementée selon les castes et il existe dans le sous-continent indien, des individus qui bien que biologiquement homme, intersexué ou femme biologique, sont considérés ni comme homme ni comme femme : ce sont les Hijra.

    Animiste : de très nombreuses religions imposent le tabou dans les relations sexuelles de l’homme et la femme, tandis qu’aussi, de nombreuses sont favorables à la transidentité…

    … à titre d’exemple, les Fa’afafines polynésiens, biologiquement mâles, se comportent de manière typiquement féminine, et sont considérés comme un troisième sexe à égalité avec les hommes et les femmes.

    Agnostiques :  ils ont résolu le problème en évacuant toute référence aux « saintes » Écritures. Mais là encore, il y a de nombreuses écoles qui font place à des débats plus qu’animés.

  • Statistique : propriété que possèdent, à des degrés ou avec des modalités différents, tous les individus d’une population, qui font l’objet de statistiques.

    Contrairement à une idée reçue, les statistiques récentes, concernant les travestis, font apparaître une population plutôt hétérogène dont les « scientifiques » ont déterminé plus d’une centaine de catégories différentes. Le travestisme touche toutes les catégories de la population et, contrairement à une idée préconçue, n’est absolument pas caractéristique de l’homosexualité.

    Lio de France / Double Genre.

    P.S. désolé, mais sur cette page les espaces entre les paragraphes sont souvent< instables et peuvent perturber la clarté de lecture du texte. 😦

7 commentaires sur « Travesti ou déguisé, explications ! »

  1. Eh ben oui, le fait de se travestir ne veut absolument pas dire que nous sommes homosexuel ; moi pareil je suis marié et 100% hétéro, mais j’ai découvert que le fait de m’habiller en nénette me fait beaucoup de bien moralement et mentalement. Avant cela, c’était des courses de voitures ou moto pour trouver de l’adrénaline, avec les risques que cela comporte, sans compter l’alcool et autres. Un jour de grosse déprime, j’ai rasé tout mon corps et habillé en fille : j’ai trouvé ça magique, une révélation pour moi. Par la suite j’ai commencé à acheter des fringues de femme de style sexy : mini jupe en jean, des bodys, puis des escarpins vernis noir à talons aiguilles. Que dire à part que c’est magique. Depuis je me suis fait une garde robe impressionnante, car aujourd’hui je suis plus en fille qu’en mec. Je me suis même donné un nom de fille : Océane et je ne m’intéresse qu’à ça ; le reste n’a plus aucune importance. Depuis j’ai goûté au maquillage et à plein de trucs de nana, grâce à ma femme qui m’a appris pas mal de trucs comme bien marcher avec des talons aiguilles de 13 cm ou à me maquiller et comment s’assoir avec une jupe courte par exemple j’adore faire les boutiques de modes féminine avec elle car ces top depuis je me suis laisser pousser les cheveux et fait une couleur blonde méchés ces plus pratique que les perruques qui font une gosse tête la ces naturel pour les robes ces pareil moulante en jean ou latex avec des escarpins ou sandales toujours a talons aiguilles ces plus sexy et existant par le bruit que se la fait sur le sol tic tic tic pour noël on va fêté ça tous les deux habiller en fille car j’ai trouver le bonheur la ou je n’ai jamais panser le cherché en fait les voitures moto et autres ces de la daube accoté de nôtres féminin intérieur qui dort et qui demande que à sortir et nous comblé de plaisir !!!!!!
    au fait je vous conseille de regarder le filme une nouvelle amie vous aurait toutes les raiponces a vos questions moi je ne regrette qu’une chose ces de ne pas l’avoir fait avant car sa a carrément changer ma vie avec que du bonheur bises a tous et toutes a bientôt

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  2. Copié collé d’une réponse que j’ai faite des familles d’accueil réunies en association et qui s’inquiétaient de de leurs membres qui recevaient des travestis chez eux. Elles se posaient tant de questions, plus abracadabrantesques les unes que les autres, que je me suis fendue d’un message à leur intention :

    Bonjour à tous et toutes,

    j’ai lu avec attention vos commentaires exprimant un certain désarroi vis à vis des personnes qui pratiquent le travestisme. Mais rassurez-vous, le temps du traitement psychiatrique et des concepts tels que le « syndrôme de Benjamin » appartiennent désormais à la préhistoire.

    Les travesti(e)s sont des hommes et des femmes, donc des êtres humains avec leurs joies et avec leur peines. Comme TOUTES les personnes dont la différence n’est pas acceptée par leur conjoint, leurs enfants, leur famille, leurs collègues de travail, bref de la société toute entière, ils peuvent être en effet conduits à une profonde souffrance et même au suicide. Mais pas plus que chez les policiers, les employés d’Edf ou de chez Renault.

    Que ceux qui les considèrent comme des handicapés sociaux se posent la question de savoir si être parfaitement adapté à une société moderne complètement déréglée est bien un signe de bonne santé mentale ?

    Quant à s’entourer d’une équipe, d’un éducateur référent apte à faire un « suivi psychiatrique ». Halte là ! Cette conception du problème a un nom : la TRANSPHOBIE et un traitement : le tribunal de Grande Instance où toute personne qui serait atteinte de transphobie se verrait recevoir, a minima, un rappel à la Loi et au pire une condamnation pour racisme et discrimination avec de copieuses indemnités à verser à la victime et à la cohorte des associations du type SOS Racisme, Homophobie.org et toutes les assos lgbT, où le T est celui des Transsexuels et Transgenres.

    Enfin comme vous m’avez tous l’air de gens sérieux et avides d’informations sur le sujet, consultez mon blog Double Genre que j’ai dédié à toutes les travesties ou transgenres (dont la liste des seules célébrités est plutôt impressionnante) et à toutes les personnes sincères qui souhaitent appréhender leurs modes de vie et leurs codes comportementaux qu’ils ont définis … EUX-MÊMES !

    Bonne lecture et merci de m’avoir lu.
    Je suis ouverte au dialogue, blogueuse, travestie pour mon plaisir et celui de mes ami(e)s partout dans le monde.
    Chaleureusement vôtre, Lio de France.
    https://doublegenre.wordpress.com

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  3. Qu’il me soit permis de vous remercier tous mes lecteurs d’avoir pris la peine de lire mon petit texte et de l’avoir commenté, soit au moins des lecteurs attentifs sur plus de 1 000 visiteurs à cette heure.

    Les humains n’ont jamais accepté la trans-identité qu’ils ont toujours considéré comme un tabou dont la transgression relèverait pour l’intéressé d’une volonté d’autolyse et lequel mériterait de subir la punition minimale du bannissement de la société des hommes.

    Mon propos n’est pas de faire du prosélytisme pour le compte des transgenres, mot générique des diverses communautés que j’évoque au fil de mes lignes ; mais de proposer un cheminement, c’est à dire de faire passer ce sujet du fantasme à la réalité, dire ce qui est et non ce que l’on dit que cela serait, faire « trans-iter » de l’à priori à l’expérience.

    Il y a certes des travestis exhibitionnistes ; certains en font même leur métier : transformistes, drag queen ou péripatéticiennes ; mais la grande majorité sont des « occasionnels », coincés qu’ils sont dans leurs conventions matrimoniales ou professionnelles, comme ce Helmut (prénom modifié), PDG de l’une des plus grosses industries allemandes de papier toilette (sic) qui descendait régulièrement chez des amis dans le Midi, pour satisfaire à son plaisir, que je juge très innocent, soit devenir la plantureuse Jacqueline, véritable sosie de Galabru dans la cage aux folles.

    Enfin Double Genre (nom de mon blog), parce que les travestis et même les transsexuels les plus aboutis transitent toujours alternativement d’un genre à l’autre, ne serait-ce que parce qu’il est difficile de se défaire de ses expériences de vie et de sa mentalité première.

    Lio.

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    1. Bonjour Nathalie, merci de ton commentaire positif. Bien sûr je n’ai pas la prétention de changer la noirceur de certaines âmes humaines, mais avec l’aide de toutes, donner des raisons et des arguments qui démontrent la noblesse de nos comportements et la légitimité de nos intentions. Merci de m’aider à diffuser ces articles et n’hésite pas à me confier les e-mails de celles de tes amies qui pourraient être susceptibles de s’intéresser à notre cause (à adresser par mail : atriumcenter@yandex.ru)

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  4. Deutéronome 22-5 est catégorique : « Une femme ne portera point un habillement d’homme, et un homme ne mettra point des vêtements de femme ; car quiconque fait ces choses est en abomination à l’Éternel, ton Dieu. »
    Oui, mais Sainte Jeanne d’Arc, s’est habillée en homme et c’est bien sur ce chef d’accusation qu’elle a été condamnée au bûcher. Ayant été réhabilité plus tard par l’Eglise catholique, elle est donc la sainte patronne des travestis 😉

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  5. Voici ce qu’écrit France Culture par la plume de Charles Dantzig

    « Ce qui sembler gêner, chez les travestis, c’est la partie du mot qui dit  »trans ». En latin, ce qui traverse, qui va de l’autre côté. En l’occurrence, de l’autre côté du genre sexuel. Et le sexuel est ce qui panique le plus dans les sociétés occidentales. Il n’y a qu’à voir, en cet automne 2012, comment le projet de loi sur le mariage gay crée la terreur et la haine des représentants de toutes les religions, de la droite la plus réactionnaire, de la gauche la plus petite-bourgeoise, et fait que les gays et les lesbiennes sont quotidiennement injuriés, je dis bien quotidiennement, plus qu’aucune autre minorité en France. Les bouches hurlantes des évêques et des mollahs, de la droite qui se croit populaire et du décomplexé qui n’est que l’autre nom de la brutalité contente d’en être une, vomissent des injures homophobes. Au moins, dans cette affaire, ils oublient les travestis…»

    http://www.franceculture.fr/emissions/secret-professionnel/le-secret-professionnel-des-travestis

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